Le contribuable français paiera !

Le contribuable français paiera !

Les prélèvements opérés dans la poche du contribuable – dont le nom commence si mal – sont sans fin. Toujours plus…
L’État en est ainsi arrivé à s’approprier 57,5 % de la richesse nationale. Plus exactement les dépenses publiques absorbent 57,5 % du PIB, dont la plus grande partie est utilisée sous de multiples formes à alimenter la démagogie – en d’autres termes, une corruption légalisée.
Commençons par le commencement.

L’Élysée, à lui seul, coûte 100 millions d’euros par an. 806 fonctionnaires et employés divers sont au service du Président, plus les factures des voyages du chef de l’État en constants déplacements (au coût moyen de 242 000 euros le déplacement), à raison de deux ou trois par semaine, presque toujours dans une perspective électoraliste.
C’est, paraît-il, un train de vie supérieur à celui de la monarchie britannique. Mais il est vrai que la République française a une originalité exceptionnelle, avec un Président qui, se prenant pour un chat, grimpait aux arbres de l’Élysée pour le démontrer et un autre, que l’on connaît bien, champion de scooter la nuit à travers Paris, pour retrouver sa petite amie du moment.

Ainsi va la démocratie française et, comme la démocratie n’a pas de prix, le contribuable verse chaque année 3 milliards d’euros aux parlementaires et, à des niveaux divers, aux 618 384 élus que compte la France, c’est-à-dire, rapporté à la population, beaucoup plus qu’aux États-Unis – tout ce petit monde étant encadré par des partis qui, eux aussi, sont largement entretenus par le contribuable, par des dotations annuelles.

En échange de ces largesses, les parlementaires votent des lois à tour de bras, généralement d’une extrême complexité dont certaines heureusement ne sont pas promulguées et d’autres ne sont pas appliquées, faute de décret d’application.
Toujours est-il que le record du monde de la confusion est atteint avec 10 500 lois et 127 000 décrets en vigueur que mettent en musique 5 600 000 fonctionnaires, y compris les emplois aidés, pour un coût annuel de 262 milliards d’euros. Des fonctionnaires toujours plus nombreux d’année en année, dont Sarkozy disait en privé « qu’ils fonctionnent à l’envers et trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu’aux États-Unis ou qu’en Allemagne, de fournir un service trois fois plus mauvais ».
Mais ce sont des fonctionnaires qui prennent soin de leur santé, avec un absentéisme moyen de 20 jours par an, dû à une maladie encore mal identifiée qui frappe soit avant les vacances, soit juste après – ce qui porte les vacances à 10,3 semaines non travaillées par an, le retour des vacances permettant d’étudier les dates de départ des prochaines vacances.
Cet état de choses stupéfiant, que le monde entier nous envie, inclut cependant le paiement de nombreuses heures supplémentaires, auxquelles s’ajoutent 2 millions de jours de grève par an.
Bref, la France est le pays développé où l’on travaille le moins !

Cette foule de travailleurs qui travaillent peu est tout de même privilégiée au regard des 5 335 000 chômeurs, dont 643 000 supplémentaires depuis le début du quinquennat de François Hollande, des chômeurs qui cherchent désespérément un emploi même mal payé (sachant que la moitié des salaires versés en France ne dépassent pas 1 750 euros par mois avant impôt).
25 % des jeunes sont condamnés au chômage et, 4 ans après leur sortie de leur sortie du système scolaire, ce sont 50 % des jeunes non diplômés qui sont au chômage et, plus encore dans les 730 « quartiers sensibles » peuplés de populations venues du tiers-monde dans une perspective à long terme d’africanisation et d’islamisation totale de la France.

Le coût de ce chômage massif, reflet d’une économie qui va mal, est estimé à 75 milliards d’euros par an tout compte fait, mais plusieurs experts sont, sur ce point, plus sévères encore.
Ce n’est pas tout : le contribuable, toujours lui, est condamné de facto à favoriser l’invasion migratoire à coups de milliards d’euros. Le coût de cette immigration est estimé à quelque 20 milliards d’euros par an, mais probablement beaucoup plus, si on inclut le coût de la lutte contre l’insécurité qui ne fait que s’amplifier, chacun admettant maintenant – Manuel Valls, le premier – que l’islam est en guerre contre l’Occident, une guerre prêchée dans les milliers de mosquées construites pour les 40 millions de musulmans déjà présents en Europe.

Les dépenses sociales proprement dites s’élèvent au chiffre faramineux de 700 milliards d’euros par an, dispensés à travers 103 structures différentes. Alors que la production française représente 3,7 % de la production mondiale, la France républicaine, socialiste et en faillite redistribue 15 % des transferts sociaux mondiaux. Dans le même chapitre de la redistribution générale, on trouve encore 50 milliards d’euros pour les subventions aux centaines de milliers d’associations dont, en priorité bien sûr, celles des copains et des copines, sans oublier les organisations racistes qui militent contre tout ce qui est blanc et chrétien. Les syndicats, quant à eux, reçoivent du contribuable 4 milliards d’euros par an, alors que 8 % seulement des salariés sont syndiqués ! L’aide à la formation fait partie de la générosité de l’État pour les syndicats, ce qui fait que, lorsqu’on appelle une entreprise, on vous répond : « La secrétaire est en formation, rappelez la semaine prochaine. »

On s’arrête là ? Pas du tout. Hors hexagone, « l’aide au développement » est un impératif moral et politique. J’ai parlé de ce scandale dans le n° 993 : l’Occident a distribué l’équivalent de 2 000 milliards d’euros, notamment au continent africain, depuis 1960, vingt fois plus que l’Europe n’en a reçu avec le plan Marshall. Résultat : chaos, corruption, et terrorisme.
En 15 ans, le nombre des pauvres est passé en Afrique de 370 à 670 millions de personnes, d’où l’immigration déferlante. On constate d’ailleurs le même phénomène au Moyen-Orient, dans le sous-continent indien, et dans certains pays d’Amérique latine, sans oublier, en Europe, la Grèce, un pays en voie de sous-développement en faveur duquel le contribuable français paiera 20 % du nouveau plan d’aides, soit 17 milliards d’euros – en attendant de payer les impôts des Ukrainiens. Mais qu’a-t-on fait aux dieux pour avoir une gouvernance pareille ?

