Hollande : mais c’est lui qui nuit au progrès et à la liberté !

Hollande : mais c’est lui qui nuit au progrès et à la liberté !

La grosse presse, dont la mission principale consiste à raconter des histoires (dans le jargon médiatique, cela s’appelle le « story telling », ce qui fait évidemment beaucoup plus chic !) pour détourner les peuples des sujets importants, s’extasie de la nouvelle « sé­quence » présidentielle.

Il paraît que, depuis ses traditionnels vœux du 31 décembre, François Hollande est « à l’offensive ».

Mes honorables confrères en veulent pour preuve qu’il « assume » désormais.

Ainsi, lundi 5 janvier, sur France Inter, il a reconnu sa responsabilité dans la hausse du chômage – non sans proposer immédiatement sa liste de responsables alternatifs (la crise, l’étranger, la conjoncture économique…).

Il aurait même assumé la res­ponsabilité de la loi Macron, fortement contestée par sa majorité.

Nous aurions donc enfin un chef de l’État qui décide et qui assume ses responsabilités.

Le problème, c’est que tout cela, précisément, ce sont des histoires. C’est joli, c’est plaisant à écouter, mais c’est faux. Et ça distrait les auditeurs qui, sans cela, pourraient être tentés de faire porter à M. Hollande ses réelles responsabilités dans le désastre économique, social et politique actuel.

Ces soi-disant discours « offensifs » sont, en réalité, totalement vides et, si l’on fait l’effort de les lire, on le constate sans peine.

Ne prenons qu’un exemple. Par­mi les récentes déclarations présidentielles encensées par la presse et le chœur des socialistes enamourés, on lit ceci : « Je changerai tout ce qui bloque, empêche, freine, nuit au progrès et à la liberté. »

Mais qui nuit au progrès et à la liberté, sinon l’idéologie socialiste ? Qui bloque la société française, sinon François Hollande et ses sbires ?

Il est vrai que le socialisme est, hélas, partagé par une bonne partie de la « droite ». Ainsi, sous Sarkozy, le nombre de chômeurs a augmenté de 750 000. Tandis qu’en un demi-quinquennat, François Hollande en a déjà « créé » 600 000 nouveaux.

On constate une incontestable supériorité des socialistes « as­sumés », mais aussi une concurrence sérieuse des spécialistes de « l’ouverture à gauche » !

Le problème, c’est que le système lui-même offre une prime au socialisme – je veux dire au clientélisme et à la démagogie.

Si François Hollande veut vraiment supprimer les blocages, il lui suffit de changer de système et d’en finir avec l’électoralisme, en redonnant enfin la parole au peuple notamment par le référendum d’initiative populaire.

Jean Rouxel

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Comments (1)

  • DESOYER Répondre

    On sait à quoi s’en tenir sur l’UMPS.

    8 janvier 2015 à 19 h 26 min

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