La monarchie ? Et pourquoi pas ?

La monarchie ? Et pourquoi pas ?

Voici un excellent livre pour l’été ! Renaud Dozoul et Laurent-Louis d’Aumale, deux jeunes auteurs talentueux, ex­cellentes incarnations de la nouvelle génération de la droite culturelle, viennent de publier un petit ouvrage chez nos amis des éditions Muller.

Livre à la fois léger, bourré de blagues de potache, et sérieux, puisqu’il traite du problème de la démocratie.
Car, même si plus personne n’en parle, il y a bien un problème de la démocratie.

Ce problème, c’est naturellement que nous sommes en permanence en campagne électorale. Et cette situation s’est encore aggravée depuis que nous sommes passés du septennat (d’ailleurs voulu par les députés monarchistes en 1873…) au quinquennat. Désormais, nous avons au moins une élection tous les 2 ans.

La première (et la plus grave) conséquence de cet état de fait, c’est qu’il est désormais impossible de mener une politique de long terme dans l’intérêt du pays.

Imagine-t-on aujourd’hui un nouveau Colbert plantant la forêt de Tronçay pour disposer de bois de qualité pour la marine royale 300 ans plus tard ?
Cette vision court-termiste est encore ag­gravée par l’électoralisme et la démagogie auxquels sont con­traints les candidats.
On ne peut actuellement être élu qu’en promettant monts et merveilles aux électeurs. « Demain, on rase gratis », semble être la seule doctrine politique solide et commune à tous les partis !

Et l’on peut toujours dire que les Français sont mûrs et capables d’entendre un discours de vérité, la réalité, c’est que chacun préfère entendre dire que sa situation va s’améliorer dans les années à venir. Jamais n’a été plus vraie la célèbre assertion de Frédéric Bastiat selon lequel l’État est cette grande fiction à travers laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde !

Un autre atout de la monarchie, c’est d’éviter cette espèce de guerre civile que constituent les batailles électorales. L’union de toutes les forces de la nation est, dans le système actuel, un doux rêve. Il pourrait devenir une réalité si l’on avait un véritable arbitre (et non le capitaine de l’équipe gagnante) à la tête de l’État. Pourquoi ne pourrait-on faire travailler ensemble des hommes de sensibilités différentes ?
Enfin, je vois encore un avantage à la monarchie : l’incarnation de la tradition nationale.

On voit mal un roi – qui, par définition, a hérité le pouvoir de ses aïeux – nous offrir le sinistre spectacle d’une repentance à la Chirac. Cette façon de battre sa couple sur la poitrine de nos ancêtres, cette haine de notre histoire et, pour ainsi dire, cette haine de nous-mêmes, que nous avons souvent dénoncées dans ces colonnes, a quelque chose d’intolérable. Quel que soit le chef de l’État, il se grandirait, me semble-t-il, à manifester son estime et sa reconnaissance pour ses prédécesseurs.

En tout cas, on peut certainement dire, comme on le chantait au début du siècle, que les rois ont fait la France et qu’elle se défait sans roi.
J’ignore si elle se referait avec un roi. J’ignore si elle pourrait se refaire autrement. Mais il est certain en tout cas qu’il faut au moins connaître – et combattre – les vices du système démocratique si l’on veut sortir de l’impasse où s’enferre notre malheureuse patrie. Et, pour cela, l’humour et le talent de nos deux amis sont d’une redoutable efficacité.
C’est donc non seulement un livre de vacances, mais aussi un livre à faire lire largement autour de vous pour en finir avec la haine de notre histoire et avec la démagogie électoraliste et partisane…

Renaud Dozoul
Laurent-Louis d’Aumale

10 (très) bonnes raisons
de restaurer la monarchie

Muller

Offre spéciale de lancement :

Jusqu’au 14 juillet (naturellement!), profitez de l’offre de lancement et faites plaisir à des amis:

1 exemplaire: 14 euros franco de port
3 exemplaires: 33 euros franco de port
5 exemplaires: 45 euros franco de port
10 exemplaires: 70 euros franco de port

À commander auprès de notre service abonnements : 4 Vérités-DIP 18 à 24, quai de la Marne 75164 Paris Cedex 19 OU
Voir également sur le site des Editions Muller

Partager cette publication

Comments (7)

  • pierre-yves debroise Répondre

    La réflexion est d’importance, deux généraux, président de la République, se l’a sont posée: Mac Mahon mais le Duc de Chambord a décliné l’offre; de Gaulle ensuite, mais le comte de Paris n’avait pas les qualités nécessaires.
    Il est évident qu’une monarchie libérale ou démocratique présente des avantages d’union nationale et de continuité; encore faut-il trouver la famille reignante.

