La volonté de réformer

La volonté de réformer

Entre nos « réformettes » stériles et nos gaspillages, l’affaire Christine Boutin ne représente que la partie immergée de l’iceberg de nos folles dépenses.

On reconnaît qu’il faut « réformer » le système français, mais ce système n’est pas réformable : il faut le changer ! Le pays ne sortira du marasme que grâce à de vrais changements économiques, comparables aux réformes  qui ont  été réalisées dans d’autres pays : la Suède, l’Allemagne, etc.

Sans réformes, réelles et sérieuses, pas de succès politique. Certes, Nicolas Sarkozy, à la différence de son prédécesseur à la tête de l’Etat, a fait preuve de qualités, de volontarisme, et surtout de la maîtrise de la communication avec l’opinion.

Mais les qualités d’homme d’état  responsable sont  plus importantes. Qui peut dire avec certitude quelles sont les convictions et la vision qui le guide ? En a-t-il ? Ou est-il juste animé par la soif du pouvoir ? Sans vraies réformes, le pays est retombé dans l’ornière de la gouvernance stérile.

Pour redonner de l’espoir et du pouvoir d’achat aux Français, la révolution fiscale doit être complétée, l’Élysée et le gouvernement donnant l’exemple, par une réduction drastique des dépenses publiques et une lutte féroce contre les gaspillages et les fraudes, en mobilisant notamment les administrations contre les fraudes aux aides sociales commises au détriment de notre sécurité sociale.

Gérard Gelé

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Comments (3)

  • Porto Répondre

    M. Sarkozy avait été enjoint avant et après son couronnement d’accourir au rapport à … NewYork pour se faire expliquer le rôle qu’il aurait à jouer. Donc il s’y emploie, s’active sur quelques mesurettes mais ne contrecarre surtout pas la mise en extinction du pays programmée hors de nos frontières. Peut-on rêver d’un chef au fort charisme capable de reprendre les rênes et engager un virage à 180°? Totalement impossible! Il faudrait qu’au moins 10 des 27 pays et non des moindres puissent suivre la même voie et que les lambeaux d’armée qui traînent dans ces pays aient à leur tête autre chose que des dégonflettes. Keine hoffnung!

     

     

    19 juin 2010 à 13 h 23 min
  • sdzn Répondre

    Sa vision n’est que celle d’une caste d’affairistes  apatrides, il a mené confortablement sa barque à servir les intérêts des acteurs de la finance, multinationales et banques même s’il peut avoir quelques préférences personnelles… Il a pesté contre la crise venant des Etats-Unis uniquement parceque celle-ci mettait en l’air sa stratégie de communication et un semblant de croissance qui aurait permis la redistribution de miettes au plus grand nombre. Fondamentalement, il a besoin du maintien de tout un système de paravents pour dissimuler les véritables bénéficiaires de sa politique (d’ailleurs, son gouvernement travaille sur un projet de crédits hypothécaires pour l’immobilier) d’où l’absence de réformes profondes allant dans le sens de l’intérêt général…

    Sarkozy est un imposteur, avide de pouvoir, sans réelle colonne vertébrale, anti-républicain à mes yeux (comme une large moitié de la classe politique française au niveau national) qui reste à un niveau de basse tactique politicienne d’où sa dispersion sur de nombreux sujets;
    -lire le très bon compte-rendu de Claude Reichman.
    -lire l’avertissement de l’hebdomadaire Marianne sur son profil psychologique.

    http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com/

    19 juin 2010 à 9 h 08 min

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