La gauche est en grande forme !

La gauche est en grande forme !

On ne peut s’empêcher d’être surpris, lorsqu’on entend tel journaliste ou tel concitoyen se gausser de l’état pitoyable de la gauche et se réjouir – ou s’inquiéter – de l’hégémonie de la droite sur le pays.
Bien sûr, l’argument dominant paraît assez convaincant : il est clair que le Parti socialiste ne propose rien de sérieux, aucune alternative au programme de la droite de gouvernement.
Pourtant, si l’on regarde en arrière, depuis 1945, on ne se souvient pas que la gauche ait proposé quelque programme alternatif et sérieux que ce soit. Et l’on ne se souvient pas que cela ait été un argument suffisant pour l’empêcher de gouverner, au moins quatorze années sur la période 1981-2002 !
La réalité, c’est que la gauche est forte, bien plus forte que la droite.
Elle est forte, d’abord, par sa domination culturelle. Peut-être faut-il rappeler ce sidérant sondage que l’hebdomadaire « Marianne » avait réalisé parmi les journalistes avant les élections de 2002 : les seuls journalistes se déclarant de droite avouaient une intention de voter Chirac au premier tour. Personne ne votait Madelin, personne ne votait Bayrou, personne ne votait Le Pen, dans cette corporation. Et les électeurs de Chirac étaient juste aussi nombreux que… les électeurs de la camarade Laguiller !
On voit à quel point la caste politico-médiatique reflète l’état du pays !
Il va de soi que, si l’on se tourne vers les professeurs, les éditeurs, les artistes réels ou supposés, bref les intellectuels de tout poil, la situation est rigoureusement identique, sinon pire. En un mot comme en cent, la gauche domine intellectuellement et culturellement en France.

Contre la domination culturelle de la gauche
Et ce n’est que justice. La droite a toujours affiché, depuis un demi-siècle, son dédain pour la politique non directement gestionnaire ou électorale. En face, l’adversaire partage, peu ou prou, l’analyse – parfaitement juste – de Georges Marchais, dont tout le monde s’était moqué, lorsqu’il s’était vanté, un soir de défaite électorale, de sa victoire sémantique. Mais qui ne voit que c’est effectivement la gauche qui impose les termes du débat politique dans le pays ?
Sur les questions morales, la droite court après la gauche, sans le moindre espoir de la rattraper. Et l’on assiste à ces débats surréalistes où la droite nous annonce qu’elle est beaucoup moins conservatrice que la gauche et qu’elle s’oppose tantôt à la « double peine », tantôt à l’homophobie… sans jamais convaincre les électeurs de gauche de sa bonne foi et en faisant fuir, à chaque tentative, quelques milliers d’électeurs de droite supplémentaires !
Sur les libertés économiques, il est évident que la droite se contente de répondre aux absurdités socialistes, mais qu’elle ne prend jamais l’initiative.
Il en va de même pour toutes les questions politiques. Et ce, pour une raison simple, qui tient à l’essence même de la droite et de la gauche. Depuis l’origine de ce clivage, c’est la gauche qui a l’initiative ; c’est la gauche qui est « progressiste » ou « révolutionnaire ». Et, c’est la droite, qui est attachée à l’ordre traditionnel – sinon transcendant – des choses. Bref, la droite est systématiquement piégée dans le jeu démocratique où les valeurs qu’elle croit intangibles sont objets des « délibérations » du camp adverse.
La gauche est également forte de ses innombrables courroies de transmission, en particulier ses syndicats. Comme le disait naguère Jean-Baptiste Doumenc, le milliardaire rouge, un parti (communiste) qui domine encore – par le biais de la CGT – les transports, l’électricité ou l’impression des journaux, ne peut raisonnablement être dit résiduel !
Enfin, il faut reconnaître que la gauche, dans l’opposition, fait nettement mieux que la droite dans cette situation.
Et, là, disons tout net qu’il est impossible d’adhérer au mépris général pour les cadres dirigeants du Parti socialiste, en général, et pour son Premier secrétaire, François Hollande, en particulier.
Celui-ci est doué, et même immensément doué. Il parvient, avec l’aide de sa concubine, Ségolène Royal, à donner un caractère de « force tranquille » mitterrandienne à son parti, alors que le parti socialiste reste l’une des formations politiques européennes les plus brutalement hostiles à la société occidentale.
Et, compte tenu de la faible réponse idéologique de la droite, il parvient à apparaître comme l’un des principaux défenseurs de la famille « normale » – rappelons que Ségolène Royal a été l’un des seuls responsables politiques français à prendre position contre l’adoption d’enfants par des « couples » homosexuels ou contre le « mariage » homosexuel… -, comme l’un des principaux soutiens de l’Alliance atlantique, quand Jacques Chirac n’a rien de plus pressé que l’alliance islamiste…
Ajoutons que le PS a fait la preuve de la vigueur de sa « démocratie interne » et l’on aura compris que ce n’est pas en méprisant un adversaire bien plus fort que soi que la droite a des chances de l’emporter dans les années qui viennent…