    19 juin 2011 à 23 h 47 min
  • a jean Répondre

    J e crois que t a pas bien vu man…ils sont tous en exclusive rep^resentation avec grand train d antan……

    ils ne font meme que ca….alors une tete de fil …très peu en periode d economie…moi je serais plutot partisan de ressortir les faux et pics…

    et de laisser les tetes sécher au soleil afin de motiver les autres et de faire rentrer tous ce petit monde dans une notion qu ils ont gentiment oublié depuis 1789 renforcé après la domination soviétique de 1945…..LA RESPONSABILISATION …point et sur les couilles de celui qui prend le mandat et les tunes du mandat….

    responsable pas coupable… tt t  t t t tee ee e e err r r   mm m m  i ii   n nn n a a a r r r ee e ss  ss   !!!!!  definitviement terminaressss.

    SAS

    18 juin 2011 à 0 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    Mieux vaut un monarque constitutionnel, sacré une fois pour toute, avec un rôle essentiellement honorifique défini par une Charte, plutôt que le retour quinquennal de la recherche d’un ersatz monarchique à travers l’élection présidentielle. C’est au total moins traumatisant pour le pays. Et puis, dans tous les pays européens qui sont actuellement en monarchie, “le roi règne mais ne gouverne pas”. Il assume uniquement une fonction symbolique. Il incarne le pays, l’unité et la continuité du royaume, son histoire, sa tradition. Mais il est dégagé de “la politique” au sens ordinaire du mot. Celle-ci est assumée par le gouvernement et par le parlement. Le problème de la V° République c’est qu’un même homme à la fois représente le pays, dirige la “politique” quotidienne et en plus il doit se préoccuper de se faire réélire au bout de cinq ans de mandat. Il y a congestion, voire trombose !

    16 juin 2011 à 16 h 35 min
  • sas Répondre

    c est la foire à l essai ????? à la russe ???

    parès le mariage gay….la depenalisation de la came….

    retour à la monarchie  ????? au moins serait on sur qu ils ne vendent leur patrie ou nation contre une boite de haricots…

     

    sas et vive les vraie fausses bonnes idées…

    16 juin 2011 à 12 h 26 min
  • ozone Répondre

    Sarkozy à achevé la V ripoublique,il à montré les travers les plus nuisibles du systéme

    La monarchie reste une solution,au moins le poste supréme est déja occupé et un premier ministre cela n’à pas les mémes atributs d’un président autocràte.

    Mais avons nous au moins un Roi ?

    15 juin 2011 à 21 h 11 min
  • Bernard Martoïa Répondre

    Guillaume

    A mon humble avis, c’est un contre-sens d’opposer la royauté à la démocratie car les monarchies européennes sont de vivantes démocraties libérales. En revanche, il conviendrait d’opposer la monarchie à la république fromagère dans laquelle nous baignons.

    Dans un autre registre, un autre contre-sens concerne le  "front républicain"  pour faire barrage à un parti national (Front National) toujours stigmatisé par la pensée unique. Le Front National n’a pas, à ma connaissance, demandé l’abolition de la république.

    Le mélange des mots est volontairement entretenu par les progressistes. La dernière injure est  de traiter son contradicteur de "faciste" sans savoir ce que recouvre cette idéologie loufoque nihiliste qui était anti-capitaliste, anti-conservateur et anti-libérale. Pour nos gauchistes écervelés, un faciste serait une personne d’extrême-droite alors qu’il s’agit d’une idéologie née dans les officines de syndicats ouvriers italiens et récupérée à son profit par Mussolini qui entretint l’ambiguïté pour ratisser large. Sur un plan économique, le facisme prônait une économie corporatiste très proche du socialisme étatique allemand.

    salutation distinguée

    15 juin 2011 à 17 h 35 min
  • vozuti Répondre

    la démocratie a accouché   d’un monstre.  UMPS:   Union Makiavelique des Profiteurs sans Scrupules .                       parti unique déguisé en multi-parti,           médias experts en manipulation de masses.              par une étrange selection,les bandits et les pervers se retrouvent propulsés à tous les postes de responsabilité.           résultat:     une nation millénaire est en train de disparaitre sous nos yeux.

    15 juin 2011 à 16 h 48 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *