Le risque révolutionnaire augmente en France

Le risque révolutionnaire augmente en France

Oui, il y a un risque révolutionnaire en France. Voilà ce qu’a déclaré sur Europe 1, dimanche 18 avril, Dominique de Villepin – qui, depuis quelques semaines, semble cristalliser les oppositions de droite au chef de l’État (sur l’OTAN, sur la gestion de la crise, sur la communication autour du G20…).
Pourquoi ce risque révolutionnaire ? Parce que « les Français ont le sentiment que l’on se mobilise beaucoup pour les banques, on se mobilise beaucoup pour aider les entreprises, mais que les salariés, eux, font les frais de la crise ». Il est vrai que beaucoup de Français ont un sentiment assez proche de ce que décrit Dominique de Villepin. Mais, curieusement, ce dernier ne s’interroge pas sur le bien-fondé de ce sentiment, ni surtout sur son origine.

S’agissant du bien-fondé, on aurait pu s’attendre à ce que Dominique de Villepin fasse remarquer que la bonne santé des entreprises entraînait la bonne santé de l’économie française et donc une amélioration de la vie quotidienne pour les Français.
Mais, non, cela n’intéresse pas notre ancien Premier ministre. Un homme de droite aurait aussi pu critiquer les aides aux banques et les aides aux entreprises.

Personnellement, je crois que les aides aux banques aggravent la crise. Et je crois que les entreprises ont surtout besoin qu’on les laisse travailler en paix, en diminuant leurs charges et en ne les harassant pas de tracasseries administratives.
Mais cela non plus n’intéresse pas Dominique de Villepin. Cependant, le plus important réside dans l’origine du « sentiment » des Français. Cette origine n’est pourtant pas difficile à repérer : elle réside tout entière dans la reprise en boucle par les « grands médias » de la rhétorique d’extrême gauche de Besancenot et consorts.

Là encore, un homme de droite pourrait dénoncer ce discours de lutte des classes. Discours qui ne repose au demeurant sur rien de tangible: encore une fois, il n’y a pas d’un côté les entreprises, de l’autre les salariés. Si opposition il y a, elle se situe entre ceux qui prennent des risques (salariés et entrepreneurs) et ceux qui n’en prennent pas (patrons non propriétaires et syndicalistes de la fonction publique).

Un opposant de droite à Nicolas Sarkozy pourrait en outre critiquer fortement le rôle de l’Élysée dans la progression médiatique de Besancenot (pour des motifs de tactique à la petite semaine contre le PS).

Au lieu de cela, Dominique de Villepin participe à aggraver le risque révolutionnaire en France, en entonnant lui aussi l’air de la lutte des classes…

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Comments (42)

  • sas Répondre

    Non ozone…..

    ce sera le gros bordel…..et la faillite générale……des petits

    au seuls profits des déjà trop gros et trop protégés…..

    sas

    30 avril 2009 à 23 h 09 min
  • ozone Répondre

    Pourtant,le statut d’autoentrepreneur devrait plaire aux libéraux,sa version anglaise fut mise en place par Tatcher,un petit clic et vous voila PDG;
    En fait,ce n’est pas qu’une nieserie,c’est un veritable piege a cons,si cela pourrait étre valable pour arondir une fin de mois en plus d’un autre boulot ou pour une activité qui ne peut faire vivre celui qui la réalise.
    En réalité,cela deviendra l’équivalent de la place du village ou les employeurs se rendaient tous les matins pour l’embauche des tacherons,deja il parait que queques entreprises demandent a leurs salariés de devenir "patrons"et de bosser pour eux,en periode de chomage,une aubaine,la concurrence sauvage entre petits fournisseurs de travail,lesquels devront se payer leur couverture maladie et retraite……….S’ils le peuvent.
    En attendant,les artisans risquent d’en voir de toutes les couleurs,entre le travail au noir classique,celui légalisé et les "Bolkenstein" leurs oreilles vont chauffer.
    Une fois disparus,et avec eux les salariés,ne restera que main d’oeuvre sans droits,sans secu,sans congés ni retraite.
    N’est ce pas le paradis liberal ça…….

    28 avril 2009 à 21 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Je vous rends avec plaisir votre salut, Daniel, et je vous dit combien j’apprécie vos interventions, car vous cherchez en profondeur, et ne restez pas utopiquement au premier degré. Ainsi, vos observations sont remarquables ;
    " (…) ces malades qui continuent à pratiquer "l’inversion des valeurs" pour assoir leur pouvoir sur le peuple déboussolé."

    Way to go, Daniel,

    Mancney

    27 avril 2009 à 23 h 26 min
  • ozone Répondre

    "La bonne santé des entreprises entraînait la bonne santé de l’économie française et donc une amélioration de la vie quotidienne pour les Français."

    Il y a vingt ans peut étre,maintenant c’est fini ça

    Elles peuvent aller trés bien et les français trés mal

    L’exemple americain et flagrant,l’économie et les entreprises allaient trés bien pendant que les citoyens s’endéttaient a mort pour suivre la musique

     

     

    27 avril 2009 à 21 h 59 min
  • Daniel Répondre

    SAS

    "NB Effectivement le statut de l auto-entrepreneur est d une niaiserie déconcertante…..invention enarquiene pour récupérer 2 rons espagnoles sur le travail au black….Mais en tréalité elle va installer partout une concurrence deloyale ponctuelle et deloyale qui va ravager LA PLUS GRANDE ENTREPRISE DE FRANCE (l artisanat) ; CE QUI SELON MOI EST VOLONTAIRE ET VOULU……"

    Oui, il est impossible que les conséquences de ce choix ne soit pas un "savant" calcul de ces malades qui continuent à  pratiquer "l’inversion des valeurs"  pour assoir leur pouvoir sur le peuple déboussolé. Ils ont détruit auparavant la base nationale du bon sens que représentait le monde paysan avec la subvention/pourriture de dignité . Assister les gens avec 10% de l’argent qu’on leur a volé, représente  le niveau de cynisme de ces pouvoirs occultes. 

    Mancney
    "Florin, personne ne conteste la validité des explications que vous nous donnez; votre crédibilité n’est pas en cause. Mais, plus haut, vous avez, au minimum, manqué gravement de délicatesse, et consequemment ,déclanché une réaction défensive légitime de Maudet.  A mon humble avis vous lui devez des excuses. it’s up to you.
    C’est bien dommage de gacher vos interventions, souvent de qualité, par un manque grossier de courtoisie…"   

    Je partage ces observations qui font preuve de retenue et salue Mancney,  en forme à ce que je vois,  aprés une absence remarquée.

    Maudet, vous avez toute ma sympathie et ma totale compréhension. Vous pouvez constater que malgré les performances de vos actes pour le plus grand bien de la communanuté, malgré une violence venant   de l’extérieur que vous avez subie, vous ne pouvez être compris par des petits juges incapables d’avoir votre dignité et qui dès lors  vous donnent le rôle de fautif, donc d’agresseur.   L’ignorance, les fausses valeurs découlant toujours de l’irresponsabilité sont un frein à la compréhension et  donc à la communication. Nous vivons dans le même pays mais nous ne parlons pas du même genre de vie ensemble.  L’intervention de Barthélémy est  à ce sujet une excellente intervention sur le fond, c’est à dire les mécanismes humains que les Francs macs et autres socialistes conscients ou inconscients tentent de pervertir pour faire aboutir leurs plans monstrueux de déspiritualisation de l’humain..    

    27 avril 2009 à 13 h 02 min
  • IOSA Répondre

    Quand tout fout le camps autour de nous, il ne suffit pas de montrer du doigt les concurrents qui sont bien plus compétitifs avec du matériel "pas cher" et de la main d’oeuvre encore moins chère, mais plutôt de rechercher d’où vient le problème.

    Taxes à la française et ouverture au marché mondial ne pouvait pas faire bon ménage……me semble déjà un bon début de piste.

    M.Maudet, vous avez déjà la solution qui est celle de vivre d’abord en autarcie et c’est seulement après qu’il faut s’ouvrir au marché, comme les chinois le font en ce moment.

    26 avril 2009 à 20 h 20 min
  • Anonyme Répondre

    Florin, personne ne conteste la validité des explications que vous nous donnez; votre crédibilité n’est pas en cause. Mais, plus haut, vous avez, au minimum, manqué gravement de délicatesse, et consequemment ,déclanché une réaction défensive légitime de Maudet.  A mon humble avis vous lui devez des excuses. it’s up to you.

    C’est bien dommage de gacher vos interventions, souvent de qualité, par un manque grossier de courtoisie. Je vous en prie, laisser la vulgarité a d’autres assholes que l’on connait.  Et please, notez bien que je ne vous fais pas de lecon, je vous donne juste un avis amical.

    Mancney

    26 avril 2009 à 19 h 35 min
  • Florin Répondre

    Ké oui !

    Il y a de mauvais salariés. Qui partent. Virés. SEULS.

    Et il y a de mauvais patrons. Qui partent. Liquidés par le TC. JAMAIS seuls !!! Ils entraînent des dizaines, des centaines, voire des milliers de salariés dans leur chute – et qu’ils laissent ensuite sous les ruines de leur ex-boîte.

    Et il faudrait, selon certains, que l’Etat et l’ensemble des CONtribuables mettent la main à la poche pour un bailout ….

    C’est pas plus mal que les caisses publiques soient vides. Cela évite le trop-plein d’assistanat en faveur de quelques filous de bas étage, voraces comme des piranhas dans les eaux troubles de la jungle amazoniene.

    Aux US, la droite rejette le bailout. En France, on se dit de droite, mais on lorgne l’argent public – cherchez l’erreur !

    26 avril 2009 à 16 h 47 min
  • SAS Répondre

    Tien une idée cadeau florin….pour tes interminables heures de méditation anticapitalistique…..etant donné entre autre que tu ignore totalement ce quest un TC en france et comment ca marche….je te conseil le très bon livre du fonctionaire de police converti GAUDINO: LA MAFIA DES TRIBUNAUX DE COMMERCES…..c’est édifiant tu apprendras ainsi que 85 à90 % des entreprises mises en RJ sont liquidé…..TOUS LES TC et leurs juges consulaires cooptés sont souvent francs maçons….les 2 endroit de france où ce sont des juges professionnels sont strasbourg et fort de france….

