Le pari réussi d’Éric Zemmour (version longue)

Le pari réussi d’Éric Zemmour (version longue)

Sous les feux croisés d’une meute politico-médiatique jacassant, un homme seul ou presque se défend becs et ongles tout en exposant avec une extrême conviction son point de vue sur la décomposition de la société française et son devenir peu reluisant si rien ne change. Cet homme se nomme Eric Zemmour. Candidat aux élections présidentielles 2022, il se penche résolument sur le problème fondamental de l’immigration incontrôlée sur notre territoire et ses conséquences désastreuses, problème que bien peu de candidats osent aborder, la pensée unique étant devenue le paradigme incontournable. Attaqué avec férocité par à peu près tous les partis politiques y compris celui de Marine Le Pen, par toute la presse bien pensante, et, bien sûr sur les plateaux de la quasi-totalité des chaînes télévisuelles, Eric Zemmour se voit souvent qualifié de raciste et parfois même de nazi nostalgique. Plutôt inédit pour un berbère d’origine juive dont la famille a toujours porté un amour sans faille pour notre pays. Malgré tous les coups bas qui lui sont portés, le berbère ne rompt point pour autant. Ayant suivi avec attention les différents meetings d’Eric Zemmour ainsi que ses débats avec les journalistes de tous bords, je n’ai jamais relevé dans ses propos le moindre indice de racisme ni même de xénophobie. Est-ce être raciste que d’affirmer que les musulmans venant s’installer en France doivent adopter les lois civiques du pays qui les accueille, quelles que puissent être les directives du Coran ? Serait-ce une insulte au prophète que de ne pas imposer aux femmes, dans un pays d’accueil ayant des racines judéo-chrétiennes d’arborer des signes notamment vestimentaires faisant un étalage ostentatoire de leur religion ? Ou encore que de dire que tout étranger désirant s’installer en France se doit de travailler et de ne pas se contenter d’un assistanat durable dont le coût global pour le pays devient exorbitant ? Je me demande bien pourquoi Eric Zemmour se fait aussi souvent qualifier de polémiste extrémiste ou candidat d’extrême droite et pas de candidat tout court. Qualifie-t-on souvent Jean-Jacques Mélenchon de candidat d’extrême gauche ? Assurément, Eric Zemmour fait peur, et ceci parce que tous ses adversaires politiques ainsi que la classe médiatique le jugent dangereux, sachant que cet homme dit la vérité, une vérité pas toujours bonne à dire si l’on a quelque espoir de se faire élire. Et pourtant, sans aucun appareil politique au départ, Eric Zemmour a réussi le tour de force de faire une percée dans les sondages que personne, pas même lui, n’aurait pu imaginer, damant le pion à plusieurs candidats disposant d’une solide assise politique ! Cet homme est certes un intellectuel de haute volée, en témoignent ses nombreuses chroniques sur les ondes ainsi que ses différents ouvrages, ce qui ne le rend pas plus populaire pour autant, mais il a une vision de l’avenir qui démontre une analyse profonde de la situation actuelle et il propose les actions nécessaires qui doivent être menées sans tarder pour endiguer le déclassement progressif de la France. Toujours prêt à répondre, ne mâchant pas ses mots, ne se laissant jamais piéger par les questions perfides telles que celles d’un Jean-Jacques Bourdin ou d’une Léa Salamè, faisant face avec brio contre des « grosses pointures » telles que Bruno Lemaire, Eric Zemmour peut déranger voire se faire détester, mais il ne peut laisser personne indifférent. Que n’avait-il pas dit lorsqu’il a affirmé que Pétain avait protégé autant que faire se peut les juifs français en évitant de livrer ceux-ci aux allemands au détriment des juifs étrangers ? Peut-il être traité de pétainiste, au sens où l’entend la pensée unique, et même d’antisémite (selon les propos de BHL ou de Jacques Attali,), compte tenu de sa propre origine ? Que n’avait-il pas dit, dénonçant le principe obsessionnel de l’inclusion, lorsqu’il s’est prononcé pour une prise en charge dans des établissements spécialisés des enfants scolarisés souffrant de handicap, comme c’est le cas notamment dans un pays comme la Belgique ? Il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas comprendre que l’objectif est bien d’améliorer l’épanouissement de ces jeunes dans un cadre mieux adapté, et non de créer une dichotomie entre « enfants normaux » et enfants « anormaux ». Loin de chercher à plaire en proposant cette orientation, Eric Zemmour s’est vu infliger une volée de bois vert par tous les tenants de la bien-pensance. On pourrait encore évoquer le paradoxe suivant. Nombreux sont ceux et celles qui se plaisent à faire valoir que, sorti des propos sur l’émigration incontrôlée ou de thèmes en rapport avec l’éducation, Eric Emmour n’a rien à proposer sur le plan économique. Et pour cause ! A peu près chaque fois qu’il passe sur un plateau, tel(le) ou tel(le) journaliste le coupe lorsqu’il fait savoir qu’il veut faire part de son programme, avant de revenir à la charge sur les propos jugés racistes ou xénophobes qu’il aurait tenus, en les sortant totalement de leur contexte. En réalité, le candidat Zemmour a bel et bien expliqué ses grandes lignes d’action dans les quelques rares émissions où il a pu les développer, ainsi que dans le programme du mouvement « Reconquête ». Arrêter l’immigration clandestine, expulser les contrevenants, refondre l’espace Schengen, retrouver l’amour de la France, redonner au travail ses lettres de noblesse, réduire l’assistanat, réindustrialiser la France, refondre les méthodes d’enseignement, autant d’objectifs qui ne devraient pas pouvoir être contestés.

Que dire encore du chantage orchestré par les castes politiques dominantes auprès des maires de France pour refuser le parrainage du candidat Zemmour sous peine de lourdes sanctions ?

Menacé de toutes parts, victime d’un acharnement médiatique sans précédent, pire encore que celui qui permit d’éliminer de la course l’ex-candidat François Fillon, Eric Zemmour ne plie pas sous les coups de boutoir des tribunaux et des calomnies de tout bord. Sous les feux de la rampe, il a le mérite d’avoir mis en valeur les principales causes de notre déclassement dans de nombreux domaines au niveau européen et même mondial, et donne des solutions pour inverser la vapeur. Même s’il devait buter dès le premier tour des présidentielles, il m’apparaît que son pari est d’ores et déjà réussi. Pour toutes ces raisons, il me semble inutile de préciser le nom du candidat qui aura ma voix dans les urnes en avril prochain …

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