Le mal islamiste

Le mal islamiste

Le 12 août dernier, l’écrivain anglo-américain (mais né en Inde) Salman Rushdie a été grièvement blessé au poignard par un musulman, lors d’une conférence à New York.

Il est assez remarquable que la bien-pensance ne se mette en mouvement que pour l’un des siens.

Pendant l’été, plusieurs Français ont été assassinés au couteau par des islamistes sans que cela émeuve beaucoup les médias de propagande.

Ces derniers ont bien davantage d’intérêt pour le très progressiste Salman Rushdie, soutien déclaré des sandinistes, opposant à Margaret Thatcher et issu d’une famille musulmane aisée d’Inde.

Pourtant, même en cette occurrence, les circonlocutions pour éviter de parler du mobile du crime ou de la religion de l’agresseur sont assez fascinantes.

M. Macron a « tweeté » (en anglais) que Salman Rushdie incarnait depuis 33 ans (la fatwa de l’ayatollah iranien Khomeiny le condamnant à mort pour blasphème et apostasie date du 14 février 1989) la liberté et la lutte contre l’obscurantisme et qu’il avait été attaqué lâchement par les « forces de la haine et de la barbarie ».

Mais, si vous ignorez l’histoire de Salman Rushdie, impossible de savoir qu’un musulman a tenté de l’assassiner.

Et de l’assassiner en conformité, non seulement à la fatwa de Khomeiny, mais aussi au Coran et aux hadiths qui exigent de tout pieux musulman le meurtre de tout « apostat ».

À vrai dire, ce n’est pas l’agression de Salman Rushdie qui est étonnante (même si lui-même n’y croyait plus, ayant renoncé à la protection policière dont il bénéficiait naguère), c’est la lâcheté des commentateurs occidentaux et leur incapacité chronique à nommer le mal.

Au nom du « padamalgam », on s’interdit de voir que l’islam est bel et bien pour quelque chose dans cette agression.

Mais ne voit-on pas à quel point c’est insultant pour les musulmans de bonne volonté que de les croire incapables de comprendre ?

Bien sûr qu’il existe un grand nombre de musulmans pacifiques, mais l’islam – tel qu’il ressort de ses textes fondateurs – est, quant à lui, une idéologie nocive et meurtrière.

Et, si nous n’avons pas le courage de le dire, non seulement nous serons submergés (une civilisation vieillissante et matérialiste n’a aucune chance de résister efficacement à l’islam), mais nous aurons aussi trahi la confiance et l’espérance des musulmans éclairés (y compris S. Rushdie) qui rêvent de liberté et de raison – et se tournent logiquement vers l’Occident pour défendre ces biens précieux.

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