La religion écologiste et ses dogmes

La religion écologiste et ses dogmes

Le récent psychodrame occasionné par le dé­part forcé d’une ministre de l’Environne­ment du gouvernement et par son remplacement immédiat par un être aussi insipide que celle qui l’avait précédé a conduit un grand journal du soir à se poser une grave question : « Les ministres de l’Environnement servent-ils encore à quelque chose ? ».

Je n’ai pas cherché à voir quelle réponse était apportée à la question.

J’imagine que le journaliste se plaignait qu’en période de « crise », on traite ce qui touche à l’environnement comme une moindre priorité. Peut-être aussi se réconfortait-il en rappelant que le gouvernement, malgré tout, agissait, en ce domaine.

J’aurais souhaité, moi, une autre réponse, mais je savais qu’elle ne pouvait être envisageable dans un grand journal du soir. Et j’ai donc décidé de l’apporter moi-même.

Je le dis donc ici : oui, les ministres de l’Environnement servent à quelque chose.

Ils servent à justifier une multitude de mesures ineptes, coûteuses, bureaucratiques et inutiles qui ne pourraient pas être prises s’il n’y avait pas de ministère de l’Environnement, et s’il n’y avait pas le prétexte que ces mesures sont « bonnes pour l’environnement » et servent au « développement durable », à la « préservation des ressources », ou à je ne sais quoi d’autre…

Le socialisme s’est déjà construit au fil du temps comme une religion factice impliquant une croyance en un avenir radieux, empli de « justice sociale », cette antichambre du paradis.

L’écologie, née d’une étude scientifique des phénomènes naturels et de leurs interactions, est aujourd’hui une religion factice dérivée du socialisme. Elle promet, comme lui, un avenir radieux, mais affirme que nous avons beaucoup péché, ce qui implique une repentance avant que vienne la rédemption.

Il faut « lutter contre le réchauffement climatique dû aux activités humaines » et peu importe s’il n’y a pas de réchauffement climatique dû aux activités humaines : on trouvera des scientifiques frelatés, rémunérés et convertis pour en inventer un.

Il faut « économiser l’énergie », car elle peut manquer, et peu importe si l’énergie ne manque pas et n’est pas près de manquer.

Il faut « lutter contre la pollution », ce qui, énoncé ainsi, est un vaste programme, puisque si, comme cela se fait très souvent, on considère les émissions de dioxyde de carbone comme une pollution, nous ne cessons de polluer rien qu’en respirant.

Il faut aller vers les « énergies douces et renouvelables » et donc, par exemple, construire des forêts d’éoliennes, quand bien même le vent ne souffle que par intermittence.

La religion écologiste ne se préoccupe pas des faits et des données, pas davantage que de l’histoire de l’humanité et de celle des technologies : elle ne s’encombre pas de ce point élémentaire, qui est que la nature pure n’existe pas, et que la nature bienveillante, cela existe moins encore, car les êtres humains n’ont pu croître et multiplier qu’en domptant et en soumettant la nature.

Elle n’a pas à être logique et rationnelle et à s’appuyer sur quoi que ce soit de vérifiable.

Elle a à trouver des adeptes, ce qui implique des moyens de propagande et de prosélytisme. Elle a à faire avancer ses dogmes et ses préceptes.

Un ministère de l’Environne­ment est un outil indispensable pour la propagande et le prosélytisme et un instrument essentiel pour faire avancer dogmes et préceptes en prenant des mesures qui ne seraient pas prises sans lui.

Qui ne se révolterait pas contre le coût exorbitant du bétonnage urbain visant à dissuader la circulation automobile, en une ère de chômage et de pauvreté : qui, s’il n’était dit que « c’est bon pour l’environnement » ?

Qui ne se dirait pas qu’ajouter des taxes aux taxes telles que l’écotaxe alourdit un fardeau fiscal déjà écrasant : qui, s’il n’était dit que c’est, là encore, « bon pour l’environnement » ?

