La révolte contre la nomenklatura française

La révolte contre la nomenklatura française

Au moment où j’écris ces lignes, la mobilisation des gilets jaunes du 1er décembre n’a pas encore eu lieu.

Il m’est impossible de savoir si elle mobilisera un nombre important de gens et si des violences auront lieu.

Des violences auront certainement lieu.

L’important n’est pas là.

L’important est qu’il y a désormais, au vu des derniers sondages publiés, 84 % de la population française qui soutiennent le mouvement des gilets jaunes.

C’est un chiffre sans précédent, qui montre qu’une lame de fond est en train de prendre forme.

L’important est aussi de constater l’attitude de Macron et du gouvernement.

Jamais un Président, depuis que la Ve République existe, n’a fait preuve d’autant d’arrogance et de mépris vis-à-vis de la population.

Il y a quelques jours, Macron et les siens étaient simplement devenus illégitimes.

Aujourd’hui, ils sont l’incarnation d’une imposture absolue, comme je l’ai écrit ailleurs.

Lorsqu’ils étaient simplement devenus illégitimes, ils pouvaient encore tenter de faire des gestes destinés à désamorcer la révolte, et tenter de montrer qu’ils entendaient ce qu’on leur disait.

Aujourd’hui, c’est devenu impossible pour eux.

Il leur reste deux attitudes envisageables : soit maintenir l’arrogance et le mépris qu’ils incarnent, soit céder.

S’ils cèdent, il leur restera l’image de ce qu’ils sont en réalité, des êtres arrogants et méprisants, et ils seront des êtres arrogants et méprisants vaincus.

On voit mal comment ils pourront rester en place dans ces conditions.

S’ils maintiennent l’arrogance et le mépris qu’ils incarnent, ils susciteront soit une résignation amère, soit une colère exacerbée.

Dans le premier cas, ils seront vaincus électoralement dans de brefs délais, et si, comme c’est très envisageable, ils sont défaits aux élections européennes du printemps prochain, on peut s’attendre à ce que l’exigence de leur démission se fasse à nouveau entendre.

Dans le second cas, ils provoqueront un chaos immense, dont nul ne connaît l’issue.

J’ai parlé ici de nomenklatura.

Ils font partie d’une nomenklatura.

Ils pensaient pouvoir traiter la population comme un bétail docile qu’ils pourraient pressurer indéfiniment sans qu’il se rebelle.

Ils voient que les Français ne sont pas un bétail docile et que, lorsqu’on les pressure, il peut venir un moment où la rebellion éclate.

La rebellion incrimine quasiment toute la classe politique désormais, car quasiment toute la classe politique fait partie de la nomenklatura.

Elle incrimine aussi les grands médias, et c’est logique : les grands médias et leurs journalistes font, eux aussi, partie de la nomenklatura.

Il faudra se poser la question de ce qui doit venir après.

Pour l’heure, ce qui devrait importer serait la destitution de la nomenklatura.

Ce qui devrait importer devrait être aussi l’abolition des discours que tient cette nomenklatura, et il faudrait entre autres cesser de dire que Macron est libéral.

Macron n’est pas un libéral.

Il est le serviteur d’une nomenklatura mondiale incarnée par la gauche de tous les pays du monde développé.

Comme la gauche de tous les pays développés, il est adepte d’un capitalisme d’accointances (en anglais « crony capitalism ») reposant sur des faveurs gouvernementales accordées à des entreprises en échange d’un appui apporté par ces mêmes entreprises au gouvernement.

Il est également un adepte de ce qui reste du socialisme dans ce capitalisme d’accointances : une redistribution achetant les voix d’assistés permanents avec l’argent pris à des classes moyennes conduites vers la paupérisation.

Un libéral défend la liberté d’entreprendre et ne cherche pas à asphyxier quiconque.

Un libéral, en France, ferait baisser les impôts et les taxes, et trouverait intolérable que l’État dépense 57 % de la richesse produite tout en en prélevant plus de 45 %.

Un libéral n’utiliserait pas non plus les prétextes utilisés par la nomenklatura mondiale : « dérèglement climatique » et « transition énergétique ».

