L’arrogance stérile d’Emmanuel Macron

L’arrogance stérile d’Emmanuel Macron

La cote de popularité d’Emmanuel Macron est en chute libre. Elle se situe à 21 % aujourd’hui. Il est vraisemblable qu’elle tombera encore plus bas.

J’ai, pendant la campagne qui a mené à l’élection de ce piètre personnage, souligné qu’il était un produit fabriqué.

J’ai souligné aussi que nombre de ses déclarations étaient si grotesques ou si monstrueuses qu’elles montraient une absence d’intelligence, une cuistrerie et une détestation de la France et de la civilisation occidentale qui auraient dû le conduire vers la porte de sortie, avant qu’il ne soit trop tard.

J’ai dit que ceux qui qualifiaient Macron de libéral semblaient ignorer le sens des mots, et que Macron était fondamentalement socialiste.

J’ai aussi dit qu’il y avait chez lui une dimension psychopathologique inquiétante.

Tous ces points n’ont cessé, au fil des mois, de se confirmer.

Moins de deux ans après l’élection qui l’a porté au pouvoir, dire que Macron a déçu et suscite un mélange de colère, de mépris et de dégoût, est une litote.

Aucune de ses décisions n’a redonné le moindre dynamisme à l’économie et à la société française qui s’enlisent dans le délitement.

Ses ministres accumulent les déclarations aussi ineptes que les siennes.

Nombre d’entre eux ont déjà quitté le navire en perdition, et l’un d’eux, Gérard Collomb, a décrit un pays au bord du chaos et de la guerre civile.

Cela n’empêche pas Macron de faire preuve d’une extrême arrogance, tant vis-à-vis de la population française que vis-à-vis du reste du monde.

Le fait que cette arrogance soit stérile le rend ridicule et souvent odieux.

Dire à des gens sans emploi qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail et ce, dans un contexte de chômage élevé, est insultant pour des millions de chômeurs.

Dire ou faire dire que les taxes sur les carburants ont été choisies aux fins de ne pas taxer davantage le travail relève d’un crétinisme absolu.

Les véhicules automobiles sont largement utilisés pour le transport de marchandises et de personnes, et taxer les carburants revient à taxer le travail de ceux qui utilisent des véhicules automobiles pour leur travail ou pour se rendre au travail.

Invoquer la lutte contre le réchauffement global anthropique qui n’existe pas est inepte.

Tout particulièrement dans un contexte où le gouvernement français multiplie les embouteillages en asphyxiant la circulation : accroître le temps d’utilisation d’un véhicule accroît considérablement la pollution résultant de l’usage dudit véhicule, car cela accroît la consommation de carburant.

L’arrogance de Macron peut le rendre insultant.

Sa façon de parler des dirigeants européens qu’il qualifie de populistes, en parlant de « lèpre » ou en évoquant le spectre du fascisme des années 1930, est un crachat sur ces dirigeants et sur les peuples qui ont voté pour eux.

Sa façon de parler de Trump et des États-Unis en plaçant ceux-ci dans la catégorie des ennemis possibles d’une armée européenne qui n’existe pas et n’existera sans doute jamais est un crachat plus immense encore sur un pays qui a libéré la France du nazisme, et qui a assuré et assure encore très largement la défense de l’Europe.

Donald Trump a réagi de manière acerbe et a remis Macron à sa place de minable.

C’est vraiment le moins qu’il pouvait faire.

En lisant la presse internationale, on voit très vite que quasiment plus personne ne prend Macron au sérieux.

On remarque que, s’il crache sur Viktor Orban, Matteo Salvini, Donald Trump, les États-Unis, il ne désigne quasiment jamais le danger islamiste, et on trouve cela très suspect.

On n’oublie pas la succession d’épisodes qui ont avili l’image de la présidence de la république française : gay pride à l’Élysée pour la fête de la musique, affaire Benalla (accompagnée de la désormais célèbre phrase, « Alexandre Benalla n’est pas mon amant »), photo avec deux délinquants noirs en sueur, et avec doigt d’honneur, à Saint-Martin.

Je ne suis pas du tout certain que le mouvement des « gilets jaunes » soit le début d’une insurrection généralisée du peuple français, mais c’est indéniablement le signe d’une révolte assez large.

