Le côté sombre de la gauche mis au jour

Le côté sombre de la gauche mis au jour

Dans le contexte actuel, où la France s’enfonce dans le socialisme, il est salubre que certains livres remettent les idées en place.

Les socialistes sont fiers d’être porteurs d’un dogme qui prétend être vecteur de générosité, mais qui cultive le ressentiment et qui multiplie les pauvres. Ils sont fiers aussi de dire qu’ils sont de gauche : être de gauche en France, comme dans nombre de pays, est une forme de brevet de confort moral. Se dire de gauche, c’est, bien sûr, être du côté du beau, du bien, du progrès, de la vérité, etc.

Neuf journalistes sur dix en France se disent de gauche et pensent effectivement à gauche. Dans les professions artistiques, la proportion doit être à peu près la même. Rien d’étonnant à ce qu’un livre rappelant les faits soit passé sous silence, ou que son auteur se fasse traiter de « facho » dans le « Nou­vel Observateur », magazine qui considère que le « facho » est celui qui n’a pas voté pour François Hollande au deuxième tour de l’élection présidentielle, ce qui fait tout de même beaucoup de monde.

J’écris « facho », parce que c’est ainsi qu’ils écrivent : dire « fasciste » serait ridicule, et ils le savent, donc ils ne le font pas.

Et puis ils savent aussi que traiter de fascistes des défenseurs de la liberté n’aurait aucun sens.

Rien d’étonnant, dis-je, à ce qu’un livre rappelant les faits soit passé sous silence, et à ce que son auteur se fasse traiter de « facho ».

L’auteur est Jean Robin. C’est un homme courageux, qui fait vivre un site souvent re­marquable, Enquê­tes et débats. C’est un éditeur tout aussi courageux et un au­teur prolifique.

Son livre s’appelle « Le livre noir de la gauche » et doit être mis entre toutes les mains.

Jean Robin y rappelle que tous les totalitarismes sont issus de la gauche, pas seulement le léninisme, mais aussi le fascisme et le national-socialisme.

La gauche a aussi été imprégnée d’antisémitisme pendant des décennies.

La gauche a été vectrice du colonialisme, dont l’un des grands chantres fut Jules Ferry, cité plutôt en général pour évoquer l’école laïque.

La collaboration sous Vichy a été très largement à gauche, et c’est d’ailleurs la chambre élue au moment du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, lors d’une débâcle qui a dû beaucoup au pacifisme et à l’insouciance des années précédentes.

La gauche a compté et compte dans ses rangs toute une lignée d’« intellectuels » abominables, de Karl Marx à Jean-Paul Sartre, passé de la collaboration au gauchisme sans faire de pause, de Louis Althusser, maître à penser de toute une génération de léninistes et assassin sur ses vieux jours, à Alain Badiou, Toni Negri ou Stéphane Hessel : chacun de ceux dont je viens de citer le nom bénéficie d’une rubrique édifiante dans le livre.

Jean Robin traite aussi des hommes et des femmes politiques de la gauche française : en une dizaine de pages, tout ce dont on doit se souvenir concernant François Mit­terrand se trouve rappelé, mais Georges Frêche ou Lionel Jospin, Ro­land Dumas ou Ségolène Royal, Martine Aubry ou Noël Mamère ne sont pas oubliés, pas davantage que l’actuel occupant de l’Élysée.

Le poids de la gauche dans l’Éducation nationale et les conséquences de ce poids font l’objet d’un chapitre lapidaire. Répondant dans l’introduction à la question qu’on pourrait lui poser : pourquoi ce livre, et pourquoi maintenant, Jean Robin répond en disant que ce livre est indispensable, très précisément maintenant. Parce que la gauche est au pouvoir et a quasiment tous les pouvoirs. Parce qu’elle prétend être ouverte, et tente d’asphy­xier ce qui n’est pas elle, quitte à recourir à l’insulte et à la diffamation.

Le livre, ajoute Jean Robin, ne prétend pas être une analyse complète de la gauche, mais souligner les immenses zones d’ombre qu’elle tient à garder cachées. Mission accomplie.

Acheter en ligne : http://www.les4verites-diffusion.fr/home/183-le-livre-noir-de-la-gauche.html

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Comments (62)

  • albucius Répondre

    “Dans le contexte actuel, où la France s’enfonce dans le socialisme,…” (sic)

    dans le SOCIALISME ? Où ça le socialisme ? En France le socialisme ?
    Juste après cette bonne blague, j’ai arrêté de lire l’article.

    15 mars 2013 à 18 h 01 min
  • paulau Répondre

    Le moyen utilisé par le mouvement socialiste pour dominer la société, c’est d’insulter les gens : vous êtes raciste , homophobe, vichyste. En particulier, les gens de gauche invoquent en permanence ” les heures les plus sombres de notre histoire “.
    Ce dernier argument est destiné à détourner l’attention.
    En effet c’est la Chambre du Front Populaire qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
    Si l’on ajoute aux élus de gauche qui ont voté les pleins pouvoirs, les élus communistes qui collaboraient avec les Allemands, c’est la gauche , majoritairement, qui a décidé de collaborer avec les nazis.

    C’est cela que veut faire oublier la gauche en passant son temps à traiter ses opposants de vichyste, nazi, en rappelant sans cesse ” les heures les plus sombres de notre histoire “.

    4 février 2013 à 10 h 33 min
    • Jaures Répondre

      Paulau, il convient d’être précis. La chambre a voté les pleins pouvoirs mais aucun député de droite n’a voté contre. Seuls 4 membres du PDP (chrétiens démocrates) se sont joint aux 80 députés courageux qui ont voté contre. Tous les autres étaient de gauche, parmi lesquels L.Blum.

      4 février 2013 à 16 h 37 min
    • grepon Répondre

      Ici, les Democrats se couvrent dans le drapeau anti-raciste et rappele l’ere de la luttte du “civil rights” (desegregration dans le sud etc) comme la leur.

      Probleme, le parti Democrat a ete LE parti de, ESCLAVAGISME.
      du Sud vililifie,
      des lois raciste Jim Crow,
      le controle des armes aux buts raciste,
      la segregatation,
      les lychings du KKK,
      et finalement ils s’opposaient au Civil Rights Act tres largement, loi qui passaient merci a une tres grosse majorite des voix (minoritaire)Republican dans les deux chambres. Pas de surprise la, le parti Republican a ete le parti di Lincoln, anti-esclavagiste, du Nord et j’en passe.

      Mais les democrats, les cineastes, les media et autres propagandistes trouvent moyen d’associer emotionnelement, genre, JFK a cet epoch, et bien sur ils peuve pointer du doight leur President LBJ qui a signer Civil Rights….et surtout a mis en place un programme a quasiment detruit la famille black aux Etats-Unis, son “Great Society”.

      4 février 2013 à 19 h 51 min
  • Anomalie Répondre

    @ HansImSchnoggeLoch

    Un essai signé à paraître mais pas encore (j’espère) assigné à comparaître ! Si le sujet vous intéresse, je vous ferai parvenir la référence dès sa sortie

    1 février 2013 à 14 h 11 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Merci Anomalie, j’attendrai donc que vous mettrez la référence en ligne.

