L’affaire Siné vue de droite

L’affaire Siné vue de droite

J’ai suivi sur le web de Marianne l’affaire Siné, à l’autre bout du monde. J’ai toujours lu Charlie-Hebdo en France, même lorsque j’ai viré à droite, et parce que je suis resté un vieux libertaire et que l’insolence des dessins, leur mauvais goût et parfois leur génie me plaisaient.

J’ai décidé de défendre Siné, après avoir pris connaissance des faits et, surtout, parce que ses ennemis me plaisent moins que lui.
Après tout, on aime le système ou on ne l’aime pas, et ceux qui lui résistent sont de moins en moins nombreux. Et, comme disait l’autre, on choisit ses ennemis, on ne choisit pas ses amis.

J’ai écrit pendant quinze ans pour Serge de Beketch, mort voici un an, dont je ne me remets pas de la mort (la liberté d’expression non plus ne s’en remettra pas).

Lui incarnait aussi le refus du système, le mauvais goût, l’agressivité, et le courage:
il avait été poursuivi quarante fois pour crimes contres tous les –ismes qui achèvent de priver l’Occidental de toutes ses libertés après l’avoir privé, comme je l’ai montré dans ces colonnes depuis un an, de toutes ses richesses. Serge avait travaillé d’abord à Pilote en compagnie de plusieurs des membres de Charlie, comme Gébé.

Que reproche-t-on Siné ? Le poncif de son antisémitisme de gauche, au motif qu’il a écrit que le fils Sarkozy allait se convertir à la religion de la fille Darty. On l’a démenti depuis, arguant que ce serait une invention de la presse people, qui est justement la seule qui fasse son métier.

Mais qui croire ? Le Figaro des oligarques, le Libération du fils Rothschild et du fils Joffrin, qui voulait déjà boycotter Yahoo (cherchez de ce côté… il y a décidément beaucoup de fils à papa dans cette histoire) ou le vieux libertaire dont le livre sur les chats avait été préfacé par Umberto Eco en personne au temps de sa splendeur ?

Et alors, si c’était vrai, ce serait tout de même un peu grave. Il y avait la loi du plus fort, il y a la loi du plus riche qui, maintenant, se drape dans ses –ismes en menaçant les récalcitrants de tous les âges de toutes les cages aux phobes possibles (mais qu’ils relisent donc, ces idiots, le livre de Jacques Attali sur les juifs et l’argent avant de reprocher à Siné de faire un lien…).

Pendant des années, il était avéré que Charlie-Hebdo pouvait déverser sa haine sur les flics, les militaires, les curés, les rabbins et même les imams.
Là, sans doute par peur des représailles élyséennes, Philippe Val a baissé la culotte et s’est mis au garde à vous, lui qui a fait de Charlie une feuille paroissiale, comme disait l’autre regretté Philippe Muray.
Val s’est comporté comme un néocon en adorant toutes les déités du moment et comme tous les néocons de France, d’Amérique ou de Navarre, il s’est paré des oripeaux de la rébellion. Un vrai fils à papa lui aussi.

Un article du New York Times, journal crépusculaire de plus en plus intéressant, rappelait récemment que toute la génération des universitaires soixante-huitards allait partir à la retraite (si on la lui paie) et qu’elle ne serait pas remplacée. On aura à la place des générations de techno-beaufs formés en ligne par le web, Shrek ou Batman et incapables de créer un groupe de rock, un courant culturel ou de lire un classique.

Dans le cas de Charlie-Hebdo, on voyait aussi ce vieillissement des libertaires devenus amers, qui apparaissaient de plus en plus comme les vieux cons qu’eux-mêmes dénonçaient il y a trente ou quarante ans.
Mais cela ne retire rien à leur noblesse d’anciens combattants de libertés devenus inutiles.

Je vois bien comme eux que les jeunes d’aujourd’hui n’aiment pas la liberté. Il y en a de deux sortes :
ceux qui n’aiment que l’argent, et se convertissent (je rappellerai que Jésus s’en prend aux changeurs d’abord et avant tout), et ceux qui n’aiment rien.

Eh bien, comme disait le professeur Choron, qu’ils crèvent ! Et que les autres crèvent aussi. Et que les lobotomisés de tous pays s’unissent pour réélire un républicain à Washington ou à Paris.

La liberté deviendra comme sous Staline ou Hitler un royaume intérieur. Le reste sera de la démocratie à prix Darty

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Comments (16)

  • Claurila Répondre

    Un processus de dé-orwellisation de la presse française s’est engagé (1ère partie) (info # 012808/8)
    Par Stéphane Juffa

    sans

    © Metula News Agency

     

    Le journaliste Richard Labévière, bien connu des lecteurs de la Ména pour ses éditoriaux violemment anti-israéliens, a été licencié, ce mois, par la radio d’Etat française RFI (Radio France Internationale).

