Le scandale des signatures

Le scandale des signatures

Depuis des années que j’étudie les sondages d’opinion, je constate que je suis environ 7 fois sur 10 d’accord avec la majorité des Français. (C’est vrai pour le droit à l’IVG, pour le droit à l’euthanasie volontaire, pour le développement de l’agriculture biologique, pour le scepticisme religieux…).

Cela étonne certains de mes amis, qui, me considérant comme un original anticonformiste évadé du troupeau, peinent à comprendre que je puisse me retrouver le plus souvent en phase avec l’ensemble du peuple français. Ce qu’ils oublient, c’est que l’origine de ma démarche intellectuelle (qui se situe dans les années soixante) fut la découverte des sources gauloises de la civilisation occidentale et mon réenracinement dans la psychologie profonde de notre peuple.

Il est donc logique que lorsque les Français s’expriment d’instinct, leurs réactions rejoignent les miennes. En revanche, lorsqu’ils se séparent de ma vision des choses, je constate que cette divergence résulte presque toujours de la désinformation qu’ils ont subie, soit par un conditionnement éducatif, soit à la suite d’un matraquage médiatique.

Ainsi en est-il, par exemple, de la peine de mort. Les Français étaient opposés à son abolition (dans la proportion d’environ 65 %) lorsqu’elle leur fut imposée en 1981 par la troïka dictatoriale Badinter-Mitterrand-Chirac. Ils ne lui sont plus opposés aujourd’hui qu’à 45 %, parce qu’on leur lave le cerveau depuis un quart de siècle pour les convaincre que l’abolition de la peine capitale est un progrès de la civilisation, alors qu’elle est au contraire un succès de la barbarie désormais impunie.

(On vient de libérer un terroriste basque trois fois assassin, sans se soucier des veuves et orphelins dont il brisa l’existence et qui ont dû apprendre sa libération avec amertume.)

Il en est de même au sujet d’un récent sondage concernant le nombre de parrainages d’élus exigés pour pouvoir être candidat à l’élection présidentielle. 83 % des Français admettent que l’exigence de 500 signatures est une règle démocratique que l’on doit respecter, alors qu’elle est au contraire une trahison patente de la démocratie. Mais comme elle est appliquée depuis 30 ans sans que personne ne l’ait réellement contestée (chaque candidat espérant qu’elle éliminera des concurrents sans l’écarter lui-même), nos compatriotes se sont laissé « endormir » par l’apparente sagesse de cette félonie.

Or, il faut rappeler que lorsque fut décidée par référendum, en 1962, à l’initiative de Charles de Gaulle, l’élection du Président de la République au suffrage universel, il n’était exigé que 100 parrainages. J’emprunte au livre d’Alain Peyrefitte « C’était de Gaulle » des extraits de ses comptes-rendus des Conseils des ministres :

« Conseil du 26 septembre 1962 – Jacques Marette : “Pour écarter les candidatures fantaisistes ou dangereuses, le nombre de 1 000 parrains me paraît indispensable ; celui de 2000, voire 5000, serait mieux encore.“ – Georges Pompidou approuve chaleureusement, bien qu’à voix basse, comme s’il ne voulait pas irriter le Général…
Général de Gaulle : « Mais enfin, pourquoi toutes ces personnalités locales ne pourraient-elles pas se présenter ? Pourquoi voulez-vous absolument les en empêcher ? Pourquoi avez-vous peur du folklore ? Est-ce que la démocratie, ce n’est pas, précisément, que tout le monde puisse se présenter à une élection ? Le peuple fera le tri ! »

Conseil du 2 octobre 1962 – (Pompidou, voulant concilier les points de vue, a inscrit dans le projet 200 parrains) – De Gaulle (s’adressant à Pompidou) : « Pourquoi êtes-vous passé de 100 à 200 parrains ? C’est trop ! 100 sont bien suffisants ! » – Pompidou et Coste-Floret proposent un compromis à 150 pour satisfaire le MRP, mais le Général tranche : « Allons ! Disons 100. C’est tout de même moins tordu. » Personne n’ose plus revenir sur le verdict du Général. »

La règle durera dix ans. De Gaulle meurt en 1970. En 1976, les politiciens de la droigauche font voter la loi qui impose 500 signatures, ce qui est à la fois une trahison du peuple souverain, lequel doit pouvoir choisir son Président en toute liberté, et une trahison du fondateur de la ve République, qui avait confiance en la sagesse du peuple. Et la loi fut votée, tenez-vous bien, le… 18 juin. Un comble !

