La tyrannie médiatique s’étend : résistons !

Parmi les graves défauts du régime socialiste actuel, il y a le fait que la gauche détienne tous les pouvoirs – à commencer par le pouvoir culturel et médiatique. Autrement dit, pratiquement aucune autre voix que la bien-pensance socialiste ne peut s’exprimer (en dehors des petits samizdats comme les « 4 Vérités », naturellement).

Cette endogamie est évidente jusque dans l’alcôve présidentielle, puisque la compagne actuelle de M. Hollande est une journaliste (qui refuse d’interrompre sa carrière). Mais cela vaut aussi aux rangs subalternes, comme nous le prouva naguère l’inénarrable ministre du « Re­dressement productif ».

Il y a là un double problème : le monopole de la gauche sur la vie médiatique et les liaisons dangereuses entre le monde médiatique et le monde politique (puisqu’en France, aucun « scoop » ou presque n’est découvert par les journalistes : ils sont, en général, « soufflés » par la caste politique).

Nous atteignons, aujourd’hui, un sommet dans cette confusion des genres.

L’Élysée ne fait même plus d’effort pour cacher cette réalité troublante : Claude Sérillon, ancien présentateur du journal télévisé, vient d’être bombardé chargé de la communication présidentielle.

J’ai découvert à cette occasion que Claude Sérillon avait con­seillé François Hollande pendant la campagne, alors même qu’il travaillait pour France 2. Comme chacun sait, travailler pour la gauche, ce n’est pas violer la sacro-sainte neutralité du service public !

Que faire pour résister à cette « tyrannie médiatique », comme dit excellemment Jean-Yves Le Gallou ?

La première chose, c’est évidemment que nous, qui ne sommes pas asservis au politiquement correct de la gauche bien-pensante, n’édulcorions pas nos propos. La loi nous censure suffisamment. N’en rajoutons pas !

La deuxième chose, c’est qu’il faut absolument que nous développions nos « samizdats ». Que ce soit pour les médias traditionnels ou pour internet.

Sur internet, en particulier, les opinions dissidentes ont presque le même poids que les opinions conformistes. Profitons-en.

Les articles larmoyants de la presse bien-pensante sur la « réacosphère », la « cathosphère » ou la « fachosphère » (toutes ces « sphères » ne se recouvrent pas, mais ce qu’elles désignent, ce sont toujours des « mal-pensants » !) montrent clairement que nous sommes en train de gagner la bataille d’internet. Raison de plus pour intensifier nos efforts !