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Comments (11)

  • BRENUS Répondre

    Le contribuable paiera ! Jusque quand ? Car un pays qui pousse a partir ses meilleurs cerveaux et entrepreneurs pour enrichir des nations extérieures ne risque pas de pouvoir payer très longtemps. Surtout si, dans le même temps, il importe en grosses quantités des estomacs et des amateurs (trices) d’argent braguette. Il serait souhaitable que le monde financier qui assume notre dette commence a se monter réticent avec une envolée des taux ou un refus d’achat d’OAT : rien ne pourrait résister à cela. Pour peu que tous les entrepreneurs baissent les bras, je ne donne pas cher de la capacité de payer aux contribuables. Money is king.

    19 août 2015 à 5 h 36 min
  • seppidalsace Répondre

    Il vaudrait revenir à la Monarchie sans doute ! Dans ce cas nous aurions au moins un bon roi une fois sur deux .

    14 août 2015 à 16 h 32 min
  • zézé Répondre

    “ce qu’on a fait aux dieux pour avoir une gouvernance pareille ?”

    Je dirai : voilà tout ce qu’on a fait au Bon Dieu ! et on mérite cette gouvernance-là.
    On ne se choisit que des branquignoles pour administrer la France depuis 1789.
    Ces mêmes gens, qui ont éliminés la royauté, parce qu’elle coutait trop cher soi-disant, eux ces “républicains” de tous poils, droite, gauche, centre, extrêmes, nous coûtent EXCESSIVEMENT plus chers que tous nos rois, et nos rois eux ont embelli la France, ce qui n’est pas le cas de ces pieds nickelés.
    Bien souvent nous avons eu des rois très jeunes et ils savaient s’entourer de vrais “ministres” finances etc… qui ont su valoriser la France.
    Nous avons eu des rois pas très malins, mais combien ? comparativement à nos soi-disant élites ? depuis cette fichue ripoux bliques ils n’ont su que détruire et surtout vendre ou donner nos biens.
    Est-ce qu’un Louis XIV serait revenu sur sa parole s’il avait vendu un navire ?
    Est-ce qu’un François 1er aurait vendu un château à un étranger ?
    Est-ce qu’un Louis XVI aurait saboté les jardins de Versailles ?
    Et bien voilà la ripoux blique ! la première chose que ces gens font c’est détruire le beau pour construire du laid.
    Priver les gens de paroles, surtout s’ils sont contre ce que peut dire ou faire l’état.

    14 août 2015 à 15 h 56 min
  • troudemoustic Répondre

    les prélèvements sur le dos des contribuables farançais est de 57,5 % du PIB – cela veut dire que l’Etat français est un gros glouton et gaspilleur – guillotine vite -. nous nous en sortirons pas autrement !

    14 août 2015 à 13 h 33 min
  • troudemoustic Répondre

    les françaises et les français seraient le peuple le plus intelligent du monde – c’est vrai ça?

    13 août 2015 à 19 h 17 min
  • nathan david Répondre

    Moi Président, suis un président normal !
    Normalement donc, le citoyen casquera normalement !

    13 août 2015 à 10 h 34 min
  • CASSANDRE34 Répondre

    La démagogie électorale des socialistes a une longue histoire. Rappel: l’infâme Mitterrand s’étant fait élire en promettant cinq ans de congé aux plus de 60 ans aux frais de la princesse.

    13 août 2015 à 8 h 29 min
  • Boutté Répondre

    Aucune importance politique puisque moins d’un Français sur deux paie l’impôt ! Il est certes de plus en plus lord mais ma concierge s’en moque puisqu’elle en est dispensée.
    Pour que le prix de ces colloques de show bizz soucient un minimum de citoyens, il faut que tous paient un minimum d’impôt sur les revenus .

    13 août 2015 à 7 h 31 min
  • vozuti Répondre

    Corruption,clientélisme, gabegie,invasion migratoire… la france est le leader de toutes les républiques bananières,le pire exemple de ce qu’une démocratie peut produire.

    12 août 2015 à 17 h 32 min
  • DA85 Répondre

    Avec Monsieur Christian Lambert l’information roule au Super. Merci monsieur de la clarté de vos analyses, vos connaissances et votre expérience vous permettent en peu de mots de situer le problème et avec bon sens de montrer ce qu’il faut faire. Il n’y a aucune équivoque possible.
    J’attends de connaître le prochain candidat qui vous proposera les affaires étrangères ou le poste de 1er ministre.
    je voterais pour celui là.

    12 août 2015 à 14 h 36 min
    • Boutté Répondre

      avec son cousin (?) Vincent dans le rôle de Premier Ministre. Ce sera toujours mieux que ce que nous connaissons aujourd’hui .

      13 août 2015 à 7 h 49 min

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