     

    Le prétexte de cette mise à pied peut sembler futile, s’agissant d’une interview du dictateur syrien Béchar Al Assad, pour laquelle Labévière n’aurait pas informé sa direction avec un préavis suffisamment long. Autre reproche fait au tribun de l’"Axe du Mal" sur les ondes du service public, ladite entrevue a été diffusée sur TV5 deux jours avant FRI, volant ainsi la primeur au media dont Labévière était salarié et qui avait financé son voyage à Damas.

     

    L’occurrence du licenciement est certes discutable, mais ses raisons profondes le sont beaucoup moins. Elles s’inscrivent dans le processus de déchiraquisation du service public, entrepris par Nicolas Sarkozy, que nous avions annoncé à nos lecteurs avant même l’élection du nouveau président.

     

    Durant la période gaullienne et post-gaullienne, les régimes français successifs avaient ouvertement favorisé l’engagement de confrères d’extrême gauche – ou issus de l’extrême gauche -, dans les media nationaux, aux postes couvrant la politique étrangère de la France. Cette alliance de circonstance servait parfaitement ce que l’on avait coutume d’appeler "l’Exception française".

     

    Sans avoir à exercer la moindre pression sur ces journalistes, les présidents successifs étaient ainsi assurés d’un soutien médiatique automatique de leur politique anti-atlantiste et anti-israélienne. Habilement synchronisée avec la "politique arabe de la France", mise en forme par "la Rue arabe" du Quai d’Orsay, le boulevard le plus actif aux Affaires Etrangères, les Giscard, Mitterrand, Chirac etc., pouvaient compter sur un conditionnement favorables à leurs intérêts dans les media de leur pays.

     

    Un soutien qui leur a permis de prendre, sans critiques de l’intérieur, des initiatives particulièrement incongrues, telle la vente d’un réacteur nucléaire dangereux au tyran Saddam Hussein et l’opposition quasi fanatique à son renversement.

     

    Mais l’anti-israélisme de mise durant cette longue période a surtout permis aux présidents successifs de se lancer dans des collaborations juteuses pour leurs intérêts personnels. L’exemple le plus flagrant de l’assujettissement des intérêts nationaux à ceux, particuliers, du pensionnaire de l’Elysée reste la relation d’affaires qui a longuement uni Jacques Chirac au 1er ministre libanais feu Rafic Hariri. Une relation qui avait amené à entériner l’occupation du pays aux cèdres par la barbouzerie de Damas, ce, aussi longtemps que ce pillage en règle du Liban enrichissait le meilleur ami de la dynastie Al Assad et partenaire privilégié du bon Jacques.

     

    Les démocrates français se rappellent encore avec amertume l’organisation du sommet de la francophonie à Beyrouth sous la gueule des canons des Al Assad, à coups de millions payés par les contribuables tricolores.

     

    La collaboration avec les mêmes journalistes a également permis de passer sous silence le scandale des pots-de-vin versés par Saddam à nombre de politiciens de l’Hexagone, y compris à l’ambassadeur français aux Nations Unies. C’est ainsi, en toute harmonie, que des dictateurs arabes se sont payés les faveurs politiques de Paris, tandis que les confrères – ou presque tous – regardaient pudiquement dans la direction opposée. A ce jour, aucun des récipiendaires principaux de ces largesses n’a été inquiété par la justice républicaine, ce, sans qu’on ait pu noter ne serait-ce qu’une très molle protestation parmi nos collègues français.

     

    Cette communauté d’intérêt avec le président avait aussi rendu possible l’intervention de l’armée bleu-blanc-rouge aux côtés des génocidaires des Tutsis au Rwanda. Un engagement dû aux lubies délirantes d’un François Mitterrand et aux réseaux nauséabonds de la Franceafrique.

     

    La règle non écrite voulait qu’on ne jugeât pas les décisions de l’Elysée dans la sphère internationale. Une règle qui survit encore et dont on a pu jauger la puissance rémanente, lorsqu’il s’est agi, dans la presse, de conspuer, sans fausses notes, les conclusions de la commission rwandaise ayant examiné le rôle de Paris dans l’ethnocide. Sans envoyer de correspondants à Kigali écouter les comptes-rendus des témoins de cette terrible compromission et sans même attendre d’avoir lu le contenu des Conclusions.

