L'autodestruction de la France

L'autodestruction de la France

Ancien ingénieur d’affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd’hui membre du Haut Conseil à l’intégration, Malika Sorel est interrogée dans le Spectacle du Monde. (via ) Extraits :

SLa France s’autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu’on attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d’investissement, à la société. Une excuse facile qu’ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l’on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n’est pas vrai. La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture reste très éloignée de celle de leur pays d’accueil. Il fallait d’emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l’inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu’ils développent de moins en moins d’efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s’adapter à eux.

Il faut aussi dire aux populations d’origine étrangère tout ce que l’Etat fait pour elles, l’argent qui est injecté dans tous les domaines : c’est ainsi qu’on aidera les enfants de l’immigration à se construire le socle de reconnaissance sans lequel rien d’harmonieux ne sera jamais possible. Ce n’est pas en se flagellant qu’on fera aimer la France aux enfants et aux adolescents des banlieues. Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie ! […] Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l’immigration n’y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C’est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n’avez pas respecté le même processus de sélection, c’est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l’immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.”

Dans la suite de l’entretien, Malika Sorel remet en cause le droit du sol.

Partager cette publication

Comments (1)

  • Bedou Répondre

    Elle a bien raison depuis fort longtemps la Malika

    25 décembre 2015 à 11 h 44 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *