Le best-seller de la deuxième concubine

Le best-seller de la deuxième concubine

François Hollande est le champion des augmentations. Sous son règne, tout a augmenté : le chômage (500 000 nouveaux chômeurs depuis le 6 mai 2012), l’immigration, l’insécurité, la dette et surtout les impôts…

À ce désastreux bilan s’ajoute un autre championnat : le ridicule.

Le livre que vient de publier la deuxième concubine répudiée, Valérie Trierweiler, montre ainsi un homme inconstant, ne sachant pas décider, mais sachant mentir et revenir en 48 heures sur une décision prise. On ne peut, en aucun cas, lui faire confiance.

Voici quelques morceaux choisis de la vie privée de François Hollande (en notant au passage qu’à ce niveau de l’État, il n’y a pas de vie privée) :

« Il faut savoir qu’en politique, tout, vraiment tout, est permis. Ainsi vont les hommes politiques, ces êtres orgueilleux qui veulent tout et le contraire de tout. Leurs ambitions n’ont pas de limite. François Hollande vit dans le déni permanent. Les mots, les paroles n’ont pour lui aucune valeur. Il est le roi du double discours, de l’ambiguïté et du mensonge. Il est incapable d’aborder les choses clairement, même les plus simples. »

Ségolène Royal, la première concubine, a, quant à elle, posé cette question : « Citez-moi une seule réalisation de François Hollande en 30 ans de vie politique. »

« Alors qu’une partie des Français ne sait jamais comment finir le mois, François, lui, ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas “gariguettes”, ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de Noirmoutiers et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide… En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : “les sans-dents”, très fier de son trait d’humour… Je me souviens d’un soir, au sortir d’un repas de Noël passé chez ma mère à Angers avec tous mes frères et sœurs, les conjoints, neveux, nièces, 25 personnes en tout. François se tourne vers moi avec un petit air de mépris et me jette : “Elle n’est quand même pas jojo la famille Massoneau”… Il est vrai qu’aucun d’entre nous dans la famille n’a possédé de clinique, ni fait des affaires dans l’immobilier. Nul n’a de propriété à Mougins sur la Côte-d’Azur… Au cours de sa liaison avec l’actrice Julie Gayet [la troisième concubine], il s’est rendu dans le somptueux château des parents de Julie, avec ses façades du XVIIe siècle, au milieu d’un parc magnifique. La famille Gayet, voilà une famille comme François les aime : un grand-père chirurgien, une mère antiquaire, un père médecin renommé… »

Je terminerai cette anthologie par des extraits d’une socialiste militante passée dans un cabinet ministériel qui publie « La bêtise de la gauche » (Plon) : « À gauche, nous sommes nuls ! Ils sont nuls. Il n’y a qu’à regarder le bilan pour s’en rendre compte. Presque deux ans avec tous les pouvoirs, exécutif et législatif, sans parler de la mainmise sur les collectivités territoriales. Et pour quoi ? Le chômage qui explose, les impôts qu’on a augmentés jusqu’à plus soif, la paupérisation galopante, les investissements étrangers qui foutent le camp et les jeunes diplômés qui emboîtent le pas. Et, en prime, un pays divisé, déchiré par de prétendues réformes de société de première urgence. Tu parles, résultat, la moitié de la France contre l’autre, pire encore que sous Sarko… À gauche, ils ont réussi à faire croire qu’ils avaient le monopole de l’intelligence, de la générosité. Tu parles ! Les plus malins sont carriéristes et ne croient en rien. Ils ont choisi la gauche, comme Mitterrand, parce que la droite était trop encombrée… François Hol­lande, pas génial, pas efficace, pas compétent, pas visionnaire, pas courageux, pas désintéressé, pas passionné, pas inspiré, pas responsable. Non, normal. »

Voilà ce que chaque Français peut constater. Comme nullité, François Hollande s’est distingué. Mais un malheur s’ajoutant aux autres, il n’est pas seul de son espèce au PS. On a aussi Strauss-Kahn, ex futur Président au comportement scandaleux, poursuivi pour proxénétisme aggravé, Cahuzac, ministre fraudeur chargé de débusquer et de punir les fraudeurs non socialistes, et son émule l’ex ministre éphémère, mais toujours député, le citoyen Thévenoud : « Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. »

C’est cela, la république exemplaire promise par Hollande ! Bref, il serait largement temps de faire œuvre de salubrité publique et de se débarrasser de ces gens-là.

Christian Lambert

 

 

 

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Comments (12)

  • Agathe Répondre

    Victor Hugo: on ne bat pas une femme, même avec une fleur.

    Valérie T. est une self-made-woman, courageuse, belle, intelligente… et sentimentale, le défaut de la cuirasse. Or en politique, il faut savoir marcher sur les cadavres !
    Elle a cru que le socialisme était pour les pauvres, dont elle est originaire, elle a cru que le chef l’aimait, alors qu’elle n’était qu’une distraction, un sujet amusant à observer.
    Elle est touchante et passionnante parce que passionnée. Un beau portrait de femme moderne. Elle s’est brûlée les ailes. Merci, Valérie, pour votre roman vécu.
    Restera-t-elle socialiste ?

    25 septembre 2014 à 17 h 24 min
    • Jacky Social Répondre

      Bonjour Agathe. C’est exactement ça qui m’a énormément touché. Je ne suis qu’à la page 123, mais j’ai hâte de continuer à lire dès qu’un moment libre se présente.

      25 septembre 2014 à 21 h 50 min
  • anne charlotte Lundi Répondre

    Voici une autre analyse…. écrite par une femme !

    “Merci pour ce moment”, une bombe politico-littéraire ?

    Déballage indécent, livre poubelle, suicide moral, assassinat politique, bombe politico-littéraire de la rentrée : d’Audrey Pulvar à Daniel Cohn-Bendit, les critiques faites au livre de Valérie Trierweiler, de la part de la classe politique, des libraires, des confrères, essentiellement de gauche, ne peuvent que susciter la curiosité. 200 000 exemplaires, rupture de stock en deux jours : son éditeur, Laurent Beccaria, neveu d’Hélie de Saint-Marc, n’a pas, comme à son habitude, manqué de flair.

    Le livre témoigne assurément, comme le dit Peggy Sastre, du « tragique surinvestissement sentimental des femmes » et de la féminisation de la vie politique, depuis longtemps stigmatisée par Eric Zemmour : puisque la politique est confisquée par Bruxelles, qui nous dicte nos « choix », ce sont les femmes qui sont médiatisées, et elles en profitent pour sortir brutalement de l’ombre. Jamais Anne-Aymone Giscard d’Estaing ni Bernadette Chirac, abondamment trompées, n’auraient exprimé par écrit leur dépit et leur désir de vengeance. Le livre de Valérie Trierweiler est emblématique d’un monde nouveau, et l’on sent bien que la réponse de François Hollande, au nom d’un monde ancien – « la fonction présidentielle doit être respectée » – ne fait pas le poids.

    Les critiques ne peuvent pas reprocher à Valérie Trierweiler de n’être pas assez de gauche. C’est elle qui a suggéré que Léonarda finisse sa scolarité en France ; elle qui est « allée en première ligne » pour le « mariage » homosexuel, face à un « François Hollande pas convaincu au fond de lui », elle qui vante « une réforme emblématique de la gauche, qui restera peut-être sa seule marque dans l’histoire de France » ; elle encore qui encourage le droit de vote aux étrangers.

    On ne voit pas non plus pourquoi les féministes condamneraient la vengeance d’une femme humiliée, répudiée, traitée, comme elle le dit elle-même, comme « une poupée vaudou que l’on peut insulter et traîner dans la boue ».

    Malgré les fautes de français, d’orthographe, les expressions vulgaires – « j’étais raide dingue de lui » – j’avoue à ma grande honte que j’ai pris plaisir à lire ce Merci pour ce moment.

    Elle ne dévoile pas des secrets d’Etat – qu’elle ignore d’ailleurs sans doute – mais elle dit ce qu’elle voit et d’abord que les ministres sont incompétents : « Leur nomination est le résultat de calculs d’appareil, d’un jeu de billard à plusieurs bandes. Certaines femmes ministres sont choisies sur catalogue », ou encore : « En dehors de Laurent Fabius, il ne faut pas être expert pour comprendre que la plupart des nouveaux ministres n’ont pas le niveau. » Leur choix est la résultante d’un « équilibre de courant, équilibre de sexe, équilibre régional ou de parti. Peu sont là pour leur compétence ».

    Et bien sûr, c’est le portrait sans concession de François Hollande, brossé par une femme jalouse, qui nous séduit. On peut douter de la sincérité d’une femme follement jalouse, que la soif de vengeance aveugle ; on peut aussi penser que l’attention passionnée qu’elle porte à son amant aiguise sa lucidité. J’ai fait le pari de la croire, d’autant plus facilement qu’elle confirme ce que l’on peut deviner de François Hollande. Et la virulence des critiques ne s’explique que parce que, eux aussi, ils la croient.

    Le mépris des pauvres – il l’appelait Cosette, et les « sans dents » sont inspirés de Hugo, seul univers pour celui, dit-elle, qui ne s’intéresse pas à la littérature – s’aggrave et se fait méchanceté quand, invité un soir de Noël par la famille de sa compagne – vingt-cinq personnes, mère, frères, sœurs, neveux et nièces – il commente : « Elle n’est quand même pas jojo, la famille Massoneau. »

    Sans doute la jalousie de Valérie Trierweiler a-t-elle quelque chose de pathétique et d’enfantin, mais elle révèle aussi la duplicité tranquille d’un homme qui pratique le mensonge en politique comme il le pratique dans la vie privée. « Jure-moi sur la tête de mon fils que c’est faux », demande-t-elle à propos de l’idylle avec Julie Gayet. « Il jure sur la tête de mon fils » et ne veut plus qu’elle évoque « cette faribole ».

    Ironie du cycle de l’infidélité ? Mais l’auteur dévoile aussi le mensonge de son compagnon dans l’élection Falorni-Royal à La Rochelle, et rappelle : « Combien de fois l’ai-je entendu, lorsqu’il était secrétaire du PS, encourager un candidat et tout faire, ensuite, pour qu’il n’ait pas l’investiture ? » Son incapacité à « gérer la situation entre la mère de ses enfants et moi » est le pendant de son incapacité à décider en politique.

    On peut à bon droit être agacé par cette « petite fille de la ZUP nord » éblouie par les ors de la République et obsédée par son illégitimité. On peut s’étonner qu’elle ait été « émerveillée » par ce personnage falot – « Il me fait rire. Je suis épatée par son intelligence », alors qu’il n’était que secrétaire du PS. Mais justement cet émerveillement, toujours sensible dans ce livre – « sa force de persuasion est nucléaire », écrit-elle encore – plaide pour sa sincérité.

    Et ses questions sont les nôtres. Le pouvoir, non reçu mais conquis par tous les moyens, agit-il « comme un acide » ? Rend-il autiste et introverti, comme le lui explique un psychanalyste : « L’introverti est incapable de tourner ses sentiments vers l’extérieur, il les renvoie en lui-même. L’introverti est totalement lisse, ne montre aucune émotion. Il veut être plus normal que la normalité, c’est une pathologie » ? Fait-il perdre, comme un psychiatre le lui affirme, « le sens des limites. On appelle cela le syndrome du gagnant » ? Ou bien Hollande est-il seul coupable, comme elle l’écrit ailleurs : « Le mensonge est ancré en lui, comme le lierre se mêle à l’arbre », ou encore : « C’est le roi du double discours, de l’ambiguïté et du mensonge permanents. »

    Si sa vie publique est marquée par ce syndrome, sa vie privée l’est aussi, et c’est pourquoi on ne peut verrouiller, cadenasser l’une et l’autre. Après la répudiation, François Hollande veut la reconquérir : envois de fleurs, avalanche de textos – vingt-neuf en un seul jour : « Il m’écrit qu’il me regagnera, comme si j’étais une élection ».

    Puisse-t-il être désormais marqué par le syndrome du perdant, puisque, selon Valérie Trierweiler, « il tient à sa popularité comme à la prunelle de ses yeux », et qu’il est en manque de « la drogue dure des meetings ».

    On remarque dans ce livre « bouteille à la mer », où deux narcissismes s’affrontent, deux grands absents : Dieu et la France. Le pouvoir, pour l’un et pour l’autre, n’est pas un service, mais un plaisir solitaire.

    Danièle Masson

    PRESENT Article extrait du n° 8186 du Jeudi 11 septembre 2014

    25 septembre 2014 à 8 h 09 min
  • Boutté Répondre

    Tout augmente, sous Hollande, sauf le niveau de la confiance que lui accordent ses concitoyens et de l’aura de notre pays
    à l’étranger .

    25 septembre 2014 à 7 h 29 min
  • R. Ed. Répondre

    Ca, cher Monsieur, c’est la langue française, claire et concise !