    Celui de f de f je peux ten parler le président GUIBERT MAXIME gnlf se plaignat du noyautage sytématique de sa juridiction à la chancellerie par le GO local….et ayant eu part avec l ex pdg local du credit agricole(qui lui même sera condamné récamment en correctionnelle a 11 millions d euros de dommages….MAIS EXEMPTE D EXECUTION,,,,,) et bien c’est GUIBERT qui sera viré et mis a la retraite anticipé(avec tous ses droits) ….un dossier de moeurs et de corrution ayant été mis au point par le parquet local initié et un escroc notoire "réputé filleuil de MEHAIGNERY"(ancien garde des sots CDS…condamné en correctionnelle aussi et toujours député et président de commision)…le type utimlisé contre le juge GUIBERT ,Bruno B. avait été lui condémné a 3 faillites personnelles dont la 3 eme avec un passif de 18 millions de francs sans personnel…..et avait a son actif 10 a 20 condamnations correctionnelles…..

    Voilà le tableau mon gars….et je ne crois pas malheureusement que le TC de fort de france soit une exception…..de plus les magistrats de merdes qui viennet ici…finissent par repartir en france et les methodes ne s oublient jamais….

    Affaire burgaud….le juge quasi amnistié….et la magistrat membre de la commission de deontologie qui a statué disciplinairement…..à selon ses propres dires : "oublie qu il etat passe a outreau…"

    voilà qui devrait te débrieffer….ET TE DONNER DES PISTES EN MATIERES DE REDRESSEMENT NATIONALE….

    JACQUES…..bonne pêche, bon tir, bonne bouffe……et tu verras la glandouille , l oisiveté et l irresponsabilité champêtre…….même pour des profils comme les nôtres…on finit par s’y faire…

    Il y a juste attendre….."ils" seront obligé de vennir nous rechercher….

    SAS

    NB Effectivement le statut de l auto-entrepreneur est d une niaiserie déconcertante…..invention enarquiene pour récupérer 2 rons espagnoles sur le travail au black….Mais en tréalité elle va installer partout une concurrence deloyale ponctuelle et deloyale qui va ravager LA PLUS GRANDE ENTREPRISE DE FRANCE (l artisanat) ; CE QUI SELON MOI EST VOLONTAIRE ET VOULU……

     

    26 avril 2009 à 14 h 29 min
  • [email protected] Répondre

    Bonjour à tous,

    Respect  au texte de l’auteur, et malheureusement on s’en éloigne*.

    1 / Florien : le pinard  c’est avec mes ex employés que je le boirai, car ils sont tous restés solidaires de moi depuis le début des difficultés et la plupart sont de vrais amis. Et, à la différence de moi, ils vont toucher (si Dieu – ou ce qu’il restera de PME à « cotiser » à l’Assedic – le veulent) un parachute social minimum pour plusieurs mois, voire beaucoup + pour les + anciens. Mais la plupart feront tout (je les connais) pour retrouver un travail. Bonne chance à eux. Personne ne se plaint et personne n’est à plaindre. C’est pas le style de la maison. Gardez vos kleenex pour les facteurs.

    2 / Oui MON entreprise pouvait être sauvée, sous réserve que l’URSS ait accepté un moratoire de 15 mois sur les sommes dues (105.000 Euros). Cela n’a pas été le cas. L’URSS préfère stopper très vite les "mauvais" gestionnaires comme moi, qui n’ont que trop peu d’ancienneté… (23 ans de gérance…). Place aux jeunes… "Auto entrepreneurs" à 1 euro de capital. Bravo Sarko  quelle bonne idée de pigeonner des "jeunes" qui dégonfleront les stats du chômage pour aller (entre autres  "idées géniales") pousser (très temporairement) les caddies des mémés…

    Et enfin – mais je me répète – j’ai été mis en RJ. J’ai dit NON Et j’ai décidé la liquidation, moi-même.

    Et auparavant j’ai payé – avec la trésorerie, POSITIVE – tout ce qui était du aux salariés : salaires en cours, soldes de tous comptes, congés payés, et même primes… Et puis j’ai payé tous les chirographaires.

    Le mandataire s’est retrouvé comme un c.. avec des comptes bancaires pile à zéro, tous et tout étant payés, et restant seulement à régler :  les dettes sociales !   J’oserais, je dirais « MDR », et j’ose le dire : MDR. Car ce qu’il espérait  ce très cher « mandataire » (et  d’autres derrière lui – merci SAS) c’est du classique : « on se gave sur la dépouille de l’entreprise, on la crève à notre profit… Les employés auront les AGS et les chirographaires peau de balle, sauf s’il y a des nôtres dans le tas… »… Mais bon j’arrête là, je ne voudrais pas, Florien, dépasser votre niveau de comprenette.

    Jeter moi-même l’éponge c’est la seule action intelligente qu’il me restait, et à refaire je le referais 1000 fois.

    Je n’ai pas de leçon  d’entreprise, ni de morale, à recevoir de baltringues du « café du Yakafokon »….

    3/ Donc, vos cours d’entreprise à 3 francs six sous, Monsieur Florien, surtout gardez les bien pour vous au fond de votre poche, ou pour votre « café du Yakafo…Cons » car le ridicule ça existe encore, vous le prouvez presque à chacun de vos posts.

    Mettez vous à l’oeuvre, Florien, entreprenez, et on verra votre belle réussite dans 23 ans… Et bien avant à mon humble avis.

    FIN, pour moi, de votre "polémique" inintéressante et stérile. Vous parlez « d’œillères » ? La paille et la poutre vous connaissez ? La vôtre de couleur d’œillères, est évidente.

    * La vraie révolution c’est quand la masse des vrais entrepreneurs de ce Pays vont rejouer la nuit du 4 août, ça viendra. On peut tondre les moutons, mais pas jusqu’à les faire saigner…

    Jacques MAUDET

     

    25 avril 2009 à 21 h 53 min
  • Florin Répondre

    @Mancney : je parle de ce que je CONNAIS, pour y avoir participé.

    Je suis allé moi-même, avec mon patron, demander "un échéancier" à l’URSSAF. Dossier sous le bras, et chapeau à la main. On a pu payer la part salariale (autrement cela aurait été du domaine du pénal) et en une demi-heure on avait l’échéancier approuvé et validé.

    Seulement voilà, cela suppose qu’ensuite votre activité soit viable et que vous puissiez tenir debout par vous-même. Et il se trouve que les ventes n’étaient même pas 10% des charges globales …

    Comment marchait la boîte ? A coup de subventions d’Etat par centaines de milliers d’euros par an;

    et aussi, en plantant ses fournisseurs !!! Tous les trois mois, on en changeait, en "partant sans payer", comme au resto ou à l’hôtel. Je vous passe les salons professionnels en bord de mer, ou les ardoises se comptaient par dizaines de milliers d’euros … (hé oui, on versait un acompte de 3000 euros, et le solde n’était jamais payé; et les 4 étoiles, c’est pas vraiment bon marché …). Les dirigeants descendaient en équipe, à 5-6 voire davantage. Chiffre d’affaires ramené du voyage ? ZERO !!!

    J’avais honte de croiser les fournisseurs floués – souvent de très petites structures, genre coursiers ou autres.

    Finalement, les commissaires aux comptes ont été obligés de faire valoir leur droit d’alerte et de saisir le Tribunal de Commerce. Qui a été généreux, en fixant une période d’observation de 10 mois (!!!!) (d’hab, c’est moins que ça …).

    Alors, les PME qui pleurent misère … j’en connais un rayon !!!

    L’argent du contribuable sert à remplir les poches de quelques maffieux, qui font un mal terrible autour d’eux. Le TC, en prononçant la liquidation, fait un acte de salubrité publique.

    25 avril 2009 à 21 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Lambda : " Bien entendu, j’aurais effectivement pu, par un artifice d’écritures comptables, me déclarer en dépôt de bilan et partir avec quelques sous : tout comme notre exemple manceau, cela n’a pas été mon choix, peu m’importe si je me suis montré un peu bébête sur ce coup-là."

    –  Pas bebete du tout, vous avez été honnete et courageux, et je vous tire mon chapeau. Et vous y gagnez, car on vit bien mieux comme cela. Bon, maintenant, vous n’avez plus qu’a vous inscrire a un Club de tir. Just do it, vous ne le regretterez probablement pas. Non, il n’y a pas de limite d’age superieure….

    Best,

    Mancney

    25 avril 2009 à 20 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Stéphane Lallement : "  Lors d’une révolution, l’État n’est pas renversé par les révolutionnaires mais se contente de mourir de mort naturelle, après quoi seulement interviennent les révolutionnaires.’

    – Pas mal vu, votre topo, good job. Il manque peut etre un observation/reflexion sur la "puissance" reelle des Would-be Revolutionnaires Francais aujourd’hui…
    A premiere vue, on n’est pas certain que la ‘Force" soit de leur cot
    é. Beaucoup de blabla et pas grand chose dans le pantalon… Tenez, vous meme écrivez :
    Stéphane Lallement : "  L’action à laquelle les libéraux doivent se tenir prêts est avant tout une action verbale, et, éventuellement aussi, le recours à la désobéissance civile."
    Croyez moi, il est mort de rire, l’Etat, en lisant ces mots.

    La révolution, ce sont les arabo/muslims qui vont la faire en France, et ils ont deja commencé, et ils auront le pouvoir dans trente ans, et vous le savez bien.
    Et en plus, ils ont bien raison, et je ferais pareil, pardon, je ferais kif kif a leur place. Vae Victis.

    Best,

    Mancney

    25 avril 2009 à 17 h 03 min
  • sas Répondre

    A sacré florin…..un sacré théoricien…hein…

    On ne parle jamais aussi bien….dans le monde syndicale ….de ce que l on ignore totalement….

    Pour ta gouverne , et à 80% des chefs d entreprises françaises…..autement dit les véritables créateurs et les vrais patrons(les non castrés ceux qui auoritairement font prospérer leurs affaires avec plus ou moins de réussites)…..et bien ce ne sont rarement qui décident la mise en liquidation ou redressement….

