Le mauvais bilan d’une mauvaise gouvernance

Le mauvais bilan d’une mauvaise gouvernance

Alors que toutes les composantes politiques du pays sont mobilisées pour l’élection présidentielle de 2012 – quelque 20 candidats lèvent déjà le doigt –, il est permis de dresser un bilan objectif de l’état de la France. Disons-le clairement, d’entrée de jeu : ce bilan est accablant.
Voilà un pays en faillite, dont toutes les caisses sont vides avec une dette de 2 400 milliards d’euros, si l’on ajoute aux 1 575 milliards de la dette classique qui s’alourdit d’heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires. C’est-à-dire que, pour rembourser la dette, chaque Français, du nourrisson au vieillard, devrait verser à l’impôt 40 000 euros !

Coût de cette dette : 45 milliards par an – 55 milliards en 2013
–, la plus importante dépense de l’État après l’Éducation. On observe d’ailleurs une très forte augmentation de l’assurance con­tre les « risques de défaut » (cessation de paiement) qui ont atteint le 19 décembre leur plus haut niveau historique. Il est difficile de trouver une aussi mauvaise gouvernance qui, en 30 ans, a accumulé une dette de cette ampleur. Le point de départ, c’est 1981 avec Mitterrand le démagogue. Toujours par démagogie, ses successeurs ont changé le discours, mais pas la manière de gouverner. Le résultat est là : la France est ruinée.

La fiscalité la plus lourde du monde remplit le tonneau des Danaïdes avec un gaspillage énorme. Des milliards d’euros ont été engloutis dans la politique de la ville (en d’autres termes les banlieues à immigrés), tout cela s’intégrant dans « l’État-providence » qui redistribue chaque année plus de 500 milliards d’euros pour la « protection sociale », c’est-à-dire que 50 % de la population française et surtout étrangère est assistée, avec néanmoins 8 millions de personnes qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, 600 000 enfants qui ont faim, 100 000 SDF qui mendient dans les rues dont beaucoup de Tsiganes venus de Roumanie, un million de repas – la soupe populaire – distribués en 2009 par les associations charitables subventionnées, les hôpitaux débordés avec les malades gisant sur des brancards dans les couloirs comme dans les hôpitaux du Tiers-monde, des immigrés de plus en plus nombreux qui vivent comme des rats pour qui l’horizon est la Caisse d’allocations familiales, dont la générosité leur permet de jouer au loto et de passer leur temps à boire de l’alcool…

J’exagère, dira-t-on. Eh bien, allez à Montreuil, la deuxième ville du Mali au bord de la Seine, allez voir ce qui s’y passe ! Sans parler des indemnités versées aux 2,6 millions chômeurs officiels dont beaucoup d’immigrés – mais, au total, c’est 4 millions de sans-emploi qui vivent comme ils peuvent.

Quand on arrive au niveau de la classe moyenne, c’est l’écrasement progressif de cette classe par l’impôt
qui la ponctionne. Les impôts locaux ont doublé en 5 ans à Paris. Les dépenses obligatoires – eau, gaz, électricité, assurances, charges immobilières – sont telles que les jeunes Français de bon niveau, avec une bonne situation, ne peuvent plus se loger à Paris. Ils sont condamnés à la petite couronne, puis à la grande, puis aux villes parfois distantes de 100 km de la capitale. La moitié des salariés en France gagne moins de 1 600 euros par mois. 2 millions sont au Smic.