Il y a un ministère de l’Environ­nement dans le gouvernement. Il y en avait un dans le gouvernement précédent. Il y en aura dans tous les gouvernements à venir. C’est tellement « bon pour l’environnement » qu’aucun gouvernement ne pourra s’en priver !

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Comments (43)

  • druant philippe Répondre

    … d’ habitants

    23 juillet 2013 à 16 h 02 min
  • druant philippe Répondre

    L’ affirmation par des zozos du style Ziegler de l’ existence d’un potentiel alimentaire des terres (semi) fertiles de la planète étendu à 12 milliards, relève de la même imposture .
    Ces affirmations ne sont basées sur aucun calcul ou examen
    précis .

    23 juillet 2013 à 16 h 01 min
  • druant philippe Répondre

    @Jacqueline :

    comment pouvez – vous affirmer cela sans avoir un inventaire du potentiel en bois de chauffage de toutes les forêts de France ?
    De plus, ces for^ets participent à la biodiversité et n’ ont nul besoin d’ être tronçonnées sans arr^et .

    23 juillet 2013 à 15 h 58 min
  • Jacqueline Répondre

    La forêt: une forêt s’entretient. Il y a suffisamment de bois mort dans nos forêts de France pour chauffer toute la population.
    Malheureusement, il faut faire l’effort d’aller le ramasser, de le couper ! Et d’avoir l’autorisation de notre gouvernement français d’aller le chercher ! Parce qu’il faut obliger les gens à payer leur chauffage !
    Alors qu’ailleurs, en Suisse par exemple, tout le monde a le droit d’aller prendre du bois mort en forêt domaniale.

    23 juillet 2013 à 1 h 56 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      le bois mort fertilise et régénère les sols … entre autre il lui rend ce qu’il lui a prélevé , c’est à dire 20 % de la ” production ” de l’arbre
      Le professeur Gilles LEMIEUX de l’Université Laval de Québec a expérimenté au Sénégal la technique du B.R.F. ( bois raméal fragmenté ) … celui ci se décompose sous l’action de champignons ( les basidiomycètes ) ce qui attire les vers de terre et des bactéries ” toute une vie avec laquelle les plantes s’entendent très bien ” *
      l’irrigation est divisée par deux , les nématodes prédateurs ne sont plus présents et les rendements sont multipliés par … QUATRE … ce qui mécontente les pollueurs chimiste yankees … et bientôt chinois

      * dans

      L’intelligence du jardinier ” par
      Anne-France DAUTHEVILLE
      chez Arthaud

      la nature ce n’est pas le Jardin des Plantes … uniquement et encore moins les fonds de pension des obèses américains

      23 juillet 2013 à 18 h 33 min
  • kidney Répondre

    There are definitely a number of these, ladies and men downside to through the help of strategy is you may still need to waste quality rate, as well as the class may be significantly more minimal considering that the arms are likely to be linked in connection with the dealership buys they have because of the companies. The tactic to a particular some of item flawlessness is always to eliminate sights and be accepted as satisfied with related resources along with materials linked to Chanel equipment rather than.

    22 juillet 2013 à 16 h 05 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Kidney, whatyamean? Gibberish or kindergarden parlance?

      23 juillet 2013 à 12 h 13 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures: Ce parti (socialiste) est un parti de débats qui ne s’est jamais laissé caporaliser ou séduire par le culte du chef comme les partis de droite.

    Oui, on le constate de plus en plus, débats vains et répétitifs, s’ensuivent des solutions ringardes et éculées qui sont la panacée de ce parti de pieds nickelés .
    Vous pouvez en être fier il vous ressemble.

    20 juillet 2013 à 16 h 00 min
  • Anomalie Répondre

    On ne peut imaginer pire totalitarisme que celui dont les martyrs sont en même temps les bourreaux. Car c’est à notre demande, pour notre bien et – suprême délice – pour notre liberté, que se réduisent comme peau de chagrin les derniers espaces libres et sauvages et les dernières transgressions.

    Appuyées par les écologistes, les autorités déversent des galettes de fioul dans Paris depuis des décennies. Sous les pavés, la plage, jadis ; aujourd’hui, sous la marée noire, les pavés. Il en va ainsi de l’urbanisme, mais également de tous les pans de notre way of life à la française. Pas si hors sujet que cela, la chasse aux fumeurs participe du même esprit.