    Ce sont les maffais des tribunaux de commerce….ou le parquet qui impose la chose….sur une simple requête d’un créancier justicié ou inventé……

    Pour ce qui est d une probable reprise par le personnel : ce qui me parait juste comme priorité…..légions sont les connards a réclamer des primes ,des hausses de salaires et autres avantages"mals acquits"….rares sont les élus courageux à vouloir investire "leurs propres deniers" et cautionner ou s endetter……pour produire de la richesse……en clair ils ont majoritairement le même état d esprit rentiers et planqués que nos innénarables fonctionnaires donneur de leçons….

    Pour la péreinité des affaires , et la perte de 40% de CA en 6 mois….vois le stupidité de nos politiques avec leurs globalisations…..moins il y a de donneurs dordres, plus ils sont gros……et plus tu travail pour un nombre restreint de gaziers depresentat des parts importante de ton CA…..

    Nonobstant le fait que des cons technocratiques nont pas hesités a ouvrir les frontières et totalement libérer la circulation des capitaux, des hommes et du materiel…….BIEN AVANT DE NIVELER LES COUT SALARIAUX  SOCIAUX ET FISCAUX….suicidant de fait inexorablement la nation française captatrice de la plus grosse part du revenu du travail et de la production……d’europe…

    Faut etre particulièrement con pour pleurer aujourd hui……ce qui se passe etait largement prévisible et prévu…..

    essayez plutot d anticiper sur : où les fossoyeurs et accompagnateurs veulent nous amener…..

    Je réeitère 29 ans Maudet…c’est bien et c’est déjà ça….et c’est bien au dessus de tous les glands qui te jugent et n’ont jamais rien crée ni fait…de leurs dix doigts palmés.

    SAS

    25 avril 2009 à 16 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    Florin, vous etes vraiment gonflé de donner carrement des lecons a Maudet, ce qui équivaut a le traiter de con, en laissant supposer qu’il n’y a pas pensé lui-meme avant de fermer.
    Vu la situation, vous méritez juste un bon coup de pied au cul.
    Enfin, a quoi jouer vous?

    Mancney

    25 avril 2009 à 15 h 21 min
  • Barthélémy Répondre

    "Les révolutions sont purgatives, mais elles n’ont jamais été curatives".
     
    Des semeurs de promesses imaginaires leur a fait perdre le goût et le sens de la réalité. Gavés des utopies du développement infini dans un monde fini, tel des enfants gâtés les hommes d’aujourd’hui n’acceptent plus les moindres restrictions. Pour eux, le seul but de l’entreprise doit être de leur donner un travail.
     
    Seulement voilà, la terre ne ment pas et elle guérit l’homme du mensonge . " Mais de tant d’êtres sans racines il serait vaint d’espérer beaucoup de fruits." Frêles rouage interchangeables, ils ont plutôt l’impression que l’immense machine dont il font partie tournerait tout de même sans eux, et cette impression suffit à leur enlever le sens de l’effort,   de la responsabilité  personnelle  et du sacrifice.
     
    L’homme compte sur lui-même dans la mesure où il se sent nécessaire, c’est à dire lié; dans la mesure où il se sent séparé, il tend à rejeter sur autrui ses responsabilités et ses charges. En quelque sorte, c’est celui qui ne vit plus que pour lui-même et ses propres droits qui compte le plus sur les autres. Dès que quelque chose lui fait obstacle, il devient enragé.
     
    On comprend que des hommes habitués à compter sur une récompense à peu près automatique manquent de souplesse et d’imagination devant les coups du destin et, en cas d’échecs sérieux, s’aigrissent et se révoltent facilement. " Cela m’était dû, je ne l’ai pas obtenu: il y a donc injustice et je ferai moins même justice".
     
    Notons, comme dit le philosophe, que  " les grandes fièvres revendicatrices de notre époque procèdent en grande partie de ce sens étroit et uniquement matérialisé de la justice, inhérent à une société qui a perdu toute communication avec les sources élémentaires de la vie ". L’individu de la dissociété ne se demande pas " que puis-je faire ici et maintenant avec ce qui m’est donné.", mais qu’est ce que les autres et l’état peuvent faire pour moi.?

    " L’Etat est cette grande fiction sociale à travers laquelle chacun essaie de vivre aux dépens de tous les autres " ( Frédéric Bastiat )

    On comprend alors pourquoi les hommes politiques, même opposés au collectivisme, abondent malgré eux dans le sens d’une organisation collectiviste de la vie humaine. La plupart font du socialisme sans le savoir, imprégnés qu’ils sont de l’air du temps.

    Il est normal, que séparé de la terre et de ses ressources vitales, l’employé , l’ouvrier, les homme des grands ensembles urbains dont la vie est vernissée de fausses sécurités se trouvent complètement démunis de tout s’ils viennent à perdre leur emploi.
     
    La recherche du bien suprême est devenue pour eux " une question sociale ". On croit implicitement que des réformes d’ordre purement politique et administratives sont à même de guérir tous les maux profond de l’humanité.
     
     " Et il prêche la révolution sociale parce qu’il est incapable de révolution personnelle; il est révolutionnaire à l’extérieur pour se dispenser de l’être en lui-même. La fièvre révolutionnaire surgit ainsi comme une sorte d’ersatz dans l’âme altérée d’une impossible conversion " ( Gustave Thibon )
     
    La modernité et l’idéologie du progrès illimité nous a fait perdre toute philosophie de la vie pour la substituer uniquement à une simple sociologie de l’existence si chère au socialisme.. D’où le déclin généralisé du simple bonheur.

    25 avril 2009 à 15 h 12 min
  • Florin Répondre

    @Hans : si l’analyse et les chiffres sont un signe extérieur de cynisme, alors j’assume.

    Voyez vous Herr Hans, le problème de ce pays est que les gens sont sourds et aveugles, chacun regardant le monde avec des oeillères colorées (roses, rouges, bleues ou brunes). Ce n’est pas la peine de s’asseoir autour d’une table et de discuter, chacun vit dans son propre monde. La seule chance de dialogue c’est d’appeler Mme Irma et sa boule de crystal,seule à pouvoir relier les mondes.

    Selon vous, je suis cynique parce que j’entends pleurer le smicard-chômeur avant d’entendre pleurer son patron, et que je me permets de croire qu’il y aurait eu des solutions pour sauver la boîte de ce dernier ? Ben voyons  ! …
    Je vous laisse à vos utopies, aussi décalées et dangereuses que celles du facteur.

    25 avril 2009 à 14 h 47 min
  • Lambda Répondre

    Les réactions suite à l’affaire Maudet sont assez éclairantes sur les mentalités.
    L’entreprise est abolie. Cela résulte d’un choix qui a été fait, et probablement au mieux, ou tout au moins, au moins mal. Dans une entreprise, il y a des gens qui décident, qui se trompent plus ou moins, mais il faut toujours décider. Et leur choix, bon ou mauvais, doit être respecté. Et quiconque n’est pas d’accord va voir ailleurs.
    Moi ce qui m’a frappé dans le commentaire ci-dessus, c’est la question relative aux ouvriers : Voilà encore une personne qui va prendre en charge toute la misère du monde ! Eh oui, quoi, ce chef d’entreprise n’aurait-il pas du persévérer, ne serait-ce que pour sauver la paie quotidienne de ses employés ? Soyons altruistes et donnons aux autres ce que l’on ne souhaite pas qu’ils nous donnent, notre chemise par exemple !
    Le ridicule de cette remarque veut occulter le fait que l’entreprise – qui a fonctionné pendant un bon nombre d’années, a déjà copieusement donné pour les pauvres. Peut-être ne le savez-vous pas, mais c’est l’entreprise qui paie les allocations familiales, lesquelles seront distribués a des gens qui, certes, les utiliseront de manière pragmatiques, mais bien plus souvent, elles permettront de vivre confortablement – tout est relatif, à nombre de personnes qui n’apportent rien à la société, ou, pire encore, qui n’apporte que nuisance. Alors, culpabiliser une personne qui arrête son activité parce qu’elle  ne se soucierait pas du futur de ses employés, est une démarche qui relève de la sensiblerie, pour ne pas dire de la démagogie.
    Avoir sa boîte qui ferme et se retrouver sans boulot n’est pas marrant. J’ai vécu la chose en tant que salarié, et j’ai appris la fermeture par quelqu’un d’extérieur à l’entreprise. Vous mesurerez au passage de degré de franchise et d’honnêteté de mon ancien employeur. Je n’en ai pas fait une dépression pour ça, et j’ai cherché autre chose. A une autre époque, j’ai créé, puis arrêté mon entreprise, et malgré les conseils de mon comptable qui me optait le "dépôt de bilan", j’ai tenu à payer tout ce que je devais avant de fermer. Ce qui n’a pas été le cas pour certains de mes clients… Bien entendu, j’aurais effectivement pu, par un artifice d’écritures comptables, me déclarer en dépôt de bilan et partir avec quelques sous : tout comme notre exemple manceau, cela n’a pas été mon choix, peu m’importe si je me suis montré un peu bébête sur ce coup-là. J’appartiens à une catégorie de personnes déjà d’un certain âge, et à l’époque, on nous apprenait un certain sens de l’honneur et de la dignité.
    Enfin, et comme on l’a vu et le voit constamment, c’est vraiment facile de juger, encore plus de condamner…

    25 avril 2009 à 13 h 44 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    @Florin

    Vous êtes vraiment le roi du cynisme sur ce site.

    25 avril 2009 à 7 h 59 min
  • Florin Répondre

    @Maudet : bon, voyons voir cette liste d’attente des pleure-misère …

    Il y a beaucoup à dire par rapport à votre histoire. Je fais court – au risque de paraître agressif, ce qui n’est pas de mise en ces circonstances.

    1. Personne ne saurait mettre en doute votre effort, votre travail, votre attachement à votre entreprise.
    Après une vie de dur labeur, vous vous reconvertissez dans les affaires de poules  (et de vignes).
     Tant mieux pour vous !!!
    Et vos ouvriers ? Ils se sont reconvertis en quoi ? Animateurs au Club Med ?

    Ou alors ce n’est pas votre souci ? (C’est votre droit, après tout, de ne pas vous en soucier).
    La seule chose que je voulais dire, c’est que leurs chances de "se retourner" sont moindres que les vôtres.

    2. Vous dites avoir réussi à tout payer lors de la liquidation : fournisseurs et salariés. C’est tout à votre honneur. Ce qui me fait SUPPOSER que le "point mort" de votre activité était très bas, et que vos charges fixes (loyer et remboursements de prêts bancaires notamment) n’étaient pas exorbitantes par rapport au CA.

