Immigration : les yeux grands fermés

Immigration : les yeux grands fermés

Dans son dernier ouvrage, Les yeux grands
fermés, Michèle Tribalat, démographe travaillant depuis plus de 30 ans sur l’immigration, relève les biais qui construisent l’information et
le discours sur l’immigration en France : un a prioiri idéologique favorable conduit à un véritable embrigadement des sciences
sociales. L’immigration est sacralisée au point que le désaccord ne peut exister et être raisonnablement débattu. Les politiques ne peuvent
exprimer de désaccord.

Selon l’auteur, l’opinion publique dominante
fait obstacle à la libre expression, conduisant les individus à adapter leurs discours aux pressions dominantes. Cela conduit même à la «falsification des préférences », faussant le débat
public lui-même. Les préférences privées elles-mêmes finissent par se transformer, réduisant ainsi les dissensions.

Les médias commettent ainsi une véritable autocensure, et la recherche de l’information est affaiblie.

 

            Tout commence par une ruse avec les chiffres
pour relativiser l’immigration en France. On masque ainsi une très forte immigration étrangère depuis 1996, due à l’autoengendrement des
flux familiaux.

            Ensuite, de nouveaux droits sont accordés aux
étrangers, allant bien au-delà des droits de l’homme classiques. Un nouveau progressisme consiste ainsi à accompagner l’immigration au lieu de la réglementer.

            Cette immigration est officiellement justifiée par un discours sur son rôle irremplaçable dans la
démographie des pays développés.

            L’impact économique de l’immigration en termes
de richesse et de redistribution est systématiquement « positivé ».

            L’immigration a aussi un impact démographique sur les
territoires
et le vivre ensemble, impact méconnu en France du fait du refus de développer les instruments statistiques adéquats.

            Le système est enfin verrouillé par la commission
nationale consultative des droits de l’homme (CNDH)
dont le sondage annuel sur le racisme, dont le biais idéologique influence non
seulement la présentation des « apports de l’immigration, mais aussi de son acceptation par la société française. L’exemple caricatural est la mise en exergue des mariages mixtes, dont la
force en France n’est pas documentée..

 

Pour contourner les résultats, le discours officiel dépeint un « monde idéal » dans lequel l’immigration serait profitable à
tous.

 

Nous reviendrons, chaque dimanche, sur l’un des chapitres de la démonstration de Michèle Tribalat, car l’immigration massive est bien l’un des sujets mal posés qui mine la France, son identité, sa société et son économie.

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