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Comments (13)

  • T.LARGER Répondre

    joyeuses fêtes de fin d’année à tous

    23 décembre 2004 à 20 h 36 min
  • Olivier trehard Répondre

    La Riposte La Gauche est quand même plombée par certains changements structurels. J’ai participé à la privatisation de Renault par Balladur. Depuis que les ouvriers sont actionnaires, Renault ne fait plus parler d’elle comme emblème de la Gauche. L’actionnariat ouvrier change les mentalités. Chaque jour qui passe l’Etat en ruine est obligé de larguer ses bijoux de famille.Et cela continue, invisiblement, le secteur privé prend un poids grandissant dans les ambitions de nos chers têtes blondes. L’ENA est en perte de vitesse.Le pouvoir économique réél de L’Etat socialiste se réduit. Il y a donc un fossé qui se creusent entre les féodalités de gauche et leur poids réél dans l’économie. Le pouvoir médiatique risque aussi d’en prendre un coup si la technologie rend le marché moins monopolistique. Il y a un aspect structurel à la prépotence de la gauche. Il n’est pas sûr, que cela durera, car si la concurrence joue mieux, nos devrions retrouver un poids moins ridicule dans l’oligarchie et les centres de pouvoirs culturels.

    22 décembre 2004 à 16 h 03 min
  • Olivier trehard Répondre

    La Riposte La Gauche est quand même plombée par certains changements structurels. J’ai participé à la privatisation de Renault par Balladur. Depuis que les ouvriers sont actionnaires, Renault ne fait plus parler d’elle comme emblème de la Gauche. L’actionnariat ouvrier change les mentalités. Chaque jour qui passe l’Etat en ruine est obligé de larguer ses bijoux de famille.Et cela continue, invisiblement, le secteur privé prend un poids grandissant dans les ambitions de nos chers têtes blondes. L’ENA est en perte de vitesse.Le pouvoir économique réél de L’Etat socialiste se réduit. Il y a donc un fossé qui se creusent entre les féodalités de gauche et leur poids réél dans l’économie. Le pouvoir médiatique risque aussi d’en prendre un coup si la technologie rend le marché moins monopolistique. Il y a un aspect structurel à la prépotence de la gauche. Il n’est pas sûr, que cela durera, car si la concurrence joue mieux, nos devrions retrouver un poids moins ridicule dans l’oligarchie et les centres de pouvoirs culturels.