    La seule cause globale qui unit désormais les peuples libres d’Occident dans la célébration de leur magnificence, la seule idéologie qui ait survécu à toutes les autres, c’est la course à la longévité optimale et son corollaire : la maximisation du capital-santé et la lutte à mort contre toute menace répréhensible pour notre bien-être.

    L’application concrète de ce principe, qui s’impose comme une nécessité, ne s’est alors pas fait attendre : il s’agit de bannir de l’espace public toute altérité menaçant l’individu sain. L’hygiénisme, la précaution et la prévention sont placés au sommet des valeurs sociales. La peur de tout et chacun se répand comme une traînée de poudre. C’est ainsi avec une résignation coupable que les êtres humains sont en train de consentir à la disparition par tranches de leur liberté. Si vivre tue, pour ne pas mourir, tuons la vie !

    Ce n’est que le début d’un nouveau grand bond en avant, vers la construction d’une société aseptisée autour du dogme du « respect » de l’autre, « respect » devenu par la grâce d’une affolante inversion sémantique, le synonyme d’anéantissement de tout ce qui peut nous être préjudiciable.

    La vision cauchemardesque d’un moi tout puissant est sur le point de devenir réalité, dans le sillage d’une société atomisée en une multitude de volontés individuelles paroxystiques qui définissent pour elles-mêmes et contre toutes les autres ce qui doit être tolérable ou non. La suite des événements est largement prédictible. Pourquoi permettre aux adultes de fumer dans des appartements où vivent des mineurs ? Pourquoi ne pas permettre à la police de verbaliser ces mauvais parents au nom de la protection de l’enfance ? Après plusieurs récidives, les enfants seraient confiés à la DDASS, pour leur bien. Quel besoin de défendre les notions de convivialité, de bonne chère ou de plaisir ? Ce qui prime, c’est d’interdire TOUS les comportements à risque pour d’autres individus jugés captifs.

    Allons plus loin : l’image sociale renvoyée par ces drogués mal dans leur peau, ces lâches dépressifs, à la volonté défaillante, deviendra de plus en plus désastreuse. Les fumeurs seront bannis des entreprises, puisque leur capital-temps est employé à expirer des volutes plutôt qu’à maximiser la rentabilité de leur travail. Comme des pestiférés, ils agiteront leurs crécelles pour avertir de leur présence les braves gens qui se détourneront de leur chemin, avec dégoût et mépris.

    Déjà, l’été, les SDF sont chassés des centres-villes, déportés dans les périphéries où ils ne gêneront plus les bons citoyens dociles épris de ruelles immaculées et bucoliques, semblables aux publicités dont il ont fait un idéal de vie ; les chanteurs de rues sont comme d’intolérables rémanences de Cour des miracles dans un bel ordonnancement de propreté clinique et de tranquillité ; à Argenteuil durant l’été 2007, le maire UMP a chargé les agents municipaux de pulvériser du Malodore, un produit répulsif nauséabond, pour éloigner les SDF, insupportables vecteurs de nuisance olfactive. Et demain ? Les villes seront devenues aussi calmes que des cimetières, toute altérité ou souffle de vie non organisée y aura disparu ; les rues seront alors lisses comme des miroirs, mais nous n’y verrons plus que notre vacuité.

    19 juillet 2013 à 11 h 19 min
  • druant philippe Répondre

    @Jaurés :

    pourquoi sacrifier de belles forêts afin de chauffer une masse grandissante d’ humains ?
    Ces forêts n’ ont surtout pas besoin de l’ homme pour se réguler .
    Cela dit , si la population mondiale était réduite de plus de 50 % , le bois de chauffage pourrait alors être largement utilisé
    sans nuire à la biodiversité .
    Pas d’ écologie réelle sans décroissance démographique !

    18 juillet 2013 à 18 h 09 min
    • Jaures Répondre

      Renseignez-vous. L’exploitation rationnelle des forêts ne les détruit en rien. Bien au contraire.

