Le scandale de Mayotte

Le scandale de Mayotte

Déjà, les grandes chaînes nationales sont présentes sur place ; les reportages sont dans leur boîte. Mais dirons-ils la vérité ? Cette semaine, Mayotte, île de l’Océan Indien, deviendra sujet d’actualité : le 101ème département français.

En devenant département français, Mayotte bénéficiera de revalorisations salariales et du paiement des prestations sociales de métropole.

L’année dernière, le taux de participation électorale au référendum avait atteint 60 % et 95,2 % des Mahorais avaient choisi de rejoindre le droit commun de la République française. Ce choix contrastait avec les velléités indépendantistes des autres territoires français d’Outre-mer qui, après St-Martin et St-Barthélémy, semblent plutôt opter pour l’article 74 de la Constitution : une plus grande autonomie administrative, la possibilité de certaines dérogations fiscales et une spécificité législative.

Les Mahorais, musulmans, seraient-ils plus patriotes ou plus républicains ? Rien de tout cela, mais bien une histoire de rattrapage financier et de gros sous. En devenant département français, Mayotte bénéficiera de revalorisations salariales et du paiement des prestations sociales de métropole.

Le Smic, les allocations familiales et les pensions de retraite s’aligneront sur Paris. Ce qui implique, pour l’Etat, un effort et un rattrapage financier conséquent dans une île, enclavée, sans cadastre, au cœur d’un archipel misérable, les Comores, dont le Président vient d’apporter son soutien au Colonel Kadhafi, tandis que de nombreux Libyens, présents sur l’îles s’envolaient cette semaine de Moroni pour rejoindre les troupes loyalistes. C’est à Mamoudzou, chef-lieu de la collectivité territoriale de Mayotte, qu’on trouve la plus grande maternité de France. Près de 5 000 naissances par an sur les 8 000 dans l’île. Ce chiffre donne une idée du dynamisme démographique du caillou au parfum d’ylang-ylang, cher à Monsieur Guerlain. Mais cette donnée ne doit être associée qu’à l’importante croissance migratoire. […]

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