      1 février 2013 à 18 h 09 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Article intéressant concernant le rôle du socialisme dans l’idéologie nazie.
    http://www.lecri.fr/2013/02/01/le-socialisme-en-chemise-brune/38485

    1 février 2013 à 10 h 27 min
    • Jaures Répondre

      Rien de nouveau dans cet article cher Hans: ” De fait, l’ambition des cadres du NSDAP est de renverser l’ordre libéral de Weimar pour en établir un nouveau”. C’est la thèse mais que disent les faits ? Les syndicalistes, les socialistes, les communistes emprisonnés. Les industriels qui financent le parti nazi (voir liste non exhaustive déjà citée), les députés de gauche qui, seuls, refusent les pleins pouvoirs et pour cela se retrouvent persécutés et exilés.
      Pour vous aider à comprendre, imaginez que F.Hollande soit financé par le Medef, qu’il reçoive les pleins pouvoir de l’Assemblée excepté des députés PS, qu’il interdise le Front de Gauche et les syndicats et emprisonne ses dirigeants, qu’il reçoive une lettre de L.Parisot lui affirmant son soutien,…Continuerez-vous à penser que F.Hollande est de gauche ?

      1 février 2013 à 16 h 21 min
      • grepon Répondre

        Supposons que Barack Obama a recu enormement plus de sous des grandes banques et autres institutions financieres que les autres candidats Democrat et Republican mises ensemble? Serait-il plus a gauche que capitaliste absolu que a ete Mitt Romney, homme d’affaires de central casting? Pourtant c’est vrai.

        Les nazis ont detruit les autres partis de gauche en sachant co-opter les interets des gerants du capital du pays, c’est tout. Tout proprietaire sait trop bien que le gouvernement est une aussi bien une menace pour la productivite et la propriete qu’une protection, surtout quand il y a menace tres explicite dans l’aire des temps, du cote des demagogues gauchistes faisant ce que ses assoifees de pouvoir font. Quitte e s’enfuir voir laisser tout derriere, ils s’engagent au mieux, essayant d’etre du cote du gagnant, avec protection voir avantages en retour. Rien n’empeche que leur preference entre demagogues en offre soit un demagogue de gauche, si il a toutes les chances de gagner contre d’autres demagogues et demagogueries encore pire, et si la menace qu’il represente lui meme peut etre mitiger, voir meme mise en avantage. Voyez, le capital et les entreprises ont tendance a vouloir produire et avancer, fructifier, malgre une ambiance horrible. L’histoire d’Oscar Schindler, gerant au mieux au milieu de nazis dangereux et foux furieux, est un exemple interessant de la creativite necessaire a naviguer avec un gouvernement, des tyrans petits et grands, qu’on HAIT.

        2 février 2013 à 19 h 27 min
    • Jaures Répondre

      En allant plus loin j’ai relevé d’autre inepties. Ainsi, Hitler ne s’est absolument pas inspiré de “La question juive” pour Mein Kampf mais de “Des juifs et leurs mensonges” de Martin Luther. Il suffit de lire les deux ouvrages pour comprendre que les propos n’ont rien à voir.
      Ensuite, Hitler a relancé l’Economie en réarmant l’Allemagne. Si on veut établir un parallèle, ce n’est pas avec Keynes mais avec Reagan que cela sera pertinent. En effet, c’est ce dernier qui a fait explosé la dépense publique en doublant le budget de la défense en 8 ans (de 142 à 290 milliards de dollars).
      Encore une fois, on peut démontrer n’importe quoi en citant quelques écrits partiels sortis de leur contexte. Ce qui compte, ce sont les faits.

      1 février 2013 à 16 h 38 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Jaures refait l’Histoire selon Jaures, derrière son PC bien sûr.
        En quelques heures il est donc arrivé à lire Mein Krampf et à en tirer ses conclusions. Speedy Gonzales ou charlatan?
        En ce qui concerne Hollande elle est située au nord de la Belgique qui est elle même située au sud des Pays-Bas.
        Capito,Jaures?
        PS: Toute ressemblance avec un personnage réel est fortuite.

        2 février 2013 à 0 h 08 min
        • Jaures Répondre

          Cher Hans, montrez-moi où j’ai refait l’Histoire, quels faits que j’énonce ne seraient pas avérés.
          Si vous trouvez une référence montrant qu’Hitler s’est allié aux partis de gauche et aux syndicats, que Krupp et sa clique sont entrés en résistance et que PC et PS ont voté les pleins pouvoirs au Fuhrer je ferai amende honorable.
          Par ailleurs, je ne vous ai pas attendu pour lire Mein Kampf qui est disponible en PDF sur internet. Beaucoup d’imposteurs font référence à des textes en sachant que peu les ont lu. Ainsi ceux qui prétendent que le nazisme serait une idéologie athée alors qu’Hitler dans Mein Kampf invoque Dieu à maintes reprises.
          Lisez “La question juive” de Marx et “Des juifs et leurs mensonges” de Martin Luther et nous verrons ensuite à quel texte Mein Kampf se réfère.

          2 février 2013 à 9 h 12 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Jaures: “Schuster bleib bei Deinem Leisten”, ce qui peut se traduire grosso-modo en français par “N’empiétez pas sur un terrain qui ne vous est pas connu!

            C’est ce que vous faites continuellement quoique vous en pensiez. Il est pénible de voir l’Histoire malmenée par vos conclusions hâtives et erronnées.
            Mais il est aussi inutile de vous répondre car la polémique ne ferait qu’enfler, autant ordonner à la pluie de remonter au ciel.

            NB: en cherchant “Martin Luther” dans la version pdf allemande de “Mein Krampf” je ne l’ai trouvé qu’une seule fois page 7 “Neben Friedrich dem Großen stehen hier Martin Luther sowie Richard Wagner”.
            “Gott, Götter et Götterin” sont évoqués plusieurs fois mais dans des contextes non religieux comme: “Gott sei dank”, “Grüss Gott”, etc….
            Rien à voir avec ce que vous prétendez.
            Je suis Luthérien et connais les écrits de Martin Luther et n’ai jamais entendu dire que le nazisme se serait inspiré de lui. Si Hitler l’avait fait on aurait pu s’éviter les exactions de ce tyran.

            2 février 2013 à 18 h 35 min
          • grepon

            Il ne s’est pas allie avec partis de gauche autant qu’il les a manger avec discours demagogique de gauche a une sauce plus au gout de leur membres. Ensuite bien sur il a ecraser sa concurrence. Les tyrans, ca marche comme ca.

            2 février 2013 à 19 h 29 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ce qui compte ( pour vous ) c’est le tamisage des faits !

        5 février 2013 à 12 h 31 min
        • Leygonie Répondre

          Amusant de condamner chez les autres e qui est le fait de ce que l’on défend .

          27 mai 2023 à 17 h 07 min
  • mauvaisedent Répondre

    Voilà ben ya qua mettre un islamiste au pouvoir

    31 janvier 2013 à 20 h 38 min
  • charlie harper Répondre

    C’est toujours plaisant de voir quelqu’un grassement payé par l”éducation nationale à ne pas faire grand chose.(prof d’histoire à la fac ça sert à quoi en 2012 alors qu’on a 2000 milliard de dette ?) critiquer la maison qui le fait vivre confortablement..

    31 janvier 2013 à 17 h 49 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ne nous plaignons pas de trop .. d’accord Monsieur Millière a ses obsessions , mais qui n’en n’a pas ?
      et pour une fois qu’un prof de fac ( en Histoire , ce que j’ignorai ) ne nous rabâche pas à longueur d’articles un laïus purement marxiste , épargnons lui le reproche de cracher dans le brouet …

      31 janvier 2013 à 21 h 06 min
  • Shadok Répondre

    Inutile de discuter, les socialistes ont toujours eu l’art de faire diversion et de pratiquer l’auto amnistie.

