L’avenir de la France s’annonce très sombre

L’avenir de la France s’annonce très sombre

L’élection présidentielle française a conduit au résultat prévisible et prévu.

Emmanuel Macron a été réélu.

Les deux tiers des Français, selon des sondages récents, souhaitaient un autre Président.

Leurs vœux n’ont pas été exaucés, par leur propre faute, mais aussi parce que les grands médias ont joué leur rôle qui n’a pas été du tout un rôle d’information.

Éric Zemmour ayant suscité une grande vague d’enthousiasme, il a été beaucoup invité à la radio et à la télévision, mais – c’est devenu rapidement visible – c’était pour le diaboliser, et l’opération a réussi.

Il a été décrit comme un pétainiste, un fasciste, un raciste, un ennemi des femmes, et j’en passe.

S’il avait évité de prêter le flanc à certaines accusations et n’avait pas écrit ou prononcé certaines phrases qui ont été interprétées de manière très malveillantes cela aurait été mieux, mais cela n’aurait rien changé.

Les diabolisateurs avaient une mission : ils ont accompli leur mission.

Marine Le Pen, elle, a été très épargnée, car le but était qu’elle soit au deuxième tour, et le but a été atteint d’autant plus facilement qu’elle s’est employée à tenir un discours insipide, sans saveur, et sans aspérité.

Pendant l’entre-deux tours, il restait à parachever l’opération, et, Éric Zemmour étant éliminé, la diabolisation a pu se reporter sur Marine Le Pen.

Bien qu’elle ait continué à tenir le même discours qu’avant le premier tour, rien n’y a fait : l’expression « extrême droite » s’est abattue sur elle.

Emmanuel Macron l’a employée dans chacun de ses discours.

Par peur de paraître agressive, dans le débat d’entre deux tours, Marine Le Pen s’est rendue elle-même inexistante et n’a utilisé aucun des angles d’attaque, pourtant nombreux, qu’elle aurait pu utiliser contre son adversaire.

Le résultat est là, oui.

Emmanuel Macron restera Président jusqu’en 2027.

Il n’a pas eu à rendre compte de son bilan, pourtant catastrophique.

Il n’a pas eu à s’expliquer sur le mépris du peuple français et particulièrement sur le mépris des plus pauvres qu’il n’a cessé de montrer.

Il n’a pas eu de contradicteur (ou de contradictrice).

Il n’a pas eu à exposer un programme et n’a énoncé que de vagues intentions qui auraient pu paraître inquiétantes si elles avaient été relevées, mais elles ne l’ont pas été.

Il sera, à l’évidence, couché devant l’islamisation de la France, à plat ventre devant l’écologisme le plus liberticide et le plus coûteux, pas du tout ouvert à la consultation de la population par référendum, autoritaire, prêt à renouer avec le grand enfermement de la population si telle est sa volonté.

Il n’a aucune légitimité, car il a été une fois de plus élu par défaut, faute d’adversaire digne de ce nom.

Il a pu utiliser le même épouvantail qu’il y a cinq ans, et le fait que l’épouvantail se soit changé en ectoplasme n’a eu aucun effet.

Il a réussi à anéantir les deux grands partis de gouvernement qui existaient avant lui, le parti socialiste et les Républicains (mais aussi bien le parti socialiste que les Républicains ont choisi des candidates nulles et procédé à leur propre suicide au moment où Macron voulait les éliminer : choisir pire qu’Anne Hidalgo et Valérie Pécresse aurait été difficile).

Il va rester un grand centre gauche qui fonctionnera comme un parti unique ne disant pas son nom, et ce parti sera un fourre-tout informe et sans colonne vertébrale.

Il restera une gauche extrême inéligible occupant le rôle de parti protestataire, et les léninistes, les islamistes et les écologistes les plus radicaux y exprimeront leurs frustrations.

Il restera aussi ce qui sera défini comme une droite extrême qui ne sera pas une droite extrême, quand bien même on continuera à la définir comme « extrême droite », et celle-ci sera avant tout le Rassemblement National, qui n’est plus un mouvement de droite, mais un mouvement socialiste vaguement nationaliste.

Reconquête aura du mal à continuer à exister.

L’avenir de la France s’annonce très sombre.

Le déclin économique va se poursuivre, la paupérisation aussi.

L’immigration conduira au changement de peuple. Si des révoltes surviennent, elles seront traitées comme la révolte des gilets jaunes.

C’est une situation extrêmement triste qu’il faut regarder en face.

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Comments (4)

  • Gilbert IZZI Répondre

    Une honte ce gouvernement qui pour faire passer un vote parce qu’il n’a pas la majorité grace à l’article 49-3 , donc tout ce beau monde (ministres , députés sont la pour meubler pas tous mais une grande partie .

    25 octobre 2022 à 21 h 47 min
  • Jean Répondre

    La transition que vous annoncez va probablement se faire dans le courant du siècle. A force de déconstruction, le wokisme va préparer le terrain de l’islamisation des couches les plus populaires du pays.

    On devrait s’intéresser à des cas qui ont déjà existé pour envisager l’avenir notamment celui de la disparition du royaume de Makurie (l’ancienne Nubie chrétienne) islamisée à la fin du Moyen-Age mais aussi de la Sierra Leone désormais majoritairement musulmane alors qu’elle était majoritairement chrétienne et animiste au début du XXème siècle.

    En ce qui me concerne, je ne me reconnais pas dans l’avenir de ce pays qui va finir comme l’Empire Byzantin et sera probablement dirigé par un Erdogan français dans le futur. J’envisage désormais l’avenir dans l’outre-mer ou à l’étranger à moyen terme.

    5 mai 2022 à 12 h 39 min
  • Corbran Répondre

    Triste France que vous prévoyez là. Envie de partir, loin, tres tres loin.

    26 avril 2022 à 15 h 43 min
  • Guyomard Répondre

    La France est morte avant même le début du mandat de macron qui n’est même pas représentatif de la France par rapport à MARINE qui c’est battues pour l’honneur de la France
    Pour ce qui on voté pour macron j’ai honte pour eux

    26 avril 2022 à 7 h 36 min

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