Le psychodrame de la « dérive libérale »

Le psychodrame de la « dérive libérale »

On parle beaucoup, ces derniers temps, de la « dérive libérale » ou de la « droitisation de la société ». Français pétochards, soyez rassurés : le mouvement libéral, au sens noble, est, hélas, très minoritaire en France !

Le libéralisme a contre lui les gauches et la droite jacobine, soit 90 % de nos élus. Ce qui explique notre immobilisme, notre refus des réformes, l’inexorable déclin moral et économique de notre pays.

Notre classe politique est issue en grande partie de la « bourgeoisie d’État ». Comment en arrivent-ils à débiter tant de sottises sur l’économie libérale, alors qu’ils sont intelligents et diplômés ?

Nos politiques, tous adeptes de l’économie de marché et néanmoins presque tous anti-libéraux, disent des contre-vérités. L’économie de marché est la fille naturelle du capitalisme et du libéralisme. Et elle est créatrice de croissance, de richesses et d’emplois…

Les partis politiques (du FN, des gauches, des centres, des écolos et de 50 % de la droite…) promeuvent toujours une politique de socialisme rampant : assistanat, réformettes, allocations, fiscalité en folie, niches et dérogations, maintien des statuts et des privilèges…

À ce jour, pas de sauveur à l’horizon ! Non pas qu’il n’existe, en France, personne qui soit à la hauteur, mais notre « nomenklatura » de politiciens professionnels fait tout pour que le sauveur n’émerge pas !

C’est à l’homme politique d’établir des règles sociales, après avoir créé les richesses. Il faut organiser une juste répartition entre le capital et le travail, organiser la solidarité républicaine, sans assistanat.

Gérard Gelé

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Comments (34)

  • gele Répondre

    En dernière page du quotidien libéral L’Opinion en date du mercredi 7 janvier 2015 Stephan Guinchard, X et titulaire d’un MBA de la London Business School, et Jean-Pierre Schmitt, ancien professeur à l’INSEAD et professeur honoraire titulaire de la chaire du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), professent que :

    “Les entreprises n’ont pas besoin d’aides, elles ont besoin d’air. Pour librement se concentrer sur ce qu’elles savent et doivent faire : créer de la valeur”.

    Ce sont là paroles d’Evangile et c’est aussi la raison pour laquelle, selon moi, le Pacte de responsabilité et de solidarité n’a aucune valeur et ne fera que précipiter la chute de l’illusion collectiviste portée par l’actuel pouvoir socialiste.

    9 janvier 2015 à 11 h 11 min
    • Jacky Social Répondre

      Dit comme ça, c’est différent. Pourquoi ne pas avoir commencé par ça dans votre texte? Craignez-vous des critiques négatives pour avoir osé énoncer des choses justes? Moi pas. Je sais, vous êtes en France, un pays complètement décalé sur le plan de la compréhension de l’économie, mais il es temps que les Libéraux tiennent un langage libéral. Sinn, le Jojo aura raison: les discours libéraux deviennent incohérents car trop contortionnistes. Et donc je retire mes mots qui n’étaient que de la provocation, bien évidemment. Mais revenez-nous avec un texte “libéral décomplexé”.

      9 janvier 2015 à 13 h 33 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      cette opinion est entièrement recevable sauf à … l’ E.N.A. … elle sera donc re-fu-sée !

      12 janvier 2015 à 14 h 19 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    trop complexe et en même trop ” révolutionnaire ” pour un cerveau formaté comme l’ est le votre à moins que je ne vous trouve un exemple historique et je sais déjà lequel … mais pour l’ instant on me demande sur d’ autres blogs , actualité oblige

    8 janvier 2015 à 18 h 45 min
  • brandenburg Répondre

    Vous commettez une erreur historico-poloitique:le libéralisme est à l’origine de gauche,individualiste,anticlérical et immoral:sa devise?Mandeville dans “la ferme des abeilles”:”les vices privés font la fortune politique”.Or,c’est faux!Lire “l’ordre social” de Jacques Rueff,conseiller de de Gaulle et qui se disait libéral-étatiste ce qu’il faut etre!

    8 janvier 2015 à 18 h 05 min
  • gele Répondre

    jaurés,

    Les partis politiques (du FN, des gauches, des centres, des écolos et de 50 % de la droite…) promeuvent toujours une politique de socialisme rampant : assistanat, réformettes, allocations, fiscalité en folie, niches et dérogations, maintien des statuts et des privilèges…

    8 janvier 2015 à 12 h 29 min
  • Marquais Répondre

    Qu’il soit difficile de démontrer certaines évidences, comme la supériorité du libéralisme sur toute autre forme de gestion des peuples , je veux bien.
    Par contre il est aisé de démontrer que le socialisme et son aboutissement inévitable le communisme se terminent toujours dans la pire des dictatures, et dans le malheur des populations asservies!
    Et tout le reste n’est que littérature !