    Ils ont même fait semblant d’oublier les paroles de la chanson de Ferrat.” Le bilan ” lors de ses funérailles en lui préférant ” pourtant que la montagne est belle ”

    Le Bilan

    Ah ! ils nous en ont fait avaler des couleuvres
    De Prague à Budapest, de Sofia à Moscou
    Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre
    Pour vous faire signer les aveux les plus fous

    (…)Ah ! ils nous en ont fait applaudir des injures
    Des complots déjoués, des dénonciations
    Des traîtres démasqués, des procès sans bavures
    Des bagnes mérités, des justes pendaisons

    Ah ! comme on y a cru aux déviationnistes
    Aux savants décadents, aux écrivains espions
    Aux sionistes bourgeois, aux renégats titistes
    Aux calomniateurs de la révolution

    (…)Ah ! ils nous en ont fait approuver des massacres
    Que certains continuent d’appeler des erreurs
    Une erreur, c’est facile comme un et deux font quatre
    Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
    Ce socialisme était une caricature
    Si les temps on changé, des ombres sont restées
    J’en garde au fond du cœur la sombre meurtrissure
    Dans ma bouche, à jamais, la soif de vérité

    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui

    Mais quand j’entends parler de bilan positif
    Je ne peux m’empêcher de penser : A quel prix ?
    Et ces millions de morts qui forment le passif
    C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
    N’exigez pas de moi une âme de comptable
    Pour chanter au présent ce siècle-tragédie
    Les acquis proposés comme dessous de table
    Les cadavres passés en pertes et profits

    (…)C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
    Sans idole ou modèle, pas à pas, humblement
    Sans vérité tracée, sans lendemains qui chantent
    Un bonheur inventé définitivement
    Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
    Avec nos yeux ouverts en grand sur le réel
    Un avenir conduit par notre vigilance
    Envers tous les pouvoirs de la Terre et du Ciel

    31 janvier 2013 à 17 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si le socialisme n’a pas réussi c’est qu’il n’est pas allé assez loin … enfin c’est ce que disent les puristes socialistes
      en conséquence de quoi vous n’avez rien compris à la doctrine

      1 février 2013 à 20 h 35 min
  • Shadok Répondre

    Il faut signaler, en rapport à mon intervention précédente, qu’un grand nombre de dirigeants kmers rouges, hommes éduqués, pour beaucoup d’entre eux en Occident et en France notamment, furent de fervents admirateurs de Robespierre et de la commune.

    31 janvier 2013 à 17 h 12 min
    • Dr H. Répondre

      Et si on recherche “khmer + Sorbonne” sur Google, on voit le nombre de cadres khmers rouges formés idéologiquement par nos élites universitaires…

      31 janvier 2013 à 19 h 02 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        c’est ce qu’on appelle l’Universalité française et …
        avec un hymne national qui est un chant d’amour adressé à à l’Humanité opprimée il ne faut s’étonner de rien

        1 février 2013 à 21 h 15 min
  • Shadok Répondre

    Des Kmers rouges aux Kmers roses.

    « Ils voulaient faire une société pure, raboter tout ce qui dépassait, uniformiser. Ils voulaient nous empêcher de voir, d’entendre et de parler (termes de la sagesse chinoise au demeurant). A cette fin ils ont détourné les mots de leur sens traditionnel », dit un survivant du régime khmer rouge. “

    ” Par l’effet d’un endoctrinement visant à briser les liens familiaux comme source de résistance au projet totalitaire, l’enfant se trouvait dépossédé d’un pouvoir de penser les lois de la vie et de la filiation. La période révolutionnaire post 1975 fût désignée par ses dirigeants « ère pères-mères » Dit un autre survivant du régime Kmer rouge.

    Chez les Kmers rouges, les chefs militaires devaient être appelés « grand-père », et les membres de l’Organisation, et ce, quel que soit leur âge, « grand frère », terme dévolu en signe de respect dans la tradition khmère aux plus anciens. Avec cette falsification généalogique pouvait se perpétrer la destruction des liens du sang.

    Nos kmers roses sont en train de suivre le même exemple.

    La langue des Khmers rouges http://www.cairn.info/article_p.php?ID_ARTICLE=TOP_096_0147

    31 janvier 2013 à 16 h 57 min
  • AZ Répondre

    Guy Millière

    – Hitler était un grand admirateur d’Henry Ford, dont il avait un portrait dans son bureau. Et les filiales allemandes des multinationales américaines ont continué, jusqu’au dernier jour, à tourner pour la machine de guerre allemande.

    – De même, Prescott Bush, père et grand-père de deux présidents étatsuniens (dont l’un, que vous portez au pinacle) a conservé les meilleures relations du monde avec les nazis, et ce jusqu’au bout.

    – Le parti nazi n’a de “socialiste” que le nom : il a surtout servi (comme le parti fasciste italien) à vampiriser les voix qui se seraient, sinon, portées sur les socialistes ou les communistes. La preuve, c’est que les grandes sociétés, les banques, les capitalistes de tout poil se sont ralliés à lui par peur et par haine du communisme.

    – Les capitalistes, riches, banquiers, etc., pensaient pouvoir manoeuvrer Hitler à leur guise (comme Thiers le pensait de Louis-Napoléon Bonaparte). Ils se sont fait rouler, en ce qu’il les a embarqués dans une guerre qui leur a beaucoup fait perdre. Mais, comme Napoléon III à l’égard de la bourgeoisie, Hitler a fait la politique des grands groupes et des grandes fortunes.

    – Tout comme l’Eglise catholique, qui s’est soigneusement couchée, et qui a sacrifié le Zentrum (démocrates-chrétiens) et toutes les organisations de masse catholiques.

    – A la fin de la guerre, les nazis ont été soigneusement exfiltrés par les services secrets américains et le Vatican et le personnel de la haute administration et du milieu des affaires a montré une remarquable continuité du régime nazi à la RFA (les exemples de Kurt Georg Kiesinger en Allemagne et de Kurt Waldheim en Autriche ne sont que de minuscules exemples, les plus médiatisés, parmi une foule d’autres.

    31 janvier 2013 à 14 h 23 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ne fallait il pas utiliser les “compétences” ? croyez vous que les Soviétiques ,les Allemands de l’Est , les Britanniques et les Français ne les ont pas eux aussi employées ?
      quant à la phrase : ” …dans une guerre qui leur a beaucoup fait perdre ” , alors là vous vous fichez carrément du monde !
      pour le reste je laisse aux cathos le soin du ” bashing “

      31 janvier 2013 à 17 h 52 min
  • Anomalie Répondre

    @ Roak

    Questions pertinentes, en effet ! Un historien ne peut – et ne doit pas – être un idéologue. Rappeler des faits historiques et les touiller pour en faire une arme idéologique contre la gauche, ou contre la droite, disqualifie définitivement, à mes yeux du moins, leurs auteurs – mais fera plaisir à ceux qui cherchent des justifications à leurs tropismes.

    Sur la question des racines socialistes (entre autres, comme s’il n’y avait que celle-là) du nazisme et du ralliement des conservateurs au même nazisme, qu’il me soit permis de citer en exclusivité quelques extraits de mon essai à paraître, “Nazisme : racines d’une thanatocratie”.