Dans ce contexte d’appauvrissement et d’immigration débridée – on continue à délivrer 2 millions de visas par an et à pratiquer le regroupement familial –, que font ces immigrés non intégrés ? Ils volent et parfois ils tuent. 751 « quartiers difficiles » sont officiellement répertoriés où vivent 4,4 millions de personnes. Là, un jeune sur trois est au chômage. En Seine St-Denis, les hold-up et braquages sont quasiment quotidiens. 4 700 000 Français ont été victimes de vols ou de tentatives de vol en 2009. 2 723 vols violents ont été commis dans les transports parisiens au cours du seul mois d’octobre. Les armes de guerre prolifèrent. La gendarmerie doit prévoir d’agrandir son parc de blindés. 75 000 femmes sont violées chaque année en France. 200 par jour ! Tous les deux jours une femme est tuée dans des violences conjugales comme en terre d’islam ou au Mexique. La France est le seul pays dit civilisé où un « gang des barbares », dirigé par un immigré noir, africain, musulman, a torturé à mort pendant 8 jours un jeune Français parce qu’il était Français, blanc et juif. Et, pour renforcer nos craintes, une justice syndiquée singulièrement indulgente pour les criminels et autres délinquants.

En face de cette situation, que voit-on ? La démocrassouille et la politicaillerie. Sarkozy contre Villepin, Copé contre Fillon, Ségolène contre Martine, Mélenchon contre tout le monde, Marine Le Pen contre Bruno Goll­nisch, un théâtre de guignols où s’ajoutent en bonne place les centristes du centre gauche, de l’épicentre, du centre droit. Quant aux Verts de toutes nuances, socialo-utopistes, souvent plus rouges que verts, ils ne s’entendent pas. Tout ce petit monde cherchant à devenir parlementaire très confortablement indemnisé.

La France compte 577 députés et 331 sénateurs, près de 2 fois plus de parlementaires que l’Allemagne et environ 7 fois plus que les États-Unis… Le parlement coûte au contribuable 2,5 millions d’euros par jour ! En tout, la France compte 618 384 élus. On notera aussi la création d’un nouveau parti de fait, le VDS, les virés diversifiés de la Sarkozie, dont la présidente semble être notre Rama Yade nationale, qui pourtant n’a pas trop à se plaindre puisqu’elle vient d’être nommée, dans l’espoir qu’elle se tienne tranquille, et en raison de sa « culture exceptionnelle », ambassadeur auprès de l’Unesco avec résidence et chauffeur à Paris. C’est la république bananière !

Mme l’ambassadeur, 34 ans, d’origine africaine, incarnation de la culture et de la civilisation françaises, nous expliquera sûrement ce que sera la France de demain avec 200 000 « jeunes » dont une majorité d’immigrés qui sortent chaque année de l’école primaire sans savoir ni lire, ni écrire et 400 000 pseudo étudiants qui quittent sans aucun diplôme l’université devenue une fabrique de chômeurs et de plus en plus mal cotée à l’étranger.

Ce ne sont pas ces jeunes-là qui vont diminuer demain le déficit commercial de la France (ininterrompu depuis 1973), dont la productivité baisse d’année en année – les 35 heures de Strauss-Kahn et Martine Aubry ont fait leur œuvre –, si bien que la France, désormais nation pilote des pays du « club med », est suspendue aux basques de l’Alle­magne qui commence à en avoir assez de soutenir des pays à la gouvernance incompétente et corrompue (voir la Françafrique) envahie par les flots d’immigrés afro-maghrébins et musulmans et dont la démarche fondamentale des gouvernements est de pratiquer la méthode Coué.

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Comments (3)

  • galafron Répondre

    Dans ce constat sans appel de la France en ruine auquel je souscrit des deux mains,le plus grave est l’insécurité civile sans quoi aucune vie sociale n’est possible.

    Puisque M. Lambert s’arrête au diagnostic accablant, voici une proposition de remède, une ordonnance qui pourrait s’appliquer à tout pays présentant les mêmes symptômes, pour montrer que les français ne sont pas dupes des politiques.

    Les solutions sont simples, eprouvées et régulièrement énnoncés par la politique et l’économie pour retrouver le plein emploi.

    Recapitaliser le code pénal, pour inspirer à nouveau le respect de la loi et  faire accepter les mesures qui vont suivre.

    Réduire le train de l’état. Poursuivre son désengagement des secteurs non-régaliens tels que médias, éducation, transport, industrie afin de retourner à l’équité entre secteur public et privé.