    8 janvier 2015 à 10 h 28 min
    • Jacky Social Répondre

      La supériorité du libéralisme? Ben la Chine s’enrichit depuis qu’elle est passée au capitalisme. C’est pas encore parfait, mais elle est en marche vers la prospérité. Le cas Russie, c’est autre chose, car il y a Poutine qui a tout confisqué et puis la Russie est atteinte de la “Maladie du Hollandais” (rien à voir avec l’autre malade). Mais elle va tout de même mieux depuis qu’elle a privatisé, le reste tenant surtout à une mentalité égalitariste et collectiviste tenace. Plus le libéralisme et l’initiative privée sont appliqués, mieux ça marche. Prenez les Etats-Unis et l’Australie. Prenez le Royaume-Uni des années 80. Prenez le GD Luxembourg ou la Suisse qui ont des systèmes fiscaux beaucoup moins gourmands et la Suisse, ce n’est pas que le secteur bancaire. On ne travaille pas pour l’Etat. Si c’est le cas, on arrête tout de suite et on déménage. L’Etat jouera à Richelieu tout seul, sans le pognon des autres (ça ne durera pas longtemps).

      8 janvier 2015 à 22 h 00 min
      • brandenburg Répondre

        La Suisse a fait fortune grace aux deux guerres mondiales:auparavant,elle était si pauvre qu’elle vendait ses jeunes gens comme soldats ou huissiers à la France ou à la Papauté-les gardes suisses et les huissiers qu’on appelait “suisses”!Le Luxembourg est un paradis fiscal pourri jusqu’à l’os.Margaret Thatcher n’a fait qu’arrèter “le suicide d’une nation”-Arthur Koestler-tiens,tiens- et Blair le magique l’a à nouveau ruinée.Rappelons aussi que son ancienne fortune tenait à ses mines de charbon-300 millions de tonnes,le tiers de la Chine actuelle-dans lesquelles des enfants de six ans travaillaient 12 h par jour,7 jours sur 7 à ouvrir et fermer des gaines de ventilation pour éviter les coups, de grisou!Quant à Cameron,il veut en faire un très grand Londres ,paradis pour milliardaires aux portes de l’Europe continentale avec un pied à Hong Kong et l’autre aux états désunis et des banques pourries comme hsbc et barclays.Quant aux états désunis,ils ont prospéré grace à un flux forcé de main d’oeuvre-les esclaves noirs-puis de morts-de-faim venus d’Europe,de flots de capitaux venus de la Grande Bretagne et de sciences et de techniques toutes inventées en Europe.N’oublions pas que le premier mai célèbre un massacre d’ouvriers grévistes perpétré dans ce pays.Enfin,toutes les grandes crises économiques mondiales de celle de 1929 à celles de 1987,2000 et 2007-2008 sont venues de chez eux et que la prochaine ne va pas tarder toujours de leur fait avec la création artificielle d’Amazone de dollars.Une note supplémentaire:un spécialiste des guerres a calculé que ce pays avait enclenché 200 guerres depuis 1945,parfois picrocholines-la Grenade-parfois interminables,sanglantes et perdues comme celles de Corée-armistice toujours en vigueur et sans traité de paix- et du Vietnam.Pour la Chine,il s’agit d’un mixte capitalisme-communisme qui n’a rien à voir avec le libéralisme mais tout au mercantilisme et elle vient de dépasser les amerlocs.Quant à l’Australie,après avoir massacré les aborigènes,les anciens convicts ont fait de leur pays le plus pollueur de la terre par rapport à sa richesse!Le vrai tient dans un libéralisme étatiste genre Jacques Rueff,conseiller de de Gaulle et qui avec Armand a redressé l’économie française en trois mois en 1958-lire son “ordre social” un peu plus intelligent que le primarisme angmo-saxon!

        8 janvier 2015 à 22 h 44 min
        • Jacky Social Répondre

          Il est clair que vous n’avez absolument rien compris à l’économie. Vous citez des faits historiques inquisiteurs, alors votre pays a également commis des exactions peu reluisantes. Faut-il entrer dans les détails? Un exemple de vos contradictions? Vous parlez du libéralisme étatiste. C’est un oxymore. Si Jacques Rueff est plus intelligent que le “primarisme” anglo-saxon et qu’il a relevé l’économie française en 3 mois comme on reconstruit le Temple d’Israël en 3 jours, pourquoi ne reste-t-il rien de son œuvre? Quant à vos autres jugements, ce sont des idées préconçues qui n’ont aucun fondement. Vous parlez de Margaret Thatcher qui aurait arrêté le suicide de la nation britannique. Et qui va arrêter le suicide français? Tiens, n’est-ce pas le titre d’un bouquin? La Suisse d’aujourd’hui, c’est aussi l’industrie pharmaceutique et les hautes technologies. Que connaissez-vous du Luxembourg et qu’a-t-il de si pourri, la France étant un enfer fiscal? On ne vit pas pour paye des impôts pour nourrir des incapables. Le Vietnam aujourd’hui accueille les investissements US et boit du coca. Vous vivez dan le passé, mon cher. Avec vous dirait que le monde s’est arrêté en 1900. On est en 2015. Hibertatus, c’est vous?

