Le gouvernement contre la France… et l’intégration

Le gouvernement contre la France… et l’intégration

Le gouvernement actuel est sans doute le gouvernement qui a choisi le plus clairement l’anti-France. Il refuse explicitement de traiter différemment les Fran­çais et les étrangers, estimant qu’il s’agirait là d’une « discrimination » indue.

Cela entraîne une conséquence politique majeure : ce gouvernement est sans doute aussi le premier pour lequel on puisse dire, sans risque de se tromper, qu’il est illégitime, puisque la seule légitimité d’un gouvernement réside dans sa volonté de servir le peuple qu’il gouverne.

Nous venons d’avoir un nouveau signe éclatant de ce rejet de la France et des Français au profit de l’étranger, le 12 décembre, avec la remise au Premier ministre d’un rapport sur la « refondation de la politique d’intégration ».

Il est évident que l’intégration est un échec et qu’il convient de la « refonder », comme dit le jargon contemporain. La question de l’intégration est bel et bien l’une des principales questions politiques du jour.

D’ailleurs, à bien y réfléchir, le jargon contemporain dit fort bien les choses : refonder, c’est poser de nouvelles fondations, et donc détruire tout ce qui existait auparavant. À commencer par la France et la citoyenneté française !

C’est ce que se propose de faire le rapport en question.

Sur le fond, ce rapport propose de « faire France (sic) en reconnaissant la richesse des identités multiples ». Comme si nous avions attendu ces grands esprits pour savoir que la culture française reposait sur des cultures multiples ! Seulement, ici, il s’agit d’imposer au forceps aux Français de partager la culture maghrébine et non, comme jadis, de favoriser l’émergence d’une culture commune aux Alsaciens et aux Bretons.

Sans même parler du fait que les Bretons et les Alsaciens partageaient beaucoup plus, au départ, que les actuels immigrés et les « Français de souche », il faut relever deux différences majeures avec notre situation actuelle. Tout d’abord, un État fort permettait l’accueil de ces identités multiples (là où on ne voit qu’un État à la fois gras et impotent). Et surtout, cette intégration d’identités multiples a pris des siècles et nous n’avons devant nous que quelques années avant l’explosion d’une guerre civile dont « nos » dirigeants porteront l’entière responsabilité.

Parmi les mesures absurdes permettant de « faire France », il y a la volonté de déconstruire l’histoire de France, trop marquée par… les Français et pas assez par les immigrés.

On trouve aussi l’idée géniale de refuser de désigner les immigrés, car « désigner, c’est assigner et stigmatiser ». Ou encore l’idée de favoriser les langues d’origine des immigrés. On voit combien, dans ce contexte, il va être facile de partager une culture commune !

Cette logique a peu à envier à la pataphysique du vieux Père Ubu.

Si l’on comprend bien, le « raisonnement » est le suivant : l’intégration est un échec ; détruisons la culture française. Ainsi il n’y aura plus d’intégration possible, donc plus d’échec possible. C’est la même logique qui fait réclamer la dépénalisation de certains délits…

J’ajoute que les amis de M. Hollande ont une bien curieuse façon de réaliser sa promesse de paix civile (vous vous souvenez, c’était, il y a une éternité, quand François Hollande dénonçait les « clivages » de Nicolas Sarkozy). Voilà une promesse bel et bien tenue : il n’y aura plus de clivage… car il n’y aura plus de société française, ni même de Français (at­tention, « désigner » un Français est gravement « stigmatisant » !).

Reste une question. On savait que les socialistes détestaient la France et les Français, mais pourquoi le dire aussi nettement, et le dire maintenant ?

Je crois qu’il y a plusieurs raisons.

pensée unique

La première, c’est qu’ils sont sûrs d’avoir déjà gagné. Ils nous croient morts et ne tiennent aucun compte de notre possible résistance. Il faut avouer que les dernières décennies leur ont donné quelques raisons de le croire. Mais je sens, pour ma part, un magnifique sursaut qui devrait leur offrir un réveil brutal.

Ensuite, ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner les élections sans le vote des étrangers ou, au moins, le soutien des « minorités visibles » comme ils disent. Autant les « draguer » visiblement, ce sera plus efficace !

Enfin, dans le contexte actuel de rejet, la seule idée du PS consiste à faire monter le Front national (et ce rapport va effectivement le faire monter). Mais le calcul est risqué. Dans bien des régions, ce sont les électeurs de gauche, exaspérés par ce mépris arrogant du peuple français, qui vont faire le succès du FN. La stratégie mitterrandienne pourrait bien se retourner bientôt contre le parti de Mitterrand… 

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Comments (2)

  • maispasdutout Répondre

    Ayant passé près de 5 ans en divers pays d’Afrique du nord ,j’y ai vu et appris . Appris que les habitants ont en général un courage supérieur aux Européens , qu’ils s’enflamment plus vite pour une cause ou un combat et là , ils sont cent fois plus tenaces !J’ai vu que les enfants dès l’âge du CP voire avant vont à l’école coranique et s’imbibent des versets du coran qu’ils lisent puis récitent comme envoutés . J’ai entendu dire qu’avoir beaucoup d’enfants a de nombreux avantages ( mieux que le cousin ,respect de la famille élargie , sorte d’assurance vieillesse , mais , surtout , SURTOUT , espoir de voir ces enfants être plus tard , devenus grands , par le verbe ou par le cimeterre , des propagateurs de la loi d’Allah )
    Coloniser au nom d’Allah est un devoir religieux commencé dès 632 dans le désert d’Arabie pour s’étendre en 100 ans des confins de l’Inde occidentale jusqu’à Poitiers (732) via l’AFN ,l’Espagne(711) Narbonne …….

    20 décembre 2013 à 19 h 59 min
  • MEROU Gérard Répondre

    Je souhaite que le PS continue d’agir de la sorte. Ils ne cherchent plus à cacher le mépris qu’ils éprouvent pour le peuple français et c’est tant mieux. Je pensais naïvement que l’on pourrait refonder une nouvelle société en renouvelant toute la classe politique par les scrutins. Maintenant je me rend compte qu’on ne pourra y arriver que par la force dans la rue, et grâce à leur traîtrise par la guerre civile. Mais si ils nous acculent à la guerre civile, il y en aura aussi pour eux. Le peuple, comme pendant la Révolution, ne saura plus faire la différence et exécutera large. Il est temps qu’ils se fassent du soucis…

    18 décembre 2013 à 22 h 51 min

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