La CGT fait la loi àMarseille

La CGT fait la loi àMarseille

Une fois de plus, à Marseille, la CGT prit en otages les usagers et les consommateurs. Les grévistes du Port autonome de Marseille (PAM) paralysèrent les terminaux pétroliers et gaziers pendant 17 jours. Ils exigeaient l’emploi d’agents du PAM pour le branchement et le débranchement des méthaniers au futur terminal de GDF à Fos-sur-Mer, exploité conjointement avec Total dès 2008.

Mais GDF, pour raisons de sécurité, comptait employer son propre personnel comme, depuis 35 ans, au terminal méthanier existant déjà à Fos. La CGT bloqua une soixantaine de navires – pétroliers, chimiquiers, gaziers – voulant accéder aux terminaux publics de Fos et de Lavéra. Une prolongation de la grève eût entraîné des pénuries d’essence. La CGT a finalement obtenu la création de cinq emplois équivalent temps plein pour des agents du PAM, sur le futur terminal méthanier. Et « une charte qui va définir les règles du jeu sur le port pour les années à venir », comme dit la CGT. Le conflit est fini, mais la résorption de l’embouteillage de navires nécessitera deux semaines !

Piétinant usagers et consommateurs, la CGT combat toute privatisation. Le PAM fait entrer sur son domaine des investisseurs privés, seul moyen de faire profiter Marseille du dynamisme du trafic maritime mondial. Cette grève était, en réalité, une mise en garde cégétiste pour la future gestion de Fos2XL : un projet mobilisant 400 millions d’euros d’investissements mi-publics mi-privés, dans lequel des opérateurs privés construiront des terminaux privés. Ces installations, prêtes fin 2009, augmenteront le trafic conteneurs. Mais voilà : la CGT veut imposer les agents de manutention du PAM à ces opérateurs privés.

Après les grèves de la Régie des transports marseillais et de la Société nationale Corse-Méditerranée, celle du PAM a terni un peu plus la réputation de Marseille, et acculé à la faillite de nombreux petits entrepreneurs et commerçants…

Autre prise en otage : celle des commerçants et usagers de la Gare du Nord par les « jeunes » des banlieues. L’interpellation d’un resquilleur déchaîna ceux-ci : ils mirent à sac boutiques et distributeurs automatiques. Plusieurs heures d’affrontement avec la police répandirent des émanations de gaz lacrymogènes dans la gare et les couloirs de métro, incommodant les voyageurs. Cette émeute fit écho à celles de novembre 2005. L’immigration démesurée a rendu la France hautement inflammable. Aussi, a-t-elle soif de sécurité, donc d’autorité.
Contre les prises d’otage, il faut un Reagan ou une Thatcher.

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Comments (35)

  • SAS Répondre

    GAGEONS QUE LES MANCHES A COUILLES de la ripoublique, les partis croupions du système manipulateurs et manipulés je cite: les verts, la lcr,les communistes, devilliers , bové , chivardi,……ont G R A S S E M E N T  monayés leurs ralliements…… aux mammoutes UMPS….voir leurs immobilisme d’apparat.

    ainsi……leurs campagnes de sappes et dispersions seront-elles remboursées…..par une autre source.

    sinon ca va faire mal au porte monnaie…..et il va encore falloir vendre du" muguet"…….à la pelle

    sas

    30 avril 2007 à 12 h 15 min
  • sas Répondre

    A take five……le problème n’étant pas tant ce qu’ils font et qui relève du pénal….et qui coute une tonne

    la question c’est combien qu’ils sont les cons….???? sachant que la pc représente 1,8% au niveau nationnale……. et que cette merde coco , nous les brisent menu…

    et ne représente rien…….peau de balle…..peanuts….

    quelle démocratie….?????

    sas

    25 avril 2007 à 0 h 43 min
  • sas Répondre

    la cgt fait la loi à marseilles et le Pc FAIT 1,8 % aux elections…….trouvezz l’ereur….

    les chiffres de lepen et bayrou me paraissent fantaisistes ,voir falsifiés……n’a t on pas vu en direct des assesseur, à l’intérieur des isoloires expliquer le fonctionnement des machines à couillonner les couillons…..

    la bonne nouvelle ,c’est que les trotskystes,les vert et de villier vont s’asseoir sur le remboursement….

    la mauvaise ,c’est que comme les français sont massivement stupides, le choix sera entre une idiote et un nabot….

    sas votera la conne , sans etat d’âme, ainsi les souffrances seront abrégées au plus vite…

    sas qui a préparé ses valises…

    24 avril 2007 à 13 h 25 min
  • take five Répondre

    à la CGT il ya des nervis aussi excités et dotés de la même profondeur de vue que certains donneurs de leçon et théoriciens de ce site, c’est ce qui fait à la fois leur force et leur faiblesse.
    Malheureusement, ils ont un avantage, eux, …ils peuvent, en baissant une manette, les plonger dans le noir, ou les obliger , pour faire les courses, à  ressortir le vélo que le grand-père  utilisait pour le marché noir à l’époque bénie ( et regrettée par certains ici-même), où l’on pouvait dénoncer son salopard de voisin sans risque.

    Pour Forgeard, c’est la juste prime d’un big game pour le nécessaire dégraissage annoncé chez EADS, environ 3 mois de salaire pour chacun des 10000 licenciés et aprés c’est tout bénef…ça c’est du vrai libéralisme!!

    Mancney, SAS, Docteur (?)SAINT.EX, on réajuste ses charentaises, on reprend une tisane ( à consommer avec modération) et on écrase une larme de nostalgie?
    Allons, la France compte sur vous!

    PS.Dans 1mois plus de 4V?

    18 avril 2007 à 17 h 17 min
  • Jaures Répondre

    A sas: les candidats qui obtiennent les 500 signatures bénéficient d’une subvention de 800 000 euros. Voilà porquoi les Toskystes présentent 2 candidats.

    15 avril 2007 à 18 h 55 min
  • SAS Répondre

    a GRAND PAS…….explique moi où ils prennent le pognon les trotskystes…..ils sont une poignés (nuisibles ok mais peu nombreux)…… et 2 listes sont  financée par leurs soins:

    1) besancenot le facteur glandeur, payé par la poste et en disponobilité

    2) SCHIVARDI, illustre inconu , s’autodéléguant des maires de france… et maçon reconnu (sens propre ou sens figuré )

    qui paye et d’où vient le pognon ??? la il serait interressant de faire une enquête de patrimoine……à moins que les fonds proviennent de l’est…comme pour sarkozy en somme….

    sas

    14 avril 2007 à 13 h 47 min
  • SAS Répondre

    C EST LA CGT QUI FAIT LA LOI A MARSEILLES……et le PC à l’assemblée nationale….

    la france est le dernier pays totalitaire marxiste de la planête….juste avant la corée du nord et la chine….

    sas

    11 avril 2007 à 13 h 41 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour monsieur Jaurès.

       " être militant syndical veut dire en France renoncer à son avancement, figurer en tête des restructurations et ne plus penser aux augmentations "au mérite". Ce qui explique, entre autres, que beaucoup renoncent. "

       Monsieur Jaurès, à travers les nombreux post que vous rédigez à la suite des articles paraissant sur ce site j’ai cru comprendre que vous étiez vous même syndicaliste. Si votre cas personnel répond effectivement à la définition que vous donnez ci-dessus, à défaut de mon adhésion je vous manifeste au moins mon respect.

       Néanmoins, cette description ne correspond malheureusement pas à la majorité des cas que j’ai pu observer durant les longues années que j’ai passées dans l’industrie. Nombreux furent en effet ceux que je vis s’engouffrer dans cette voie pour trouver un exutoire à leur médiocrité. Ils ne renonçaient pas à un avancement, c’est l’avancement qui leur devenait impossible en raison de leurs propres limites professionnelles, intellectuelles et humaines. Ils trouvaient alors dans le syndicalisme une protection sociale et vous savez aussi bien que moi qu’un patron ne peut légalement, de ce point de vue, traiter un délégué du personnel ou un délégué syndical avec le même à priori qu’un salarié lambda.