      18 juillet 2013 à 21 h 57 min
      • Bryan Travis Répondre

        Stop the presses! I agree with Jaures. Just…wow.

        21 juillet 2013 à 18 h 38 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      encore une fois d’accord avec le Malthus du blog … en plus éduquons nos enfants à la vraie vie !

      23 juillet 2013 à 18 h 38 min
  • druant philippe Répondre

    @quinctius :

    GM est un antimalthusien convaincu et possède une foi absolue en les capacités intellectuelles soi- disant illimitées du bipède arrogant et invasif !
    Je parierais qu’ il est fervent partisan de la théorie du pétrole abiotique (ce fumeux pétrole fabriqué en grande profondeur par dame nature et supposé présent en quantité infiniment renouvelable (MDR) .
    Sacré GM , toujours amusant de lire sa prose hebdomadaire !

    18 juillet 2013 à 18 h 03 min
  • Jacqueline Répondre

    Guy, vous voulez dompter la nature ??? Et aussi votre femme, vos enfants, et tous les français?
    L’avenir, en urgence, avant le pétrole, c’est le manque d’eau potable …

    18 juillet 2013 à 9 h 42 min
  • Michel Répondre

    Merci pour ce texte intéressant. En effet on bétonne pour créer un paysage minéral en remplacement des jardins et des allées. Les allées sont mal vue : elles encouragent à suivre le bon chemin, alors que l’espace minéral permet de divaguer. Ces ensembles bétonnés, parfois équipés de pseudo-fontaines qui ne marchent jamais, de grands emmarchements pénibles, n’offrent que tristesse, perte des visions longues (le regard se heurte toujours à du béton), perte d’orientation dans tous les sens du terme.
    La défense de l’environnement, de la qualité de la vie, commence par un changement radical de l’urbanisme et de l’architecture, par l’abandon des projets bétonnés qui suppriment les écoulements naturels des eaux de pluie et provoquent des inondations.
    Comment vivre heureux dans ces univers sans surprise, sans couleurs naturelles, dans ces parkings qui servent uniquement à la délinquance ?
    L’architecture et l’urbanisme construisent ce que nous vivons chaque jour : lieu de sommeil, lieu des repas, déplacements à l’intérieur de l’habitat, déplacement dans les rues, vision quotidienne.
    Le programme est immense, surtout depuis que ces deux secteurs ont été confiés à urbanistes, sociologues, architectes, tous dans la même idéologie collectiviste et dépersonnalisante. Une idéologie qui transforme le peuple en masse.

    18 juillet 2013 à 8 h 57 min
    • Guy milliere Répondre

      Reflexions tres pertinentes. Merci.

      18 juillet 2013 à 21 h 36 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Que celles et ceux qui veulent retourner au lavoir public lèvent le doigt. En été c’est encore marrant, mais en hiver beaucoup moins.
    De même nous pouvons ressortir le pot de chambre comme autrefois. Les gogues c’était dehors dans une cabane où en hiver il valait parfois mieux remplir ses culottes.
    Pour la douche repassont donc à la bassine d’eau chaude par semaine.
    Le chauffage au bois c’était facile beaucoup moins pour façonner le bois.

    Avis aux amateurs!

    18 juillet 2013 à 0 h 18 min
    • Jacqueline Répondre

      Hans, j’ai grandi comme vous dites et nous avons été très heureux. Alexandre, Jésus-Christ, Léonard de Vinci, Napoléon, Aristote, ont vécu comme vous dites!
      Nous avons le confort (qui nous coûte très très cher), mais nous n’avons plus de grands hommes…

      18 juillet 2013 à 9 h 52 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Vous avez raison Jacqueline, beaucoup trop de lavettes à défaut de lavoirs. Sur ce site nous en avons un exemplaire que vous avez certainement aussi dépisté.

