Il faut des tribunaux militaires pour les djihadistes !

Il faut des tribunaux militaires pour les djihadistes !

La guerre qui nous est faite n’est pas une première, sinon par sa dimension.

C’est une guerre que l’on dit « asymétrique » et nous savons très bien comment elles se déroulent et se terminent, quand on ne met pas en place les moyens qu’il faut pour en venir à bout.

Chez nous, au temps où le pays ne s’intéressait pas aux combats menés par notre armée professionnelle ni à ses pertes qui étaient pourtant considérables, nous en avons expérimenté une.

C’était en Indochine. Nous l’avons perdue parce que nous la menions en uniforme, l’arme à la main, tandis que nos assaillants passaient du rôle de paisibles citadins ou paysans à celui de combattants acharnés et n’entraient en action que lorsque la situation leur était favorable.

Ils ne nous en ont pas chassés seuls : la Chine de Mao les a largement équipés en moyens matériels plus abondants que les nôtres !

Mais aussi l’ennemi avait des complicités en France même – les communistes – qui nous trahissaient en renseignant l’ennemi et même collaboraient avec lui, en sabotant nos munitions ou en jetant l’opprobre sur nos soldats, les obligeant ainsi à embarquer clandestinement à Marseille.

Dans ce type de guerre qui peut commencer avec, d’un côté, des centaines de milliers de combattants professionnels et, de l’autre, un petit nombre d’individus utilisant une stratégie vieille comme le monde : la guérilla, ce sont les prétendus faibles qui l’ont toujours emporté.

L’Algérie en fut ensuite une illustration parfaite.

Ceux qui nous gouvernent actuellement feraient donc bien d’analyser soigneusement ce qui s’y est passé quand une poignée d’individus sont entrés en rébellion avec des violences inouïes, amenant des représailles qui ne le furent pas moins, fédérant autour d’eux les familles des victimes, souvent innocentes, de notre répression. Laquelle se répétant jour après jour, semaine après semaine, finit par rassembler l’ensemble du pays, à l’exception de ceux qui nous étaient restés fidèles et que nous avons abandonnés à la vindicte des vainqueurs.

Il en sera de même dans la guerre qui nous est faite avec les chevaux de Troie que sont les djihadistes.

Ces derniers, revenus de Syrie ou « spontanés », seront soutenus par les liens familiaux ou d’amitié, voire par l’appartenance à des bandes délinquantes qui les ont éloignés de l’école et du civisme et dont les membres, même bien intégrés, peuvent leur accorder assistance, lorsqu’ils passent à l’action, souvent par simple solidarité religieuse.

Dès lors, il est évident que c’est sur ce vivier de djihadistes que nous devrions travailler dès maintenant car ses membres seront un jour majoritaires dans le pays et le gouverneront selon les exigences de leur religion.

Les juger selon le système de temps de paix conduit à les relâcher presque tous, faute de preuves matérielles.

Nous mettons des effectifs militaires importants dans les rues pour prévenir leur action. Mais nous n’avons pas mis en place de tribunaux spécifiques, adaptés au temps de guerre.

Nous en avons créé un pour poursuivre les fonctionnaires, ministres, et même nos présidents, pour des faits délictueux, mais il n’en existe pas pour sanctionner ceux qui se livrent à des actes de guerre contre la population et nos militaires !

Il existe bien une loi qui punit l’intelligence avec l’ennemi.

Encore faudrait-il que nous lui ayons déclaré la guerre et mis en place des tribunaux spéciaux pour sanctionner les coupables qui se réclament d’un État et d’une idéologie.

Trop tard, diront certains : nous avons détruit cet ennemi à Rakka.

L’État islamique était certes un État fantoche, mais il avait tous les attributs d’un véritable État : un territoire géographique, un gouvernement de fait, des institutions politiques et, surtout, il possédait une armée potentiellement innombrable.

La capitale perdue de ce prétendu État islamique ? Oumma oblige, il peut s’en tailler un autre dans n’importe quel pays musulman du monde.

Dès lors qu’il existera longtemps encore et puisqu’il nous a déclaré la guerre, faisons-en autant. En guerre, les ennemis sont jugés par des tribunaux militaires. Il faudrait en créer.

Dès lors que nous mettons des milliers de soldats dans nos rues pour assurer la sécurité du pays et des Français, il nous faudrait pouvoir leur appliquer les lois de la guerre et créer des tribunaux militaires !

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Comments (4)

  • Magne Répondre

    L’Europe a toujours su faire face au terrorisme , et en cas de besoin , d’autres hommes sauront s’occuper de ceux qui prétendent non seulement nous imposer leurs us et coutumes , mais soit de nous asservir , soit de nous faire disparaître .
    La guerre n’aura pas lieu il suffit de nous ressaisir , mais si elle avait lieu , que ceux qui seraient tentés de se lancer dans pareille aventure doivent savoir que parfois le destin peut être tragique et les conséquences incalculables .
    On aurait pu éviter cette guerre .
    https://youtu.be/VuZquZxf1kg

    24 mai 2018 à 16 h 40 min
  • Henri de Montfort Répondre

    Il faudrait bien sûr faire passer les terroristes devant un tribunal militaire !
    Condamnation à mort automatique et sans appel pour ceux qui auraient fait
    couler le sang,suivie d’une execution par un peloton dans les 48 heures!
    Cela les enchanterait puisqu’ils retrouveraient les vierges qui les attendent
    au paradis et en même temps cela débarasserait le plancher !
    Mais n’y comptez pas , dans notre démocratie libérale avancée en déconfiture
    seuls les terroristes peuvent faire couler le sang des innocents , mais
    leur parent ont seulement le droit de pleurnicher , d’allumer des bougie ,
    déposer des fleurs en plasmodiant l’hymne de la tolérance et du bonheur
    de vivre ensemble! Quel joie!
    Quel beau pays à nul autre pareil !

    23 mai 2018 à 16 h 10 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il n’ y a pas qu’ une guerre sur notre sol et qui serait celle des ” islamistes ” … il y a aussi celle des ” quartiers ” qui comme l’ a très bien dit Marine Le Pen ne sont pas des zones de non-droit mais des territoires où s’ exerce UN AUTRE DROIT

    à ce propos relevons que seule une sénatrice socialiste et d’ origine … tunisienne avait eu le courage politique d’ y demander l’ intervention de l’ Armée

    23 mai 2018 à 7 h 51 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Quand l’ennemi se trouve à l’aise chez vous comme un poisson dans l’eau c’est vous qui êtes le ver accroché à l’hameçon par la 5ème colonne.
    Cette 5ème colonne n’a jamais été inquiétée par les gouvernements successifs de ce pays.
    Elle se permet même de donner des leçons.

    En temps guerre, y sommes-nous oui ou non, les articles suivants du code de justice militaire doivent être appliqués aux traitres;
    Articles L331-1 à L331-4.
    Sont-ils appliqués, on peut en douter même les plus hautes sphères du pouvoir sont infiltrées par cette 5ème colonne.

    Comment voulez-vous gagner la guerre?

    22 mai 2018 à 20 h 15 min

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