       Cumulant les heures de délégués, de comité d’entreprise, de CHSCT, de coordination de ceci et de cela, etc, … on ne les voyait plus sur leur lieu de travail bien qu’ils continuassent à figurer à l’organigramme du service dont ils relevaient. Les collègues se coltinaient leur boulot. A l’affut du moindre délit d’entrave de la part de la direction de l’entreprise, ils ne se gênaient jamais en revanche pour informer leurs " troupes ". Leurs enfants se retrouvaient prioritairement dans les " bonnes " colonies de vacances, étaient inscrits en premier sur les listes d’activités de loisirs subventionnées par le comité d’entreprise, et j’en passe. Pour avoir participé, une seule fois en quarante ans, à un séjour en station de ski organisé par le C.E. de mon groupe industriel j’ai compris ma douleur. Il n’y avait là que des familles " acquises " à la mentalité syndicale et nous fûmes traités, mon épouse mes enfants et moi même, avec distanciation par ceux là mêmes qui, dans les meetings, n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger la discrimination.

       Il est facile, dans ces conditions, de jouer les âmes nobles prétendant refuser emphatiquement une augmentation au mérite comme d’autres refusent avec ostentation une légion d’honneur pour laquelle ils ne feront jamais fait l’objet de la moindre proposition.

       J’ai rencontré au cours de mon existence beaucoup de personnes désintéressées. J’en ai rencontré dans le clergé, dans l’armée, dans l’enseignement, dans les professions de santé, et chez des personnes de conditions trés différentes. En revanche, je n’ai côtoyé en tout et pour tout que quatre syndicalistes répondant à la définition que vous donnez : trois d’entre eux appartenaient à la CFDT, l’autre à la CFTC, …… pas un seul de la CGT !

      

      

    11 avril 2007 à 11 h 14 min
  • Jaures Répondre

    A J.C.Thialet: Petite illustration parmi d’autres: est-ce selon vous la peine au coeur et la douleur au ventre que Noël Fogeard a quitté EADS avec un pactole de 8,5 millions d’euro en laissant 10 000 emplois sur le carreau après, l’an passé, avoir spéculé sur les déboires de son entreprise en vendant 120 000 actions ?
    Ou est-ce avec la conscience de servir son pays et ses compatriotes que Lagardère essaie de revendre avec une plus value collossale ses actions au gouvernement Français ?
    Allez-y rechantez-moi ce couplet sur les patrons passant de mauvaises nuits en songeant au sort des travailleurs qu’ils contraignent, bien malgré eux, au chômage en encaissant, en pleurant, profits et dividendes. On y croit tant sous votre plume.

    11 avril 2007 à 10 h 51 min
  • Bruno Millerioux Répondre

    En réponse à Jean-Claude: résidant depuis des années aux Etats-Unis, j’ai rarement l’occasion de lire cette presse aux ordres (là dessus, je suis tout à fait d’accord avec vous) à fortiori de lui accorder quelque crédibilité que ce soit.

    S’il y a du bon dans le programme économique du Front National, cette persistance dans la croyance à un "bastion national:" qu’il faudrait protéger à tout prix me semble, en effet, fourvoyée. Car le dynamisme d’un pays vient de ses forces vives, de sa compétitivité. Si l’économie de la France est à l’agonie, ce n’est pas, selon moi, à cause une politique suicidaire d’ouverture des frontières, mais plutôt à des politiques encore plus suicidaires de dirigisme irresponsable, de protection artificielle contre la concurrence, d’étouffement administratif et fiscal, qui ne lui ont pas permis d’être compétitive. Comme le dit l’un de mes collègues patron de PME: "On nous demande d’être compétitifs! C’est comme si on nous demandait de courir un marathon en costume de scaphandrier!" Et ces politiques ne datent pas d’hier. Elles datent même de bien avant 1981et ne sont pas, hélas, l’apanage de la gauche.

    Vous allez me dire que je ne suis plus concerné puisque je ne vis plus en France depuis des années. Je le suis, car toujours de nationalité française, et mon éloignement m’a permis de prendre du recul. Loin d’être un "protectionniste attardé", je suis chaque jour, en tant que chef d’entreprise, confronté à ladite concurrence, locale, nationale ou internationale. Mais cette concurrence est un aiguillon constant qui nous tient en éveil et qui nous pousse sans cesse à nous améliorer, à être plus efficaces, plus intelligents, à travailler plus dur pour conserver nos clients, en acquérir d’autres. C’est une bagarre constante et tout le monde n’est pas fait pour, c’est certain! Il existe bien sûr des dirigeants d’entreprise qui feraient tout pour protéger leur domaine artificiellement en faisant appel à l’Etat ou en créant des situations de monopole. Mais outre le fait de fausser le jeu du marché (et de léser le consommateur et/ou le contribuable), ces solutions échouent éventuellement à plus ou moins long terme.

    Le remède que vous préconisez risque de s’avérer pire que le mal. Car toute protection, douanière ou autre, provoque automatiquement des représailles en retour. Si vous voulez développer les exportations françaises, évitez de les handicapper. Auriez-vous peur de la Chine? Il est vrai que le gouvernement chinois ne joue pas toujours le jeu. Le travail forcé (le goulag chinois s’appelle le Laogaï), le niveau artificiellement bas de la monnaie nationale (40% de moins que sa valeur réelle), la faiblesse de la lutte contre le piratage, la corruption officielle, tout ceci est la faute du gouvernement communiste, pas du capitalisme. Vous oubliez de voir que la Chine est un gigantesque marché oû les entreprises françaises sont présentes. Si les activités manufacturières (l’économie d’hier) se déplacent en direction de la Chine, songez aux activités nouvelles (l’économie de demain) où nous pourrions être compétitifs, si l’Etat arrêtait d’étouffer les entreprises françaises et de faire fuir nos jeunes diplômés.

    C’est vous -même qui prétez le flanc aux caractérisations en vous présentant comme cible de certains épithètes que je n’ai jamais mentionnés à votre égard. Encore une fois, vous vous trompez d’ennemi.
    Quant à la "finance apatride", ce concept est depuis longtemps discrédité. C’est une vieille légende qui a la vie dure, alors qu’elle ne repose sur aucun fait concret. Encore une façon de ne pas voir les véritables causes du problème… A ce propos, lisez cet article sur l’immigration par Jérémie Rostan sur un site "libertarien": http://www.quebecoislibre.org.

    11 avril 2007 à 1 h 20 min
  • Anonyme Répondre

    A Jaurès: ce n’était pas mon intention de me réfugier derrière l’anonymat, mais un simple oubli de ma part.
    En ce qui concerne les délocalisations, vous avez une opinion du patronat probablement fortement teintée par vos activités syndicalistes. Les patrons ne sont pas tous des monstres machiavéliques qui exploitent le triste spectacle de la misère humaine afin de démoraliser leurs propres employés.  Croyez-moi, s’ils perdaient ainsi leur temps, ils feraient de  bien mauvais patrons!  La plupart d’entre eux sont trop occupés à faire en sorte que leur entreprise survive (donc grandisse, car toute entreprise qui stagne est vouée à disparaître), que leurs fournisseurs et leurs employés soient payés à temps, etc… Le patron, c’est plus souvent le boulanger du coin avec un ou deux employés que le grand patron caricatural avec son haut de forme et son cigare.

    Ce sont les médias aux ordres de l’Etat qui exploitent ces délocalisations, car cela permet de masquer les vrais coupables: les politiques successives de soi-disant "relance de l’économie" qui répètent, en les aggravant un peu plus à chaque fois, les mêmes erreurs interventionnistes. Comment ne pas voir que 30 ans de dirigisme économique n’ont toujours pas réussi à résorber le chômage en France, qui frise encore (officiellement) les 10%? Qui a créé la précarité, sinon l’Etat, avec ces ridicules "contrats" d’embauche temporaires, alors que la rigidité de la législation du travail et une fiscalité écrasante ne peuvent que décourager les employeurs?