        19 juillet 2013 à 8 h 36 min
    • Jaures Répondre

      Cher Hans, le chauffage au bois moderne, par granulés, est extrêmement compétitif et écologique. La France possède d’immenses forêts actuellement sous exploitées. C’est une filière qui devrait être créatrice d’emplois de proximité.
      Mais vous avez raison: rien ne vaut une bonne centrale nucléaire ou des chaudières au mazout qui ruinent les consommateurs et enrichissent les tyrans des théocraties islamistes.

      18 juillet 2013 à 11 h 25 min
      • Guy milliere Répondre

        Les centrales nucleaires enrichissent les theocraties islamistes???

        18 juillet 2013 à 21 h 26 min
        • Jaures Répondre

          Vous vous chauffez au tout électrique ? Votre voiture roule sans carburant ? Vous ne consommez que les produits livrés en circuits courts ?
          Quant aux centrales nucléaires, quel sera le coût de leur démantèlement après l’inflation de leur construction ?

          19 juillet 2013 à 7 h 09 min
          • Guy milliere

            Oui, je me chauffe au tout electrique. Ma voiture comme toutes les voitures aujourdhui consomme moins de carburant, a cylindree egale, qu un modele identique il y a vingt ans. Par ailleurs, le petrole n est pas pres de s epuiser. Le Canada est deja exportateur de petrole, les Etats Unis le seront bientot. Et je pense que cela ete une faiblesse du monde occidental de laisser les puits de petrole tomber aux mains de gens dangereux, voire fanatiques. D une maniere generale, les etres humains resolvent les problemes quand ils se posent concretement.j ai confiance en l inventivite humaine, en ce que la civilisation occidentale a produit de grand, le droit naturel, l esprit d entreprise, le capitalisme, la democratie dans le cadre fu droit naturel, les sciences, les technologies. Tous les moyens et toutes les potentialites d une prodperite future pour un nombre croissant de gens existent. L obstacle reside dans les dogmes, les superstitions et l obscurantisme.il m arrive, sur le plan des technologies, d etre en accord avec des socialistes, car quand un socialiste dit une chose intelligente(cela arrive), je le reconnais. Les positions d arnaud montebourg, souvent ineptes economiquement, sont censees concernant le gaz de schiste, et je livre a votre reflexion cette phrase de lsurent joffrin dans le nouvel observateur, “Nous passons de la précaution à l’anathème, de l’idéal écologique à la religion verte. Il n’est pas sûr que cela soit un progrès”. Etonnant, non, il parle de religion verte.

            20 juillet 2013 à 1 h 47 min
          • Jaures

            Le tout électrique est hors de prix pour peu que votre logement ne soit pas convenablement isolé. Des dizaines de milliers familles en HLM ne chauffent plus qu’une pièce de leur appartement en raison du montant des factures.
            Vous parlez de religion mais le fait d’avoir ainsi en l’homme, l’esprit d’entreprise et l’innovation une confiance aussi aveugle relève d’une pure mystique. La civilisation, l’innovation et l’entreprise ont amené le meilleur mais également le pire. Il convient en l’espèce d’être rationnel. Je ne suis pas “vert” et ne souhaite pas fermer les centrales nucléaires en 10 ans mais il s’avère qu’elle peuvent être majoritairement remplacées avantageusement pas les économies d’énergies (les foyers allemands consomment en moyenne 20% de moins que les français), la filière bois, l’éolien, l’hydrolien ou le solaire selon la nature de l’environnement.
            Vous savez très bien qu’il faut aller chercher le pétrole de plus en plus loin à des coûts de plus en plus élevés. L’extraction du gaz de schiste dans les conditions actuelles est une calamité que les Etats-Unis paieront très cher. Et sur de nombreux dossiers vous trouverez des socialistes qui ont des points de vue différents. Ce parti est un parti de débats qui ne s’est jamais laissé caporaliser ou séduire par le culte du chef comme les partis de droite.

