Inversion des valeurs
Nous ne sommes pas tous des Juifs allemands, mais tous des victimes innocentes, depuis que révolution libertaire de 1968 a déconstruit toutes les valeurs sur lesquelles reposait la société.
Valeurs totalement inversées dans un relativisme où l’on ne distingue plus le bien du mal et où l’autorité s’abîme dans un « aplaventrisme » et une repentance indignes. Les délinquants sont des victimes de la misère sociale, les étudiants victimes d’une sélection injuste, les terroristes sont des martyrs de leur cause, les « anars » de Notre-Dame des Landes des protecteurs de l’environnement, les racistes des vengeurs de leurs aïeux esclaves, les cégétistes fossoyeurs de l’industrie des défenseurs du droit, tandis que les grands hommes de notre histoire sont d’affreux criminels, la colonisation un crime contre l’humanité et les traîtres à la patrie (Audin) des justes, bientôt au rang des héros.
En somme, personne ne sait plus qui il est et où il habite. Résultat : une défiance générale et un État qui a perdu tout crédit, à l’intérieur comme à l’extérieur. « Les bons font place aux pires … » (Ruy Blas) et la crise du Covid ne manquera pas de confirmer cette inversion. Vous verrez ceux qui ont présidé au désastre bientôt récompensés de leur nullité et les vrais héros vite oubliés.
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Tout est dit.