    Je suis moi-même patron d’une toute petite entreprise que j’ai créée aux Etats-Unis (ce qui aurait été impossible en France). Des dizaines de jeunes diplômés Français nous contactent chaque mois et nous supplient de leur offrir un emploi. Ils ont l’impression d’étouffer en France, ils voient leur avenir bouché. Et ils sont beaucoup plus nombreux qu’une poignée de chercheurs. Ils forment des communautés entières en Angleterre, en Irlande, à Silicon Valley. Le plus grave, c’est que ce sont les meilleurs qui s’en vont!

    10 avril 2007 à 23 h 36 min
  • Banville Répondre

    "Comite : un groupe de personnes incapables de faire quoique ce soit par elles-memes qui decident collectivement que rien ne peut etre fait."

    Winston CHURCHILL.

    10 avril 2007 à 13 h 02 min
  • Jaures Répondre

    A Annika: Vous faites une confusion entre "nombre de militants" et influence réelle. Un peu comme si vous compariez le nombre d’électeurs d’un parti et le nombre d’adhérents. Ainsi, plus de 50% des salariés du privé participent aux elections professionnelles (80% du public). Si vous dîtes que les syndicats ne sont pas représentatifs, on peut en dire autant des partis des démocraties occidentales. Par ailleurs, être militant syndical veut dire en France renoncer à son avancement, figurer en tête des restructurations et ne plus penser aux augmentations "au mérite". Ce qui explique, entre autres, que beaucoup renoncent.

    A J.C.Thialet: Je savais que ma remarque sur  la gestion de ce forum chatouillerait votre légendaire humour.
    Sur les patrons qui délocalisent alors qu’ils sont bénéficiaires, je crois que nous ne partageons pas la même analyse sur leurs motivations. Par contre, ce n’est pas parcequ’une minorité de salariés est concernée qu’il faut les mépriser. D’autant que leur exemple, largement repris par les medis, permet d’exercer un chantage  sur les autres salariés (renoncez à vos droits!) ou sur les pouvoirs publics (plus de subventions, moins de cotisations).

    10 avril 2007 à 9 h 55 min
  • JAMES CARREYRE Répondre

    LA QUESTION EST : "à qui profitent les crimes" ???

    Si vous lisez l’ARTICLE 37 de la CONSTITUTION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ( avec GOOGLE,affichez ANTIRACKET ), vous découvrirez la feuille de route du grand "boucher de Bagdad" et ami du petit Nicolas.

    TOUT DEVIENDRA PLUS CLAIR 

    9 avril 2007 à 11 h 33 min
  • Alain Coqueugniot Répondre

    Lettre du Pacifique: La France descend doucement. La CGT, héritière du petit père des peuples, continue à la faire couler. Il faut voir les choses de loin, par exemple d’ici en Australie, pour mesurer la dégringolade de notre pays qui dans tous les domaines se déclasse peu à peu par rapport aux autres grandes nations industrielles. Sa position en Europe se dégrade. Sa place dans le monde recule. Son influence diminue. Son prestige n’est plus que celui du passé, il s’apparente à celui de l’Egypte, très fière de ses pyramides et de la civilisation des pharaons – mais il s’agit là d’une civilisation morte. Ce sont là des faits qui ne peuvent être mesurés en France même car les Français ne disposent que d’un miroir pour s’observer. Les plus lucides, les plus entreprenants, les plus “profitables” pour le pays commencent à s’exiler massivement. C’est ce qui se passait en URSS il y a quelques années. Dans ce contexte, une grève de la CGT, qui voudrait nous faire croire qu’on serait encore au XIXe siècle, assassine littéralement le port de Marseille pour… 5 emplois de petits camarades inscrits au syndicat. Oui, c’est bien d’une Margaret Thatcher que nous avons besoin. CGT delenda est.

    9 avril 2007 à 5 h 24 min
  • Annika Répondre

      Gérard Pierre : « Le peuple français paye une partie des cotisations de syndicats ». Je me remets de mes émotions lentement, pour vous remercier du livre que vous citez… Je l’obtiendrai, thank you so very much !  (LA FRANCE AUX ORDRES D’UN CADAVRE – Maurice Druon). 

    Jaures :  «  Nous pensons en effet que la vie politique et syncale participent à la démocratie. C’est pourquoi nous préférons que les partis politique et les syndicats soient financés par la collectivité plutôt que par des lobbies. C’est un choix”.

    L’influence syndicale en France est un mystère pour moi, mais si vous faites preuve de bon sens, ne trouvez vous pas bizarre qu’une entité syndicale si minime en nombre ait un pouvoir politique aussi important ? Choix démocratique veut dire choix du peuple (les poilus, non poilus, pauvres, quelques riches, syndiqués, non syndiqués), les partis politiques représentent ce peuple et ces choix, mais les syndicats me représentent qu’eux-mêmes ainsi que le pourcentage minime des syndiqués.

     Voulez-vous dire que le peuple français non syndicalisé a été interrogé et a accepté de contribuer à des cotisations syndicales mensuelles de plein gré? 

    9 avril 2007 à 4 h 47 min
  • sas Répondre

    pendant qu’un grand nombre construit……une petite minorité sappe , détricote…sabote

    De la période d’occupation à ce jour…….les pratiques sont toujours les mêmes

    la marche de marx…..et la chanson de trotsky

    sas

    8 avril 2007 à 14 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Si vous n’ existiez pas ,il faudrait vous inventer car même Camarade Youri n’ aurait pas oser une telle remarque sur la tenue de ce site. elle vaut son pesant de "Molossol" pour la vodka,je préfererais  la Polonaise pour le soir de la défaite de votre candidate ,passez le dimanche soir du second tour vers 23 heures à la mairie du 15 eme je serais là,et pour que je puisse vous reconnaître habillez vous de rose avec la bouteille de ce dit breuvage.

    Annika

    Pour avoir tenu un bureau de vote lors des elections prud’ hommale,je me suis jamais autant ennuyé lors d’ un vote encore plus triste que pour les européennes.A peine 10% de votant et en ajoutant les votes par correspondance et ce fut le cas dans tous les bureaux de vote de l’ arrondissement .

    Savez que le candidat de la L C R,le poupin postier Olivier Besancenot est actuellment en Autorisation Spéciale d’ Absence pendant deux mois.Ce type de congé permet à ce monsieur d’ être payé grâcement pendant ces deux mois sans effectué le moindre travail pour cela on le remplece par une personne en C D I certainement plus efficace et cela sans que le vaillant combattant révolutionnaire  ne sourcille.

    Ce champion du combat contre la préference nationale ,est au service d’ une entreprise qui demande à ces employés d’ être de nationalité française comme condition primordiale pour y être employé.Comme hypocrisie,on ne fait pas mieux.

    Grandpas

    7 avril 2007 à 22 h 30 min
  • sas Répondre

    DE LYON 1943 a marseilles à ce jour……de la résistance communaumarxiste aux syndicats de la même veine…….sur fond maçonnique toujours……les mythes et les abberations demeurent

    Lorsque chauvy raconte Aubrac…….et lorsque c’est un KLAUS ALTMANN BARBIE qui donne les détails…..c’est fantastiques comme les histoires changent…..

    Déjà avec l’affaire jean moulin…..c’etait un reglement de compte et des trahisons sur fond de domination communiste avec le mythe aubrac alias samuel errigé en monument,comment voulez vous qu’il en soit autrement ce jour avec les embrouillaminies cgtistes.

    sas qui dit qu’il faut se débarasser de tous ces orripaux…..et reprendre la lecture des faits qui ont forgés la France…

    sas

    7 avril 2007 à 14 h 42 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    07/04/07    – "Les 4-Vérités"

    JAURES. Que dois-je incriminer chez vous ? Votre comprenure ? votre intelligence ? votre honnêteté intellectuelle ? ou vos années d’apprentissage dans les écoles d’endoctrinement de la CGT et/ou du P.C. qui vous ont désappris à penser, à réfléchir et à lire par vous-même ?