     

    J’aimerais pouvoir citer le nom d’un confrère s’exprimant dans un media majeur de l’Hexagone qui se serait paré d’une réserve de bon aloi dans son commentaire, mais la réalité ne m’en donne pas l’occasion.

     

    Et c’est précisément avec cette unanimité de moutons dressés que Sarkozy veut en finir. On pourrait longuement épiloguer sur les raisons de ce choix mais ce n’est pas nécessaire, une seul constat suffisant en la matière : la politique menée par le nouveau président se situe en porte-à-faux avec celle de son prédécesseur. Or les media sont demeurés soumis aux habitudes prises sous l’ancien régime et ils s’opposent, avec une violence inouïe, à toutes les initiatives entreprises par le nouveau président. Et si Sarko n’y change rien, il ne pourra pas dérouler la politique de rupture pour laquelle il a été élu. Pis encore pour lui, face à ces moutons qui le détestent, il ne pourrait même pas imaginer briguer un second mandat.

     

    Je sais qu’à l’Elysée, les conseillers de Sarko ont constaté avec effarement la pétition de soutien à Charles Enderlin, véhiculée par le Nouvel Observateur. Comment aurait-il pu en être autrement, voyant une profession faire bloc autour d’un pyromane de guerres et d’un faussaire, non pas tant pour le protéger des sanctions qu’il mérite, mais pour démontrer la force de la congrégation et, surtout, pour tenter d’imposer le quatrième pouvoir à la réalité factuelle, au-dessus de la justice de leur pays, dont ils se sont déclarés "inquiets", et même, au-dessus des réactions du public.

     

    L’action de l’Obs consistant à discriminer la publication des commentaires de ses propres lecteurs, puis à censurer toutes les réactions, y compris celles déjà publiées, a étalé au grand jour l’arrogance de la profession et l’ivresse de pouvoir qui s’est emparée d’elle.

     

    Sarkozy : se réapproprier le système de communication de l’Etat

     

    Ne restait au président élu que le choix de briser cette unanimité systématique et néfaste à son action ; de la même manière que, dans l’histoire de la cinquième république, chaque nouveau président a placé des hommes à lui dans les media que l’Etat contrôle.

     

    La France n’est pas l’Amérique, si chère à notre ami Millière, où l’orientation business de tous les media assure la pluralité et l’indépendance de l’information. Le paysage médiatique tricolore reste régi par des affiliations pseudo dogmatiques rigides, dans lequel les media financés par l’Etat occupent un volume conséquent.

     

    N’est-ce pas, explicitement, pour que l’Etat ait son mot à dire, et qu’il soit "positivement" véhiculé dans l’opinion, que les devanciers de Sarko ont fondé des sortes de régies d’information – France Télévisions pour la TV, France 24 et TV5, pour transporter le message politique de la France à l’étranger, FI, RFI, le groupe France-Inter, les stations FM coloriées pour la radio, et l’agence unique, AFP – pour nourrir tous les journalistes fonctionnaires, et ceux du privé, des "bonnes" informations sur l’action du chef de l’Etat ?

     

    Maintenant on voudrait que le Président, parce qu’il promeut de nouvelles orientations qui ne plaisent pas aux villepénistes et aux ex-marxistes, se prive de l’usage de ce formidable instrument de communication ? Ce n’est pas sérieux, voyons, il n’a pas de raison de l’abandonner à ses adversaires. D’ailleurs, il ne le fera pas.

     

    Premier effet de la Reconquista de l’appareil d’information d’Etat : l’éloignement de PPDA. Non qu’il se soit agi d’un dangereux pilier de l’ancien pouvoir, mais parce qu’il avait fait preuve d’insolence contagieuse à l’endroit du nouveau président et qu’il symbolisait l’inébranlabilité de certains ténors du carré lumineux. Ce fut donc pour l’exemple, montrer que personne n’est irremplaçable.

    Jeudi 28 août [13:14:00 UTC]

    30 août 2008 à 6 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    mathilde  bravo sine ta rubrique dans charlie etait necessaire  je me suis desabonnee de charly si meme val tremble devant sarkosy  ce president est pitoyable et dangereux la liberte de la presse est compromise allons nous vivre sous une dictature    vous seul sine par votre humour vos remarques toujours justes aborder les sujets avec une grande verite  nous voila actuellement  dans une politique ou seul le fric compte que des interdictions des punitions severes our des gamins aucune prevention tout dans l epate rien de credible la mielleuse carla et sa bande d accolytes bien faux culs

    les proces vous tombent dessus au moindre pet et engraissent les avocats

    j acheterai le jounal mercredi 10 septembre m abonnerai je vous souhaite une bonne equipe autour de vous

    j ai 60 ans et ma revolte est grande devant tous ces silences mensongers et les discours debiles de sarko tout ce

    fric por les armes les guerres les jeux olympiques completement fous

     

    voyre journal fonctionnera  sarko fout la trouille les gens de taisent

    len esperant de tout coeur que le petit roquet ne vous causera pas d ennui salutations rt bon courage pour le premier numero