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Comments (16)

  • Anonyme Répondre

    Bonjour à tous,

    N’ayant que 32 ans je ne peux pas réellement m’exprimer sur le général, cette époque est pour moi lointaine et surtout totalement inconnue.

    à Gérard Pierre, vous dites : Plus qu’une véritable doctrine, le gaullisme exprime l’adhésion à un ensemble d’options fondamentales, ce que je conçois totalement mais vous admettez plus bas que ceux-là même qui se réclament de leur appartenance à la pensée du Général bafouent les idées fondamentales du gaullisme…
    Nous pourrions dire exactement la même chose concernant Jaurès dont les idées ne sont pas vraiment représentées par la gauche actuelle… 
    Je me demande donc, pourquoi aujourd’hui en 2007 nous en sommes encore à parler du général de Gaulle puisqu’ il ne subsiste (à priori) plus personne capable de représenter et défendre ses idées?
    Dire que le Général était en grand homme peut il vraiment servir la France d’aujourd’hui?
    Vivre dans le passé ne fera pas notre avenir.

    à Pierre Lance : Vous déclarer concernant la peine de mort :
    En ce qui concerne les erreurs judiciaires – qui est l’argument "bateau" des abolitionnistes – vous oubliez deux changements essentiels survenus depuis 1981 : a) la découverte de l’ADN, qui fiabilise à 99,999 % la culpabilité ou l’innocence de l’accusé – b) la possibilité de faire appel d’un jugement de cour d’assises, donc d’avoir un second procès.
    J’ajouterai encore que, si la peine capitale venait à être rétablie, il va sans dire que la loi devrait préciser que le doute le plus infime doit profiter à l’accusé et que la condamnation ne pourrait être prononcée que par une majorité absolue (soit les 2/3 des jurés).

    Pardonnez-moi mais il existe de rares cas où l’ADN n’est pas fiable à 99%, certaines personnes peuvent en effet être dotées de 2 ADN… Il arrive que 2 faux jumeaux, à savoir 2 oeufs bien distincts se développent en une seule personne. Un des jumeaux est mort au stade embryonnaire mais son ADN a survécu dans l’autre. Evidemment cela reste extrêment rare mais cela arrive. 
    Il y a 3 ans environs deux prévenus ont été relaxés précisemment parce qu’il était totalement impossible de faire un comparatif ADN. Le fait se déroulait en Corse et les 2 prévenus étaient issu de la même famille à des degré assez éloignés mais pas suffisamment pour faire une différence probante avec l’ADN retrouvé sur les lieux du crime car les deux prévenus avaient 6 ou 7 points communs avec l’ADN retrouvé sur les lieux du crimes…

    En conséquence, l’ADN ne peut garantir à 100% la culpabiliter d’une personne.
    Quant à laisser le bénéfice du doute profiter à l’accusé, cela devrait déjà être le cas depuis des lustres pourtant bien des innocents ont croupi en prison…
    Le problème résulte du fait que l’on ne peut pas demander à un jury populaire de ne pas raisonner avec son coeur, ses convictions les plus profondes, sa manière d’interpréter les preuves… 
    Je doute très sincèrement que ces personnes soient aptes à baser leur verdict uniquement sur les faits et sur les preuves et mon opinion est qu’il vaut bien mieux qu’ils ne puissent juger sur le droit à la vie.

    à Jaurès, vous dites :  Je suis pour cette règle des 500 signatures. Et si des maires craignent que leur choix soit publié, c’est qu’ils ont honte d’eux-même ou pensent trahir leurs électeurs. Je les laisse à leur introspection.
    Mais comment pouvez-vous dire cela?
    Je suis choquée par votre réponse car pour moi cela va à l’encontre des principes fondamentaux de notre démocratie.
    Lorsque vous vous rendez au bureau de vote, comme tous vous vous dirigez vers l’isoloir non?
    Celui-ci n’est pas là uniquement pour la décoration, il est là pour que vous puissiez vous exprimer sans avoir à subir de pressions parce que vos idées seraient opposées aux personnes qui vous entourent au jour le jour….!!!
    Si l’on suit votre raisonnement, faisons sauter les isoloirs dans tous les bureaux alors?
    Et puis pourquoi pas, votons par téléphone, Pour Mr Le Pen faites le 1, Pour Besancenot le 2 etc….
    Soyons sérieux, vous savez certainement que dans certaines situations certaines personnes se gardent bien de dire quelles sont réellement leur opinion et ce n’ai certainement pas par honte mais par peur de représailles!