    Vous faites semblant de me chipoter sur des "délocalisations qui ne sont pas si nombreuses". Alors expliquez-moi pourquoi les travailleurs/travailleuses que vous et vos pareils font semblant de défendre, ne cessent de se plaindre des ces délocalisations. Sans parler des fermetures d’usines. Comment nous expliquerez-vous que des pans entiers de nos manfactures aient disparu, notamment dans le textile et la chaussure ? Et n’essayez surtout pas de jouer à l’économiste ou au financier en prétendant nous donner des leçons de gestion patronale. Relisez-vous et découvrez vos contradictions.

    En effet, si je vous lis bien, les patrons ne décolocalisent pas "le dos au mur" et les "délocalisations coûtent cher". Si vous saviez ce qu’est le métier de patron, vous saurier que le devoir d’un chef d’entreprise est précisément d’anticiper. Et que, s’il faut effectivement avoir encore des fonds pour délocaliser, son devoir est de ne pas le faire le dos au mur, lorsque son entreprise est exsangue, et que les banques lui aient coupé les vivres. Ou alors, ce n’est plus la "délocalisation", mais la faillite et la fermeture.

    Par ailleurs, si j’avais à donner un prix de l’humour aux participants à ce "forum", je vous le décernerais sans la moindre hésitation lorsque vous parlez de "forum géré à la soviétique". En tant que qu’ancien soviétique non repenti j’imagine, vous devriez savoir que si l’on pourrait effectivement reprocher à ce "forum" de partir parfois dans tous les sens (vous, moi, et bien d’autres en sommes responsables), IL N’A RIEN D’UNE ‘"GESTION SOVIETIQUE". Si c’était le cas, le webmaster aurait supprimé depuis longemps TOUT CE QUI N’A RIEN A VOIR AVEC LES ARTICLES QUE NOUS SOMMES SENSES COMMENTER. Il nous aurait, à vous comme à moi, et à quelques autres, empêché de nous être exprimé sur certains sujets qui fâchent.. Une fois de plus, vous montrez vos contradictions, ou plutôt vos incohérences,  que je n’ose qualifier de "soviétiques".

    A dsl.cavtel.net (merci de vous trouver un "pseudo", cela facilitera au moins les échanges !) : au lieu de vous en tenir à tous les poncifs que vous a enseigné une presse aux ordres qui n’a cessé d’ostraciser le FRONT NATIONAL, commencez donc par lire son programme économique. Vous y verriez qu’il n’a rien à voir avec ce que vous appelez avec une condescendance mêlée de mépris "le protectionnisme nationaliste fourvoyé" (quèsaco ?). Je vous rappelle que ce programme s’est inspiré des travaux du Prix Nobel d’Economie Maurice ALLAIS (qui lui avait donné en son temps son aval), ostracisé, lui aussi,, pour avoir déplu à certain "lobby", et qu’il a été mis en oeuvre par Jean-Richard SULZER, professeur de gestion à PARIS-DAUPHINE, qui n’aurait pas tenu longtemps à ce poste s’il avait été jugé "protectionniste, nationaliste fourvoyé"".

    Avec votre ton proctecteur ne seriez-vous pas vous-même une "protectionniste attardé" ? La politique "nationaliste" que vous reprochez au FRONT NATIONAL en matière économique (et pas seulement dans ce domaine, j’imagine) n’est qu’une défense bien comprise des intérêts vitaux de notre pays dans une guerre économique que nous sommes en train de perdre comme l’atteste notamment le déficit constant de notre balance commerciale.. L’économie de la FRANCE, ne vous en déplaise, est à l’agonie du fait d’une politique suicidaire qui a ouvert largement nos frontières sans imposer à nos concurrents étrangers les règles que LA FRANCE (comme l’UNION EUROPENNE) est obligée d’appliquer en matière sociale, fiscale, économique, sécurité du travail, écologie, etc. Alors, continuez à ironiser. Lorsqu’il n’y aura plus d’industries manufacturières en FRANCE, que ferez-vous, que direz-vous et surtout, de qui vivrez-vous ? Irez-vous chercher, avec femme et enfants, du travail en Chine comme le conseillait doctement aux ouvriers un lecteur du journal des bobos qu’est assurément "Libé" (1) ? Si encore notre pays n’était pas obligé d’accueillir toute la misère du monde ? Si elle n’avait pas plus de deux-mille-milliards-cinq-cent-millions de dettes, nous aurions encore des réserves qui permettraient de vous assister, vous et ceux qui raisonnent comme vous … Alors, continuez à danser le ragtime et à boire du Champagne sur le pont des Premières pendant que sombre le "FRANCE-TITANIC’". Vous serez le premier à vous en prendre à de  mauvais gouvernants "libéraux mondialistes", et à vous précipiter dans les chaloupes de sauvetage. S’il y en a, s’il en reste après que les happy fews se soient servi ! Mais, de toute façon il sera trop tard pour les autruches qui se cachent la tête pour ne rien voir ni entendre qui troublât leur quiétude de gens en place, mais aussi, hélas, pour ceux qui sonnent désespérément le tocsin un préconisant des mesures que vous jugez dignes de "nationalistes fourvoyés", et qui se font traiter de "pétanistes",  "nazis", de "racistes", "d’antisémites" tout simplemetn parce qu’ils s’en prennent à la finance apatride qui est encore pire que certaine  racaille qu’avait dénoncée inutilement le terrible kärcheriseur Nicolas SARKÖZY.

    Heureuses Pâques à toutes et à tous, dans la Paix, la Joie et l’Harmonie divines, 

           Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) ce lecteur annonçait que lui-même allait s’installer "en CHINE, avec femme et enfants". En oubliant de préciser qu’il le faisait sans doute avec un juteux contrat d’expatrié. En oubliant surtout que les ouvriers français, dans le cadre de délocalisations, se refusaient précisément à cette expatriation… Il est vrai que c’était avec des salaires "locaux" : roumains, thaïlandais, etc. Il est vrai aussi que les ouvriers ne lisent pas "LIBé", le journal de la gauche intelligente et progressiste (l’intelligentsia dont on sait que, nagère, son homologue russe a conduit à la Révolution … soviétique !) qui non seulement se moque du prolétariat mais se refuse farouchement à partager avec lui son habitat. "Nous n’avons pas les mêmes valeurs", clameraient-t-ils en choeur, eux qui sont pour les "20% de logement social" et qui, à PARIS, délogent au fur et à mesure le "peuple" des Arrondissement populaires tels que les 18ème, 19ème et 20ème. Nous sommes gouvernés par des gens (de gauche ou de droite) qui parlent du peuple en se bouchant le nez et les oreilles ! Et ne s’intéressent à lui que quand la pêche aux voix est ouverte…

    7 avril 2007 à 11 h 27 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour Annika.

       Vous m’avez effectivement bien lu.

       En France, moins de 9 % des salariés sont syndiqués. La moitié des encartés appartient d’ailleurs à la fonction publique.

       La fonction publique est le secteur juridiquement le plus protégé, non pas en raison des résultats de leurs " luttes " syndicales, mais simplement parce que en 1945, un certain Maurice Thorez ( déserteur de l’armée française en 1939 par solidarité avec le pacte germano soviétique signé entre messieurs Staline et Hitler ) est rentré de Moscou où il " mena durant cinq ans une lutte exemplaire contre le fascisme et le capitalisme international " pour devenir ministre de la fonction publique dans le gouvernement du général De Gaulle. Continuant à obéir aux ordres de Staline, il promulga alors un statut de la fonction publique qui, sous couvert de garantir les droits des " travailleurs " (*) de la dite fonction, leur permettait en réalité de saboter sans risque l’action de l’état " capitaliste ". Pour bien comprendre l’ampleur de ce phénomène, je vous recommande la lecture du livre de l’excellent Maurice Druon : LA FRANCE AUX ORDRES D’UN CADAVRE. Nous sommes le dernier peuple au monde à subir les maléfices de monsieur Staline plus de cinquante ans aprés sa mort !