La nomenklatura française tombera-t-elle ? Elle va s’accrocher à ses positions et ne pas se laisser destituer facilement. Elle a la nomenklatura mondiale derrière elle. Le combat ne fait que commencer.

 

 

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Comments (11)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    au retour des territoires dévastés de la Mer des Caraïbe, Maman ( ou Mamie ) Macron-Macarons a tancé vertement Chérubin :

    ” les CONNERIES, maintenant , ça suffit ! ”

    a t elle hurlé derrière les portes pourtant closes du bureau élyséen de Jupiter Stator

    11 décembre 2018 à 12 h 02 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Las Vegas : miracles et Paradis

    ” des religieuses détournaient l’ argent de leur école pour jouer à Las Vegas ”

    ( la presse )

    après une prière quand même pour s’ accorder les bienfaits du Seigneur ?

    11 décembre 2018 à 7 h 45 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Las Vegas (Nevada), le 7 janvier 2016. Muriel Pénicaud et Emmanuel Macron le jour de la fameuse soirée qui a conduit à l’ouverture d’une enquête.
      Pas grave il ne s’agit que de l’argent du contribuable, c.à.d. des autres.
      On en entend plus parler, l’actualité est ailleurs en ces moments pénibles…
      (où est la presse?)

      Le Seigneur qui vient de nous accorder ses bienfaits est en ce moment cloîtré en pleine médidation transcendantale dans son palais fortifié.
      Que n’y reste-t’il pas pour y finir son mandat!

      11 décembre 2018 à 11 h 38 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Macron reconnait DES conneries.
    Mais ne sont-ce pas les SIENNES?
    Réponse demain soir pour savoir qui va porter le chapeau.

    9 décembre 2018 à 18 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    lisez aussi ” le marchand de Venise ” ( si vous le trouvez encore dans son édition non pasteurisée au politiquement correct )

    8 décembre 2018 à 9 h 33 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    “France tops OECD table as most taxed country” lu dans le Wall Street Journal.
    La France au sommet du hit-parade des pays les plus taxés de l’OECD.

    Le combat des gilets jaunes est donc tout à fait justifié.
    Macron et sa clique d’incompétents au vestiaire!

    5 décembre 2018 à 17 h 23 min
  • Alain PROTTE Répondre

    La nomenklatura, dite française mais de tendance apatride, s’est faite la domestique servile du mondialisme européen, de la migration et du métissage, le nationalisme étant ravalé au rang de “méprisable populisme”. La rue gauloise lui répond que ça suffit. Même si le mouvement se calme, il persistera en profondeur, car il est une manifestation des défenses immunitaires de la population, contre une nomenklatura venue d’ailleurs.

    5 décembre 2018 à 16 h 34 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      apatride ? apatride ? et quoi encore ?

      Millière va vous voler dans les dernières plumes qui vous restent à votre croupion gaulois !

      il y a des choses qu’ on NE DOIT PAS dire et encore moins écrire !

      compris ?

      7 décembre 2018 à 14 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Madame “qui n’avale pas” vient tardivement de concéder que le gouvernement aurait du réagir plutôt aux demandes des gilets jaunes.
    Assez étonnant d’une gonzesse qui d’ordinaire avale tout ce que le gouvernement peut éjaculer.
    À ajouter aux détritus: aurore bergé, la députée élise fajgeles et françoise martres du mur des cons.

    5 décembre 2018 à 11 h 34 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      correction: …réagir plus tôt …

      5 décembre 2018 à 13 h 40 min
  • ELEVENTH Répondre

    En parlant de “nomenklatura”, vous avez un bel exemplaire du genre avec la mal nommée “Aurore” Bergé qui tient des propos à faire vomir sur les gens pauvres. Je l’appelle Horreur Hébergée cette girouette arrogante, imbécile et, pour tout dire, collant parfaitement au style de son parti bidon. Lequel parti ne saurait tarder à exploser. Finalement, Colomb était un sage qui a su se tirer de ce merdier juste à temps. En plus il doit en savoir infiniment plus que ce qu’il a révélé à son départ.

    5 décembre 2018 à 0 h 33 min

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