          8 janvier 2015 à 23 h 20 min
          • brandenburg

            1 De Gaulle?Son oeuvre a été détruite par tous ses successeurs hors Pompidou,un libéral étatiste aussi ne vous en déplaise,lui aussi,notamment par le libéral giscard qui le premier a fait voter en 1974 un budget en net déficit et puis tous les autres comme le libéral sarkozy;Mes idées préconçues?Vous n’etes pas capable d’en contester une seule!3 Le Luxembourg:Juncker vient d’avouer qu’il avait organisé avec 300 multinationales un système colossal de fraudes fiscales et a ajouté:”c’était une erreur politique”.En effet!Par ailleurs,ce pays est le premier détenteur de la dette française devant les Iles Caïmans:tout cela est certainement parfaitement honnète!4 La Suisse?Face à la pression des amerlocs,elle a du renoncer à son secret bancaire qui cachait à coup sur de l’argent gagné à la sueur de son front comme celui de notre ex-ministre français:lire Jean Ziegler “La Suisse lave plus blanc”.Pendant la dernière guerre,tous les dirigeants nationaux socialistes planquaient leur fortune colossale en Suisse:secret bancaire vous dis-je et quand on voulait échapper à ces derniers pour se réfugier dans ce beau pays,il fallait “graisser très largement la patte” et pas de sales pauvres puisque pour les suisses en bons calvinistes ,s’ils étaient pauvres c’est parce que Dieu les avait prédestinés à la damnation tandis qu’etre très fortuné était un signe qu’on était prédestiné au salut!Lire:Max Weber :”l’éthique protestante et le capitalisme”-dont les thèses sont d’ailleurs très contestables mais c’est une autre affaire!Si la Suisse aujourd’hui a de très grandes entreprises ce qui est incontestable,elle les a financées en grande partie avec des capitaux pourris puisqu’elle n’était qu’un pays de montagne très rural et sans aucune matière première alors qu’elle est aujourd’hui une très grande puissance de négociants dans ces memes matières premières.Un détail,en passant:nestlé a vendu longtemps du lait en poudre pourri aux pays du tiers-monde!Faites attention:je m’y connais beaucoup mieux que vous en économie et dans tout le reste d’ailleurs aussi!Pour le reste,il est incontestable historiquement que la réussite économique vient toujours d’une bonne combinaison dans le temps et dans l’espace entre libéralisme et étatisme et de cette incapacité vient le déclin de la France depuis quarante ans qui a mené à l’intérieur une politique keynésienne et à l’extérieur,notamment avec l’Europe,une politique ultra-libérale ce qui est certes courir à l’échec!

            9 janvier 2015 à 0 h 13 min
        • Jacky Social Répondre

          Je viens sur les 4V³ pour parler d’autre chose que du politiquement correct. Le GD Luxembourg a bien fait de signer avec les multinationales. Je trouve ça très bien. Si vous êtes né pour payer des impôts, et ben payez-les. Tout le monde n’est pas d’accord avec ça. Moi, je n’ai pas le choix et je peste tous les jours. Mas si je pouvais payer moins, je le ferais sans hésiter une demi-seconde. C’est mon travail, ma vie, mon pognon. Ce n’est as pour la redistribution. Je ne veux pas de l’état, ni de son système “social” que tout le monde nous envie mais que personne ne copie. Quant à votre de Gaulle, c’était un crypto-communiste. Vous n’avez pas défini ce qu’est un libéral-étatiste. La bonne combinaison entre libéralisme et état, c’est quand l’état se fait tout petit et le gouvernement est limité. Le rôle de l’état n’est pas de faire de la justice sociale. Expliquez-moi aussi la différence entre “libéral” et “ultralibéral”. Merci.

          9 janvier 2015 à 8 h 29 min
          • brandenburg

            Je mets fin à cet échange.Si vous traitez de Gaulle de crypto-communiste c’est que vous etes un débile mental total!

            9 janvier 2015 à 18 h 32 min
          • Jacky Social

            Je comprends votre colère, mais je ne suis pas français et donc n’idolâtre pas De Gaulle comme vous. Je trouve cette idolâtrie assez pathétique et déplacée, voire insultante d’ailleurs. Vu d’ici, on le voit pas comme vous, le Grand Charlot. Pour beaucoup de non-Français, De Gaulle, c’est un crypto-communiste, un lâche et une couille-molle. C’est un étatiste, un mec de la fausse droite, un paléo-conservateur, un Richelieu de province et un traitre. Bref, un faible à l’image de la France après la guerre. Il a fait St Cyr-pompes et puis après. Alors oui, je veux bien revendiquer ma débilité mentale. Vous n’êtes pas le premier à me le dire sur ce site libéral où vous n’avez rien à faire et vous ne serez pas le dernier. Mais réfléchissez bien: si la France va mal, c’est parce qu’il y a des zozos comme vous dans sa population. Vous êtes complètement hors du monde et tout-à-fait anachronique. C’en est presque drôle.

            9 janvier 2015 à 18 h 43 min
      • gele Répondre

        En attendant, c’est grâce au capitalisme- libéral que nous avons un système de santé moderne et efficace. C’est grâce au capitalisme que maintenant, nous avons tous, voitures, télé, vidéo, portable , électroménager……..Et autres gadgets à profusions

        C’est grâce au capitalisme que nous avons un accès à Internet, et que ces accès ne sont pas censurés, et permettent à chacun de s’exprimer librement.

        C’est grâce au capitalisme que vous avez tous les jours à manger dans votre assiette. Le collectivisme c’est la famine !

        C’est grâce au capitalisme qu’il y a chez nous des modes de transport modernes. Et la liberté de voyage..

        C’est grâce au capitalisme que nous avons les moyens de payer une sphère publique ! Même pléthorique.

        Mais je constate que ce système n’est pas parfait. Il est mauvais mais je n’en connaît pas de meilleur .

        Vous qui profitez de ce système , ayez un peu de respect s’il vous plaît, pour lui, qui vous permet de bénéficier de privilèges et d’avantages que pas un seul d’entre vous n’envisage de partager!

        La majorité des pauvres de cette planète rêveraient de vivre dans un pays capitaliste. Ce système de production de richesses est en plus des plus social quant il fonctionne dans des pays démocratiques.

        De fait l’anti-capitaliste et la pulsion anti-libérale n’est que la vaine recherche d’une idéologie de remplacement sur un canevas néo-communiste néo-écolo qui consiste à agiter le libéralisme comme un épouvantail sachant que les masses en ignorent les principes et la pratique.

        Ils voudraient nous faire oublier que ce dernier récompense la raison et l’effort et que les sociétés qui appliquent la morale libérale ont toujours été, dans tous les temps et sous tous les cieux, les sociétés les plus prospères , comme elles ont été les plus tolérantes, les plus ouvertes et les plus humaines.

        Le libéralisme repose sur deux principes moraux : La liberté et la responsabilité individuelles.

        9 janvier 2015 à 9 h 37 min
        • brandenburg Répondre

          Les socialistes comme les libéraux veulent la liberté individuelle mais pas la responsabilité collective:ils sont donc soit socio-libéraux soit libéero-sociaux et dans les deux cas cela ne marche pas car la combinaison est contradictoire!Il ne faut pas raisonner en termes d’individu et de société ou collectivité car ces deux termes s’opposent et en réalité sont des fictions idéologiques mais en termes de personne et de communauté qui loin de s’opposer se renforcent l’un l’autre parce qu’ils correspondent à la réalité:telle est la doctrine sociale de l’Eglise dont ne veulent ni les uns ni les autres parce qu’ils sont tous deux individualistes et libertaires derrière des fictions idéologiques différentes!

          9 janvier 2015 à 14 h 19 min
          • Jacky Social

            Pouvez-vous traduire? Où voulez-vous en venir? Ca va dans tous les sens.

            9 janvier 2015 à 15 h 54 min
          • brandenburg

            Cela ne va pas du tout dans tous les sens mais est une suite de réflexions sur l’actualité -rapides,je le reconnais et un peu à l’emorte-pièces mais c’est le règle,désastreuse,d’internet-d’une doctrine très solide fondée sur les deux plus grands philosophes de tous les temps et pour le moment indépassés,Aristote et Saint Thomas d’Aquin,les meilleurs remèdes contre tout idéologisme dans tous les domaines y compris l’économie.Le mot d’ordre doit etre “retour au réel”-lire Gustave Thibon à ce sujet!Si ce fil directeur vous échappe c’est en partie du fait de la rapidité de mes réactions mais aussi de celui d’absence totale de votre part de tout fondement philosophique et meme metaphysique de vos textes qui ne sont fondés que sur un empirisme qui permet de voir certaines réalités et d’agir à court terme mais interdit d’en faire la synthèse et de mener une action persévérante mais assez souple pour s’adapter à des fluctuations permanentes mais de brèves durées sans prendre des mesures de panique dès qu’un changement aléatoire survient.Par exemple scruter à la décimale près la croissance ou l’inflation et agir en conséquence est absurde car on filtre le moucheron tout en laissant passer le chameau et en le faisant alors grossir!Si ces quelques réflexions vous dépassent,je n’y peux rien mais je ne le crois pas,il suffit de faire un effort intellectuel pour retrouver le fil et le cas échéant lui en opposer un autre mais,croyez-en une expérience d’un demi-siècle,cela ne vous sera pas facile!Sans rancune car vous voyez au moins clairement certaines choses trop longtemps occultées mais cela ne suffit pas et il faut aller plus loin.L’économiste Hayek,ex-marxiste et devenu le chantre des néolibéraux,a écrit un livre contre le marxisme “la présomption fatale” mais on peut lui retourner le compliment,les libéraux anciens ou nouveaux ayant eux aussi commis une présomption fatale en croyant avoir avec le libéralisme et la démocratie la baguette magique pour tout résoudre.De ce point de vue-je me répète volontairement-Jacques Rueff et son libéralisme étatiste a été plus humble et plus réaliste que les économistes des deux autres bords!