       Bref, la CGT, syndicat révolutionnaire qui revendique dans les 700 000 adhérents … ! ! ! … serait le second en France par le nombre de ses cotisants. La CFDT, syndicat plutôt réformiste, en revendique un peu plus de 800 000. Si nous comptons qu’il y a en France environ 22 millions de travailleurs actifs, je vous laisse calculer la représentativité de ce groupe de nuisance. Vous comprenez bien qu’à un tel niveau d’effectif, ce ne sont pas les cotisations des salariés qui suffisent à alimenter les caisses permettant d’entretenir pléthore de permanents. Les directions des grandes sociétés industrielles ou commerciales ayant siège parisien, notamment dans le quartier de La Défense, voient ainsi défiler chaque mois un " envoyé " de la CGT venant chercher un chèque d’un montant variable selon les cas (**)  pour pouvoir boucler la paye des permanents de l’officine.

       Attendez vous bien sûr à ce que, à la lecture de ces quelques lignes, un thuriféraire de ces pratiques douteuses vienne vous expliquer que la CGT remporte plus de 30 % des sièges dans les élections professionnelles et fonde sur de tels " scores " une légitimité totalement artificielle. En effet, en France, depuis la Libération, le système syndical, majoritairement politisé (***) est vérouillé par la loi au nom du sacro saint principe de SYNDICATS REPRESENTATIFS interdisant toute forme d’expression revendicative n’émanant pas d’eux. Pour mémoire: CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC ! …… fermez le ban !

       La justification d’une telle pratique ambigüe par les responsables des ressources humaines de ces groupes est double:

    1 ) – C’est une manière d’acheter la paix sociale ……. Dans d’autres pays, une telle pratique de nature mafieuse s’appelle RACKET.

    2 ) – En cas de conflit, nous avons besoin d’avoir un interlocuteur institutionnel. Si nous ne contribuons pas à sa survie, nous nous retrouvons face à des collectifs qui se forment sur un affrontement ponctuel et se défont ensuite, ce qui fragilise la continuité du dialogue. ( exemple: le conflit des infirmières )

       En résumé: 20 % des ressources de la CGT proviennent des cotisations de leurs adhérents et de la vente de produits dérivés ( revues, breloques, casquettes, tee shirts, etc ), les 80 % restant émanant ……… " d’origines diverses "

                                                                 *************************************

    (*) Dans cette catégorie socio professionnelle " travailleur " est plutôt un terme générique qu’une réalité objective.

    (**) Quand la centrale s’est montrée " pas trop méchante " le montant peut en tenir compte.

    (***) pas à droite, …. mais vous vous en doutiez ! si cela va sans dire, cela ne peut qu’aller encore mieux en le disant.

    6 avril 2007 à 19 h 12 min
  • Jaures Répondre

    A linternaute anonyme: Les décalages dans ce forum géré à la soviétique amène à un dialogue syncopé. Mais, bon…Donc, comme je l’ai écrit plus, il est vrai que les délocalisations n’affectent qu’une minirité des entreprises. Ce qui ne minimise en rien la réalité du drâme pour les familles concernées, lourdées après 30 ans de boîte, avec un avenir en cul-de-sac. La propagande autour de ces affaires spectaculaires et la volonté de ne pas régler le cas de ces travailleurs licencié sert en fait les intérèts des patrons qui laissent planer la menace afin d’étouffer les luttes et obtenir que l’on revienne sur les avantages acquis. La fameuse fuite des cervaux est également un problème extrémement limité à quelques secteurs, notamment la recherche publique. Là aussi, il ne s’agit pas d’ignorer  le problème mais de le régler en augmentant le budget de la recherche. Mais il ne faut pas chercher de faux coupables. Les E.Unis et l’Angleterre voient un taux émigration bien plus important que la France.

    A Annika: Nous pensons en effet que la vie politique et syncale participent à la démocratie. C’est pourquoi nous préférons que les partis politique et les syndicats soient financés par la collectivité plutôt que par des lobbies. C’est un choix. Sur les chefs d’entreprise, là encore mon post arrive à contre-temps, j’ai comme syndicaliste, de nombreux témoignages dans un sens ou un autre. C’est cet artisan des Hautes Alpes qui, quoique patron, gagne moins que ses compagnons. Ou cet autre qui a décidé de bloquer son salaire à 3000 euros et utilise tous les moyens de son entreprise pour embaucher des jeunes. Mais, il y a également ce responsable de magasin qui embauché et licencié sur CNE…7 personnes en 1 mois sur le même poste! Ou cet autre qui a décompté leur journée à ses 3 employés qui étaient venu à l’enterrement de son père. Bref, comme la nature humaine, les comportements patronaux sont imprévisibles. D’où la nécessité d’un code du travail et de personnes qualifiées pour le faire respecter. En ce qui concerne les licenciements boursiers, ceux qui frappent les salariés d’entreprises bénéficiaires, vous ne me ferez pas croire que lles actionnaires dorment mal la nuit en voyant leur porte-feuille gonfler. Personellement, je ne possèderai jamais d’action car je ne supporterai pas de devoir ma fortune au licenciement de mes propres enfants. Ou ceux des autres.

    6 avril 2007 à 14 h 16 min
  • Annika Répondre

      J’ai appris quelque chose en lisant Gérard Pierre, le peuple français paye une partie des cotisations de syndicats ?? YOU’VE GOT TO BE KIDDING ME ! Ce doit être une blague, right ??  Au cas ou ce ne soit pas une blague, et les droits de tous devant être égaux devant la loi, les employeurs devraient pouvoir créer un syndicat qui défendrait les droits des entrepreneurs… ceci en faisant payer des cotisations au peuple… Egalité est un des slogans de la France n’est ce pas, alors pratiquons la !

    Jaurès : « Mais un patron qui exige des baisses de salaires ou des augmentations sans compensation du temps de travail en menaçant de délocaliser n’est-il pas un preneur d’otages ? »

    Je vois que vous n’avez jamais été patron, vous n’avez jamais passé de nuit blanche avec le cœur déchiré la veille de licenciements – vous n’avez jamais eu a faire le choix entre réduire les salaires ou faire faillite.   Vous vivez dans l’utopie d’un monde ou les employeurs sont des esclavagistes, et les employés de belles âmes dévouées et productives… n’oubliez pas que l’employeur est AUSSI un être humain.

    Oui, bien sur que le solde final intéresse l’employeur, this is business, non pas une cour de recréation ! L’intérêt financier du patron existe pour le bien mutuel des trois tiers (3 parties), l’entreprise, le patron, et ses employés forment un ensemble de co-dépendants.

     Et si les charges sociales, taxe, impôts, contributions, etc. (que vous trouvez si formidables) imposent leur saignée  sur le patron et son entreprise – il ne faut surtout pas s’étonner que l’entreprise déménage sous des cieux plus propices et moins taxés (par exemple :l’Irlande et la Chine).  Les chinois se félicitent des changements, alors qu’ils travaillaient jadis dans des conditions atroces pour une bouchée de pain, voici aujourd’hui leurs villes en plein essor économique, voici qu’ils ont de l’espoir, voici qu’ils ne meurent plus de faim (comme sous Mao).  Ceci grâce à une main d’œuvre bon marché – bien meilleur marché que la main d’œuvre FRANCAISE !

    Socialistes et communistes français … you’ve only got yourself to blame !