    22 décembre 2004 à 16 h 03 min
  • Alain Bassigny Répondre

    Vous avez raison de rappeler que la gauche, bien qu’écartée des affaires, reste forte par sa domination culturelle. Il serait temps de se demander comment elle a pu prendre et conserver aussi longtemps un tel avantage. A droite on n’aime pas reconnaître que c’est par les artistes, par la créativité, surtout au théâtre et dans l’audiovisuel, qu’elle a installé cette domination, plus que par la rhétorique des “intellectuels”, par les arguties des doctrinaires ou les démonstrations des scientifiques dont l’audience reste marginale. C’est par la production d’un imaginaire adéquat et par la représentation esthétique qu’elle exerce son magistère moral. En se cantonnant au rôle de gardien du patrimoine et de gestionnaire des affaires culturelles de la gauche, la droite, bâillonnée culturellent, s’est paralysée politiquement.Car, au grand dam des esthètes soucieux de distinction,le “culturel” est aussi et surtout un média; et la création est devenue le meilleur vecteur pour défendre des valeurs et légitimer les idées.Sans pouvoir culturel aucune force politique ne peut espérer influer sur le cours des choses. Si on le voulait on pourrait aujourd’hui reprendre la main. La culture de gauche est à bout de souffle; la gauche culturelle vit sur les acquits de la révolution culturelle soixantehuitarde et les rentes du clientèlisme électoral. Le bide magistral de la Fête des Lumières à Lyon ( 400 millions d’euros)montre que les gens en ont marre des cultureux arrogants et du néant pompeux de la culture officielle. Le point de vue “subversif” est devenu conventionnel; la critique sociale marxisante répond au besoin de conformisme du bourgeois de gauche; la recherche de provocations scabreuses et de mauvais goût est un académisme pour plaire aux bien-pensants qui se la jouent “rebelle”, alors que maints sujets dérangeants n’ont jamais été abordés, que les grands thèmes sociaux et politiques le sont toujours de la même façon, c’est-à-dire d’un point de vue invariablement communisant, marxisant, gauchisant que l’on adopte moins par conviction que par servilité, intérêt carrièriste ou manque d’imagination et d’audace créatrice. Il y a mille choses inédites, originales à faire dans la critique sociale, dans la dénonciation de l’injustice, de l’hypocrisie, dans l’humour décapant et pour satisfaire au devoir de mémoire auquel les droidelomistes semblent tellemment attachés – enfin, surtout quand la création ne parle pas du communisme génocidaire.Il y a de quoi renouveler la vie culturelle en y introduisant la diversité des idées et des points de vue, en acceptant la variété des publics, des sensibilités, en tolérant la différence qui n’est pas forcément un exostisme ou une mode adolescente Si on le voulait on pourrait réconcilier les artistes avec la droite en les motivant par des perspectives nouvelles. Alain Bassigny.

    22 décembre 2004 à 7 h 02 min
  • Shalom Arshav Répondre

    “Si les gouvernements précédents s’étaient conduits avec fermeté face aux violations de la loi par les colons, il aurait été plus facile de les convaincre aujourd’hui qu’une opposition violente aux évacuations les enverra en prison. Mais, pendant des années,les autorités chargées de faire respecter la loi ont fermé les yeux devant la violence des colons contre les Palestiniens, les policiers et les soldats, ainsi que devant le vol de biens arabes et l’expansion illégale de colonies. Le signe le plus frappant de cette politique de l’autruche est l’existence des 100 avant-postes qui se développent et prospèrent en Cisjordanie, tout en ayant été déclarés illégaux. Exiger d’inculper certains leaders des colons immédiatement après des déclarations quireviennent à un appel à la sédition, c’est trop peu, et trop tard. Les colons hurlent au “transfert”, et à l’illégitimité démocratique du gouvernement Sharon, deux arguments dont il ne vaut même pas la peine de débattre avec un public qui agit en dehors des voies démocratiques depuis 30 ans. Face à eux, le gouvernement doit agir avant tout avec discernement. Le moment est venu de replacer le phénomène des colons dans ses justes proportions, et de cesser d’en avoir peur. Des hors-la-loi doivent être traités comme on traite ordinairement les hors-la-loi, qui ne bénéficient pas d’une quelconque protection du gouvernement.”