    ” […] Ce détour par le socialisme français est très éclairant pour la genèse du national-socialisme (au sens idéologique du terme), dans la mesure où les mutations idéologiques d’une certaine forme de socialisme y sont plus prégnantes qu’ailleurs ; en Allemagne, c’est le même cheminement qui a permis l’émergence du socialisme national, avec une particularité, celle des « agents de mutation » qui sont à chercher dans la mystique völkisch plus que dans la rencontre avec l’extrême droite conservatrice du « parti des nationaux », comme cela a été le cas en France. C’est l’Affaire Dreyfus qui devait cristalliser cette haine antisémite et sceller la jonction entre droite nationaliste et socialisme national”

    […]

    “En 1920 se dressent alors face à face trois formes de socialisme aux idéologies irréconciliables : un socialisme réformiste et démocratique (social-démocrate), un socialisme marxiste (appelé communisme) et un socialisme national. Face au socialisme démocratique, qui s’est corrompu dans l’Union Sacrée, et au socialisme marxiste qui s’est dans son immense majorité donné au bolchevisme russe s’élève la révolte d’un socialisme national qui devait amener à sa conclusion logique à la faveur de l’Histoire : la rencontre avec le national-socialisme allemand. Ceux que l’on a appelé les « fascistes français » pendant l’Occupation, les ultra-collaborationnistes parisiens (à ne pas confondre avec les tenants d’une forme de conservatisme et de cléricalisme qui se recrutent au sein de l’extrême droite antisémite et dont Pétain et son entourage sont la figure typique), sont en effet pour une grande part issus des rangs de la gauche socialiste ou communiste”.

    […]

    “Mais là apparaît également le paradoxe qui fonde l’une des divergences fondamentales entre le communisme et le fascisme d’une part, et entre les éléments de la synthèse idéologique fasciste et la pratique fasciste du pouvoir d’autre part. La haine de classe qui fonde le communisme le conduit naturellement à l’élimination méticuleuse des éléments « contre-révolutionnaires » de l’élite industrielle et conservatrice, quand les partis fascistes se les attachent sans mal. Le conservatisme demeure l’élément premier du fascisme dans l’exercice du pouvoir, en ce qu’il constitue le socle idéologique de sa clientèle électorale et sociale : aversion épidermique pour le socialisme, obsession de la décadence, défense d’un ordre moral intangible, glorification d’une nation éternelle menacée par des agents corrupteurs auxquels l’héritage d’un antijudaïsme millénaire donne naturellement le visage du Juif. Autant de principes politiques qui finissent par s’incarner sans trop d’effort dans le parti crypto-fasciste de Déat. Ainsi, alors que les dirigeants du PSdF sont à 80% issus de la SFIO ou de petits partis socialistes, 70% de son électorat provient de la droite, notamment après la dissolution des ligues factieuses entre 1934 et 1936. Le CSAR (Comité Secret d’Action Révolutionnaire) mieux connu sous le nom de la Cagoule, violemment antisémite, antirépublicain et antisocialiste, regroupant des militants d’extrême droite, des ligueux, et des socialistes nationaux, était également financé par la haute finance et les élites industrielles françaises. Ce symptôme explique parfaitement le ralliement des conservateurs aux fascismes dans les années 30″

    […]

    Mais à l’instar du PSdF, le PPF de Jacques Doriot, fondé par des hommes de gauche, recrute essentiellement dans le vivier des droites orphelines d’une représentation propre après la dissolution des ligues factieuses, et agrège ainsi autour de lui des dissidents du PCF, certes, mais surtout des anciens ligueurs (Croix de Feu, Jeunesses Patriotes, Francisme, Solidarité Française), des antirépublicains farouches, des intellectuels non-conformistes, et de nombreux membres de droite réunis dans un « Front de la Liberté » qui a fait du Front Populaire et du « Juif Blum » les symboles de l’infamie, de la souillure et de l’avilissement d’une France décadente. La section de la Côte d’Or, jugée représentative de la province, comptait une moitié de militants issus du mouvement national-patriote du colonel de La Rocque (Croix de Feu), un tiers venu de l’Action française (l’extrême droite monarchiste de Charles Maurras), et seulement 10% venus du Parti Communiste ou de la SFIO. Comme le PSdF et la Cagoule, le PPF est financé par le grand patronat et la haute banque”. […]

    @ Jean Robin, qui écrit : “après le traité de Munich, signé par la gauche française et anglaise” : Chamberlain n’était pas de gauche, mais du parti conservateur. Comme Churchill ;-) Comme quoi les choses ne sont jamais simples !

    31 janvier 2013 à 12 h 08 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Par acquis de conscience j’ai consulté Internet en français pour retrouver des traces de l’essai à comparaitre: “Nazisme : racines d’une thanatocratie”.
      Malheureusement mes recherches sont restées vaines.

      31 janvier 2013 à 20 h 09 min
  • Jaures Répondre

    M Millière, ce n’est pas parce qu’ Hayek écrit quelque chose que c’est vrai. On peut trouver dans le nazisme des racines de tout et de n’importe quoi et démontrer ainsi ce que l’on veut. C’est pourquoi il importe d’observer la réalité.
    Hitler s’en est pris essentiellement aux partis de gauche et aux syndicats. Il s’est ainsi attiré la sympathie des industriels allemands que j’ai cités auxquels on peut ajouter Schacht, Funk, Krupp et bien d’autres. Ce dernier avait d’ailleurs éliminé les juifs de ses collaborateurs et s’était fendu d’une lettre à Hitler précisant:« l’évolution de la situation politique correspond à des aspirations qui sont miennes depuis longtemps. ». Rappelons qu’il était alors président de la Fédération du patronat industriel.
    Ainsi, les capitalistes se sont accommodés du nazisme qu’ils ont d’ailleurs financé et grâce auquel ils ont prospéré.
    Bref, un soutien des capitalistes, l’interdiction du Parti Communiste, le SPD seul parti à voter contre les pleins pouvoirs, les militants syndicalistes persécutés et emprisonnés mais Hitler, selon vous, était de gauche.
    Que diable aurait-il dû faire de plus pour ne plus paraître socialiste à vos yeux ?
    “Dans national-socialisme, il y a socialisme” écrit J.Robin. Exact, mais il y a aussi National. Comme le Front du même nom ? Soyons sérieux. Le nom d’un parti est lié à un contexte. Quand Hitler fonde le NSDAP en 1920, il ambitionne de se rapprocher des couches populaires. Les nazis tenteront d’ailleurs de créer des syndicats concurrents. Les mots national et socialiste devaient être accolés pour séduire l’électorat populaire humilié et ruiné.
    Marc, Prétendez-vous qu’avant Marx, il n’y a jamais eu de génocides, de guerres, de persécutions, de tyrannies ? Des dictateurs sanglants en dehors du Pacte de Varsovie, il y en a eu avant et bien après Hitler qui lui-même, relisez ce que j’écris plus haut, n’a rien à voir avec la gauche: Salazar, Franco, Batista, Pinilla, Videla, Pinochet, Metaxas,Meza, …Je pourrai continuer des heures la litanie. Certes, ces tyrans n’ont créé ni le goulag, ni la shoah, mais comme je l’ai maintes fois écrit, ce sont uniquement les circonstances qui font qu’un tyran fera des milliers ou des millions de morts, pas la différence d’humanité ou d’idéologie.