     

    28 août 2008 à 20 h 08 min
  • Rinjin Répondre

    @aspidephoros:

    La Palestine n’existe pas? C’est pas beau de réécrire l’histoire. Et même si cela était le cas, pouvez-vous nous dire quel droit des familles parties en 70 et revenu en 1948 peuvent avoir sur ces terres? Tant qu’on aura deux peuples coincés entre des sionistes qui refusent l’existence d’un état Palestinien et le Hamas qui refuse l’existence d’un état juif, la paix ne viendra pas.

    21 août 2008 à 10 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Dénoncer les crimes de guerre (en israel), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer les humiliations, les tortures, les emprisonnements arbitraires (en israel), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer la colonisation (de la palestine), de l’antisémitisme ?Dénoncer le non respect des résolutions de l’onu par israel, de l’antisémitisme ?

    Dénoncer l’impunité d’israel, de l’antisémitisme ?

    Siné, pour soutenir la résistance palestinienne, est dans le collimateur depuis des années. Il s’agissait juste aux astikolovitch de trouver le bon moment.

    France

    La palestine n’ existe pas , aucune langue, aucune capitale, aucune histoire , cela vous suffit el ou dois je continuer.

    20 août 2008 à 19 h 27 min
  • Rinjin Répondre

    @georges972:

    Votre petit discours est inutile. Siné a certes insinué que ce mariage était d’abord un mariage d’argent et la conversion annoncée une conversion par intérèt, mais il a surtout fustigé l’arrivisme de JS et rien d’autre.

    La mariée est certes juives mais c’est d’abord parce qu’il s’agit d’une riche héritière que Siné a réagi. Le fait qu’elle soit juive importe peu et s’il ne l’a précisé ce n’était que pour se moquer de la conversion du fiston. On aurait pu, à la rigueur, se plaindre que le texte incriminé puisse porter à confusion, et Siné était prèt à s’en expliquer, mais affirmer, comme le font depuis le début de cette affaire les antisiné, qu’il s’agit, sans aucun doute possible, d’antisémitisme est faux et honteux.

    Si les ennemis de l’antisémitisme n’ont plus que ce genre de combat à mener, c’est que l’antisémitisme est mort. Ou qu’ils se trompent de combat.

    20 août 2008 à 14 h 23 min
  • Claire Répondre

    @georges 972

    Alors là tu me scies. "le fils d’un Président en exercice se marierait avec une Juive grosse héritière. Si vous n’appelez pas de l’antisémitisme, alors qu’est ce l’antisémitisme?". Moi j’appelle cela l’exacte expression de la vérité.

    Mais si effectivement rapporter un fait exact est de l’antisémitisme, alors oui je n’ai pas la même définition que toi de l’antisémitisme.

    20 août 2008 à 14 h 15 min
  • France Répondre

    Dénoncer l’opportunisme du fils Sarkozy , de l’antisémitisme ?

    Dénoncer l’impunité du fils Sarkozy (délit de fuite-scooter), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer les crimes de guerre (en israel), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer les humiliations, les tortures, les emprisonnements arbitraires (en israel), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer la colonisation (de la palestine), de l’antisémitisme ?

    Dénoncer le non respect des résolutions de l’onu par israel, de l’antisémitisme ?

    Dénoncer l’impunité d’israel, de l’antisémitisme ?

    Siné, pour soutenir la résistance palestinienne, est dans le collimateur depuis des années. Il s’agissait juste aux astikolovitch de trouver le bon moment.

    Voilà ! Maintenant le vase a très largement débordé !!! Le soutien de Siné vient de cela, qu’on le trouve drôle ou grossier ou pas !

    > Voir aussi le licenciement abusif de Richard Labévière RFI relevé par aucun organe de presse autorisé

     

    20 août 2008 à 13 h 09 min
  • georges972 Répondre

    C’est bizarre que dans cette affaire Sine, tant d’honnetes gens font tout leur possible pour ne pas comprendre ce qui s’est reellement passe a croire que personne en fait n’a lu le billet de Sine.

    Que lui reproche-t-on donc? Tout simplement qu’il a reussi a plonger dans les eternels poncids de l’anrisemitisme, ceux qui allient l’argent et les Juifs, comme si il n’y avait pas plus de non-Juifs dans la finance que de Juifs! Je n’ai encore jamais lu que les Japonais et l’argent allaient de pair, et puortant les banques japonaises sont parmi les premieres du monde!