            9 janvier 2015 à 17 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Le problème, M Gelé, c’est que les discours libéraux sont à la fois divers et changeants.
    Il existe à l’UMP une tendance libérale (O.Dassault, H.Novelli, GEEA) aux propositions fortes: baisse de 5% par an du budget de l’Etat, retraite à 65 ans, suppression du statut des fonctionnaires, suppression des 35h, suppression des seuils sociaux, suppression de l’ISF, baisse de 100 milliards des charges sociales,…

    La question est simplement de persuader les Français qu’ainsi tout s’arrangerait et qu’ils vivraient mieux.
    Avec de bons arguments et des exemples précis, pourquoi les Français seraient-ils plus rétifs que les autres (si tant est que les autres ne le soient pas) ?
    Mais y a-t-il des arguments et des exemples convainquant ?

    7 janvier 2015 à 12 h 59 min
    • Jacky Social Répondre

      Ben, y a toi, Trollure. Mais, en fait, tu ne convaincs personne, sauf tes affiliés. La question n’est pas de vivre mieux sur le compte des autres en adoptant le libéralisme. Ca, ça ne marchera pas évidemment. Il s’agit plutôt de s’assumer et que le meilleur gagne pour lui-même. Inutile de me sortir le couplet sur ceux qui ne savent pas, comme les plus “fragilisés” de la société. Il ne s’agit pas de cela. Il s’agit de ne pas freiner ceux qui en veulent. Vois-tu, Trollure, dans Liberté-Egalité et Fraternité, y a comme un problème, qui décrédibilise le “beau” slogan “républicain”. Tu ne vois pas la contradiction entre Liberté et Egalité? Mais que je te rassure, Trollure, il n’y a pas de vrais libéraux en France. A propos, on ne m’a toujours pas répondu sur la différence entre un Ultra-Libéral et en Libéral.

      8 janvier 2015 à 18 h 38 min
      • Jacky Social Répondre

        Trollure, prends Gérard Gelé qui conclut:
        “C’est à l’homme politique d’établir des règles sociales, après avoir créé les richesses. Il faut organiser une juste répartition entre le capital et le travail, organiser la solidarité républicaine, sans assistanat”. NOOOON. Ce que Gérard Gelé propose n’est que du socialisme. Les mots de trop sont: “règles sociales”, “juste répartition” et “solidarité étatiste”. A vomir. Ce mec se prend pour un grand auteur libéral. En réalité, c’est un trouffion. Il est aussi socialo-fasciste que toi, Trollure. C’est du pareil au même avec d’autres mots. J’aurais pu ajouter: il nous faut un soleil juste qui brille tous les jours et une pluie équitable. La neige doit changer de couleur toutes les heures. Complètement congelé, le Gérard. Gérardment vu aussi bête comme texte. A revoir. Si c’est le Gérard qui va réformer l’économie française, on est mal. Très mal. Autant garder Trollande.

        8 janvier 2015 à 18 h 47 min
      • gele Répondre

        L’ultra libéralisme, un mensonge bien français. Pour 2012 pas de candidat libéral !

        Sur le plan économique, la dépense publique en % du PIB est passée en un siècle de 8% (1910) à 57% (2010), ce qui veut dire qu’au cours du siècle écoulé l’Etat s’est approprié la moitié de la richesse nationale produite chaque année pour la dépenser à sa guise.

        Le plus fou, c’est que face à cet incroyable constat, d’aucuns nous parlent d’une crise de l’ultra-libéralisme ?????? En France ! Avec 59/57 % d’économie étatique ! Des réglementations anti liberté !

        En vérité 35 ans de socialisme rampant.