    31 janvier 2013 à 10 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      dès son éclosion politique le parti de Hitler a été financé par les banques anglaises et américaines comme elles avaient aussi financé … Lénine …
      vous devriez sortir (un peu) de votre catéchisme gnan-gnan !

      31 janvier 2013 à 12 h 02 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Millière sort , pour une fois , de son splendide mutisme épistolaire pour nous asséner une fois encore un sermon in fine pro-domo hébraïca … comme c’est son droit , mais curieusement sans dire un mot de Lénine ou de Trotski

        31 janvier 2013 à 17 h 59 min
    • Dr H. Répondre

      Pinochet avait été mis à la tête des forces armées par Allende, précisément parce que c’était le moins “à droite” des officiers du haut commandement (et probablement un franc-maçon).

      31 janvier 2013 à 12 h 23 min
    • grepon Répondre

      Jaures, l’etat est un monstre par rapport a toute boite ou industrie, et pour ca que les industriels s’accomode avec l’etat, surtout quand il y a crise et de tres dangereux demagogues agaitant les foules, portant menaces a TOUS qui l’apposerait. Y compris evidemment autres demagogues de gauche. Le but d’un demagogue etatiste quelquonque est de gagner le pouvoir. Menacer les boites pour s’assurer qu’ils paient, et aide sa campagne, est toujours de mise. Les gerants d’actifs dans le prive gerent au mieux, souvent laissant divers principes pour proteger leurs biens et ceux des familles, des milliers voir millions des fois, qui sont leur actionnaires et deteneurs d’obligations, voire clients et fournisseurs. Ils regardent l’etat comme un rouleau compresseur, tous. Certains, bien sur, s’appuient sur certain candidats pour prendre avantage et peut-etre ecraser concurrents ou se guaratir marches ou n’importe quel avantages reglementaires ou fiscaux.

      Qu’es ce qui se passait des temps ou l’etat a ete bien plus petit? Ben, les entreprises and familles et individus gerant leurs affaires n’avaient pas autant a se fair de souci ou participer a la politique. Ils s’occupaient de leur clients, fournisseurs, technologies, personnel, concurrents, etc, et l’economie, le progres et les technologies ne cessaient de decoller.

      Apres l’etatisme enormes, c’est boums et crashes, guerres enormes, crises, relentissement et freinage du progres, issue toujours de l’innovation motivee par le gain des innovateurs et leurs investisseurs et client. L’etat, mange, freine, demotive.

      31 janvier 2013 à 17 h 30 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures il est inutile de passer des heures à nous énumérer vos dictateurs de droite. Le compte en victimes n’y est de toute façon pas. Il vous suffira d’énoncer uniquement trois de vos potes, Staline, Mao et Pot Pot, là le compte y est largement.
      J’ai omis Adolf puisque vous prétendez qu’il n’a rien à voir avec la Gòche.

      31 janvier 2013 à 18 h 04 min
      • grepon Répondre

        Pourtant il y est, demagogue socialiste, etatiste illumine, et fou furieux au decompte de morts gigantesque, sortie de la gauche et representatif d’un derive typiquement brutale et tyrannique.

        1 février 2013 à 16 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      saviez vous que sous Hitler Chancelier l’état major ( ou ce qui lui tenait lieu de substitut ) :

      – ” instruisait ” les officiers généraux soviétiques

      – dirigeait des bases pour les essais aériens et les blindés en territoire russe

      etc …

      31 janvier 2013 à 18 h 07 min
    • K. Répondre

      *correction de mon commentaire*

      Jaures, je n’ai pas pour habitude de répondre mais la série de bêtise que vous venez d’énoncer mérite correction. Et je le fait car vous semblez attacher une importance aux faits. Et vous avez bien raison.
      L’idéologie du Nazisme et du Fascisme furent inspirées par des penseurs de gauche. Que cela vous plaise ou non. C’est un fait.
      Autre fait. Dans les syndicats Allemands, à l’exception des dirigeants, la majorité des adhérents étaient favorables à Hitler. De plus dans les rangs du parti NAZI, il y avait de nombreux anciens communistes.
      Quand aux fameux capitalistes qui auraient soutenus Hitler, ils n’étaient pas aussi nombreux qu’on le prétend. Mais le fait que vous dites capitalistes, que vous utilisiez ce terme démontre votre ignorance. N’oubliez pas que la politique économique Allemande depuis 1870 a été marqué par un interventionnisme d’Etat grandissant dans l’économie, avec pour conséquence la formation de monopole, de cartels, et une régulation de la production et des prix, parfois avec le concours de “capitalistes”, parfois contre eux. Cette politique a été prôné aussi bien par la droite que par la gauche. (conservateur ou sociaux-démocrates)
      Elle est socialiste dans le sens où elle aboutit à une violation de la propriété privée.
      Les conservateurs parlaient de nationalisation des entreprises, les socialistes de socialisation des entreprises (chacun prétendant ne pas faire comme l’autre).
      La politique économique d’Hitler, en rien ne différait de celle des prédécesseurs ; déficit, dette, régulation de l’économie. Quand aux fameux capitalistes qui auraient aidé Hitler, ils n’ont fait que ce qu’ils ont toujours faits par le passé avec les autres, et que l’on fait en social-démocratie, acheté des hommes politiques pour s’octroyer des privilèges (ce qui n’a rien de capitalistes).

      3 février 2013 à 23 h 33 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        comme c’est réconfortant de lire sur le blog des propos qui ont une authentique réalité et qui sont exprimés avec clarté

        4 février 2013 à 12 h 44 min
  • fergidre Répondre

    Sauf que le nazisme c’est le national-socialisme et que ce parti se nommait Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands.
    Ce livre vous permettrait, Jaures, de le savoir, afin que vous évitiez de perdre votre temps à dire n’importe quoi.

    30 janvier 2013 à 20 h 58 min
  • BRENUS Répondre

    Il y en a un que cet article éxaspère. Fou de la vérité comme il est il ne peut pas supporter qu’il y en ait une autre que la sienne et s’évertuera a nier toutes les autres.
    Mais il vous assène que les vérités de Zemmour n’existent pas tandis que ses tissus de contre-vérités doivent constituer notre bible a tous. La Pravda et les dictateurs sont toujours vivants et actifs.

    30 janvier 2013 à 20 h 33 min
  • Marc Répondre

    Dire que tous les totalitarismes seraient issus de la gauche est une ineptie.
    –> Citez un seul contre exemple.

    Qu’a à voir le nazisme avec la gauche ?
    –> Le nazisme ? Vous parlez du national-socialisme ?

    30 janvier 2013 à 20 h 32 min
  • Anomalie Répondre

    Il est effectivement totalement absurde d’affirmer que les totalitarismes procèdent “de la gauche” : c’est non seulement un contresens historique, mais également idéologique et philosophique.

    En revanche, ce qu’il est totalement juste d’affirmer – et c’est sans doute ce qu’a voulu dire Guy Millière, sans avoir la prétention de parler à sa place – c’est bien que tous les totalitarismes procèdent du SOCIALISME. Et là, je défie quiconque de bien vouloir prouver le contraire !

    Le fait que des socialistes aient été pourchassés par les régimes fascistes, nazis, et communistes, ne démontre en rien que lesdits régimes n’ont pas leurs racines dans le terreau du socialisme.