    5 avril 2007 à 23 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    Non, Monsieur Jaurès, le patron qui menace de délocaliser n’est pas un preneur d’otages. D’abord, il ne paralyse pas tout un secteur de l’économie par ses actions qui ne concernent que sa seule entreprise dont il est souvent propriétaire. Il ne délocalise que parce qu’il y est forcé, confronté à la concurrence tout en étant lourdement handicapé par le carcan de lois, règlements, impôts, taxes et autres contraintes bureaucratiques entassées depuis des décennies par un état d’autant plus vorace qu’il s’enfonce davantage dans un déficit de moins en moins contrôlable.
    Première idée fausse: les délocalisations créent du chômage. En 2006, elles n’affectaient que 0,5% de l’ensemble des emplois: trois fois plus d’emplois ont été créés par des entreprises étrangères venues s’installer en France que n’en ont été perdus à cause des délocalisations! seulement voilà, dès que les médias entendent parler de "plans sociaux", ils se ruent comme des vautours pour exploiter la fibre sensible des gogos à grand renfort d’interviews larmoyants de travailleurs licenciés après 30 ans de bons et loyaux services. Honte à eux comme à ceux qui se refusent à voir la grossièreté du stratagème!
    Il existe une autre "délocalisation" bien plus grave: la fuite vers des cieux plus cléments de nos jeunes diplômés incapables de trouver un emploi à la mesure de leurs compétences et encore moins d’espérer un jour créer leur propre entreprise, tant leur propre pays est devenu le symbole international de l’étouffement bureaucratique et du dirigisme économique sclérosant.
    Les syndicats mafieux scandaleusement financés par l’argent des contribuables grâce à la complicité de l’Etat ne sont qu’un aspect du problème. Bien sûr qu’il faut exiger la transparence totale de leur financement et que celui-ci provienne uniquement des cotisations de leurs membres. Car ils disparaîtraient aussitôt, eux qui représentent à peine 5% des salariés dans le privé. Pas étonnant qu’ils doivent se livrer au blocage par la violence et au terrorisme vis à vis de toute concurrence éventuelle! Leur faiblesse numérique ne leur laisse pas d’autre choix que les coups de mains spectaculaires.
    Quant à Jean-Claude, de grâce, épargnez-nous les refrains à la gloire de Le Pen,  vieux pélerin du protectionnisme  nationaliste  fourvoyé  et du corporatisme musclé, remèdes bien pires que le mal! Explication dans un prochain chapitre…
     

    5 avril 2007 à 22 h 43 min
  • Jaures Répondre

    A Mancney: Pour croire que nous vivons actuellement en France en une société "socialo-solidaire", il est probable que vous n’ètes pas d’ici. Mais peut-être, d’ici quelques semaines, cela changera.

    A J.C.Thialet: Vous me prètez, cher ami, des idées, des amitiés et des sentiments qui confortent peut-être vos idées préconçues mais ne correspondent en rien à la réalité. Tout d’abord, la grande majorité des entreprises ne délocalisent pas et celles qui le font sont rarement le dos au mur mais la plupart du temps largement bénéficiaires. En effet, une délocalisation coûte cher et implique des surcoûts (transports, formation, organisation, …) qui ne la rendent rentable qu’après plusieurs années. Une entreprise aux abois ne se sauvera pas par une délocalisation. Leur but n’est donc que d’ajouter du profit aux profits, parfois même après avoir empoché des aides publiques. Contrairement à ce que vous dîtes, je respecte les patrons qui respectent les lois. Et ils sont majoritaires. Mais une société ne peut pas vivre qu’avec des patrons. Ce qui est indispensable c’est la négociation. Ceux qui y dérogent ne doivent pas se plaindre de devoir assumer des conflits qui nuisent à tous: l’entreprise Citroën, en accordant des largesses à ses actionnaires et en bloquant les salaires ne récolte que ce qu’elle a semé.   Enfin, si telle ou telle pesonnalité enfreint la loi, elle doit être dénoncée comme une autre, d’ailleurs, celles auquelles vous faites allusion l’ont été par des syndicalistes! Ne les condamnez donc pas que lorsqu’ils s’opposent à vos ennemis politiques. Si vous saviez le nombre de personnes que j’ai reçu à ma permanence, qui n’avaient, à votre instar, pas de mots assez durs sur les syndicats, mais qui confrontés à un problème important dans leur travail, nous trouvait tout à coup finalement bien utile. 

    5 avril 2007 à 19 h 33 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/04/07    – "Les-4-Vérités" –

    JAURES –  Même si je sais que vous êtes de comprenure difficile dès lors qu’il s’agit de problèmes touchant au travail, ou au syndicalisme, je pense que si vous étiez de bonne foi et réaliste, vous comprendriez qu’une majorité de patrons ne délocalisent pas de gaîté de coeur. Ils le font sous la pression de ce que l’on appelle euphémiquement le "marché". Un ‘"marché" dont les portes ont été largement ouvertes par des traités signés tant par vos amis du PS que par leurs homologues de la droites molles. Des traités qui ont permis à l’UNION EUROPEENNE d’être envahie par toutes sortes de produits fabriqués à très bon marché par des ouviers sous payés. Des ouvriers sous payés, aux avantages sociaux très limités qui me font vous demander : qu’attend la CGT pour aller exporter son savoir-faire, son art de fomenter les grèves, dans un pays comme la CHINE ?

    Car la réalité est là qui devrait vous ouvrir les yeux : plus les consommateurs français achèteront, dans les usines à distribution que sont devenues les Grandes Surfaces, des produits made in China, made in Taïwand, made in Thaïland ou autres pays où la main d’oeuvre est bien plus exploitée qu’en France, plus nos manufactures n’auront le choix qu’entre la fermeture et la délocalisation.

    Si vous avez de la jugeotte et du coeur (il m’arrive d’en douter tant je vous vois mûré dans vos certitudes syndicalistes), vous comprendriez qu’avant d’en arriver à l’une de ces deux extrémités, les patrons de PME (c’est surtout à eux que je pense, mais pas seulement), soient obligés de réduire les frais à tout vat. Et particulièrement les frais de personnel. Oui, je sais, pour vous comme pour vos pareils, les "les patrons sont des salauds et des exploiteurs qui s’en mettent plein les poches sur le dos des travailleurs/travailleuses" chers à votre amie Arlette. Alors, si vous et vos pareils êtes si malins que vous le prétendez, au lieu de donner des leçons, installez-vous vous-mêmes comme patrons. Il n’y a pas pire que les pratrons de gauche vous diront leurs salariés. Y compris quand il s’agit d’un BLONDEL ou d’une Ségolène ROYAL, condamnés tous les deux pour avoir exploité un(e) collabarateur(trice)… Vous, les syndicalistes, vous êtes comme les Enarques, vous ne savez pas ce qu’est une entrepreprise, ce qu’est sa vie. Ce qu’est aussi la vie d’un véritable patron. Je ne parle pas là des patrons du CAC 40 bien sûr. Il y a des gros bonnet des "affaires" comme il y a des gros bonnets du syndicalisme. Ils sont faits pour se comprendre et s’entendre comme larrons en foire. Comme les députés de gauche et de droite qui, subrepticement, s’étaient mis d’accord pour accorder cinq ans d’indemnités de chômage aux députés non réélus… C’est dire s’ils craignent le tsunami électoral que j’attends de mes voeux ! Comme je l’espère tous les honnêtes citoyens.

    Sachez qu’un patron n’exige pas de gaîté de coeur ni sans raisons une baisse des salaires, des augmentations de productivité sans compensation, etc. Voyez un peu ce qui se passe dans les journaux de gauche, particulièrement dans votre chère "HUMANITE" où l’on connaît les compressions de personnel, les vagues de licencîments. Et que penser d’une SNCF où, malgré les dettes colossales, les Cégétistes et autres sudraillistes multiplient les grèves sachant que les risques de fermeture de cette Entreprise "Nationale" financée avec l’argent des contribuables, sont minimes.

    Ne vous en déplaise, la FRANCE est dans une situation économique et financière particulièrement difficile. Et ce ne sont pas les fonctionnaires budgétivores  et prolifiques qui la font vivre. Bien au contraire, une bonne partie d’entre eux la pompent et l’asphyxient ! Pas seulement en se comportant comme des gréviculteurs accrochés à leurs sacro-saints "avantages acquis" !