    Lorsque l’on vit maritalement , on est des concubins, c’est le mot exact et je ne vois pas où ce mot est péjoratif, vu que c’est celui qui sera employé par l’administration, par la justice, par le notaire, par l’avocat de ce pays.
    Appelons un chat un chat et non un animal de compagnie à griffes avec des poils et qui pèse environ cinq kilogrammes ou moins ou plus, selon la race ( ah oui, je me trompe, les races n’existent pas )

    Comme disait Coluche, que des gros mots : anus, concupiscent, … que des gros mots

    24 septembre 2014 à 21 h 19 min
    • Boutté Répondre

      Quand on est concubin notoire et récidiviste ,comme Hollande, on fait une déclaration commune de revenus conformément à la Loi . Dans ce cas, on n’échappe pas à l’ ISF ! Si onn ne le fait pas, c’est une “fausse déclaration” entrainant la peine de non-éligibilité .

      25 septembre 2014 à 7 h 45 min
  • DA85 Répondre

    En lisant ce livre arrivé sur INTERNET, une chose m’a (comme on dit ) interpelé. Le mariage pour tous: Hollande était prêt a admettre le droit pour un Maire de refuser de célébrer un mariage pour des personnes de même sexe.
    Clause de conscience, refus moral d’accepter cette célébration contraire à la loi naturelle, sans parler du refus religieux de nombreux croyants.
    C’est sa concubine qui se vante de l’avoir fait revenir sur sa décision et d’être devenu intraitable sur la loi qui doit être appliquée sans état d’âme. Valls s’occupant de gazer les opposants.
    Quel Homme ! Quel Président ! a genoux devant sa maitresse.Heureusement qu’elle ne lui a pas demandé le code de notre arme atomique…je n’ose imaginer la suite.

    24 septembre 2014 à 15 h 02 min
  • DESOYER Répondre

    Il ne faut tout de même pas trop jeter de fleurs à une nana qui a cru au socialisme. Elle s’est cassé les dents dessus: cela montre qu’elle n’est pas très intelligente.

    24 septembre 2014 à 13 h 56 min
    • Jacky Social Répondre

      C’est exact. Mais combien de gens ne se trompent-ils pas par manque de repères clairs parce qu’ils croient naïvement qu’être de gauche et socialiste de surcroît fait d’une personne quelqu’un de bien? Trierweiler n’y échappe pas. Le socialisme est une abomination fait de non-sens et d’auto-contradictions. C’est incohérent et intolérant au nom de je n’ai sais quelle bonté et justice sociale auto-proclamées. D’où mon pseudo qui vient évidemment d’Acquis Social, une connerie censée être irrévocable alors qu’il ne s’agit que de la permanence d’un lien établit soi-disant pour toujours entre nos comptes en banque et celui des assistés et autres abreuvés d’allocations. Tout cela doit être remis en question et vite. Au travail!!!

      24 septembre 2014 à 14 h 03 min
  • Jacky Social Répondre

    Merci Agathe pour ce bon mot sur Valérie Trierweiler. Lors de la lecture de son livre que je n’ai pas encore terminé, elle m’a captivé, son histoire personnelle m’a ému plusieurs fois et j’ai du mal à comprendre ceux qui lui en veulent. Certes, c’est une femme ambitieuse qui reconnaît certaines faiblesses comme le manque de confiance en soi. Quant à Hollande, il remonte aussi curieusement dans mon estime sur le plan privé. Bien sûr, certains passages du livre sont amusants pour un Néo-Conservateur ultrrrra-libérrrraaalll comme moi, notamment lorsqu’elle évoque le PS et le socialisme parisien, un oxymore à mon sens. “Socialisme” et “Paris”, cela sent le caviar jusqu’en dans les Catacombes de la plus belle ville du monde. Et donc, Mme Trierweiller a ses petits côtés hypocrites dans le domaine politique, mais ce n’est pas déplaisant. Il s’agit d’une personne sensible qui se livre. C’est aussi une battante. Une femme comme je les aime. C’est un vrai plaisir de la lire et je la remercie pour ce témoignage sur cette histoire d’amour et sur certains arcanes de la politique française de “haut vol” (sans jeu de mots ici). Je ne regrette pas du tout mon achat.

    24 septembre 2014 à 13 h 33 min
  • Agathe Répondre

    Bon article, mais pourquoi ce mot péjoratif de concubine? Nous, les français, avons toujours honoré les maîtresses de nos rois de France.
    Valérie est touchante. Elle a cru à l’amour…

    24 septembre 2014 à 11 h 20 min
    • Boutté Répondre

      Hollande a fait pire : Il a nommé hier madame Hervé Gourdel , femme de l’otage à qui les Musulmans viennent de trancher la gorge au couteau de cuisine, “compagne” de l’homme qu’elle a épousé en justes noces !

      25 septembre 2014 à 7 h 34 min

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