    Il n’en est pas moins absurde de faire des “socialistes” actuels des “continuateurs” idéologiques de ces totalitarismes.

    En somme, comme autour d’une bonne tablée à Noël, il est toujours un vieil oncle ou un vieux cousin un peu éloigné dont la présence éructante fait un peu honte à la famille, il n’en demeure pas moins de la famille ! Le socialisme est la matrice idéologique des totalitarismes, il l’est aussi de la social-démocratie, et personne ne pourra sérieusement affirmer qu’entre un social-démocrate finlandais et un fasciste italien, les liens sont ténus !

    30 janvier 2013 à 20 h 30 min
    • Roak Répondre

      Anomalie – je crois que vous allez être bien seul si vous vous aventurez dans le domaine de vérité historique et de la bonne fois.

      Je suis en grande partie d’accord avec vous sur le fond, si ce n’est qu’il faudrait mieux parler de constructivisme, plutôt que de socialisme, comme la fait Hayek il me semble.

      Les courants idéologiques s’imprègnent, se recoupent, à travers l’Histoire. Certaines idées à la mode se retrouvent dans tout les courants politiques, par exemple les nazis aussi bien que les gaullistes, ou les sociaux démocrates auront des politiques économiques keynésiennes (bon ok je fais un très gros résumé).
      Et les parcours individuels n’en parlons pas, les hommes peuvent facilement passer d’un bord à l’autre – voir même en fréquenter plusieurs – en fonction de leurs intérêts, de leurs amitiés ou même de leur lubies : Mitterrand ça vous dit quelque chose ?

      Le coté : la gauche c’est les méchants et tout le mal vient d’eux est absurde. Mais il est peut-être encore bien pire de carrément travestir l’Histoire pour faire endosser des crimes à des gens qui n’ont aucun rapport avec eux.
      Les Jaures et autres AZ ont beau jeu de rappeler que les partis de gauches allemand de l’époque étaient les ennemis idéologiques et surtout sur le terrain des nazis.

      d’ailleurs ils seraient bon d’avoir quelques explications sur les faits suivants :

      -Pourquoi le parti Nazi a t’il eut pour allié des conservateurs en Allemagne ?

      -Pourquoi à l’époque contemporaine les nostalgiques du nazisme se trouvent-ils aux marges des mouvements nationalistes style FN ? (non ce n’est pas un fantasme c’est un constat, j’ai rencontré à de nombreuses reprises des gens se revendiquer du nazisme, avoir de la littérature à la gloire des SS, faire le salut nazi etc etc.. et ce en fréquentant le Front ou des mouvements dit de la droite nationale.
      Attention : je ne dis pas que le FN est Nazi, de nombreux cadres de ce mouvement font de réels efforts pour se débarrasser de ces gens, mais ils sont là et existes et il ne s’agit pas d’un exemple isolé que j’aurai croisé. Et on ne les rencontre à contrario que très rarement dans les partis de gauche actuels).
      (ils doivent déjà assumer les staliniens, maoistes, castristes, voir même leurs collusions avec les islamistes ..c’est déjà pas mal non ?)

      -les défenseurs de Mussolini sont-ils plus souvent sur Radio Courtoisie ou sur France Culture ?

      -Pourquoi aujourd’hui ce sont des députés de droite qui font voter des lois pour défendre les bienfaits de la colonisation.
      (Oui la gauche -enfin une partie – à défendue à l’époque la colonisation je sais merci).
      La droite est donc de gauche ? alors ça veut dire que la gauche c’est tout le monde – du coup la gauche est coupable de tout en fait :-) … Mais c’est peut-être ça l’idée.

      -Pourquoi si la gauche c’est le totalitarisme des figures de prou du libéralisme comme Bastiat siégeaient à gauche à l’assemblée et étaient considérés comme de gauche ?
      On peut penser à JF Revel aussi qui se revendiquait de gauche.

      -Si le fait que Staline ait décidé d’un retournement d’alliance en faveur d’Hitler prouve que la gauche = Hitler, l’alliance de Staline avec les Alliés prouve quoi ? Churchill = conversatisme = Hitler ? Et la collusion entre gaulistes et communistes dans la résistance puis après la guerre ? (et ce au dépend après guerre de ceux que je désigneraient sans trop doutes trop rapidement comme centre gauche)

      -Dans 20 ans on aura le droit de dire que “l’homophobie” c’est la gauche, sous prétexte que Chritine Boutin c’est la droite sociale, et que dans droite sociale y a “sociale” ?

      -Si Hitler dit “nous sommes les seuls vrais socialistes”, cela veut donc dire qu’il ne reconnait aucun lien avec les autres socialistes non ? Alors pourquoi aller reprocher aux françois hollandistes d’avoir une filiation nazi ?

      -Les gens qui félicitaient Mitterrand de fleurir la tombe du maréchal étaient plutôt de la droite national ou du parti socialiste ?

      Et pour la route, je me demande à quoi cela sert de nous répéter à longueur d’article que l’Islam est un totalitarisme, et que c’est la principale menace sur le monde actuel si c’est pour l’oublier en balançant que “tous les totalitarismes sont issus de la gauche”. C’est l’ange Marx qui est apparu en rêve à Mohamed peut-être?

      31 janvier 2013 à 10 h 34 min
      • grepon Répondre

        “-Pourquoi le parti Nazi a t’il eut pour allié des conservateurs en Allemagne ?”

        Car c’etait a la fois possible et probablement necessaire.

        Pourquoi les grandes banques mondiales se sont ils allies avec le parti Democrat americain de nos jours? Ils ont etait parmi les plus forts supporteurs d’Obama en 2008, au dessus de toute autre candidat presidentiels de tres loin. Alors que Obama est tres clairement un marxiste, demagogue, redistributioniste? Parceque ca se developpait sur le temps, un cycle de menaces par politiciens democrat suivi par accords allant dans le sens des Democrats jusqu au point ou ils se trouvaient allies, ce secteur empietre totalement de Democrats et du cote gouvernement, plein de politiciens sous paie de ces boites dans le passe et/ou par le futur pour leur guarantire fortunes.

        Enlever la capacite du gouvernment a nuire et les gerants d’actifs dans le privee s’occupent de leurs affaires. La capacite de nuire des divers partis demagogues sauce gauchiste etatiste a etait enorme entre les deux guerres, en allemagne. Hitler tres clairement a ete parmi les pire ennemis a avoir. Les deteneurs de quoi que ce soit comme propriete a risque se sont allies au pire ennemi potentiel pour ainsi s’en sauver.

        C’est toujours de mise aujourdhui, parmi les partis et politiciens de gauche, de menacer industries jusqua les capturer. Les partis libertaire pro-marche proposent de laisser faire le privee, en concurrence honnete et souvent dure. Quand la populace tres clairement va voter pour partis hyperregulatrice et redistributioniste que faveur les demagogues, le prive s’aligne comme ils peuvent, parceque ils sont petits, ecrasable, et veulent continuer de vivre, malgre la stupidite ambiante….voir en prendre avantage. Comme, oh je sais pas, Immelt, CEO de General Electric s’est accommode si bien avec les Democrats et Obama qu’ils ne paient pas d’impots. Un sacre tas de gerant de grosse boites se sont accommode avec les democrats, au point d’etre dans leur camp, capture, presque nationalise, ou meme nationalise de fait, comme General Motors(illegalement), ou Chrysler(vol pur et simple d’actifs prive par le gouvernement federal au profit du syndicat qui a detruit les deux boites).

