Jungle de Calais et mépris du droit

Jungle de Calais et mépris du droit

La jungle de Calais, cette zone où la loi républicaine ne s’applique plus depuis longtemps, est un abcès purulent au flanc de la France.

On se tord les mains en se demandant que faire.

Même la maire de Calais qui, il n’y a guère, se consolait en privilégiant l’enrichissement culturel ainsi apporté à sa ville, semble avoir changé d’avis.

Sur les accès au tunnel, c’est la loi des bandits de grand chemin. Onze compagnies de CRS n’arrivent pas à rétablir l’ordre et faire respecter la loi, alors qu’elles seraient bien utiles ail­leurs, en ces temps troublés.

On cherche des solutions et notre ministre de l’Intérieur, à l’issue de sa huitième visite, nous a à nouveau « rassurés ».

On va démanteler le bidonville. Et où enverra-t-on ses occupants ? Dans d’autres sites en France, où ils exporteront le désordre, la pouillerie et l’insécurité au grand dam des populations locales. Tout cela aux frais du contribuable, bien sûr.

Le vide ainsi créé à Calais sera aussitôt comblé par les nouveaux arrivants, voire les an­ciens locataires qui, les batteries rechargées, reviendront là. Ce sera sans fin.

Alors, dans la panique, vient à l’esprit que ce problème résulte du fait que, suite à un accord de 2003, nous sommes devenus la frontière de la Grande-Bretagne et que nous sommes bien bons de lui faire cette faveur.

Rompons ces accords et laissons faire ; les Britanniques se débrouilleront.

C’est oublier que la Grande-Bre­tagne est une île. Sa frontière, c’est son bord de côte.

C’est oublier aussi que nous sommes tenus de faire respecter l’ordre sur notre territoire et les règles internationales à l’entrée du tunnel sous la Manche.

C’est oublier, enfin, que nous sommes tenus de reprendre les migrants que nous aurions laissé passer, comme nous savons le faire vis-à-vis des Italiens à la frontière de Menton.

Mais nous n’empêchons pas les migrants de louer, comme ils savent si bien le faire ailleurs, les services de passeurs pour les débarquer sur la côte anglaise.

Alors, le cœur du problème n’est-il pas chez nous ?

Nous avons le nez sur les conséquences d’une situation que nous tolérons par ailleurs.

Contrôlons nos frontières, puis­que l’Europe ne le fait pas.

Mettons à la porte sans procédure compliquée tous les clandestins. Cessons de distribuer des prébendes au seul mérite d’être arrivé chez nous sans se faire pincer.

Une fois de plus, on ne peut que constater que nous sommes nos propres bourreaux !

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Comments (3)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    bientôt il vous sera inutile de vous rendre dans les parcs animaliers ( une honte ces parcs ) la jungle sera chez vous !

    les campagnes se dépeuplent repeuplons les avec de la chèvre afghane, de l’ âne de Mésopotamie, du lion d’ Abyssinie ( s’ il en reste ! )

    14 septembre 2016 à 20 h 32 min
  • betsynette Répondre

    Je regrette mais les Calaisiens ont eu l’occasion de faire valoir leurs droits de vivre en paix, ils ont eu peur, sieur bertrand, se doit de les aider.

    14 septembre 2016 à 8 h 38 min
  • balaninu Répondre

    C’est bizarre tout de même on sait faire des manifs pour des futilités, et là personne n’a bougé ? on croyait quoi ? Que c’étaient des gentils ? mais des muz, personne ne peut croire à une intégration…. Regardez la VRAIE histoire de France, et des autres pays ! lisez nom d’un chien ! partout les turcs, les muz, ont tous été des CRIMINELS, ont tué, massacré, violé, PARTOUT, où ils sont passés. Qu’ont-ils construits ? que restent-ils de ce qu’ils ont faits ? ce que j’ai dit plus haut ! ALORS BASTA !

    13 septembre 2016 à 15 h 30 min

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