    21 décembre 2004 à 18 h 47 min
  • paul Répondre

    “Le socialisme est le mot d’ordre et le slogan actuel. L’idée socialiste domine l’esprit moderne. Les masses l’approuvent. Il exprime les idées et les sentiments de tous ; il a apposé son sceau sur notre temps. Lorsque l’Histoire écrirera le chapitre de notre histoire, elle l’intitulera “L’Epoque du socialisme”.” Marx ? Blanqui ? François Hollande ? Non, Ludwig von Mises dans “Sozialismus” édité en 1936. Quand son livre a été édité, tout le monde s’est moqué de lui sauf quelques intellectuels autrichiens tels que Friedrich Hayek. Quelques années plus tard, un certain parti National-Socialiste prenait le pouvoir en Allemagne. Aujourd’hui, lorsque vous dites que la France est un pays socialiste et est en déclin, la plupart de vos interlocuteurs vous rient au nez. Aucun Hitler à l’horizon, mais un faisceau de signes inquiétants qui pourraient entraîner la dislocation du pays : montée de l’islamisme, montée de l’anti-sémitisme, déficits publics monstrueux, perte de nos racines culturelles occidentales et chrétiennes, chômage de masse (10 % d’après les statistiques officielles, problablement le double si l’on considère que la plupart des fonctionnaires sont des chômeurs recasés), des déficits publics monstrueux… La République française va-t-elle subir le même sort que la République de Weimar ou de la République argentine ?

    20 décembre 2004 à 22 h 23 min
  • Thierry Répondre

    Cher lecteur, La gauche a gagné, La gauche a perdu les elections mais a gagné une bataille bien plus grande: celle des idées. La gauche a transformé la société francaise, mais par dessus tout, elle a transformé la droite en lui donnant une idéologie de gauche “light”. La gauche gangrene toutes les institutions public, et tel un cancer, elle étant ses tentacules abjects dans tous les médias a gros tirages, y compris de droite (i.e Figaro). Il est loin le temps ou, a chaque changement de gouvernement, on faisait une “réforme audiovisuel”, c’est-a dire virer tous les journalistes du camp adverse pour y mettre ceux de droite. Ce temps est loin car révolue: depuis maintenant 15 ans, la droite ne remplace plus les journalistes de gauche….On voit aujourd’hui le résultat!!!! Cordialement, Thierry Orlowski

    20 décembre 2004 à 19 h 43 min
  • Olivier trehard Répondre

    A Mr Lance, Je préfère un athée de droite à un chrétien de gauche. “Le idées socialistes sont des idées chrétiennes devenues folles”. Si je ne me trompe c’est Chesterton qui disait cela. Comme catho de droite, je suis exilé dans l’infâme bouillie du Catholicisme post-Conciliaire. Je partage votre analyse sur un point, pas de victoire sans purge des “évangélistes” actuels, mais ne jettez pas le bébé avec l’eau du Bain.Mon camp ne sera pas toujours dans les catacombes.

    20 décembre 2004 à 9 h 45 min
  • Ronanov Répondre

    On est bien d’accord sur le fait que la droite frileuse emprunte les idées de l’adversaire et que ça ne lui réussit pas. Plus délicat est le diagnostic sur l’origine de ce comportement. Je partage un bonne partie des arguments de Pierre Lance. Je me situe à droite au plan économique mais , j’exècre l’empoussièrage catho dans le propos de la droite. Pour avoir reçu une stricte éducation catholique, je suis très à même d’en reconnaître tous les traits, et ceux-ci sont tellement fréquents à droite : valeurs morales archaïques, hypocrisie vertueuse, luttes “morales” d’arrière-garde en tous genres dont le summum est l’absence de Loi véritable sur l’euthanasie, sous un innommable argument du !

    19 décembre 2004 à 12 h 16 min
  • olivier trehard Répondre

    Bravo mr Baudouin, J’ajoute que le gauche “chrétienne” a le pouvoir dans l’Eglise de France sans partage. L’aile droite traditionnelle est réduite en pariatude, poussée au schisme et recroquevillée sur quelques institutions marginales. Qui a 40000 lieux de culte à travers la France ? Quel doctrine y enseigne-t-on ? Prenez-en lectures les positions épiscopales sur l’immigration,l’économie etc… Beaucoup d’hommes de gauche peuvent y souscrire. L’enseignement Catholique colle à 100% au Mammouth. La trahison est au sommet.