            20 juillet 2013 à 7 h 44 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures le spécialiste tout genre, il vaudrait parfois mieux vous taire au lieu de raconter des inepties. Pour faire des granulés en bois il faut du courant électrique ou des coolies au Bangladesh activant des générateurs.
        Pour façonner du bois il faut uniquement de l’huile de coude, denrée rare que vous ne connaissez pas.
        Je n’ai pas besoin de vous pour savoir qu’il y a du bois dans les forêts. Seulement le bois ne saute pas tout seul dans les granulés il faut le chercher, c’est ce que je fais pour mon chauffage.
        Avez-vous déjà scié une simple branche dans votre vie monotoine de syndicaliste plein temps?

        19 juillet 2013 à 8 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Aucune utilité à répondre à ce discours qui n’est plus tenu que par quelques lobbyistes patentés. Ceux qui seraient prêts à ruiner la terre entière pourvu qu’elle leur ramène quelques dollars de plus. Tout le monde est aujourd’hui convaincu de la nécessité de promouvoir le développement durable, les économies d’énergie et le respect de l’environnement. Mais les politiques, y compris de gauche, sont trop lâches pour s’y investir réellement.

    17 juillet 2013 à 22 h 58 min
    • Guy milliere Répondre

      Vous devriez ecrire un dictionnaire des idees recues. Cela vous serait facile. Vous les avez toutes dans la tete. Vous n avez sans doute pas remarque que les derniers sommets sur l environnement n ont debouche sur aucun accord. Que l Europe veuille se suicider a coups d inepties telles que le “developpement durable” la regarde. Mais attendre que des pays en voie de developpement la suivent, c est trop attendre. Il y a du developpement durable depuis une dizaine de siecles, et alentour de l an mil, il y avait deja des gens qui disaient que la fin du monde etait proche. Utiliser l energie de facon optimale est une chose, vouloir remplacer les sources d energie actuelle par des eoliennes et des panneaux solaires est grotesque. Preserver l environnement est une chose, creer des obsessions debiles comme cela se fsit de mos jours est une autre chose. Vous ne le percevez pas? Grand bien vous fasse. Les idees recues donnent du confort intellectuel.

      18 juillet 2013 à 14 h 51 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ” les idées reçues donnent du confort intellectuel ” … et les idées que les autres vous disent de propager assurent elles un confort matériel ?

        18 juillet 2013 à 20 h 33 min
      • Jaures Répondre

        Cher M Millière, je prends comme un compliment d’être ainsi comparé à Flaubert. Mais en quoi le développement durable serait plus une “idée reçue” que le contraire ? N’est-il pas au contraire plus confortable intellectuellement de dire que l’on peut éternellement utiliser les énergies fossiles, que celles-ci n’ont aucun impact sur notre environnement et nous-même ?
        Protéger l’environnement est, convenez-en, bien loin d’être une obsession. Chaque fois qu’une difficulté s’est présentée, ce sont les investissemenst liés au développement durable qui ont été sacrifiés. On se souvient du célèbre “l’environnement ça commence à bien faire” de Sarkozy.
        Vous caricaturez sciemment la politique de développement durable. Qui a dit qu’il faudrait couvrir la France d’éoliennes et de panneaux solaires ? Il se trouve simplement qu’à terme, d’autres énergies sont plus rentables que les énergies fossiles. Les éoliennes implantées rationnellement ou les panneaux solaires sont très performants. Savez-vous qu’il y a plus de foyers équipés en chauffes-eau solaires en Allemagne que sur la côte d’azur alors que 40% de notre consommation par foyer sert à chauffer de l’eau ? Pourquoi ne pas mieux développer la filière bois en France ? Pourquoi se passer des hydroliennes ? Mais surtout, pourquoi ne pas investir dans l’isolement des logements afin de maitriser notre consommation ? N’est il pas souhaitable que l’on consacre une part moins importante de ses revenus aux énergies ? Or on sait que le coût des énergies fossiles augmentera inéluctablement.
        On ne peut pas prétendre combattre Poutine et les théocraties islamistes et continuer à promouvoir ainsi leurs fonds de commerce.

        18 juillet 2013 à 22 h 16 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Jaures: ” … rationnellement ou les panneaux solaires sont très performants. Savez-vous qu’il y a plus de foyers équipés en chauffes-eau solaires en Allemagne”
          Jaures nous cite les panneaux solaires allemands montés au détriment des Kindergarten.
          Mais pour la bonne cause les Kindergarten passent cette fois au second plan.
          Comme dans le cochon tout est bon pour faire passer le message.