    Je peux témoigner d’un fait qui m’a énormément choquée en 2001.
    En effet, en 2001 j’ai perdu mon emploi parce que je suis atteinte d’une grave maladie, pendant que j’étais à l’hôpital on a procédé à mon expulsion et jeté toutes mes affaires personnelles à la benne!
    (Je  précise que je n’avais que 3400Francs d’arriérés de loyer)
    J’étais domiciliée dans le 20ème à l’époque et lorsque je suis sortie de l’hôpital bien sûr je me suis dirigée vers l’assistante sociale du secteur, en l’occurence une personne originaire du magréb…
    Lorsque je lui ai demandé comment une personne reconnue invalide à 80% en moins de 10 jours pouvait être expulsée et dépossédée de ses biens, elle m’a demandé : "Que pensez-vous de Le Pen?"
    Plutôt interloquée je lui ai répondu que je n’avais pas d’à priori, que chacun avait le droit d’avoir son opinion mais qu’étant née à Paris, fille d’une polonaise de surcroit et ayant toujours vécu dans des quartiers à forte population immigrée je ne me sentais pas particulièrement proche des idées de Mr Le Pen.
    Sa réponse à été la suivante : "C’est parce qu’on ne le savait pas, sinon nous vous aurions aidée"
    Imaginez un peu que si cette personne éprouvait soudain des remors ce n’était QUE parce que contrairement à ce qu’elle pensait, je ne votais pas pour Jean-Marie Le Pen.
    Ce qui revient à dire que seuls ceux qui ont la même opinion politique qu’elle trouve grâce à ses yeux.
    C’est grave, très grave même…

    Méditez un peu là-dessus Jaures et imaginez les conséquences si demain nous ne pouvions plus avoir d’isoloirs, si nos maires doivent taire leur opinion parce qu’ils ne recevrons pas les subventions escomptées, ce sera la fin de notre démocratie……

    Il est tout à fait inadmissible que le secret des parrainages des maires ne soit pas respecté, tant sur la forme que sur le fond!!!

    D’ailleurs si une personne pouvait me dire qui a décidé de la parution des parrainages, j’aimerais bien savoir.

    Merci de m’avoir lue.

    PS : Je demande votre indulgence pour les fautes d’orthographe, je suis une autodidacte qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école très longtemps. Merci.

     

     

    6 mars 2007 à 11 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour à tous,

    C’est totalement par hasard que je suis "tombée" sur ce site et je n’ai pas pu m’empêcher de lire vos interventions.