    Dans les temps passés, et pas si lointains que cela, la FRANCE a su compter sur la solidarité de tous, pour se ressaisir et s’en sortir. Je crains qu’il y ait lieu de désespérer de son avenir si elle est peuplée d’une majorité de gens de votre espèce. Je me souviens qu’il y a deux semaines à peine, vous prétendiez que la FRANCE est un pays riche. La preuve ? les banques continuent à lui prêter de l’argent, avanciez-vous selon un raisonnement digne d’un homme élevé à l’école du marxisme

            Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S – J’en conviens, l’émeute de la Gare du Nord n’a rien à voir avec la question de la nuisance des syndicats français. Mais ce "mélange" que vous dénoncez m’aura permis de constater avec quelle maestria, en bon spécialiste de l’amalgame que sont les cégéto-communistes, vous vous êtes précipité sur ce sujet, pour mieux faire oublier précisément la nocivité de syndicats anti-réformistes : en mélangeant à votre tour, avec une insigne mauvaise foi, l’émeute de la Gare du Nord qui a mis en cause deux ou trois centaines d’allogènes, et les incidents de Chalon où seuls deux indigènes étaient impliqués. Votre pâté indigeste est du genre "un cheval, une alouette", mais en pire quant aux proportions….

    4 avril 2007 à 22 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures ; " De fait, regardez autour de vous: ces automobilistes qui entrent en pugilat pour une aile froissée, les insultes sur les policiers, les parents qui agressent les profs pour une remarque sur leur progéniture, les bacs de fleurs pillés dans les squares … Avec ces dépressions et ces suicides qui s’accumulent au sein des entreprises où règne une tension insupportable."
    Tiens donc, Jaures, alors c’est comme ca que ca se passe? Dans une soci
    été de type socialo-solidaire, avec sécu, chomage, tentes dans Paris et touche pas a mon pote? Comment est ce possible?

    Mancney

    4 avril 2007 à 22 h 16 min
  • R. Ed. Répondre

    Nous avons tout simplement le résultat de trente années de laxisme.

    Cela ne va pas être facile de remettre de l’ordre dans ce merdier qu’est devenue la douce France.

    4 avril 2007 à 19 h 23 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/04/07    – "Les 4-Vérités" –

    Il y a quelques temps, j’avais lu sur je ne sais quel "forum de discussion", un texte qui disait toute la haine que la CGT porte au FRONT NATIONAL. J’avais essayé de répondre en expliquant toutes les bonnes raisons que le Partie national avait de vouloir neutraliser un syndicat qui ne cesse par son pouvoir de nuisance, d’empêcher la modernisation de l’économie nationale et dont le premier exploit avait été de "couler" le paquebot "FRANCE". Le "forum" n’étant pas "neutre", mon texte était parti aux oubliettes.

    Que l’on me permette d’expliquer pourquoi, en réalité, les "gros bras" de la CGT participent régulièrement, sur ordre de leurs dirigeants, aux manisfestations "démocratriques" contre le FRONT NATIONAL. Cela tient en une phrase tirée de son programme : REFORMER LA REPRESENTATION PROFESSIONNELLE ET FAVORISER UN RENOUVEAU DU SYNDICALISME SANS LEQUEL AUCUNE REFORME N’EST POSSIBLE.

    Il est évident que le seul mot de "REFORME" suffit à un syndicat ANTI-REFORMISTE (ses confrères n’ont rien à lui envier sur ce point) pour dégaîner en ostracisant, comme l’a fait un autre lobby, Jean-Marie LE PEN, le FRONT NATIONAL et les idées qu’ils défendent.

    Surtout lorsque l’on sait comment le FRONT NATIONAL compte opérer. Par :  

         – la suppression du monopole au premier tour des élections

        – l’égalité devant les subventions publiques (NB. payées en définitive par les contribuables)

        – le contrôle de la comptabilité des syndicats.

        – la mise en place d’organisations professionnelles par branche intervenant directement en matière de formation professionnelle et de recherche.

    REFORME, SUPPRESSION DU MONOPOLE, CONTRÔLE DE LA COMPTABILITE ? IN-TO-LE-RABLE répondent en choeur  les "patrons" d’une CGT qui se prétend syndicat "issu de la résistance" (ce qui lui donne tous les droits, à commencer la menace sur des syndicats réformistes qui voudraient se créer), alors qu’il a été pendant longtemps considéré comme la "courroie de transmission du PC"F" dont les anciens se souviennent qu’au moment de l’entrée des Allemands à Paris, il avait incité les ouvriers à fraterniser avec l’Armée d’Occupation. C’est ainsi que les hiérarques cégétistes appartenaient au Bureau du PC"F".

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. Même si cela n’a rien à voir avec ce qui précède, l’actualité remet sur le tapis la dénonciation par la COUR DES COMPTES de la gestion de la CCAS (comité d’établissement d’EDF/GDF) par …. la CGT. Ne nous inquiétons pas pour ce syndicat : régulièrement, comme un maronnier, cette affaire revient sur le tapis. Et, comme par hasard, aucune action judiciaire n’aboutit véritablement. Il n’y a pas que les politiciens véreux qui échappent à la justice. Quand on se tient par la barbichette …"Pas d’argent détourné" clament les dirigeants cégétistes" de la CCAS, "pas d’enrichissement personnel", "on ressort les vieux démons"… Une argumentation entendue régulièrement chez les politiciens marrons pris la main dans le sac et qui se prennent pour des victimes !

    4 avril 2007 à 18 h 41 min
  • nicolas bonnal Répondre

    alain, il nous faut de bons pieds ; voter avec nos pieds, telle est la solution. Il ne faut plus donner à ce pays de sangsues l’impression qu’il puisse nous sucer. Et les sangsues s’en iront.

    4 avril 2007 à 18 h 11 min
  • Jaures Répondre

    On se demande comment un esprit sain peut, en quelques lignes, mélanger autant de problèmes différents. Les libéraux dénoncent systématiquement toute grève émanant des services publics:"prise d’otages ! " entend-t-on chaque fois. Mais un patron qui exige des baisses de salaires ou des augmentations sans compensation du temps de travail en menaçant de délocaliser n’est-il pas un preneur d’otages ? De même les agriculteurs qui refusent de participer au traitement de l’eau en menaçant d’actions violentes (eux aussi brûlent les voitures et taguent les batiments publiques). Bref, toute corporation usant de sa force ou de son influence ne peut-elle de même être qualifiée de preneuse d’otage ? Enfin, sur la violence spontanée qui a éclaté gare du nord, ramener cela à l’immigration est un peu léger. Les parents d’élèves qui se sont révolté contre les rafles devant les écoles n’étaient pas des immigrés et les 2 jeunes qui ont passé à tabac une institutrice à Chalon étaient bien de chez nous! Au lendemain des évènements de la gare du nord, F.Baroin, nouveau ministre de l’intérieur expliquait que décidément "la société est violente". De fait, regardez autour de vous: ces automobilistes qui entrent en pugilat pour une aile froissée, les insultes sur les policiers, les parents qui agressent les profs pour une remarque sur leur progéniture, les bacs de fleurs pillés dans les squares,… Avec ces dépressions et ces suicides qui s’accumulent au sein des entreprises où règne une tension insupportable.

    Il y a quelques années, un certain Jospin disait que "c’est la société qui est violente" sous les quolibets de ceux qui aujourd’hui le reconnaisse. Enfin, croyez-vous vraiment que les années Thatcher ou Reagan furent des moments de calme de luxe et de volupté pour tous ? Essayez donc de convaincre de cela au delà des "4V " et bon courage!

    4 avril 2007 à 16 h 14 min
  • Gérard Pierre Répondre

       La C.G.T. est, comme chacun le sait, une officine agissant prioritairement pour ordre et compte du parti communiste outrancièrement prétendu français. Par cet organisme tout aussi archaïque qu’anachronique, les Français continuent de subir le diktat d’un Staline, mort depuis 54 ans.

       Quand décidera-t-on de s’intéresser enfin sérieusement à la gestion un peu singulière du comité d’établissement de E.D.F. ( 1 % de nos factures ) ?

       Quand décidera-t-on de mettre en regard les entrées de cet organisme, constituées essentiellement par les cotisations de ses adhérents et la vente de quelques produits dérivés, et ses sorties environ cinq fois plus importantes ? … Quand on va chercher chaque mois, au siège de tel ou tel grande société (*) un chèque pour faire la paye des permanents, ça ne s’appellerait pas " des emplois fictifs " par hasard ?

