La gauche et le fichage

La gauche et le fichage


Mercredi après-midi, lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement, un député de gauche s’inquiétait des nouveaux fichiers de police et de leur nature liberticide.

Michèle Alliot-Marie lui a répondu que quand la gauche au pouvoir avait créé le
fichier général des renseignements généraux, aucun élu de gauche n’avait trouvé la mesure liberticide.


De la même façon, François Mitterrand trouvait que les pouvoirs accordés au Président sous la Ve république dangereux avant lui et de nouveaux après lui ! Evidemment, avec au pouvoir
un homme de gauche épris de liberté, les Français ne risquaient rien…

C’est pourtant le même Mitterrand qui mit des
centaines de personnes sur écoute de la cellule antiterroriste de l’Elysée ( !), alors que bon nombre de ces personnes n’avaient rien à voir de près ou de loin avec le terrorisme.

C’est le même Mitterrand qui laissa Pierre
Bérégovoy
agiter une feuille au perchoir de l’Assemblée, s’écriant « j’ai les noms ».


Le fichage n’est pas une activité nouvelle pour la gauche puisque dès la fin du XIXe siècle, celle-ci, alors au pouvoir faisait ficher les officiers supérieurs et les généraux en fonction de leur
pratique religieuse et de leurs opinions politiques !

Etonnement, les grandes déclarations, la main sur le
cœur, ont toujours suffit à la gauche pour convaincre l’opinion de son innocence…

 

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