          19 juillet 2013 à 20 h 20 min
        • Guy milliere Répondre

          Les panneaux solaires sont susceptibles de devenir plus efficaces, pas les eoliennes, qui ne tournent pas de facon constante, et ne peuvent fournir de l electricite de maniere fiable. Que des recherches se menent en direction de nouvelles sources d energie ne me pose aucun probleme, au contraire. Tout ce qui permet d ameliorer l existence humaine, pour le plus grand nombre d etres humains possibles, est benefique. Les ameliorations, simplement, viennent des sciences, des technologies, et de l innovation inherente a la libre entreprise, pas de dogmes politiques. Ce sont les dogmes politiques, et leurs couts, que j incrimine. Ce sont aussi les atteintes a la liberte de chacun de choisir et de decider.

          20 juillet 2013 à 1 h 57 min
          • Jaures

            On améliore tout autant le rendement des éoliennes que des panneaux solaires. On crée chaque année de nouveaux retors efficaces avec moins de vent et capables de fonctionner même par vent fort. Par ailleurs, les réacteurs nucléaires sont eux-mêmes très souvent à l’arrêt pour maintenance. Le coût de production de des énergies renouvelables baisse régulièrement quand ceux du nucléaire et du fossile augmentent exponentiellement.
            Il n’y a pas de réel choix. Comparez le poids des lobbies du pétrole et du nucléaire avec l’influence des industries des énergies renouvelables.

            20 juillet 2013 à 7 h 52 min
          • Jaures

            Il fallait lire rotors et non retors. Pardonnez ce lapsus calami.

            20 juillet 2013 à 9 h 07 min
          • Bryan Travis

            For centralised electrical energy production and distribution as we have today, the variability of wind and solar, added to the impracticality of storing electrical energy on a big scale, mean that THE ELECTRICAL GRID MUST have enough large scale “base-load” generation plus a large compliment of combustion based, rapidly started generation, to prevent brownouts. Any sun and wind based generation capacity are therefore an investment ON TOP OF existing nuclear, fossil, and hydro sources, because of these practical constraints. Under ideal conditions, lasting only hours at at time, these sources can permit certain classes of classic generators(coal, hydro) to be throttled back or shut down(as gas turbines) TEMPORARILY. But these generators must still exist,the distribution lines to them must exist, they all must be manned and maintained ON TOP of any solar and wind added.

            One could learn about this sort of thing by looking at Texas’s grid, which has had rising demand because of the population shift to Texas, but which not been able to add baseload coal generation because of effective citizen lobbying efforts against coal, and has not been able to add nuclear. So the utilities have bought large numbers of smaller gas turbines which can be throttled up and down or shut off and turned back on, to provide non-baseload generation capacity to handle increasing demand. Texas also has an astonishing amount of wind power installed, compared to almost any polity on earth, but this source of power cannot be depended on, so this investment in no way reduces required investments in classic, “brown” investments.

            California has had more success by raising rates extremely, using a marxist inspired pricing system to punish energy use, and by driving industry and people out of the state. That said, the grid-tied solar arrays out here (I live in a place in CA where it doesn’t rain for 7 months a year) do produce very regularly, and at the time of day and during the season in which southern californian and central valley residents run their air conditioning all day and a good fraction of the night as well. So it really does replace fossil fuel and hydro generated power A LOT OF the time. Still, all the classic generating capacity must be in place ready to be put online.