    Dans ce contexte, une entreprise dont le chiffre d’affaires baisse de 40% (ce qui reste exceptionnel, même en temps de crise) arrive à survivre, en mettant une MOITIE de ses effectifs au chômage technique, ou en les licenciant, si d’aventure la chute n’est pas conjoncturelle, mais structurelle. On sacrifie une moitié, pour sauver le tout. Et avec un peu de chance, les affaires reprendront ensuite.

    3. Avez-vous entendu parler de LBO ? en clair, une entreprise PEUT être reprise par ses salariés.
    Ces derniers n’ont pas toujours les fonds nécessaires. Mais, en tant que patron, entre liquider son entreprise et la transmettre, le choix est vite fait. Biensur, vient ensuite le problème de la compétence des repreneurs (vous avez vous-même repris cette entreprise, et vous admettez aujourd’hui ne pas avoir eu dès le départ toutes les compétences de gestion nécessaires).

    C’est pour cela qu’un bon entrepreneur doit être bien entouré, et doit former ses successeurs.
    La politique du "après moi, le déluge", conduit souvent à la disparition de l’entreprise lors d’un simple changement de Direction. Former un successeur vous permet aussi de récuperer votre mise, le moment venu.

    4. Dire, "je gagne x par mois, demain mon CA baisse de 40%, mais je ne veux pas baisser mes revenus persos, YAKA demander à Etat à me dispenser du paiement des impôts, taxes et cotisations" est un peu court comme logique.

    Vous me direz, si mon ouvrier ne voit pas sa paie baisser, au nom de quoi devrais-je baisser mon niveau de vie ? Simple, Monsieur : l’ouvrier n’a pas à partager vos risques d’entrepreneur. Cela vous laisse deux solutions : vous l’y associez – ou vous le licenciez. Bien souvent de nos jours les salariés acceptent une baisse de salaire en l’échange d’une PROMESSE de garder leur emploi … On le sait, les promesses n’engagent que ceux les écoutent. Et on sait aussi que l’espoir fait vivre.

    5. Toute entreprise n’est pas pérenne par nature. Il ne reste pas beaucoup de fabricants de roues de carosses en France, ou des producteurs de lampes à pétrole. Un dirigeant d’entreprise c’est comme un chauffeur de camion : un virage mal négocié et c’est la sortie dans le décor immédiate. Je ne vous jette pas la pierre : même de grandes maisons, genre Kodak par exemple, avec leurs armées d’analystes-experts, passent à coté de verités premières (en l’occurence, ils n’ont pas vu le passage à la photo numérique …).

    On aurait peut-être pu sauver votre entreprise. Mais rien n’est moins sûr.
    VOUS, peut-être. L’Etat, JAMAIS. Ou alors, c’est un Etat soviétique. Et je crois qu’aucun être sain d’esprit ne le souhaite.

    Bonne chance avec vos poules ! Et gardez-moi une bouteille de pinard au frais …

    25 avril 2009 à 0 h 42 min
  • Stéphane Lallement Répondre

    À propos du risque révolutionnaire, je voudrais signaler ici un post que j’ai publié il y a quelques temps sur le forum libéraux.org :

    http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=40608&st=20&p=533583&#entry533583

    En voici un copié-collé:

    L’État est loin d’etre invincible. Il est possible qu’il y ait prochainement une révolution en France.

    Lors d’une révolution, l’État n’est pas renversé par les révolutionnaires mais se contente de mourir de mort naturelle, après quoi seulement interviennent les révolutionnaires.

    La révolution française de 1789 eut lieu à cause d’une cessation de paiement de l’État. Le roi, face à cette calamité, n’eut d’autre choix que d’appeler le peuple au secours (en convoquant les États généraux). Tout lt monde vit que la convoquation des États généraux était un aveu de ruine.
    De la même manière, la révolution russe de 1917 eut également lieu à cause de la cessation de paiement de l’État. Cela conduisit le tsar à abdiquer.
    Dans chacune de ces deux révolutions, l’État est tombé en ruine (en l’occurence en cessation de paiement). Or tout le pouvoir du gouvernement lui vient de sa légitimité. Or la légitimité vient du prestige, lequel vient de la victoire et de la réussite. Un gouvernement qui conduit ses affaires à la ruine n’inspire aucun respect. La cessation de paiement entraîne la perte du prestige du gouvernement, et donc la perte de sa légitimité, et donc sa chute.

    Il se trouve que la situation financière de l’État français est aujourd’hui assez mauvaise: le déficit public sera pour 2009 au moins le double de ce qu’il était en 2008. Nous allons à grande vitesse vers la cessation de paiement, et peut-être vers la révolution.

    Lors d’une révolution, l’important pour un révolutionnaire n’est pas tant de combattre l’État mais plutôt de combattre les autres révolutionnaires, car tout le monde est en concurrence pour s’emparer de la dépouille de l’État. C’est à celui qui se jettera le premier dans la bataille avec toutes ses forces. Bien évidemment, parmi les personnes qui sont en concurrence pour s’emparer de la dépouille de l’État figurent ses agents et sa classe dirigeante. C’est à ce moment-là que l’on peut combattre victorieusement les agents de l’État.

    PS: J’avais vu une fois une émission télévisée sur la révolution russe. À un moment, les bolchéviks ont eu peur en voyant l’effondrement de l’État et se sont demandé ce qui allait arriver. C’est alors que Lénine dit : « C’est nous qui arrivons ». C’est ainsi que Lénine devint le chef des bolchéviks et les bolchéviks les maîtres de la Russie.

    Puissent les libéraux se tenir prêts à dire : « C’est nous qui arrivons » !

    PS bis : Tout ce que je dis ici ne signifie nullement que je prône le recours à une quelconque violence physique. L’action à laquelle les libéraux doivent se tenir prêts est avant tout une action verbale, et, éventuellement aussi, le rcours à la désobéissance civile. Nous devons toujours garder à l’esprit que le pouvoir repose entièrement dans le prestige et non dans la force physique.

    24 avril 2009 à 22 h 57 min
  • fradet Répondre

    J’ai pour ce grand vaniteux le plus profond mépris. Son  attitude comme celle de Bayrou ou Royal est celle d’un vaincu qui se croyait ,par le sacre de l’ENA, propriétaire de la France. Il ne peut pas admettre que la France soit démocratiquement dirigée. Il a multiplié les fautes en manifestant le plus profond mépris pour les assujettis que sont pour lui les citoyens. Mais en plus il est habité par un orgueil insensé qui l’aveugle et lui fait commettre les pires fautes politiques. Je lui en veux non seulement pour sa contribution à l’avènement de Jospin (somme toute acceptable pour lui puisque de la même famille) et j’ai commencé à manfester ma colère quand il a engagé la France dans l’équipée Betancur en se moquant de la souveraineté Brésilienne et Colombienne(et pour celle ci en a joutant une couche à l’égard de Sarkozy non prévenu de l’équipée alors qu’il etait en voyage officiel à Bogota) etc. mais la cerise sur le gâteau a été son inénarrable "Le cri de la Gargouille" qui m’a tellement mis hors d emoi que je me suis fendu d’une lettre trés agressive adressée au quai d’orsay. Il prétendait "faire" de Chirac, cette baderne, un passeur de la France ….

    Il est capable du pire par vanité , orgueil et mépris des autres. Ce qu’il fait actuellement nuit à la France comme Royal comme Bayrou. Il ne cessera pas.

    Il a encore une grosse casserole aux fesses avec Clear stream …

    Il fait partie de ces diviseurs qui nuisent à notre pays, obsédés par sa gloire inaccomplie.

    24 avril 2009 à 17 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Jacques Maudet, chaques entreprises, et surtout les "Small Business" sont les cellules productrices de nos societes Humaines, et chaque "disparition" est tres grave. Tout systeme devrait aider et favoriser, ou au moins autoriser, un maximum de création et de reussite des entreprises, car c’est la que se crée la richesse que le Clown Jaures souhaite redistribuer aux cloportes et aux parasites et a lui-meme evidemment.
    L’entrepreneur est l’aristocrate des temps modernes (bon, charge a lui aussi de se conduire comme tel et de ne pas succomber au "greed" qui déséquilibre les rapports et qui "casse" les échanges humains) car il organise la "production", il permet, a lui-meme et a autrui, d’echanger avec la planete nouriciere. Si il ne devait y avoir qu’un seul homme sur terre capable se survivre, ce serait l’entrepreneur, en l’occurence l’artisan.
    Et vous meme, Jacques Maudet, sans le savoir, vous montrez bien cet aspect, justement en choisissant de revenir vers une activité "de base", le travail de la terre, que vous envisagez meme de pousser jusqu’a l’autarcie (bon, nous savons que vous n’irez quand me pas jusque la.. mais c’est certainement bien de l’envisager) .

    Je me demande, par contre, si vous vous contenterez de deux porcs et si vous n’allez pas demarrer un successfull business de produits porcins "naturels",  de ceux qui sont tellement appreciés des amateurs (dont Mancney) et autres sybarites. Car vous avez trop l’habitude de bosser, Jacques, et a 53 ans, vous etes encore tres jeune et nanti d’une formidable experience. Rien ne fortifie autant que de traverser la tempete.

    Toutes mes felicitations, Jacques, je sais maintenant que vous réussirez.

    Amicalement,

    Mancney

    24 avril 2009 à 15 h 09 min
  • sas Répondre

    A" Monsieur " MAUDET….respect et chapeau bas si tu a tennu 23 ans…..c’est que tu es assurément un bon et capable….

    ….donc aucune justicications a donner aux manches à couilles de la fonction public ou syndicalisés(souvent les mêmes d ailleurs)

    En revanche Mr MAUDET…..quelque conseils de pro d’un modeste combattant d’une cause effectivement perdu : la sauve garde de la nation française…

    lorsque tu es mis en redressement judiciaires….les tribunaux de commerces et les administrateurs N ONT RIEN A FOUTTRE DE SOUVER L ENTREPRISE ET L EMPLOI; leur seule motivation c’est de pouvoir faire des facture et ponctionner à ta structure (souvent chancelente) de quoi faire vivre grassement les etudes de l administrateur…..(forcément initié et en chevilles avec les enclume du TC…et sous l oeil anémique du frre coopté commissaire au plan…..Du moment que tu payes l administrateur(des fortunes souvent…)peu importe de planter le fisc, la sécu et même le salaire du personnel vu qu il y a un fond de garantie…..