        Hallucinant, c’est de toute évidence une crise de l’hyper interventionnisme étatique, de la dépense publique qui a stérilisé la compétitivité de notre économie, détruit notre pouvoir d’achat à coup d’impôts, de cotisations et de taxes. En France, les prélèvements fiscaux et sociaux sur le travail représentent 71,3 % du salaire moyen. Un pourcentage hallucinant… reste 28,7 % dans notre poche !

        Voila l’incroyable manipulation, le chômage, la baisse de pouvoir d’achat tout ces maux dont le pouvoir nous parle en faisant croire qu’il est là pour les régler ont en réalité été créés de toutes pièces par lui-même en raison de son intervention catastrophique et tentaculaire dans l’économie ! L’assistanat social a crédit, l’emprunt, les dettes. C’est bien la démagogie des politiques qui est coupable !

        Le seul moyen de réguler les abus générer par les hommes et par nos élus, ce n’est pas une “refondation” utopique, et irréalisable du capitalisme ! Mais des contrôles sérieux face aux abus naturels que génèrent tous systèmes économique et politique dont les dérives ont abouti en 2008 à la grave crise financière, économique et sociale.

        Dont les responsabilités sont à partager à part égale entre:

        Les politiques qui n’ont pas fait appliquer les règles législatives avec rigueur. Ils sont les grands responsables de nos déficits et de notre dette. ( droite et gauche )
        Les financiers qui, après avoir mutualisé les risques, se sont montrés irresponsables avec l’argent des autres.
        Les banques qui ont quitté leur métier pour s’encanailler dans la spéculation internationale.
        Les citoyens saisis par la débauche d’une surconsommation à crédit. (Plus particulièrement au USA)

        Tout Homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui, ceux qui voudrait faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens, beaucoup plus sévères, qui ne font rien.

        8 janvier 2015 à 19 h 31 min
        • Jaures Répondre

          Justement, gele, vivions-nous mieux en 1910 ?
          Et je vous rappelle que si les Etats n’ont pas fait respecter les règles, ce qui a abouti à la crise de 2008, c’est que l’idéologie libérale milite depuis des années pour un reflux des règles et contrôles.

          9 janvier 2015 à 13 h 00 min
          • Jacky Social

            Ben oui, Jojo, en 1910, on était en pleine gloire du marxisme et du léninisme. Une période de jouvence pour vous qui a l’air de beaucoup vous manquer quand on lit vos anachronismes.

            9 janvier 2015 à 13 h 36 min
          • Jacky Social

            Non, la crise est due aux politiques ruineuses des gôôôches européennes (la liste est longe) et américaines (Carter, Clinton, Barney Franks et les subprimes). M. Thatcher, qui est évidemment une idiote, disait ceci: “Le problème du socialisme, c’est qu’il finit toujours par tomber à cours de l’argent des autres”. C’est exactement ce qu’il se passe à l’heure actuelle et c’est tant mieux. La social-démocrassie faite de fascisme économique a vécu. RIP. Si vous voulez l’état mêle-tout dans votre vie, très bien Jojo, et bien gardez l’état. Qu’il vous baise a gueule, c’est votre affaire. Moi pas. C’est mon droit le plus privé de rejeter l’intervention de l’état pour ma retraite et mes soins de santé. Et si je me trompe, c’est encore mon problème. Jusqu’à présent, ma compagnie d’assurance auto ne m’a jamais trompé. Elle est toujours là. Voilà.

            9 janvier 2015 à 13 h 50 min
        • Jacky Social Répondre

          C’est toujours un honneur de pouvoir parler à l’auteur du texte que l’on critique. Encore une fois, pourquoi n’avez-vous pas parlé de tout ça dans votre texte? C’est ça qu’il faut dire. Au lieu, vous êtes venu avec des platitudes consensuelles que je vous ai reprochées: « règles sociales », « juste répartition » et « solidarité étatiste ». Ce sont des mots à double sens dont je me méfie. C’est “cheap”. En plus, ce n’est pas la priorité si vous voulez faire un texte court.

          9 janvier 2015 à 13 h 41 min
          • gele

            « règles sociales »,( un code du travail de 80 pages ) « juste répartition » ( 30 % de taxes et d’impôts maximum )et « solidarité étatiste ». ( un solidarité pour les plus faibles ! pas une caisse pour les inactifs ) Ce sont des mots à double sens dont je me méfie.

            9 janvier 2015 à 13 h 57 min
        • brandenburg Répondre

          Pour une fois,assez d’accord avec vous!Vous oubliez simplement le role de la commission européenne qui a imposé un libéralisme transnational sans voir que les états membres croyaient pouvoir répliquer en faisant à l’intérieur du keynésianisme délirant et en ne réagissnt que trop tard:la combinaison entre libéralisme et étatisme est devenue opposition ce qui est toujours mortel!