    19 décembre 2004 à 10 h 06 min
  • Pierre Lance Répondre

    Remarquable article de Pierre Baudouin qui nous offre ici une analyse aussi objective que pertinente de l’incapacité de la droite d’affirmer son éthique face à la gauche. Toutefois, il laisse en suspens la question essentielle : Pourquoi la droite est-elle aussi philosophiquement paralysée ? Sans doute Pierre Baudouin a-t-il oublié (ou peut-être n’a pas su, ou ne veut pas savoir) que je fis moi-même une entrée “fracassante” dans les colonnes des “4 Vérités” en répondant à cette question dans notre N° 259 du 15 avril 2000. Dans un article intitulé “Pourquoi la droite est vouée à l’échec”, j’y défendais en gros l’idée “scandaleuse” (qui est la mienne depuis toujours), que la droite étant chrétienne (du moins au niveau de ses notables), il lui était impossible de combattre efficacement le socialisme, parce que celui-ci n’était rien d’autre que du christianisme laïcisé et systématisé, le fait que les principaux leaders socialistes soient issus de familles protestantes n’étant pas dû au hasard. Cet article déclencha, comme il fallait s’y attendre, une formidable polémique avec nos lecteurs (plus de 200 lettres, fax et e-mails), dont les échos occupèrent les deux pages centrales des deux numéros suivants. Alain Dumait me redonna la parole dans le N° 262 du 13 mai afin de clôturer le débat. Sans me faire aucune illusion sur la capacité de la droite d’ouvrir les yeux sur cette réalité, je résumai ainsi ma position : “Je constate que les philosophies de la droite molle et de la gauche flasque sont quasiment les mêmes, car elle ont une origine commune : la multiplication des pains et la pèche miraculeuse, autrement dit l’esprit de distribution, qui débouche inexorablement sur l’étatisme-collectivisme destructeur de toute liberté.” Et je devais écrire un peu plus tard dans un autre article : “Tant que la droite sera chrétienne et la gauche marxiste, la société française n’aura aucune chance de se réformer et de progresser.” Rien n’a changé, bien entendu, mais il faut être patient. Quand la droite se lassera d’échouer continuellement, peut-être comprendra-t-elle enfin que l’Evangile la jette pieds et poings liés aux mains des socialistes.

    19 décembre 2004 à 0 h 26 min
  • S.Garrigou Répondre

    En complément à mon premier commentaire, je m’aperçois,que, dans le feu de la colère, j’ai omis de parler de cet autre moyen d’asservissement intellectuel que constituent nos médias en général et sauf rares exceptions (dont vous êtes trop peu nombreux à faire partie) la presse, mais surtout la radio, notament France-Info,et largement détaché devant le peloton, notre télévision, qui, à de rares exceptions près,diffuse à longueur d’année des émissions de toutes sortes films, reportages,magazines,dont la plupart semblent subventionnées par S.O.S.racisme, ou autres entreprises d’assistanat. Il faudrait une force de caractère peu commune pour subir sans lésions irréversibles de la boite à idées, à un lavage de cerveau qui commence à la maternelle, et continue toute la vie durant. Cela rapelle 1984 vu par Orwell !

    15 décembre 2004 à 23 h 08 min
  • S.Garrigou Répondre

    votre correspondant a parfaitement raison, mais il faut aller plus loin et se demander pourquoi la gauche est si solidement implantée dans le mental des Fraçais. Je pense que c’est du au fait que, depuis la maternelle, nos chers bambins sont pris en charge par l’entreprise de lavage de cerveau appelé ‘éducation nationale’, et, comme ils passent plus de temps avec elle qu’avec leurs parents, ceci explique cela.Les choses ne s’arrangent pas au fûr et à mesure de leur progression dans la vie, et, après avoir vécu dans un milieu où le politiquement correct de gauche est de rigueur,il ne faut pas s’étonner du résultat. Cela se situe à mi-chemin entre les ‘jeunesses communistes’ et l’ex ‘hitlerjugen’, et, comme cela se faisait dans ces pays à cette epoque, 90% votaient pour le gouvernement en place.

    15 décembre 2004 à 20 h 17 min

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