    Ton titre de gloire est d’avoir payé tout le monde….salaires,fournisseurs et toutiquanti……et bien sache que seuls les "goyim" paratiquent ainsi…..

    tous les autres sans exception…tous pillent, volent, detournent, rincent…..et des fois même comme tapie GARDE LEUR HOTEL PARTICULIER alors même qu ils sont condmané et que pour faire un simple pourvoi en cassation il convient d executer totalement l arrêt de la cour d appel….

    Bien sure que c’est une honte a 2 ou 3 vitesse ou nes profanes….sont en permanence niqués….ET CETTE MACHINERIE INFERNALE (qui se refuse d etre amandée ou modifier:voir echec de la reforme des TC) assure un pactole aux reseaux maçonniques de france….pour qui tu n entend jamais parler de financement publiques ILS ONT TOUTES LATITUDE DE SE PAYER SUR LA BETE;ca date de 1789 probablement car ayant fait supprimer le raquette du clergé et en l evinçant ,ils en ont pris les privilèges abusifs….

    Bien sure je te dis comment ca se fait…..moi personnellement j’ai vendu mes grouppes et sociétés en pleine tourmante….au mieux et j’ai sorti mon pognon….maintenat kje les emmerde et je fais de la procédure…..

    Pour le statut social de l ex patron majoritaire de sarl ou sa…..même ayant cotisé et créé des richesses endant 20 ans……cest impensable il se retrouve effectivement comme un indigent….

    Donc va plus loin…..sans revenus met toi au RMI….monte une SCI pour ton terrain et domincilie les actionnaires à st martin partie hollandaise par exemple….vire tes comptes en banque de france…..manipule que des espèces…..et va à la pêche….

    Surtout su tu fais de l elevage ou de la culture…ne te déclare pas agriculteur…ils vont te faire copieusement chier…..même auto entrepreneur…c’est pareil..ils t imposeront les normes européenes et leurs règles de trouduculcrates….porcherie iso 9002….attestation de non contamination de tes légumes….ca12 et autres connerie pour vennir fouiller tes poches ensuite….

    Je te raconte tous cela pour te soutenir moralement….tu n’est absolument pas le seul dans ce cas…..je te donne des piste pour comprendre qui ta baisé VOLONTAIREMENT……quand à ta banque rassure moi c’est le credit agricole ? UNE BANQUE MUTUALISTE (nid a franc mac)…….le banquier de base même profane préfère entendre le bruit du parapluie qui souvre pour la 2 eme 3 eme ou 4 eme fois….que celui de sa carrière qui s écroule….il te propose le parapluie en été….et le string quand sa flotte…..le systeme complet et pourri et est un systeme de captation…..malheur a celui qui n’a pas compris siffisament tôt….au naif et aux goyims de ce pays…

    Tu vas avoie le temps ,je te conseille de lire les protocoles des sages de sion…..et d’attendre au bord de la rivière…le cadavre de tes ennemis ne vont pas tarder à passer au fil de l eau……

    Bon courage et bonne retraite….ta vie ne sera jamais aussi compliqué et tumultueuse qu’elle etait en tant que chef d entreprise responsable en terre sovioétisée….

    SAS te salutante…perseverare

    24 avril 2009 à 13 h 53 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès.
    Je suis très surpris de lire dans l’un de vos posts une critique du « programme » du NPA, en 2002 en effet vos copains roses distribuaient des tracts dans ma ville « nos vies valent plus que leurs profits ». Les temps changent !  Nouvelle « Révolution culturelle » ou grand bond en navrant ? Je reconnais toutefois le chemin parcouru car vous avouez enfin que vous ne proposez rien (Je vous cite « pas d’alternative crédible à l’organisation sociale actuelle »). Pousserez-vous cet instant de lucidité en admettant que vous n’avez jamais rien proposé si ce n’est des augmentations continues de prélèvements obligatoires. Le parasitisme érigé en doxa il fallait y penser !
    Encore le bilan de Jospin ? Les Français l’ont jugé 16,82% des votants en 2002 soit un peu plus de 8% des citoyens. Si vous aimez le socialisme émigrez donc en Espagne, le grand nullitos de Zapatero après avoir régularisé 800 000 clandestins se retrouve avec 4 millions de chômeurs, une économie en déroute, des espagnols réduits à vendre leur organes pour survivre. Et j’abrège. Tout le travail du très compétent Aznar effacé en quelques mois.

    La lutte des classes n’est en rien une revendication à une répartition quelconque des richesses mais un appel au meurtre contre la classe bourgeoise pour établir la dictature du prolétariat. Quant à Marx l’avez vous seulement lu ? Ainsi il ne réclame pas l’égalité des situations ? Première nouvelle !  Qui a dit « à chacun selon ses besoins » pour s’opposer au plus légitime « à chacun selon ses moyens » ? Je vous rejoins sur un point, ce n’est pas le cas des socialistes qui eux réclament l’égalité pour les autres et préfèrent pour eux les avantages de la richesse : Cf Stauss Khan, Emmanueli, Dray et tant d’autres.

    Dans un système capitaliste, le profit est la rémunération du capital, les salariés sont rémunérés au niveau de la valeur ajoutée.

    En ce qui concerne les banques auriez-vous aimé que votre épargne devienne nulle ?

    Pour conclure, une classe est vraiment à plaindre dans ce pays, c’est la classe moyenne (salariée ou pas) qui doit sa position à son seul mérite et qui se fait dépouiller un peu plus chaque jour par le rackett fiscal. Lui rendre justice, socialement, commence par arrêter d’assister des « classes populaires » à la Besancenot dont, pour la plupart, la présence en France n’est en rien légitime.

    Vous avez raison, la France n’est pas révolutionnaire, plus de propriété, de surêté, de méritocratie. Dommage…

    24 avril 2009 à 11 h 37 min
  • Maudet Répondre

    Bonjour (bonsoir) à tous…

    J’écris un post sur ce sujet – mais on s’éloigne du (bon) sujet ? – et contre mon gré, avant tout  pour remercier MANCNEY,

    MERCI donc,  Mancney, vos vœux d’encouragements, cela me touche beaucoup.

    Mon histoire est banale, (est-ce que cela console ?)… Histoire classique pourrait on dire :

    J’ai 54 ans – et mon entreprise a, avait plutôt,  23 ans – et non pas 19 ans, merci quand même cher et irremplaçable SAS.

    A 31 ans (après 15 ans dans la boite, dès l’apprentissage)  j’ai repris – à sa demande – l’entreprise de mon ex patron (très bon patron, eh oui ça existe), qui partait en retraite, sans que ses enfants – orientés vers la fonction publique –  études – études ? – reprennent  son flambeau.

    J’ai, depuis, fait tous les efforts possibles – à priori en vain – pour compenser mon manque d’éducation scolaire de « haut niveau ».

    Bref,  peu importe. Tout allait correctement, (très ric et rac mais TOUT payé), malgré un COMBAT – depuis 23 ans – contre les diverses administrations de notre cher – grand et beau Pays "LIBRE"…

    Et oui ; Messieurs Joresse et Florien, j’ai gagné, à la sueur de MON front jusqu’à 6.000 euros nets par mois.

    Bien gagnés : (X + N dizaines d’heures par semaine), donc volés à personne je crois, et hyper ponctionnés « judicieusement » et régulièrement par le fisc et ses commensaux… (Pas de paradis fiscal pour moi et mes semblables…)…

     

    Juillet / août / septembre  2008 (pas de congés pour nous) : baisse inattendue (crise), et brutale d’environ 40% des chantiers. CA perturbé, donc rentrées perturbées. Ma banque m’a aidé un mois. Puis stop. Radical.

    Alors j’ai fait (honteusement) l’impasse sur TOUT le « social »… Puis, rapidement, très rapidement,  je n’épilogue pas : refus TOTAL de moratoire ou autre par l’URSS… RJ (sur requête référé de l’URSS) au début février 2009, et jetage d’éponge total et immédiat par moi-même (la dignité des entrepreneurs, ça existe Messieurs les socialos/facteurs), et liquidation judiciaire de mon entreprise. Et ça fait TRES mal.

    Précision : aucun employé non payé – totalement –  et aucun chirographaire. (Fournisseurs tous payés rubis sur l’ongle).

    Et je rassure – si possible – Monsieur FLORIEN, je le cite : « alors, de grâce, ne venez pas pleurer misère ici ! Il y a une liste d’attente pour cela… »…

    Et d’une : je ne pleure aucunement misère – et d’autre, vous voudrez certainement bien nous éclairer un jour quant à votre « liste d’attente »…

    Egalement malgré avoir abondé TRES grassement le système dit « social » pendant 23 ans, je n’ai droit à RIEN au niveau du « social » ou autre « chômage ».

    Ces Messieurs du "café du YAKAFOKON" s’en réjouiront : un patron NUL, un failli, un pourri, (pléonasmes), cela ne mérite non seulement rien, mais cela devrait être cloué au pilori. Que dis-je ? Séquestré, puis pendu à Montfaucon,… Et bien tant mieux pour eux, si ça les réchauffe… Provisoirement…

    Non mon cher SAS, je vous rassure, plus question pour moi désormais d’entreprendre en France (suicide assuré)…Impensable …

    Grâce à Dieu, j’ai pu, en 23 ans à mon compte, acheter progressivement – et c’est désormais au Nom de mon fils aîné – heureusement… 8 hectares et demi de terres de jachère à 18 km du Mans. (Je vous rassure les Joresse et consorts = prix de terre agricole… C’est pas la côte d’azur…)…

    Je vais y cultiver des légumes – bio ou pas – et y faire « pousser » une cinquantaine de poules et poulets – ainsi que 2 ou 3 cochons… ça me fera de vraies vacances – vu que ça fait une bonne trentaine d’années que je n’en ai pas prises.

    Et puis SURTOUT, cela nous permettra – à ma femme et moi – d’espérer – de tenter – de vivre en autarcie, vu les événements gravissimes qui se préparent.

    Je n’ai aucun doute là-dessus. Il suffit de voir l’encombrement (les embouteillages) actuels dans les tribunaux de commerce. (Cachés par les médias)…

    Bientôt c’est la survie individuelle (légèrement collective parfois – presque tribale donc) qui se jouera.