          9 janvier 2015 à 13 h 51 min
          • gele

            Les 600 milliards de dettes ! 200 par la crise, 400 pour du social à crédit.
            Le « modèle social français » a Crédit
            Le « modèle social français » : le Président Sarkozy s’en réclame, et répète sans arrêt que c’est lui qui a valu à la France de s’en sortir « mieux que les autres ». Mais, de façon très claire, les autres candidats tiennent le même langage, ils reprochent simplement au Président de n’avoir pas respecté le modèle dans toute sa rigueur : pas assez de social, trop de complaisance à l’égard des riches, des grandes sociétés et des banques. Belle unanimité, qui ne résiste pas à un rappel synthétique de quelques données. Elles font apparaître que le « modèle social » a été surtout un « modèle fiscal ».
            Depuis 2007, plus de 40 nouvelles taxes ont été introduites en France et le taux de chômage a atteint en décembre 2011 presque 10 % de la population active (environ trois millions de chômeurs), un record depuis les années 1990. Les records risquent d’être battus car de nouvelles taxes sont annoncées pour le début de l’année 2012 – une TVA sociale (une augmentation de la TVA) et (si possible) une taxe sur les transactions financières – et les perspectives dans le domaine de l’emploi sont très sombres.
            Conclusions; Pour la droite comme pour la gauche pas de marge de manœuvre face à la crise. Avec la réduction des dépenses publiques, la seule réforme qui pourrait provoquer un “choc” économique pour la France, c’est une réforme fiscale.

            Un pays en « faillite » qui ce révèle incapables de réduire ses dépenses de 2 % ( 74 milliards ) et n’a que comme solution des augmentations d’impôts ? ( 15 milliards de plus en 2012, TVA, CSG, taxes sur la finance ! etc ) Après les 20 milliards de 2011 ! C’est un manque de courage suicidaire.
            Avec un parti socialiste qui a toujours été le parti de l’impôt ! De la dépense par et pour la fonction publique! Le pire est donc à venir, pas de quoi être rassurés pour l’avenir en 2012. A droite nous conservons une économie étatique de ‘’socialisme’’ rampant, d’assistanat, avec des taxes et des impôts spoliateurs.
            Notre pays fait la chasse aux riches, aux entrepreneurs et s’étonne de voir fuir le gibier ! Cela malgré nos 56 % de dépense publique ? Record du monde . Avec pour credo que la France est un pays ultra-libéral !
            Les prélèvements « fiscaux et sociaux » sur le travail représentent 71,3 % du salaire moyen. Un pourcentage hallucinant… reste 28,7 % dans notre poche !

            9 janvier 2015 à 13 h 58 min
          • brandenburg

            Dans l’ensemble,d’accord avec vous mais vous n’insistez pas assez su la failtite du modèle social français qui en réalité est un contre-modèle puique depuis la création de l’assurance maladue,celle-ci a presque toujouts été déficitaire,le manque étant en partie compensée en puisant sur les excédents des allocations familiales,par l’Etat,,par la dette,par les mutuelles puis par les bénéficiaires et tout ceci en vain:un puits sans fond.par ailleurs ce n’est pas la pression fiscale qui est le plus en cause-hors l’isf qui n’existe presque nulle part mais dont le rendement est très faible,environ 4 milliards- car presqu’égale à la moyenne européenne mais les cotisations sociales innombrables-voire la liste impressionnante sur une feuille de salaire- qui sont deux fois plus élevées en France qu’ailleurs en Europe ce qui n’empèche pas un déficit abyssal.Les exilés fiscaux-personnes ou entreprises- sont donc assez peu légitimes et feraient mieux de mettre en cause le sacro-saint modèle social mais ils n’en ont pas le courage et préfèrent partir pour des cieux plus cléments pour eux tout en laissant leurs collaborateurs etre écrasés pas ces cotisations et en pratiquant pour leurs entreprises de l’optimisation et de la fraude fiscales qui font que les entreprises du cac 40 ne paient qu’environ 10% d’impots-Total,0- alors qu’un artisan ou meme une petite pme paient plein pot plus de 30 %.C’est donc bien avant tout le modèle social qu’il faut démanteler mais comme il profite à tous les électeurs, tous les partis de l’extrème droite à l’extrème gauche s’y refusent absolument!Seul Fillon ose prudemment en parler.Ce problème réglé,le problème fiscal aurait un autre visage et serait plus facilement réglable,notamment son caractère progressif très excessif et trop d’exonérés,la moitié des contribuables potentiels, ce qui fait peser sur un petit nombre l’essentiel de poids de l’impot et justifie un peu ces exilés fiscaux.Or il est une règle d’or en matière fiscale:une assiette la plus large possible et un taux le plus faible possible et on fait en France exactement le contraire!Je maintiens donc que sans refondation totale du modèle social,une réforme fiscale serait insuffisante sauf pour quelques milliers de personnes très fortunées et pour des centaines de milliers de la classe moyenne supérieure qui économiseraient une somme notable mais pas révolutionnaire!

