Le rugby et l’élection présidentielle

Le rugby et l’élection présidentielle

Le rugby et l’élection présidentielle ont un point commun : la mêlée, et une différence : on se bat férocement entre politiciens au sein de la même équipe. On note aussi que les postulants à la magistrature dite « suprême » sont beaucoup plus nombreux que les équipes de rugby. Au total, ils doivent bien être une cinquantaine, alors que, si la France était une démocratie sérieuse, il devrait n’y en avoir que 3 : l’un représentant la droite, un autre le centre et un troisième la gauche.
La campagne présidentielle coûte évidemment très cher : la location d’une permanence, le salaire des collaborateurs, les meetings, les voyages, les tracts et autres gadgets, ce n’est pas donné. 3 millions d’euros dit la presse ; en réalité, beaucoup plus (cf. l’affaire Bygmalion). Ainsi est-il bon d’avoir de généreux amis, outre frontières, par exemple au Proche-Orient, voire en Afrique blanche et noire. N’insistons pas…

L’argent étant le nerf de la guerre, les principaux candidats, naguère tous plus ou moins aux affaires, ont montré ce qu’ils savaient faire. Hollande, en 4 ans, a augmenté les im­pôts sur les ménages de 35 milliards d’euros, plus encore que Sarkozy qui, déjà, les avait fortement augmentés. C’est-à-dire qu’à ce jour, 46 % de la richesse créée chaque année s’en vont dans les caisses de l’État, un record mondial. De surcroît, cet impôt est injuste et incohérent. Il est perçu comme une extorsion de fonds et entrave la croissance. 360 000 ménages acquittent à eux seuls 30 % de l’impôt sur le revenu, alors que près de 50 % des assujettis théoriques sont exemptés, afin qu’ils votent socialiste.

La gouvernance consacre 35 % du PIB aux transferts sociaux, c’est-à-dire principalement à l’assistanat, immigrés compris, contre 1,5 % à la défense et 0,7 % à la sécurité intérieure dont le pouvoir clame qu’elle est la priorité absolue. Ainsi constate-t-on des aberrations stupéfiantes. Si l’effort budgétaire en faveur de la défense était resté le même aujourd’hui qu’en 1981 (3,7 % du PIB), nos armées auraient bénéficié de 200 milliards de plus pour s’équiper. Au lieu de cela, ces sommes ont été consacrées à la politique de la ville où, dans les 700 zones de non-droit, l’on observe que 50 % de la population immigrée vit néanmoins au-dessous du seuil de pauvreté (cf. n° 1058). Un autre quart va à l’Éducation nationale, où il n’y a jamais assez de fonctionnaires. Quant aux 100 milliards restants, ils ont été distribués à certains « Français » sous forme d’un accroissement permanent d’allocations et subventions (Votez pour moi !).

Tout ceci ne referme évidemment pas les deux plaies dont soufre la France : le chômage de masse (quelque 10 millions de Français vivent dans l’anxiété : les chômeurs et leurs familles) et l’insécurité, liée pour partie à l’islam. L’in­suffisance des moyens budgétaires, la dispersion des services de renseignement et la présence de 12 millions d’immigrés (dont 6 à 8 millions de musulmans) font que l’insécurité ne peut que s’aggraver.

La France, jusqu’ici, a eu de la chance. Plusieurs attentats ont été, non pas déjoués, mais n’ont pas abouti, parce qu’ils ont été mal préparés, mais la chance ne va pas se reproduire indéfiniment. Avec 12 000 « radicalisés » (dont 1 964 mineurs) sur le territoire national, dont certains indirectement subventionnés par l’État grâce à l’aide sociale, on peut être sûr que des attentats réussiront à l’avenir.
Selon l’Ifop, 28 % des musulmans français de plus de 15 ans peuvent être qualifiés d’ultra ! Et vous croyez que le problème sera résolu en répétant : « pas d’amalgame » ?

Les effectifs des « soldats de l’organisation islamique » ne sont donc pas près de diminuer, puisqu’il arrive quelque 3 000 immigrés par jour en Europe de l’Ouest, plus ceux à qui des visas sont délivrés sans limite (680 000 par an pour le Maghreb).

On va, dit-on, supprimer Calais qui sera réparti en une centaine d’autres Calais à travers la France, de la Lozère à la Vendée, en passant par la Côte-d’Or – ce qui n’empêchera nullement Calais en Calaisis de se reconstituer en quelques mois. À voir cela, on se demande si ce n’est pas Gribouille qui nous gouverne.