    Il y  aura moins de séances de cinéma gratuites pour les Joresse et cie… Mais ce ne sera pas triste pour autant.

    Bonne continuation et bonne chance aux "amis solidaires", et pour les autres aussi, pourquoi pas… car ils vont vraiment en avoir besoin d’ici très vite…

    Jacques MAUDET – Le Mans

     

    23 avril 2009 à 23 h 52 min
  • Lambda Répondre

    Bon, toutes les idées se défendent, cela dit, est-il bon de tout mélanger ?
    Filer de l’argent à un RMIste m’horripile tout autant que de filer de l’argent à une banque foireuse qui va le gaspiller, et en plus, se f…. de ma gueule.. Tout come le RMIste d’ailleurs. Je préfèrerais une banque qui travaille honnêtement, tout comme un RMIste gagne son revenu "normal" en travaillant lui aussi ( et pourquoi pas honnêtement ?).
    L’ URSSAF "fossoyeurs des entreprises"… Le formule me fatique tout autant qu’elle est pertinente. Cet organisme emploie des robots, et qui sont programmés pour telle et telle tâche, et ils l’effectuent sans état d’âme, car une machine n’a pas d’état d’âme. A vrai dire, ce n’est pas l’organisme qui est à blamer, c’est le système qui l’a mis en service et qui l’utilise, tout comme un tueur à gages utilise un gros calibre (ou en moyen, je n’y connais rien…. et je n’ai pas d’amis dans le métier).
    Qu’est-ce qu’un "patron" ?…
    L’artisan en nom propre est-il patron ? L’artisan en EURL est-il un patron ? L’artisan en SARL est-il un patron ? Un PDG (obligatoirement salarié) est-il un patron ? Tous les employés d’une société sont obligatoirement des salariés, sauf s’il s’agit d’une coopérative (fort rares du reste).
    Le pantin qui passe un contrat de travail avec une (très grosse) société, et qui ne fera qu’occuper un fauteuil et un titre – c’est-à-dire, sans réelles responsabilités, va "négocier" un contrat avec la société (personne morale), avec une grosse protection (parachute doré), car il sait qu’il va s’assœir sur un siège éjectable, et que, à un moment où l’autre, l’éjection va se déclancher. En conséquence, il négocie avant – en toute connaissance de cause, le prix de l’accélétation de la fusée…
    C’est bien ou c’est mal ?
    En tout état de cause, pour le gugusse qui ne gagne que le SMIC, c’est aussi indécent que le salaire d’un joueur de foot professionnel. On peut même dire que c’en est de la "provocation".
    Maintenant, et si on regarde l’ensemble du PIB d’un pays, ces rémunérations ahurissantes, ne représentent pourtant pas une grandeur astronomique en pourcentage. Ce qui revient à dire que si ces sommes étaient réquisitionnées, et partagées entre tous les miséreux, je ne toucherais pas grand chose. Ce n’est pas une raison pour approuver ou désapprouver le système, c’est juste pour dire que tout est relatif…
    Bien entendu que les magouilles du Crédit Lyonnais me restent en travers de la gorge, et j’aurais pu faire plein de choses avec l’argent qui m’a été volé. Bien entendu, avec tout l’argent qui a été gaspillé pour construire, le France, le Rafale, et autres machins renifleurs, j’aurais bien aimé dépenser cet argent à mon gré, au lieu de me le faire extroquer. Je n’en ai un peu rien à faire du "prestige" de la France, même si j’aime mon pays. Car j’aime mon pays, j’aime beuaucoup moins la gloriole et la vanité que le reste du monde lui affecte avec raison, mais aussi avec beaucoup de pitié parfois.
    Aujourd’hui, je suis malheureusement passé dans un endroit où les "plaisantins" de service avaient décidé de lancer "une action" et des pancartes. Bref, une heure d’embouteillage, du carburant perdu, de l’embrayge usé bêtement, du temps perdu en pure bêtise, alors qu’il ne m’en reste de moins en moins à vivre ! Mais qu’est-ce que je leur ai fait à ces cons pour qu’ils m’emmerdent et me pénalisent alors que je ne suis pour rien dans leurs malheurs ? Je sais bien qu’il est plus facile de s’en prendre aux innocents, en général, il n’y a pas de conséquences ! Ces pauvres types ont bloqué tout un rond-point toute une journée, emmerdant en toute lucidité des centaines de gens qui eux, travaillaient (ce qui n’était pas mon cas). Remarquez, ce n’était pas triste pour eux –   je parle des "actionnaires" (ceux qui font une action) : barbecue, cannettes, papiers gras, sacs plastiques, bof, la "ville va nettoyer"… Ben voyons ! Tiens au fond, je me demande si je n’aime pas mieux les parchutes dorrés, au fond, eux, ils sont propres, et ils ont un minimum de savoir-vivre… D’autant que tous ces "actionnaires" sont salariés dans de grosses boîtes, donc, ceux qui seront virés vont bénéficier d’indemnités bien plus confortables que les malheureux qui ont subi leur méfaits, mais qui ont le tort de travailler pour l’artisan du coin qui devra s’en séparer si ça tourne mal… Mais c’est ça la justice syndicale : "Protéger d’abord les salariés les mieux nantis (SNCF, RATP, EDF, Grosses bôites), pour les autres, il  n’y a rien à tirer, ils ne sont pas assez nombreux pour faire une "action", donc, on n’en a rien à faire…..
    Pour le boulanger tartuffe qui nous donne de la saloperie à manger, c’est certain qu’il ne se lève plus à 2 h du matin pour allumer le four, comme mon grand-père ! Et comme je disais ce matin à la charmante épouse – la femme du boulanger : "Qu’est-ce que vous me proposez aujourd’hui ? Car en vérité, je n’achète pas ce que je veux, j’achète ce que Monsieur le boulanger aura eu l’infinie bonté de bien vouloir faire cuire ce matin "… Non seulement le prix a quintuplé depuis l’euro, mais en plus, je ne peux même pas acheter ce que je souhaite manger ! Hallucinant, non ? Comment ? Ah, je n’ai qu’à aller ailleurs ! Bonne réponse ! Problème de CP : si je dois prendre ma voiture pour aller chercher le pain ches l’autre à 3 km, à combien me reviendra ma baguette ?
    Alors, bien sûr qu’il y a des glandus !
    Cela dit, et si vous voulez sortir de l’idée "salariale", qui s’exprime primairement comme je l’ai maintes fois entendu, "le patron me DOIT une paye, et à la rigueur un boulot" (Naturellement, le second terme n’est qu’une option…), alors, essayez d’aller vous ballader le dimanche après-midi dans les zones artisanales / industrielles, là où sont les PME / PMI / artisans. Vous verrez des locaux aux grilles fermées, mais bien souvent il y a une voiture sur le parking (souvent assez chère), ce qui veut dire que dans ces locaux vides, il y a quelqu’un qui travaille, tout seul, dans son "milieu", pendant que tout est calme. Dites-vous bien que ce sont souvent ces dimanches-là que les décisions importantes sont prises….

    23 avril 2009 à 18 h 14 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Rassurant de voir qu’  il n’y a pas que moi qui soit furax contre le successeur de son boulanger… Il est vrai que depuis l’euro et l’augmentation phénoménale du prix du pain , je ne retrouve plus le bon pain que nous pétrissaient il y a encore 10 ans nos vieux de la boulange, et nous ne parlerons pas, ce serait trop cruel, des croissants brillants, des mille feuilles succulents et des St Honoré d’auguste mémoire…., les minotiers ont vérolé tout le marché avec leurs mélanges type farines animales mais, c’est nouveau, grâce aux techniques modernes, les boulangères ont pris la relève des regrettées bouchères disparues des années 50 en arborant le vison et la bague tapageuse dans le même mauvais goût ( sauf qu’à l’époque, ces dames roulaient en DS alors qu’aujourd’hui c’est le cross-over-beurk!)…Elles nous ont même présenté un pain " biloute" au profil très suggestif depuis la sortie du film, c’est tout dire… Pauvres jeunes générations qui vont perdre aussi ce réel petit plaisir quotidien qui se résume dans cette simple phrase:"bon comme du bon pain" …
    C’est trop dur, tiens , je vais me servir un gorgeon!
    VALE
     

    23 avril 2009 à 16 h 25 min
  • sas Répondre

    A maudet….

    préconisation pour la suite….

    ne remet surtout pas le couvert…..fait comme la grande masse de trou du cul de france……passe un concour et rentre glander dans la fonction publique ou met toi au rmi ou rsa……que tu as largement abondé en 19 ans….ensuite va à la pêche et occupe toi de ta femme et de tes enfants que tu as forcément négligé…..

    Puis si la force créative n’est pas anihilée…..voit pour créer un petit job ….sans investissement pharaoniques personnel, sans personnel et plutot à l internationale style b to b……avec une domiciliation etrangère….

    et là tu ne bosse plus que pour toi et les tiens…..ayant fini d entretenir toute l armùée de cons de la fonction publique natiionale assistée et quémendeuse…..inepte et incompétente, plethorique et inutile…

    A toi la vie…à toi les résultats de TES EFFORTS…..tu verra après c’etre fait sucé et torché pendant 19 ans….c’est un régal et on s’y fait très bien….

    On va enfin voir qui a besoin de qui……

    amitié et salutations à toi

    sas

    23 avril 2009 à 11 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    Moi je veux partager les aventage des agents EDF et ne payer que 10% de ma facture

    23 avril 2009 à 11 h 22 min
  • Jaures Répondre

    A Richa83: Essayez de ne pas tout confondre, cher ami. Partager les richesses produites, pour un entrepreneur, c’est déterminer après négociation ce qu’il convient de mettre sur les salaires, les profits et l’investissement. Evidemment, les intérêts divergent, chacun veut obtenir le maximum pour soi: c’est la lutte des classes. Le choix est que cela se passe pacifiquement, dans la discussion, ou dans le conflit. Vos exemples sont erronés: c’est le salarié qui demande un partage des richesses, pas le client qui lui demande, par le jeu de la concurrence, le meilleur service au meilleur prix. Si votre appartement ne vous convient pas, changez-en. Si le pain de votre boulanger est trop cher, allez chez l’autre enseigne.