Cette révolte ne mènera pas au départ de Macron et ne le conduira fondamentalement pas à changer d’attitude.

Elle montre que le rejet de Macron par les Français a atteint le niveau de l’irréversible.

 

 

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Comments (6)

  • BRENUS Répondre

    Si l’arrogance n’était le fait que de Macron, passe encore : nous avons toujours connu des zèbres de ce genre dans l’histoire ( Marie Antoinette, qui y a laissé sa tête, ne disait elle pas “si les pauvres se plaignent de ne pas avoir de pain, donnez leur de la brioche!” . Non, le pire est cette armée de Bourbaki , les supporters EM, que constitue la majorité des petits frères – tous âges confondus – qui se pensent très malin de dénigrer le petit peuple. Ne parlons pas de cet ahuri de Ministre qui défini les “pauvres” comme roulant au diésel et “cloppant”. Que voulez vous monseigneur, tout le monde n’a pas les moyens de se shooter avec de la blanche de première bourre. En d’autres temps, tous ces imbéciles auraient déjà signé pour voir leur tête au bout d’une pique. Il semble qu’ils veuillent la guerre. Ils risquent de l’avoir. Si ce n’est pas cette année, ça peut ne pas tarder. Et là, comme disait l’autre : c’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent nus. Et nus, ils le sont en réalité, dépouillés du moindre courage quand ce ne sont pas les autres qui prennent les coups à leur place.

    23 novembre 2018 à 16 h 34 min
  • Francois FOISIL Répondre

    Le masque tombe, mais nombreux sont ceux qui l’avaient senti et n’avait pas voté pour celui qui est arrivé au pouvoir par effraction!
    Oui l’arrogance est la pire des attitudes quand on est élu au poste le plus élevé. Jour après jour il va continuer à se prendre les pieds dans le tapis et être la risée du monde entier. Le pire étant que c’est à nos frais.Merci Guy Millière .

    23 novembre 2018 à 11 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    La stérilité de Macron, rappelons nous qu’il n’a pas de gosses, est-elle responsable de son arrogance?
    Du temps des maharajas, il en existait un qui exhibait tous les ans sa virilité devant ses sujets.
    Faudra-t’il imposer ce test à Macron?

    22 novembre 2018 à 18 h 47 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Non content de se mettre à dos le monde entier Macron est en train d’attiser la colère des citoyens dans son propre pays.
    Faudra-t’il bientôt afficher des “Wanted dead or alive” partout dans le monde pour stopper ses méfaits?
    Les chasseurs de primes sont sur les dents et attendent que le montant de la récompense soit connu.
    On leur souhaite bonne chasse pour notre bien et pour celui du monde.

    22 novembre 2018 à 18 h 28 min
  • betsynette Répondre

    Macron, homme qui pense être au dessus des autres, ainsi que son équipe de bras cassés larem, ces nuls devraient savoir qu’ils ne sont que de petits ……riens…….qui profitent et ne servent à …….rien…….sinon les Français s’en serait aperçu, ……ces petits personnages…….qui ne valent ……rien……même pas un…… pet du matin…….se devrait de se remettre en question, et faire le travail ou ils sont trop payer, ou si incapable ils laissent la place à des compétents.
    Leur incompétence notoire , et ce n’est pas de se monter le cou, qui en fait des compétents à suivre.

    22 novembre 2018 à 14 h 15 min
  • ELEVENTH Répondre

    Certains parlent de “lèpre” pour qualifier ceux qu’ils nomment populistes du bout des lèvres comme lorsque l’on veut expulser une raclure de gorge. Pourquoi ne nous parlent ils pas du cancer à métastases islamiste qu’ils s’ingénient à diffuser et promouvoir partout. Je ne connais rien à la médecine, mais je crois qu’aujourd’hui il doit être possible de soigner la “lèpre” (Il existe une fondation ancienne Raoul Folleraux à qui j’ai parfois souscrit et qui soulage beaucoup en Afrique) . Pour le cancer c”est beaucoup moins sur, ou cela se saurait. Alors devant un tel dilemme obligatoire, que devons nous choisir? Hein? Le suicide? Et quoi encore, petit drôle.

    21 novembre 2018 à 1 h 46 min

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