    Il y a plus d’immigrés que de chômeurs en France, or elle ne peut prendre en charge la politique économique de pays tiers, il est donc nécessaire de renvoyer les immigrés en surplus en commençant par lesdélinquants et les sans travail,  puis en incitant les autres au départ, à moins que leurs pays d’origine ne prennent en charge un nombre égal de résidents. Cette incitation peut se limiter à la réduction drastique des aides de la collectivité rendant leur séjour avantageux à condition qu’elle s’accompagne de l’arrêt des flux intra. La relance de la natalité autochtone par l’arrêt des subventions à l’avortement est aussi un moyen de lutte contre l’immigration.

    Supprimer les incitations aux chômage que sont les Assedic d’état et privatiser les ANPE, afin de responsabiliser l’individu et diminuer la charge de l’état. Les emplois non qualifiés seront á nouveaux occupés par les résidents en attendant de décrocher un emploi qui leur convienne, rendant lemarché du travail plus compétitif.

    Du point de vue macro-écronomique , il y a lieu de rééquilibrer les secteurs primaire et secondaire au détriment du tertiaire hypertrophié.

    Pour éponger les liquidités internationales de l’euro, il est nécessaire de relancer une inflation modérée de manière à décourager son usage de monnaie de réserve et forcer ainsi l’échange de marchandise donc de l’activité. Ce qui se pert en pouvoir d’achat se retrouve ainsi en activité et modère les ardeurs exportatrices des compétiteurs.

    Le chomâge apparait avec le SMIC, tout comme il disparaitra avec le Smic et les diverses contraintes de l’emploi, quand il y a surplus de main d’oeuvre , Phararon construit une pyramide.

    Pour rembourser  une dette croissante, il y a plusieurs solutions, relancer l’inflation, restructurer,  retrouver une croissance de pointe.

    Pour retrouver une croissance de pointe en europe,  compte-tenu de son patrimoine et vu les nombreux projets comme la voiture électrique, il faut et il suffit de libéraliser le marché du travail au sens large, englobant la fonction publique sans oublier le contrôle des flux migratoires. Cela de nombreux nobels d’économie le clament, point besoin de les lire tous.

    A partir de là tout est possible.

     

    http://galafron.blogspot.com

     

     

    10 janvier 2011 à 1 h 18 min
  • pierre42 Répondre

    Depuis 30 ans la France est trahie par ceux qui prétendent l’a gérée .

    Ils gèrent surtout leur poches et leur patrimoine , en se servant de leur position pour le faire fruictifier .

    La France serait riche sans tous ces vautours qui l’a dépècent par petits bouts suivant sa position dans la hiérarchie politique .

    9 janvier 2011 à 12 h 13 min
  • goufio Répondre
    La dette était de 63,77 milliards EUR en 1980, elle est de 1 585 milliards à ce jour, elle a été multipliée par 25 en 30 ans, alors que le PIB qui mesure la richesse créée sur la même période n’a été multiplié que par 1,74 (1 097 en 1980 et 1907 milliards euros en 2009).
    Le service de la dette (intérêts uniquement) en 2010 a été de 43,2 Mds EUR et sera de 45,6 Mds EUR en 2011.
     
    Si la croissance 2010 est de 1,5 % soit 28,61 Mds, ce surplus d’enrichissement ne représentera que les 2/3 des intérêts de notre dette et 1/5e de notre déficit (152 Mds en 2010).
     
    Voila les indicateurs de réussite et de crédibilité de nos gouvernants (d’hier et d’aujourd’hui)?
     
    Je m’autorise à penser que ce n’est pas sérieux, pas responsable, savent-ils vraiment où ils vont et où ils nous conduisent ?
     

    Ceci est la démonstration implacable de l’échec économique de tous les politiciens et énarques depuis 30 ans.

    8 janvier 2011 à 11 h 57 min

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