    Encore une fois, les socialistes (et même Marx !) ne demandent pas "l’égalitarisme des richesses". C’est ridicule. Personne ne voit d’inconvénient à ce qu’un chirurgien habile, une ingénieur novateur, un plombier honnète ou un entrepreneur actif et dynamique gagnent plus d’argent que la moyenne. Personnellement, salarié, je ne vois aucune objection à ce que mon PDG ait un salaire 4 ou 5 fois plus élevé si il fait prospérer son entreprise, développe l’emploi, investit,…

    Soyons honnète, les choses ne se passent pas ainsi.

    On trouve des patrons qui gagne jusqu’à 300 fois le smic. Certains s’accordent de généreuses augmentations tout en licenciant. Les grandes entreprises rachètent leurs actions pour doper les cours au lieu d’investir. Mais vous savez tout cela aussi bien que moi.

    Certes, me rétorque-t-on souvent, mais les PME se comportent différemment. C’est vrai. Mais pas toujours. Les témoignages que je recueille ne sont pas souvent à l’avantage des PME: non respect des contrats de travail, heures sup non payées, licenciements abusifs, … Croyez-vous par exemple, que les entreprises de restauration vont faire bénéficier aux salariés et aux clients la baisse de la TVA.?

     En 2000, L.Fabius avait envisagé cette même baisse. Après avoir réalisé une étude sur ce qui deviendrait de ces milliards de cadeaux, il y avait renoncé.

    Je n’ai rien contre les petites entreprises dont beaucoup sont écrasées, non par les charges, mais par les grandes entreprises ou les banques. Elles devraient cependant comprendre que, à l’image des petits agriculteurs étranglés par les gros exploitants, leur intérêt est souvent plus proche de celui de leurs salariés que du MEDEF.

    23 avril 2009 à 10 h 07 min
  • Florin Répondre

    @Maudet : mettez vos lunettes SVP, pour mieux lire … (certes, sans garantie de comprenette …)

    Si je dis que tout RMIste est un assisté, un poids-mort pour la collectivité, personne ici ne me dira rien.

    Si je dis en revanche qu’un patron qui a poussé sa boîte à la faillite, (par son manque de vision à long terme, d’adaptabilité au marché, de sens des réalités), est aussi un poids-mort, là, je me ferais lyncher aussitôt par la meute des "donne-moi des sous et touche pas à mon grisbi".

    Je préfère, en fin de compte, filer 400 euros à un RMIste, que filer 400 millions à un equipementier auto qui les empochera, et qui  licenciera quand-même la totalité de son personnel.

    Vous me direz que vous n’avez jamais reçu des millions (mais que vous en avez plutôt versé) et que votre personnel ne se comptait pas par milliers.  Soit !!!

    Quand je regarde autour de moi, les salariés des grands groupes s’en sortent TOUJOURS mieux que ceux d’une PME. Combien de stagiaires aviez-vous, cher Monsieur ? Combien d’apprentis, payés par mois autant que vos clopes par semaine ???

    Mais vous pensez que les gens sont aveugles, ma parole !!! Le boulanger du coin, qui se lève à 7h du mat pour mettre au four sa pâte sortie tout droit DU CONGELO, qui a multiplié par 5 ses prix depuis l’euro, qui roule en 4×4 char-d’assaut comme Obama, refuse d’augmenter sa vendeuse ne serait-ce que de 20 euros par mois !!! Je rajoute que la qualité de ses m .. pardon, pains, est si merdique, que je n’achète plus que dans des "enseignes spécialisées" (désolé, je ne pense pas avoir le droit de les nommer ici).

    Demain, mon voisin boulanger mettra la clè sous la porte, en disant comme vous, l’"URRSAF m’a tuer".
    Ben non, ce n’est pas l’URSSAF, c’est sa connerie. Sa flémmardise. Sa cupidité. Il a bien augmenté ses prix avec la hausse des cours du blé, seulement, y’a comme un hic, il a oublié de les redescendre après … Et surtout, il a oublié qu’en pays libre, il y a la concurrence … donc il peut garder ses m-..pardon, produits.

    J’ai la chance de pouvoir payer la bouffe, l’essence etc au prix qu’il faudra. Mais je ne suis pas aveugle, et je plains les gens modestes, obligés de survivre dans ce pays infesté de requins.

    Quant aux gros, aux vrais … Demandez à Messier si c’est l’URSSAF qui l’a poussé à faire des achats compulsifs d’entreprises étrangères, au point de risquer la survie du groupe et des dizaines de milliers d’emplois !!! Demandez aux dirigeants du Lyonnais de l’époque mitterrandiene, si c’est l’URSSAF qui les a poussé à racheter UNIVERSAL, le geant de Hollywood (avec NOTRE POGNON, qui plus est).

    Alors, de grâce, ne venez pas pleurer misère ici ! Y’a une liste d’attente pour cela …

    23 avril 2009 à 0 h 34 min
  • sas Répondre

    Mon cher maudet…..comme déjà décrit à de nombreuses reprises: cela se nomme un "sophisme"……

    Poser la question c’est assurément déjà avoir la réponse…..effectivement avec les avoirs fioscaux , les primes de l’ADEM et autres officines publiques à la con et initiées…..c’etait déjà  des calcul d aphoticaires….où le client finale présentait copie de pâiement de" la taxe foncière"….et c’est l opérateur idoine choisie style (GIORDANO: grosse boite de cahauffe eau solaire italiene…..voir les articles sur le noyautage de la maffia calabraise et la n’dangretha) et 2 ou 3 autres marques…..qui touchent localement la prime d’ETAT…..alors qu in finé le tous les chauffes eau sont autour de 1 500 euros sans pose….financé sur 36 ou 48 mois….LA OU MOI J AI TROUVE DES CHAUFFE EAU BASSE PRESSION EN CHINE 150 LITRES INOX ….à 280 dollards

    En clair ce sont les impôts français qui subventionnent les fabrications italienes ou greques…..et si vous voulez vendre vos produit directement et sans passer par la maffia d etat : financement,primes, avoir fiscal…..VOUS NE POUVEZ PAS CAR VOUS ETE EN CONCURENCE AVEC VOS PROPRES DENIERS ?? ? ? ?

    c’est trop précis pour être un hasard…..et ce systeme qui consiste à contrôler la réglementation est une façon directe et certaine de créer des monopoles privés(souvent maçonniques) toujours nuisible au secteur et aux cons qui payent très cher et à credit de la merde…..

    car au bout de 36 ou 48 mois….le matériel est naze de toute manière….

    je vois bien de quoi tu parle maudet….

    PROPOSITION DE SAS: QUE LA REGION ACHETE EN CHINE 100 000 CHAUFFE EAU solaire inox a 280 dollards(je negocierais pour ces manches à couilles et tomber le prix à 100 euros unité)….et les donner aux populations antillaises….cadeaux

    CE SONT DES MILLIARDS D ECONOMIE D ENERGIE ET DE SUBVENTION PUBLIQUE ACCORDEES A EDF que l on supprimerait…..mais ça ,ils veulent pas….+ economie des aides fiscales et prime et chomage pour les officines à la con…

    sas

    22 avril 2009 à 23 h 21 min
  • Lambda Répondre

    Il y a bien risque de révolution, puisque nous sommes déjà en guerre….
    Petit rappel : ce n’est pas la peuple qui a lancé la révolution en 1789, mais plutôt la bourgeoisie. C’est encore la bourgeoisie qui a mené la danse, et le (pauvre) peuple a plus ou moins suivi comme il a pu.
    Pour l’heure, vous n’avez pas l’air d’être au courant, mais l’islam a déclaré – nettement – formellement – concrètement – la guerre à l’occident. A TOUT l’occident.
    Pourquoi maintenant ? Tout simplement parce que l’islam à l’appui inconditionnel de toute une frange de la population, ça part des catholiques jusqu’aux illuminés de tous bords, qu’on appelle suivant les circonstances, extrême droite / gauche (interchangeable), en passant par toute la mafia médiatique ou la mafia politique.
    Si vous voulez une étude détaillée, allez donc lire le livre de C E Guerin "Comment les terroristes nous piègent". Ouvrage fort bien documenté, bien construit, et destiné aux personnes qui souhaitent remplacer l’éponge qu’ils ont dans le cerveau par quelque chose de moins perméable.
    Il est clair que pour l’heure, le parti de ceux qui veulent défendre leur culture, leurs biens, leurs valeurs et leurs liberté, est nettement minoritaire. Si d’emblée ils passaient à l’attaque, ils seraient laminés.
    Maintenant, les désordres sociaux qui nous attendent peuvent précipiter les choses. Par exemple, il y a peu, des hordes de syndicalistes sont allées porter la "bonne nouvelle" dans certaines grandes surfaces, et autant leur allure que leurs propos ne laissaient augurer des intentions pacifiques (ils ne devait pas s’agir des mêmes qui "contiennent" les malheureux qui vont perdre leur boulot).
    Donc, quand cette violence contenue par les syndicalistes timorés va entrer en scène, il est fort à craindre que les islamistes – qui sont en guerre contre nous – en profitent pour renforcer sérieusement le bordel ambiant. Pour les gens "honnêtes", il vaudra mieux se faire discret… (Voir 1791-92-93)
    Au passage, il me souvient d’avoir lu – cela fait déjà un bon moment, un "scénario", où l’auteur annonçait, l’élection de Sarkozy, puis l’apparition des troubles, suite à sont incompétence, puis, pour tenter de juguler les débordements qu’il ne maîtrise plus, il va lancer la karchère : il envoie l’armée… Seulement voilà, l’armée, ce n’est pas son boulot, et l’armée échoue lamentablement (normal, vu ce qu’elle est devenue, et vu qui est aux manettes), et devant le cataclysme général, notre valeureux président jette l’éponge et … disparaît….
    Le scénario s’arrêtait là, malheureusement, une bonne partie est déjà réalisée…

    Alors, oui, la situation est révolutionnaire, elle est inévitable, et elle fera beaucoup de morts….
    Ne nous désolons pas pour autant : car un mort, c’est, soit un chômeur en moins, soit un retraité en moins, bref, tout bénef….
    Et après, quand il y aura assez de morts, assez de casse, "on" pensera à reconstruire… Car, contrairement à ce que pense un syndicaliste (et beaucoup d’autres), la fin d’un combat ne se fait jamais suite à une négociation : la fin d’un combat arrive par la lassitude des combattants.
    Dites-vous bien qu’en face, les islamistes ne sont pas près d’être las….