        31 janvier 2013 à 17 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Franco pour répondre à votre question !

      31 janvier 2013 à 18 h 08 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous oubliez , pour ce qui concerne Hitler ,deux facteurs ( entre bien d’autres encore ) intérieurs importants à mes yeux :

      – le premier est celui que les Allemands communistes ou socialistes ” rouges ” avaient pour leaders un grand nombre d’intellectuels (étudiants en Droit , médecins , avocats , fils de richissimes commerçants ) …Juifs sans compter les agents Juifs de langue allemande infiltrés par Moscou !

      – que le Führer avait pris la précaution d’éliminer rapidement SON Spartacus et les troupes de ce dernier ,les S.A. , car ils représentaient outre qu’être un concurrent dangereux , un contre-exemple insoutenable à ses yeux de la vision qu’il avait de ce que devait être et devenir le Peuple Allemand : des Hoplites , des nouveaux Chevaliers Teutoniques … pas de bedonnants boutiquiers orientalisés du Pirée ou de l’Alexander Platz !

      plus qu’un socialisme , le Nazisme est le rêve d’un Titan *** d’un mégalomaniaque qui a voulu CHANGER son Peuple !

      *** Titan est l’expression qu’emploie De Gaulle dans ses Mémoires pour parler de Hitler !

      1 février 2013 à 21 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le nazisme est né ( entre autres causes )

    – du manque de clairvoyance de von Hindenburg

    – d’un traité de Versailles humiliant pour les Allemands

    – de l’inefficacité économique des socialistes

    nous avons tous les ingrédients avec

    – Hollande

    – Lisbonne

    – [ P.R.G – P.S. – E.E.L.V. ]

    heureusement personne ne croit plus au Socialisme même avec l’étiquette Nationale

    30 janvier 2013 à 19 h 24 min
  • grepon Répondre

    “Par contre, les grands industriels (pour ne citer que les plus connus: fritz Thyssen, Hugo Stinnes, Paul Reusch, Albert Vögler, Fritz Springorum et leur porte-parole August Heinrichsbauer) n’ont pas trainé pour se rallier à Hitler. ”

    Il faut les comprendre (j’essai de communiquer sur un longeur d’onde gauchiste). Une entreprise n’a pas de monopolie durable comme l’etat, n’a pas une police et taules et fusils, mais elle gerent(sans les posseder) des ressources pret a etre volees. Une entreprise comme un individu depend sur une monopole qui s’appele l’etat pour proteger ses actifs et sa personne et personnel et enfants. Quand il y a, cote etat, instabilite et demagoguerie politicien dans l’air, il y a danger pour toute personne physique ou morale(entreprise, assoc) qui possede quoi que ce soit. De quel source? Les politiciens demagogues de gauche marque nationalistes (hitler, mussolini, votre FN) parlent toujour du peuple, le travaillieur etc, MENACENT systematiquement les boites, et les individus qui gerent des actifs.

    Les boites et individus ne possedent doivent toujours gerer les actifs qu’ils gerent dans un environment politiquement hostile. Certains politiciens aux discours gauchistes proposent un deal possible a ceux qui gerent ou possede les actifs que ces meme politiciens demagogue menacent: Roule avec nous, fait comme nous voudrions, et votre vie a vous va etre cool. Dans la mesure ou ca aiderait un Jaures a comprendre: Dans les milieux mafia on appel ca raquette je crois, ou du moins en anglais “paying protection.”

    De nos jours l’alignement des universites et leur employes derriere tout ce qui est Democrate, l’alignement par exemple de General Electric(boite enormissime qui echappe totalement a l’agressivite du gouvernement federale et ne paie pas d’impots!), de Warren Buffet(investisseur richissime), des grand banque de Wall Street y compris Goldman bien sur…avec Barack Obama, est exactement du meme ordre.

    Un etat demesure, gere par demagogues voleurs(c.a.d. de gauche) est un monstre amorale, un risque de vol pure et simple de tout ce qu’un individu ou gerant d’actifs s’est laborieusement et passionnemment cree et accumule, le plus souvent donnant biens et services de clients payants et libre de leur choix. Certains gerants, face a une nation en crise, en danger tres severe des depradations d’etatistes demagogues, ET RESPONSABLE des actifs leur commis par leur actionnaires(epargnants, boites de pension etc), calculent que s’aligner avec la demagogue, leur faire deals, et la meillieure facon de survie, voire prendre avantage comme ils peuvent d’une situation environmentale qu’ils ne controlent absolumment pas.

    Sur ce dernier point, les discours gauchistes decrivent les boites comme etant des geants, super-puissants. Non, ils sont des nains par rapport a l’etat, miniscule. Il est de meme avec “les riches”. Prendre la totalite des richesses accumulee par les hyper riches dans l’occident ne payerait une annee de budget de l’etat, encore, une enorme machine tentaculaire ayant donc un pouvoir enorme, mille fois plus d’employes, police, armees, taules, et simples calmes agents reglementrice ou d’impots avec tout ce pouvoir de nuire derriere. Ceux ayant quelque chose a proteger, leur petit business, leur maison/terres, les actifs de leur actionnaires, ils font leur jeux pour appaiser le monstre, et bein souvent caressent le monstre dans le sens de ses poils pour en tirer benefices.

    Dans un pays comme la France, ou l’Allemagne d’entre guerre, ou le sympathie pour le demagogue est beaucoup plus commun que pour employeur ou possedeur intelligent et dilligent de biens, la peur de perdre tout a la monstre devorant est tres motivateur.

    Regardez un peu comment les Democrat ont aligne le monde de la haute finance derriere eux: Ils ont commencer en les menacant, faisant de la haute demagoguerie. Des 2008 les Democrats ont capture Wall Street, et desormais les banques “Too Big To Fail” bossent pour le Secretaire de la Tresorie et le Chairman du Fed, qui eux dependent de l’actuel president des USA. Warren Buffet, General Motors, un tas de boites d’assurance sante, un tas de “non-profits” tres remuneratrice de leurs officiers, une longue liste qui s’allonge jour par jour paient leur protection.

    30 janvier 2013 à 19 h 05 min
  • Bond, Georges Bond Répondre

    les régimes des colonels grecs, Franco, du général portugais, les dictatures militaires sud-américaines : tous des gauchistes !?

    30 janvier 2013 à 18 h 47 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      du général portugais ?
      je croyais savoir que Antonio Salazar était professeur d’économie à la célèbre Université de Coïmbra

      31 janvier 2013 à 11 h 51 min
  • grepon Répondre

    “Dire que tous les totalitarismes seraient issus de la gauche est une ineptie.”

    Quoique….exacte, aussi inepte que ce soit. Y compris Hitler et Mussolini, qui sont la definition depuis quelques decennies de votre “extreme droite” et que les ecrivaillieux et journaleux s’associent verbalement a “l’ultra-liberalisme.”

    Les etatistes operent toujours plans de diabolisation basee sur l’emotionnel, toujours poseurs(la moralite et les valeurs justes sont de leur cote etc). Leurs resultats sont la misere, l’ecrasement de l’humain, elitisme, corruption.