    Mais Sine, en vieux "libertaire", en homme de "gauche", ne pouvait pas rater cela: le fils d’un President en exercice se marierait avec une Juive grosse heritiere. Si vous n’appelez pas cela de l’antisemitsime, alors qu’est ce l’antisemitisme? Le fait de tuer des Juifs? Cela peut etre un accident, un acte de guerre, de resistance meme, comme certains l’ecrivent! L’antisemitisme, c’est avant tout la propagation de traits imaginaires colles a un groupe humain, en l’occurence le Peuple Juif, de meme qu’on parlera de la paresse ou de la longueur du sexe des Noirs, de la cruaute et de l’antifeminisme des Musulmans, de l’avarice des Auvergnats ou des Ecossais, et de la propension a l’homosexualite des Grecs.

    C’est la raison pour laquelle il faut denoncer les propos de Sine!

     

     

     

    20 août 2008 à 9 h 24 min
  • ivan Répondre

    l’article est interessant,mais c’est qui le bonhomme(un rapport avec le crapouillot?) dont tu parles?

    moi aussi je suis expat(saint-martin c’est loin de la bretagne!),mais pourquoi t’as tourne a droite?

                                                                                                              et il ou ton havre(pas le-havre)de paix?

    salutte!

    20 août 2008 à 0 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Quand l’ ami François III était au pouvaoir aucun commentaire désobligeant sur la donzelle Mazarine car ici on touchait au sacré ni sur la brune jeunesse de ce même personnage, il est vrai que la fancisque est une arme de jet redoutable.

    Le siné est un ignoble crasseux!

    20 août 2008 à 0 h 04 min
  • riri Répondre

    papiche

    Vous prêchez dans le vide…

    19 août 2008 à 23 h 15 min
  • inconnu Répondre

    Rien à ajouter

     

    A lire cette explication brillante avec l’assignation

     

    http://www.actuabd.com/forum.php3?id_article=7204#formulaire_forum

    La Licra ose se servir de deux chroniques celle sur sur Jean  Sarkozy et celle sur les musulmans.

    Pour rebondir, sur un Siné communautaire opposant deux communautés.

    L’accusation n’est pas basée sur l’antisémitisme mais le racisme

    Dans cette analyse brillante, un point important a été oublié :

    Siné a été viré pour ne pas s’être s’excuser d’avoir écrit sur Jean Sarkozy, et non pas pour sa chronique sur les musulmans…

    Par ailleurs, les chroniques ont deux dates différentes, Philippe Val les a accepté et la Licra ne l’assigne pas, et ne parle pas des catholiques sur lesques Siné tape aussi.

    19 août 2008 à 23 h 14 min
  • Sebaneau Répondre

    Ce n’est pas Florin Aftalion qui a écrit ça.

    19 août 2008 à 21 h 43 min
  • papiche Répondre

    Ce qu`a ecrit Sine est puant et vous avez tort de le defendre au nom de la liberte de……denigrer.

    Le liberalisme est base sur le droit et la responsabilite, un liberal se doit de mesurer l`irresponsabilite des insinuations faites envers Mlle Sebaoun-Darty.

    A moins que le vieil atavisme antisemite herite d`un vieux catechisme soit plus puissant que tout pour le donneur de lecon ethique que vous etes

    Bref, il n`y a pas que le socialisme aui sevisse dans les esprits.

    19 août 2008 à 20 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    J’adore le style d’écriture. Surtout la partie" …techno-beaufs…". Trop marrant. Sans remettre en cause le sujet grave., vous m’avez offrert une bonne tranche de fou rire. Merci. 

    19 août 2008 à 19 h 06 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Tout est dit , rien à rajouter…
    Bien que vieux gaulliste de la 1ère heure, j’ai toujours lu HaraKiri et ses successeurs divers depuis le n°1, c’était pour moi, en plus de l’humour plus que décapant et des talents divers qui s’y exprimaient, un vrai exemple de liberté et de démocratie dont on pouvait être fiers, notez que la seule fois où il fut censuré( bal tragique à Colombey) ce ne fut pas par l’entourage direct du grand Charles…
    Il y a 3 semaines que je n’achète plus Charlie hebdo
    Val, en petit tyranneau de village, m’a trop fait gerber avec ses pseudos leçons et sa philosophie de bazar, Par contre, moi qui vous écris souvent avec un chat sur les genoux( comme Siné), je regretterai Luce Lapin et ses petites bestioles!
    VALE

    19 août 2008 à 18 h 05 min

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