    22 avril 2009 à 22 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    Jacques Maudet : " entrepreneur au Mans, entreprise de menuiserie (19 salariés), liquidée (par l’URSS..) depuis février 2009"

    – Je suis desole d’apprendre cela. Je vous offre toute ma sympathie. J’espere que vous recommencerez et que le succes que vous meritez sera la.

    Amicalement,

    Mancney

    22 avril 2009 à 22 h 17 min
  • Maudet Répondre

    Pour SAS (avec l’accord du webaster ?)…

    Relevé dans de nombreux médias cette semaine de fin d’avril 2009 :

    "L’installation de chauffe-eau solaires thermiques dans les logements neufs à usage d’habitation devient obligatoire dans les départements d’outre-mer, selon un arrêté paru au Journal officiel, a souligné mardi le Syndicat des énergies renouvelables (SER).
     
    Le décret de mise en place d’une réglementation thermique spécifique à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion, paru au JO du 19 avril, rend obligatoire ce type d’installation dans le neuf pour la production d’eau chaude sanitaire, indique le SER dans un communiqué. L’eau chaude produite par énergie solaire devra représenter au moins 50% des besoins du logement, précise le décret. "

    GROS marché (énorme) en perspective… Selon vous cher SAS, qui va se gaver ?

    Jacques Maudet

     

    22 avril 2009 à 19 h 02 min
  • Maudet Répondre

    Des vérités sont dites, Merci Monsieur Rouxel,

    et aussitôt les socialos Joresse et  Florien sortent leurs rengaines…

    Monsieur FLORIEN,

    à lire vos nombreux posts (vous n’avez que ça à faire apparemment, comme Joresse), je vous classe nettement dans la catégorie de vos "bouffeurs de merguez et buveurs comme des trous"… Quant au fait que "l’extrème droite" ? (droite nationale suffirait) serait favorisée actuellement par les Médias, mais c’est à se taper le c.. par terre…  …Contrairement au facteur (le pauvre propriétaire Montmartrois), qui ne doit pas délivrer plus d’un courrier par mois, vu le temps qu’il passe dans les médias…

    Non Monsieur FLORIEN, il ne faut pas supprimer les retraites : à ce rythme dans 5 ans elles se seront supprimées toutes seules, mais oui il faut supprimer cette "saloperie communiste" qu’on nomme la "sécu" (pour qui la sécurité ?) et laisser les entreprises enfin travailler.

    Quant à Joresse, no comment, comme d’hab, c’est "Oui Oui au Pays des YAKAFOKON" … …

    Jacques MAUDET

    Ex entrepreneur au Mans, entreprise de menuiserie (19 salariés), liquidée (par l’URSS..) depuis février 2009

    22 avril 2009 à 18 h 57 min
  • Magny Répondre

    Tout le monde critique mais bien peu ont quelque chose de consistant à proposer , et c’est bien là où est le problème . En effet pour faire une révolution il faut au moins avoir une utopie ( aussi irréaliste qu’elle soit ) à exposer à la foule . Or il n’y a que le vide , ou plutôt des idéologies vieilles , usées , déjà déconsidérées par l’histoire . Quand quelque chose de nouveau émergera , même s’il s’agit d’une hybridation de vieilles idées ( dans le genre national-socialisme qui n’est qu’une mutation hybride du socialisme et de l’ultranationalisme ) , alors là il faudra avoir peur d’une révolution .

    Ce qui ne veut pas dire que nous ne risquons rien . Mais plutôt qu’une révolution je subodore une atomisation , un repliement de type féodal et communautaire . Un nouvel âge médiéval où la force décomplexée dicte sa loi drapée dans une bonne conscience achetée en grandes pompes publicitaires dans des actions de "solidarités" où le peuple aura toujours l’illusion d’avoir un morceau du pouvoir ( puisqu’on me donne dès que je demande c’est que je compte , non ? ) .  

    22 avril 2009 à 15 h 53 min
  • Richa83 Répondre

    D’accord avec vous Jaures
    Il faut partager la richesse
    De ce pas, je vais contacter mon propriétaire et lui demander une part des bénéfices qu’il fait grace à mon loyer
    De ce pas, je vais aller trouver mon boucher et lui demander une part des bénéfices qu’il fait sur le steak qu’il me vend

    Il n’y a pas de raison que les entreprises soient les seules a partager!
    soyons strictement égalitaires!!

    On pourrait aussi envisager que mon voisin participe a mes pertes quand une action que j’ai acheté se casse la gueule!!
    je précise qu’en cas de bénéf, par contre, mon voisin en profite ( même si c’est indirect ) puisque je paye des impots sur mes gains!!

    Faut arrêter avec cette chasse aux sorcières qui n’ apour seule but que de se donner bonne conscience ( et comme d’hab à condition que ce soit le voisin qui soit mis a contribution!!)
    Après ça, faut pas s’étonner que certains se tirent!!

    22 avril 2009 à 15 h 33 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Dire, comme certains pyromanes irresponsables sur ce site, qu’il faut supprimer les retraites, la Sécu, la CAF et que sais-je encore, pour "retablir les equilibres économiques et la compétitivité des entreprises", c’est attiser les braises d’une guerre civile totale. Les entreprises seraient "compétitives" (et encore !!!), mais brûlées et démolies par la foule comme la Bastille l’a été (la prison, pas l’opéra ni la station de métro). >>

    C’est tout à fait cela, quand tout sera détruit, il faudra bien remettre tout en question et si ce n’est que par manque de moyens. Je crains fort que ni les couvertures ni les tentes envoyés par l’ONU ne soient alors suffisantes pour rétablir la situation. Et si vous croyez qu’après tout cela quelqu’un parmi les survivants aura encore le courage de créer une entreprise je vous laisse à vos cogitations. J’espère seulement ne plus être parmi ces survivants.
    PS: En ce qui concerne la pyromanie, je dois avouer que vous en connaissez un sacré bout.

    22 avril 2009 à 14 h 36 min
  • Florin Répondre

    Dire, en pointillé, comme dans cet article, que l’unique source de la colère des gens est la rhétorique du facteur, est parfaitement RIDICULE. Les gens n’ont pas besoin des oeillères du facteur pour entrevoir la merde dans laquelle ils se trouvent.

    Dire ensuite que c’est l’Elysée qui met en scène le show à l’extrême-gauche, est tout aussi ridicule. L’extrême-gauche, tout comme l’extrême-droite, ont toujours existé dans notre pays (sans remonter jusqu’à Charlemagne biensûr); leur audience est variable selon les époques, et nous traversons un moment de l’Histoire qui les favorise, point barre.

    Dire, comme certains pyromanes irresponsables sur ce site, qu’il faut supprimer les retraites, la Sécu, la CAF et que sais-je encore, pour "retablir les equilibres économiques et la compétitivité des entreprises", c’est attiser les braises d’une guerre civile totale. Les entreprises seraient "compétitives" (et encore !!!), mais brûlées et démolies par la foule comme la Bastille l’a été (la prison, pas l’opéra ni la station de métro).

    Ce qui est dommage dans ce bas monde, c’est que seule la crise et la faillite amènent les gens à se poser les bonnes questions, avec un début de commencement de minimum de bon sens : questions sur les échanges commerciaux, l’Europe transnationale, le GATT, …

    De ce point de vue-là, la crise est bénéfique.

    Les cons, lorsqu’ils sont frappés au porte-monnaie, et surtout lorsqu’ils se font déshabiller, deviennent un tantinet plus intélligents. En commençant par se poser une question simple,genre Guignols de l’info : "on m’aurait menti ?"

    Eh oui camarade, à l’insu de ton plein gré en plus !!!

    Vous verrez dans quelques semaines le jour des élections éuropéennes : les cons, lorsqu’il fait beau, ne votent pas, ils restent dans leur jardin, à griller des merguez et à boire comme des trous.

    Même la crise ne saurait les réveiller …

    22 avril 2009 à 12 h 43 min
  • Jaures Répondre

    ll n’y a pas aujourd’hui de situation révolutionnaire. En effet, il faudrait pour cela une alternative crédible à l’organisation sociale actuelle. Ce n’est pas le cas. La meilleure preuve est que le parti de Besancenot s’appelle le "Nouveau Parti Anti-capitaliste". Il est contre tout mais n’est pour rien. En 1789, on proposait la République contre la Monarchie.

    Mais le fait qu’une situation ne soit pas révolutionnaire ne la rend pas moins dangereuse pour autant. Au contraire. Lorsqu’il n’y a plus de perspectives, plus d’espoir, les comportements ne sont plus prévisibles, ne peuvent être anticipés.

    Le problème, M Rouxel, c’est que la bonne santé des entreprises n’entraine pas mécaniquement la bonne santé de la société. Les grandes entreprises ont accumulé des centaines de milliards de profits depuis 15 ans. Qui en a profité ? Les salariés ? En dehors de la législature Jospin qui a vu une réelle période de redistribution (baisse de la TVA, PPE, 35heures, emplois jeunes, CMU, baisse massive du chômage, …), les salariés ont vu constamment leurs droits rognés et leurs salaires stagner. La lutte des classes n’est pas la lutte des salariés contre l’entreprise mais la négociation pour le partage des richesses produites. Cette négociation peut s’appuyer sur un rapport de force (grêve). Depuis une dizaine d’année, le patronnat et les actionnaires prennent pour prétexte la mondialisation pour ne rien lâcher en brandissant la menace de la délocalisation et du chômage. Cela ne marche que tant que l’entreprise perdure. Quand elle ferme ses portes, les salariés floués n’ont plus rien à perdre. D’où les violences actuelles qui n’ont rien de révolutionnaires (les salariés ne demandent pour l’essentiel que de meilleures indemnisations, pas l’instauration de la dictature du prolétariat).

    Sur l’aide aux banques, je n’y suis pas opposé mais pas sans contrôle des salariés et de l’Etat. Sarkozy a choisi de donner les fonds sans contreparties et, de fait, l’argent s’évapore. Ainsi la BNP a reçu 3 milliards d’euros et a distribué 2 milliards à ses actionnaires.

    22 avril 2009 à 11 h 48 min

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