    Certains

    6 mars 2007 à 9 h 19 min
  • Pierre LANCE Répondre

    A regmouk : Vous écrivez : ” la peine de mort a été abolie depuis plus de 20 ans et il ne sert donc plus à rien de lui être opposé.” Vous n’avez certainement pas mesuré la gravité de ce propos et vous devriez réfléchir un peu plus avant d’écrire de telles choses (remarque qui vaut d’ailleurs pour d’autres commentateurs de ce site, qui semblent se défouler à plaisir sans exercer leur sens des responsabilités, qui doit pourtant prévaloir dès que l’on s’exprime publiquement). Donc, si je suis bien votre raisonnement, il ne fallait pas supprimer le droit de cuissage, ni l’esclavage, ni la torture, etc. puisqu’ils existaient depuis des siècles ? Dès lors qu’une injustice, une forfaiture ou une absurdité existe depuis plus de 20 ans, elle doit être consacrée jusqu’à la fin des temps ? Belle mentalité ! Après quoi, vous comparez des sondages d’époques différentes, en oubliant qu’un sondage n’est qu’un instantané éphémère de l’oipinion publique, très utile et très fiable sur le moment, mais sur le moment seulement. En ce qui concerne les erreurs judiciaires – qui est l’argument “bateau” des abolitionnistes – vous oubliez deux changements essentiels survenus depuis 1981 : a) la découverte de l’ADN, qui fiabilise à 99,999 % la culpabilité ou l’innocence de l’accusé – b) la possibilité de faire appel d’un jugement de cour d’assises, donc d’avoir un second procès. J’ajouterai encore que, si la peine capitale venait à être rétablie, il va sans dire que la loi devrait préciser que le doute le plus infime doit profiter à l’accusé et que la condamnation ne pourrait être prononcée que par une majorité absolue (soit les 2/3 des jurés). Vous avez le droit d’avoir toutes les opinions que vous voulez, comme moi les miennes. Mais lorsqu’on parle de choses aussi graves, il faut s’informer, réfléchir et être sérieux. A Mancnez : Je ne suis ni fier ni pas fier d’être en accord 7 fois sur 10 avec la majorité des Français. C’est un simple constat, qui montre seulement que je suis bien français. Ceux qui ne sont d’accord qu’une ou deux fois sur dix avec leurs compatriotes devraient changer de pays. Car, de toute évidence, ils ne sont pas chez eux, et doivent être en état de frustration permanente, ce qui est très mauvais pour la santé. A Jean-Claude Thialet : Vous savez très bien que si vous êtes en désaccord avec la majorité des Français tant sur l’IVG que sur l’euthanasie volontaire, c’est uniquement à cause de votre conditionnement catholique qui a corrompu votre sensibilité “gauloise”, que vous montrez pourtant si bien dans d’autres domaines. D’autre part, ce n’est pas “la gauche de progrès” qui a instauré l’IVG, mais Mme Veil et M. Giscard d’Estaing. En outre, si la gauche est corrompue par le marxisme comme la droite l’est par le christianisme (qui sont pour moi, vous le savez, les deux facettes d’une même abomination), ceux qui veulent faire avancer la France sont bien obligés de prendre ce qu’il y a de moins mauvais et de moins stupide tantôt à droite ou tantôt à gauche, puisque notre peuple est pris entre ces deux entités comme entre le marteau et l’enclume. Et j’avoue que lorsque François Bayrou déclare : “Il ne s’agit pas de changer de camp mais de sortir des camps”, je trouve son propos assez séduisant. Et vu sa montée dans les sondages, je ne suis manifestement pas le seul. Concernant le “sondage” du Figaro que vous citez à propos de la peine de mort, il n’a aucune valeur de sondage neutre, puisqu’il ne concerne que les lecteurs du Figaro, et encore, seulement ceux qui se manifestent. Seuls sont valables les sondages effectués par les instituts professionnels, effectués sur des “panels” de citoyens représentatifs de l’ensemble de la population. A Florin : Evidemment d’accord avec vous. A Denis : Evidemment d’accord avec vous. A sas : Vous gagneriez à à mettre un peu plus de soin et de politesse dans vos communications. On doit respecter ses lecteurs, même lorsqu’on est un simple commentateur. J’aimerais que ce site soit de meilleure tenue. Ce n’est pas un rendez-vous de collégiens. Merci de bien vouloir y penser et de faire un effort. A Gérard Pierre : Je ne fais pas de pari et je ne me soucie pas de savoir si je prends des risques ou pas. Je ne me prends évidemment pas pour un surhomme, mais je devine sans peine quel sur-quoi vous êtes. Je ne cherche pas de “pouvoir d’influence”, toujours illusoire d’ailleurs, et vos multiples insinuations fielleuses ont peu de chances d’en avoir sur nos lecteurs. Quant à votre prétendue “démonstration”, débouchant sur un c.q.f.d pour le moins présomptueux, je ne prendrais même pas la peine de vous dire de quel côté elle boîte. A vous de voir… A Jean-Charles Duboc : Il n’est pas normal en effet que le Front National (pour qui je n’ai jamais voté) ne soit pas représenté à l’Assemblée Nationale. Il ne serait pas normal non plus que Jean-Marie Le Pen n’obtienne pas ses 500 signatures. Comme il est anormal que le parrainnage des élus ne soit pas anonyme. Et je suis plutôt favorable à l’introduction d’une certaine dose de proportionnelle dans les élections législatives, à la condition qu’elle ne soit pas suffisante à paralyser un gouvernement. Cela dit, je ne trouve pas de très bon goût les menaces plus ou moins voilées de colère insurrectionnelle véhiculées par le FN. Quant à la Déclaration des droits de 1793, elle a une valeur historique mais aucune valeur juridique, car c’est celle de 1789 qui est la base de notre Constitution. Mais il est vrai que les insurrections sont illégales par définition, bien qu’elles puissent être légitimes. A Joresse : Je n’ai jamais dit que lorsque les Français pensaient comme moi, ils avaient raison. Car la majorité des Français peut se tromper tout autant que moi-même. Ne me prêtez pas des sentiments qui ne sont pas les miens; ce n’est pas loyal. J’ai constaté une convergence, c’est tout. Je suis tout à fait partisan que chacun se crée son opinion selon ses propres critères (sinon je ne vois pas pourquoi je publierai des articles offrant à mes lecteurs des éléments d’appréciation soumis à leur esprit critique). Cela dit, il y a des critères plus valables que d’autres. Celui qui prend soin de lire beaucoup et de s’informer le plus objectivement possible a plus de chances d’avoir un jugement correct. Mais celui qui s’appuie sur des idées reçues, des croyances héritées, des idéologies transmises juge à travers des lunettes colorées qui risquent fort de déformer la réalité perçue. Concernant la crainte des maires au sujet de la publication de leur signature, elle est parfaitement normale, parce qu’il y a certainement dans toutes les communes de sinistres imbéciles de tous les partis capables d’insulter un maire ou même de crever les pneus de sa voiture s’il a parrainné un candidat qui ne leur plaît pas. Le vote est secret, le parrainnage doit l’être aussi. C’est la règle démocratique et elle est bafouée dans le second cas. Cordialement à tous. Pierre Lance