Je lis dans la presse qu’il faudrait 35 milliards d’euros pour que l’armée puisse faire face à ses obligations – et, pour commencer, payer ses factures. Il faudrait 20 000 places de plus dans les prisons, pour mettre hors d’état de nuire les milliers de djihadistes qui vivent en France. Fort bien, mais où trouvera-t-on ces milliards dans un pays déjà écrasé par l’impôt et surendetté ? Bref, il est difficile de trouver pareille incurie et pareil spectacle, donné par des politiciens accrochés aux honneurs et à l’assiette au beurre. En réalité, il n’y a aucune perspective concrète de redressement. L’ave­nir, c’est la guerre civile ou peut-être, plus simplement, l’anarchie destructrice agrémentée de grèves à répétition.

Le Bas-empire romain s’est effondré sous les coups des Barbares.
Aujourd’hui, la barbarie s’affiche sous nos yeux. En Libye notamment, où des passeurs exploitent à mort les millions de migrants qui veulent à tout prix se fixer en Europe de l’Ouest parce qu’en Afrique, disent-ils, c’est l’enfer. Un enfer pavé tout de même des milliards d’euros de l’aide au développement. Depuis le Bas-empire, la barbarie a fait de nets progrès. En Libye, on attrape un jeune ; on le torture ; on enregistre ses cris que l’on fait entendre par téléphone à sa famille à qui l’on dit : « Remettez-nous 10 000 dollars dans les 8 jours, sinon on continuera. » Voilà ce que m’a confié un interlocuteur qui n’a pas voulu publier la nationalité et la religion du tortionnaire, de peur d’être poursuivi pour incitation à la haine raciale !

En Europe même, des milliers d’enfants abandonnés errent sans qu’on sache le sort qui leur est réservé et cela, dans des pays dits « démocratiques », tout entiers dévoués aux droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. N’ayons pas peur des mots : il s’agit en fait, presque partout en Europe, d’une démocratie dévoyée et souvent corrompue qui est une insulte à ces millions de braves gens qui n’ont qu’à payer, se taire et raser les murs.

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Comments (4)

  • BRENUS Répondre

    QC libre a vous d’apprécier ou non Millière, mais faire l’honneur à cet étron de jojo d’une comparaison avec lui…

    29 septembre 2016 à 17 h 50 min
  • Boutté Répondre

    Quelques rectifications : C’est 53% de foyers fiscaux qui ne paient pas d’impôt sur le manque de revenus . La réélection devrait donc être assurée , comme si l’augmentation toujours plus grande du nombre de fonctionnaires n’y suffisait pas !
    Ensuite il est certes précieux d’avoir de bons amis . Hollande vient d’en découvrir à New York où il fût invité judicieusement à une sorte de dîner de cons quelque peu yiddish . Ça aidera ses finances qui resteront occultes puisque son trésorier habite une des Isles Caïmans où l’on n’a guère de chances de voir ester les inspecteurs français !

    28 septembre 2016 à 9 h 42 min
  • Jaures Répondre

    “si la France était une démocratie sérieuse, il devrait n’y en avoir que 3 : l’un représentant la droite, un autre le centre et un troisième la gauche.”
    Ben voyons !
    Etre sérieux selon Lambert, cela veut dire ne pas se présenter si l’on ne se reconnait dans aucun les partis de droite, du centre et de gauche.
    Rappelons à Lambert que Marine Le Pen, créditée de 25 à 30% des suffrages dans les sondages a déclaré:
    “Quand nous disons ‘nous ne sommes ni de droite ni de gauche’, on pourrait dire ‘nous sommes et de droite et de gauche'” (RTL le 19/09/2016).
    Laquelle des 3 étiquettes Mme Le Pen doit-elle, selon Lambert, arborer ?
    A moins que M Lambert dénie à Mme Le Pen le droit de se présenter. Ou qu’il ne la considère pas comme une candidate “sérieuse”. C’est son opinion.

    27 septembre 2016 à 14 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il existe plusieurs sortes de rugby parmi lesquelles le rugby de village façon sud-ouest français ou vallées galloises , le rugby universitaire à l’ anglaise, le rugby des antipodes etc … etc … comme il existe de nombreuses variations dans les … joutes politiques parmi lesquelles Pompidou vs …. comment s’ appelait il donc ce centriste incolore ah oui LeCanuet , Giscard vs Mitterrand, Sarkozy vs Royal ( alors là d’ un niveau économique rarement atteint de chaque côté etc … etc …

    sur le blog des ” 4V² ” nous avons la chance inouïe que s’ exprime ( trop ) longuement , un polémiste … même dépourvu du moindre talent, J@ucrisse, qui joute avec Guy Millière qui n’ en a guère davantage

    27 septembre 2016 à 14 h 48 min

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