    Bien sur qu’un syndicaliste, fana du vol organise, de la perenisation de performance mediocre de ceux ayant un job ainsi protege, et dans le meme mouvement: desemploi chez ceux ainsi exclu de prouver leur valeur par concurrence honnete, plus surtaxe a payer par les consommateurs pour les services des mediocres invirables…ce qui diminue a la foi la vie de la consommateur, l’epargnant ayant investi dans une activite productive pour son avenir et ce de ses enfants, et le pays dans son entier par l’inertie mortifere des dogmes etatistes.

    30 janvier 2013 à 18 h 21 min
  • Jean Robin Répondre

    On trouvera toujours des gens (de gauche) pour nier les faits historiques. Ce que le nazisme a à voir avec la gauche ? Pardi ! Dans national-socialisme, il y a socialisme. Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. D’ailleurs j’explique dans le livre qu’en allemand, on inverse les termes, donc en réalité il conviendrait de parler de socialisme national, le socialisme passant avant le nationalisme chez Hitler, d’ailleurs ils n’en sont pas restés à leur nation, puisqu’ils sont allés conquérir les autres, pour ne pas dire le monde. Le nazisme est un internationalisme, à l’instar du marxisme dont il s’inspire très largement, ce qu’Hitler et Goebbels (et je les cite) ont reconnu dans des textes sourcés et vérifiables par chacun. Et notre Jaurès oublie apparemment que les communistes ont ouvertement appelé à voter pour Hitler avant 1933, les communistes et les nazis ayant pour ennemi commun la social-démocratie, la République de Weimar. On retrouvera d’ailleurs cette alliance sacrée lors du pacte germano-soviétique, qui libéral le front de l’Est d’Hitler, et reste le déclencheur majeur de la 2nde Guerre Mondiale. (après le traité de Munich, signé par la gauche française et anglaise).

    30 janvier 2013 à 17 h 44 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jean Robin, il serait plus juste de dire que les langues latines inversent les termes. (backwards talking).
      En russe et les langues germaniques ce n’est pas le cas.
      L’exemple le plus typique est CCCP, USSR, UdSSR et en français URSS.

      PS: NSDAP ou “Nationalsozialistische deutsche Arbeiterpartei” se traduit comme vous l’avez bien indiqué par parti ouvrier allemand socialiste national. Le parti communiste étant lui d’obédience socialiste internationale.
      Les deux partis se révèlent d’ailleurs comme les systèmes les plus tyranniques que la terre ait connu. D’où la méfiance légitime que l’on peut avoir à l’encontre d’un parti de gauche.

      31 janvier 2013 à 10 h 18 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        par vocation ou par principe , les partis de la gauche socialiste veulent et même désirent le bonheur du Peuple ; ce en quoi ils échouent avec une belle constance pour deux raisons :
        – la première en régime électoral démocratique le ” peuple ” comprend assez vite que cette belle idéologie ( en particulier économique ) mène à la ruine ( ensuite il oublie pour un certain temps … c’est ce qu’on appelle l’alternance ! )
        – la seconde en régime de type république socialiste populaire il faut attendre un peu plus longtemps … que le régime s’effondre du fait de son incapacité à maintenir une économie qui assure les besoins du ” peuple ” ( restrictions en tout genre , famines etc … )

        comme dans toutes maladies, non traitée , les dégâts son proportionnels à la durée et à la … virulence

        1 février 2013 à 22 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Tournant en rotation synchrone comme la lune les socialauds présentent toujours la même face à l’observateur, en l’occurence leur face sombre.
    Jaures vient de nous en faire la démonstration dans son post.
    Expliquons: le nazisme de par la construction de son en-tête (NSDAP) est un parti ouvrier socialiste national (à gauche) et non un nationalisme social (à droite).
    Et Jaures omet délibéremment le fait que les bolchéviques ayant pris les rennes de l’ex DDR après la guerre ont éliminé sans scrupules la SPD et phagocyté les survivants repentis dans la SED.

    30 janvier 2013 à 17 h 37 min
  • Jaures Répondre

    C’est du Millière ou du Zemmour ?
    Dire que tous les totalitarismes seraient issus de la gauche est une ineptie. Les totalitarismes, les tyrannies proviennent d’un contexte et les idéologies ne sont que des moyens utilisés par les oppresseurs pour asseoir leur pouvoir.
    Qu’a à voir le nazisme avec la gauche ? Dés le début, les nazis s’en sont pris aux militants de gauche et aux syndicalistes, y compris physiquement, attaquant les permanences et les piquets de grève.
    Par contre, les grands industriels (pour ne citer que les plus connus: fritz Thyssen, Hugo Stinnes, Paul Reusch, Albert Vögler, Fritz Springorum et leur porte-parole August Heinrichsbauer) n’ont pas trainé pour se rallier à Hitler. Dés l’ arrivée au pouvoir des nazis, ce sont les communistes et les membres du SPD qui sont persécutés et emprisonnés.
    Le 23 mars 1933, lors du vote des pleins pouvoirs à Hitler, alors que l’assemblée n’a plus de députés communistes dont le parti est interdit, c’est le chef du SPD qui ose prononcer un discours contradictoire à celui d’Hitler. 3 mois après, il sera condamné à l’exil et le SPD dissout.
    Comment peut-on dire sans se ridiculiser que le nazisme viendrait le la gauche ?
    On pourrait reprendre ainsi tous les aspects de l’article mais il est toujours plus aisé, selon la méthode Zemmour, d’affirmer des contrevérités avec aplomb que d’y répondre méthodiquement.

    30 janvier 2013 à 16 h 10 min
    • Guy milliere Répondre

      Vous devriez relire Friedrich Hayek qui, dans La route de la servitude, consacre un chapitre entier aux racines socialistes du national-socialisme, ainsi que Herman Rauschning, auteur de La revolution du nihilisme. Goebbels a ecrit un livre entier destine a expliquer pourquoi lui et hitler etaient socialistes, et pourquoi le “bolchevisme”etait une deformation du socialisme. Eliminer le “bolchevisme” en Allemagne, ainsi que la social-democratie, etait une demarche conforme a la logique totalitaire. Il n est pas possible d en deduire pour autant que le nazisme n est pas socialiste.

      30 janvier 2013 à 18 h 15 min
    • Dr H. Répondre

      Il est évident que si Hitler était mort d’une indigestion disons juste après l’Anschluss, les plus belles avenues des capitales européennes porteraient son nom, et son programme éducatif et social l’idéal de tous les P.S. : encadrement de la jeunesse, dispensaires, réduction de l’écart des salaires, etc.. Un Vincent Peillon, qui rêve « d’arracher l’enfant à son déterminisme familial, éthique et social » aurait adhéré d’enthousiasme au NSADP !

      31 janvier 2013 à 10 h 22 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        Peillon ? le cerf-volant ? J’ai comme un doute ! ! !

        31 janvier 2013 à 18 h 12 min
        • Dr H. Répondre

          Cerf-volant ? J’avoue que je ne suis pas…

          1 février 2013 à 0 h 08 min
          • quinctius cincinnatus

            le directeur de cabinet de Peillon a été licencié par celui ci pour avoir dit en public que ” Peillon était un cerf-volant qu’il fallait tenir en laisse ”

            c’est ce que pensent en ce moment , de Peillon, Hollande et Ayrault avec l’irruption des 4 jours et demi par semaine d’école : ça leur sabote leur réforme scolaire et dresse contre eux leur électorat E. N.

            1 février 2013 à 21 h 56 min

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