       Ces gens prétendent défendre les intérêts des travailleurs ? … mais desquels parlent-ils lorsqu’ils paralysent le réseau ferroviaire au profit de quelques nantis et au détriment de centaines de milliers de pauvres gens dont ils pourrissent la vie ? … desquels parlent-ils dans l’affaire du Port Autonome de Marseille ? … 5 glandus encartés chez eux, au détriment de centaines d’autres salariés, de commerçants et de petites entreprises ! … et desquels parlent-ils lorsque, contre l’avis unanime des salariés de ces magasins qui demandaient à travailler le dimanche pour améliorer leurs revenus et préserver des emplois, ils ont fait appel d’une décision pour l’annuler, sans en référer au préalable aux salariés concernés ?

    … Alors, confédération générale du travail ? …… ou Complices Globalement Totalitaristes ?…… Pour ma part, il y a longtemps que je les observe et que j’ai compris: … option 2 ! …… organisation à tendance fascisante, donc à dissoudre par voie législative ! … les choses n’ont que trop … d’urée !

                                                               *********************************************

    (*) il est vrai que les DRH de ces sociétés appellent cela " négocier la paix sociale "

    4 avril 2007 à 15 h 52 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/01/07    – "Les-4-Vérités" –

    Une fois de plus, un Gouvernement prétendu de "droite" vient de capituler en rase campagne devant les exigences anarcho-archaïques de la CGT. Une fois de plus ce Syndicat auquel on doit la mort du paquebot "FRANCE" est en train de ruiner par ses exigences monopolistiques d’un autre âge, une entreprise nationale : le port de Marseille. Ses deux concurrents directs, les ports de Gênes et de Barcelone sont en effet en train de lui rafler le trafic des Compagnies Maritimes écoeurées de perdre des millions d’euros après chaque grève. Qui chiffrera les pertes du Port de Marseille après cette grève qui porte sur une tâche  – dont, pour des raisons de sécurité évidente GDF (autre entreprise publique, faut-il le rappeler ?) voulait assumer seule la responsabilité – ne représentant au total, réparti sur un an, QU’UN SEUL EMPLOI ? Et ce alors que la CGT par son intransigeance qui ne veut absolument pas tenir compte de la concurrence internationale pas plus que des progrès techniques, est responsable en FRANCE de la disparition de dizaines de milliers d’emplois.

    Mais on peut également se demander pourquoi  – si c’était pour en arriver là  –  tant GDF que le Préfet de Région de Marseille (agissant sur instructions du Gouvernement Villepin, comme il se doit) – avoir engagé ce bras de fer avec un Syndicat qui puise son pouvoir dans la lâcheté des politiciens qui nous gouvernent et dont les finances sont alimentées non par les cotisations de ses adhérents de plus en plus réduits, mais par l’argent des contribuables. Une capitulation anticipée aurait au moins permis tant aux affrêteurs qu’au PAM (Port Autonome de Marseille) de ne pas perdre des millions d’euros partis inutilement en fumée. Et, de surcroît, évité au PAM de voir écorner davantage une image de marque ternie par des grèves à répétion. Tout le monde a encore en mémoire les grèves qui ont mis à mal la SNCF pour le seul plaisir d’un syndicat dont certains membres   – rappelons-le –   en tant qu’employés de la Compagnie, trafiquotaient impunément. Une affaire qui me semble d’ailleurs avoir été étouffée. Touche pas à mon pote … syndicaliste !

    Quand un Gouvernement digne de ce nom acceptera-t-il, comme l’ont fait Margaret THATCHER avec le tout puissant syndicat des Electriciens et Donald REAGAN avec celui des contrôleurs aériens, d’exiger que la CGT (mais aussi les autres syndicats) respecte les lois. A commencer par celle qui interdit d’empêcher les autres de travailler. La liberté du travail ? apparemment, la CGT ne connaît pas !

    Le seul moyen de neutraliser le pouvoir de nuisance de la CGT et des syndicats en général est de taper à la caisse. Primo, en supprimant les subventions (payées par les contribuables à l’insu de leur plein gré, je le rappelle) qui lui permettent de vivre, et même, pour ce qui est de ses dirigeants, de vivre comme des PDG; deuxio : en engageant contre elle (et, bien entendu éventuellement contre les autres syndicats) des actions judiciaires chaque fois que cela s’avère nécessaire. Je rappellerai qu’en décembre 2005, à NEW-YORK, un Tribunal avait stoppé net une grève des transports qui paralysait l’agglomération et ses environs, en condamnant les syndicats à une astreinte d’un million de dollars par jour. Aux ETATS-UNIS, on ne plaisante pas avec la liberté du travail. pas plus qu’avec les libertés individuelles. Il est vrai que ce pays a une Constitution qu’un Président ou des parlementaires ne peuvent modifier au rectifier selon leur bon plaisir comme le font "nos" politiciens, et que la loi est la loi poour tous les citoyens. Et que, comme on le dit vulgairement, les magistrats américains, non politisés, en ont dans le pantalon ! Tout comme les chefs d’entreprises et leurs salariés qui n’acceptent pas que leurs entreprises soient prises en otages par des syndicalistes.

          Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    4 avril 2007 à 13 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Contre les prises d’otages, il faut des dirigeants qui en ont dans le pantalon, c’est tout ; et en France, c’est très rare, jusqu’à preuve du contraire.  D’où notre errance depuis des décennies qui alimente notre réputation internationales de lopettes et de feignants.

    Les communistes ont toujours été néfastes à divers pays, notamment chez nous, mais on les tolère encore.  Comment voulez-vous que ce pays s’en sorte ?!!!  Par la grâce de la vierge Marie ?

    Quant aux manifs de la gare de Nord, elles veulent dire deux choses. 

    – Les voyous veulent en découdre et cherche le moindre prétexte pour se livrer au pillage et aux agressions. 

    – Et les masses de crétins qui réagissent par l’émotionnel avant tout, comme des enfants, sont toujours là pour mettre de l’huile sur le feu.  Pauvre France, tu n’es pas relevée de demain la veille…

     

    4 avril 2007 à 11 h 58 min
  • Annika Répondre

      « Contre les prises d’otage, il faut un Reagan ou une Thatcher ».  Oui, bien sur – mais ou allez-vous trouver ce grand personnage politique en France ?!  Il faudrait également réintroduire le port d’armes, afin que les petits commerçants ou voyageurs puissent se défendre en cas d’attaque par des voyous qui eux… sont ou armés, ou en nombre suffisant pour nous tuer…ou kidnapper. Mais quelle âme magnanime aurait le courage de ramener cette loi qui engendrerait des idées et droits perdus, telles que l’auto défense et la responsabilité personnelle?

    Ah mon pauvre peuple français, vous vivez à la merci d’une poignée d’élites; vous croyez que le salut est dans les syndicats d’hier, vous etes pilonnés par vos employés (flics et autres fonctionnaires) qui n’ont pour vous que dédain, représentés par une clique de dirigeants pervertis qui vous promettent la lune jusqu’à l’élection, vous vous entassez dans des apparts qui font un quart en taille des résidences pour pauvres aux Etats-Unis et n’avez pour solution que de quémander mieux du ‘système’… car vous avez peu d’autres CHOIX.

    Si je m’apitoie, c’est dans le souvenir du passé de la France. Ces superbes édifices qui jalonnent sa capitale représentent l’histoire d’un peuple innovateur et travailleur qu’elle a depuis longtemps enterré dans ses cimetières.  Oui bien sur, c’était un peuple fortement peuplé de pauvres car ils vivaient sans l’opportunité et sans choix – ce qui nous ramène à la France d’aujourd’hui…. Où tous sont EGALEMENT pauvres, et ont peu de choix.  On n’a pas changé grand-chose en allant a gauche, toujours plus a gauche… 
    Je n’ai jamais regretté d’avoir quitté la France pour l’Amérique, mais je m’inquiète journellement pour les français et l’avenir de la France.

    4 avril 2007 à 2 h 52 min

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