            12 janvier 2015 à 17 h 14 min
          • Jacky Social

            Libéralisme et étatisme SONT opposés de facto. La Commission européenne n’a rien imposé du tout. Les politiques européennes sont déterminées au Conseil de l’UE par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement. La Commission a l’initiative juridique et possède la marge de manœuvre pour veiller à l’application des Traités et de l’Acquis communautaire, mais en tenant compte des décisions du Conseil et de l’accord du Parlement. Tout cela est d’une lourdeur bureaucratique invraisemblable. J’aurais aimé que toutes ces instances soient aussi libérales que vous le dites, ce qui est loin d’être le cas.

            9 janvier 2015 à 15 h 49 min
          • brandenburg

            1 il n’y a pas de liberté sans état et pas d’état sans liberté:pourquoi opposer ce qui va de pair? 2 tout état doit bien ponctionner pour fonctionner des richesses sur l’activité économique;3 tout est bien donc une affaire de combinaison aussi intelligente que possible;4 celle de la France est catastrophique;5 il est exact que la commission ne fait que proposer mais le conseil des chefs d’état et de gouvernement a tout avalisé comme le parlement de façon aveugle et contradictoire avec la politique intérieure qu’ils menaient et qui était keynésienne; 5 le comble de la fiction a été la création de l’euro,une monnaie qui n’a aucun référent extérieur et dépend des caprices des marchés et des financiers qui ont empoché des sommes folles en prètant à des états dont ils savaient qu’ils étaient au bord du gouffre comme la Grèce parmi d’autres!Bref,pendant quarante ans tout le monde a fait n’importe quoi et, je maintiens, tantot du libéralo-socialisme tantot du socialo-libéralisme,les deux en s’endettant massivement.Dans ces conditions ,le débat intellectuel devient d’une très grande confusion comme l’action,les memes termes ne regroupant pas les memes réalités tandis que des termes différents recouvrent les memes réalités!Il faut donc faire avant tout un effort intellectuel de clarification et ensuite de clarté et alors les polémiques fictives s’effaceront et les vraies questions posées mais la démocratie à laquelle vous semblez tant tenir est par définition un régime politique confus où tous les travestissements et les mensonges sont nécessaires pour se faire élire mais cela ne peut durer éternellement et cette démocratie suisse qui est récente et qui fait votre admiration est en train de s’écrouler sous les tensions entre l’élite et le peuple!Je terminerai avec de Gaulle comme à mon habitude:”la démocratie n’a jamais rien fait”!

            9 janvier 2015 à 16 h 24 min
          • Jacky Social

            Vous confondez nation, état et étatisme. Vous avez tout – tout mais tout faux, archi-faux pour le reste. Vous faites des pétitions de principes. Vous allez trop vite. On ne comprend rien. Et si, vous allez dans tous les sens. Vous parlez de St Thomas d’Acquin, d’Aristote et d’autres. Vous sautez du coq à l’âne. Je veux bien que vous ameniez sans doute des arguments valables. Difficile à dire. Je dis ça suivant ce que j’ai compris, mais je n’ai RIEN compris. Où voulez-vous en venir? Ensuite, on n’a toujours pas la définition de “libéral-étatisme”. L’euro n’est pas une fiction. Le socialisme, oui. Et c’est là le problème.

            9 janvier 2015 à 17 h 55 min
          • brandenburg

            1 Si vous n’avez rien compris,vous ne pouvez pas dire que j’ai tout faux!Soyez logique avec vous-meme! 2 L’état est un outil indispensable à une nation,sinon la nation se décompose;l’étatisme est simplement la mise en oeuvre des prérogatives régaliennes de l’état dont l’encadrement intelligent des libertés de l’économie ;3 l’euro est bien une monnaie fictive puisque meme,entre autres,les banques nationales de la zone euro se débarrassent de leurs réserves en euros au profit du dollar.Par ailleurs,sa valeur est passée d’environ 0,70 dollars peu de temps après sa création à 1,40 dollars soit le double il y a peu et que maintenant elle redégringole parce qu plus personne n’en veut et personne ne sait comment cela va finir!Je reviens donc à Saint Thomas d’Aquin qui disait:”la monnaie est l’unique mesure en économie”.Donc je retombe sur mes pieds et affirme qu’une monnaie dont la valeur est indéterminable et fluctue sans cesse est une monnaie fictive d’autant plus qu’une monnaie nationale et internationale,le dollar,lui a déclaré la guerre comme à toutes les autres monnaies d’ailleurs.Le libéralisme sans frein en manière monétaire c’est la guerre sans fin.Comprenne qui pourra!

            9 janvier 2015 à 18 h 18 min

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