            21 juillet 2013 à 19 h 14 min
  • druant philippe Répondre

    Beaucoup moins de population = beaucoup moins de pollution, d’ agressivité et de crimes et donc beaucoup plus d’ espace vital disponible ,

    17 juillet 2013 à 18 h 38 min
  • druant philippe Répondre

    Aucune politique écologique digne de ce nom ne peut omettre le problème démographique : ni les pastèques EELV (Europe Escroquerie Les Voleurs) ni l’ UMPS n’en tiennent compte !
    La décroissance démographique est la seule solution efficace et réaliste pour réduire les pollutions de tous types et enrayer la raréfaction des sources d’ énergie : Malthus a vu juste même si la Révolution industrielle a quelque peu retardé le processus.
    Si le changement climatique ( warming / chilling) est amorcé , rien ne l’ arrêtera et cela qu’ il soit lié ou non à la suractivité humaine ou aux cycles du soleil / rayons cosmiques .
    C’ est pourquoi je me marre en lisant les propos de GM sur la maîtrise hypothétique par le bipède avide et stupide ,de la nature : quelle prétention !
    Beaucoup moins de population = beaucoup moins de pollution, d’ agressivité et de crimes et doncbea

    17 juillet 2013 à 18 h 36 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      combattons pour une décroissance démographique, énergétique et productiviste raisonnée … les propos de Guy Millières seraient d’un autre âge s’ils n’étaient pour l’essentiel l’expression des lobbies financiers ….
      croire que le Progrès c’est toujours plus de biens consommables et jetables est une folie
      le véritable Progrès c’est de respecter la Nature et l’Homme

      18 juillet 2013 à 14 h 01 min
      • Guy milliere Répondre

        La Nature comme telle n existe pas. Tous les elements naturels qui nous entourent ont ete petris, modeles par l etre humain. L etre humain est un etre de creativite et de maitrise. Si nous avions le niveau de vie d il y a deux siecles, la France aurait vingt millions d habitants,et il y aurait des famines. Respecter la nature ne veut rien dire. Faut il respecter les typhons, les tremblements de terre, les epidemies?

        18 juillet 2013 à 21 h 32 min
        • Jaures Répondre

          Respecter la nature et l’environnement signifie justement pouvoir profiter durablement de ce qu’elle nous fournit. Détruire les écosystèmes nous prive peu à peu de ressources: quelles espèces de poissons êtes-vous sûr que vos enfants pourront consommer ? Par ailleurs, certains aménagements ont amplifié les conséquences de catastrophes comme les inondations.
          Certaines exploitations sont conçues pour un profit à court terme, quitte à laisser à nos enfants des déserts ou des champs de ruines.

          19 juillet 2013 à 7 h 15 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          Guy Millière est dans l’âge pas tout à fait adulte de la ” toute puissance ” !
          il se croit capable de lutter contre les typhons et les tremblements de Terre !
          un bon exemple, et contemporain, de sa vision de l’Homme et de sa relation avec la Nature nous est donné par la Chine…
          … Guy Millière vous êtes un Homme du passé !

          docteur Raymond MEUNIER

          19 juillet 2013 à 10 h 07 min
        • Bryan Travis Répondre

          Ou bien, ce qui devrait etre evident, l’homme est toute aussi naturel que l’environnement. La categorisation “naturel/homme” des elements de la realite remplace ou du moins font miroir de la division “corps/ame”. Ces deux paradigms, nous les imposent sur la realite. Peut-etre que le dernier sort de l’illusion du “self” genere par nos neurones, ou peut-etre bien que j’ai une ame vertiablement. Il y a de quoi la dedans faire beaucoup car c’est dans notre nature, ce probleme, de FOI. Mais la division naturel / non-naturel est idiotique, tres largement, invente, impose avec tort. Nous sommes mammiferes, animaux aux cerveaux et corps nous donnont une capacite d’adaptivite enorme, d’une superiorite decisive par rapport aux autres etre vivants de la planete. Mais tout ce que nous faison reste toute aussi “naturel” que le reste de la realite. Nos capacites sont inedit sur notre planete, depuis sa formation il y a des miliiards d’annee, d’accord. Mais nous depassons en rien les lois de la nature. Demander le a un professeur en physique, en quoi l’humain depasse quelque loi de la physique que ce soit dans n’importe quel activite depuis la nuit des temps.

          21 juillet 2013 à 19 h 42 min
  • GODICHEAU Répondre

    Comme souvent, Guy, là tu cartonnes!

    17 juillet 2013 à 18 h 18 min

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