    27 février 2007 à 2 h 05 min
  • Jaures Répondre

    On connait la rhétorique de P.Lance: quand les Français pensent comme lui, ils ont raison, sinon ils sont manipulés. Mépris du peuple proprement Gaullien: "les Français sont des veaux". Lance pourrait-il simplement admettre que chacun est capable de se créer son opinion comme lui, c’est à dire en fonction, certes, des medias, mais également de ses croyances, sa culture, ses rencontres, son éducation, …
    Qu’il observe la liste de ceux qui combatirent la peine de mort: se sent-il à ce point supérieur ? Est-il si difficile intellectuellement d’être pour la peine de mort quand n’importe quel G.Bush peut défendre cette opinion ?
    Sur les signatures, on observe que ceux qui s’impliquent dans la vie quotidienne, mouillent leur chemise dans les mairies, font campagne sur le terrain n’ont aucune peine à les réunir. Le Pen a toujours méprisé les élus locaux, ne s’est jamais impliqué localement et s’est régulièrement faché avec les notables de son parti. De même les candidats d’extrème-gauche, prompts à critiquer mais jamais à prendre des responsabilités locales, organiser des élections, des fêtes, la rentrée scolaire, régler les problèmes de Clochemerle, gérer du personnel, déneiger, ramasser les feuilles mortes, …Je suis pour cette règle des 500 signatures. Et si des maires craignent que leur choix soit publié, c’est qu’ils ont honte d’eux-même ou pensent trahir leurs électeurs. Je les laisse à leur introspection.

    26 février 2007 à 21 h 25 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    26/02/07    – "Les-4-Vérités –

    Façon de parler, l’encre de mon précédent "post" était à peine sèche, que je découvrais que certains journaux de Province publiaient systématiquement les noms des maires qui avaient osé accorder leur signature à Jean-Marie LE PEN.

    Je ne sais pas si ce genre de procédé tombe sous le coup de la Loi, mais il démobtre à l’évidence la "collusion" de certains journalistes (à commencer par leur rédacteur en chef !) avec les politiciens de tous bords qui, défendant avec bec et ongles leurs mandat qui est aussi leur gagne-pain, craignent d’être balayés par le tsunami électoral que j’appelle de mes voeux.

    Que cette "presse aux ordres" ne s’étonne pas si, par son béni-oui-ouisme qui obéit aux ordres du "politiquement-correct" perd régulièrement des lecteurs. En tout cas, l’ancien journaliste que je suis, doublé d’un ancien publicitaire, ne pleurera par sur son sort. Pas plus que sur celui des journalistes qui seront condamnés au chômage ! On récolte toujours ce que l’on sème !

                    Cordialement, Jean-Claude THIALET

    26 février 2007 à 11 h 11 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    26/02/07    – "Les-4-Vérités –

    Façon de parler, l’encre de mon précédent "post" était à peine sèche, que je cécouyrvais que certains journaux de Province publiaient systématiquement les noms

    26 février 2007 à 11 h 03 min
  • Jean-Charles DUBOC Répondre
    La convention du Front National, à Lille, a été aussi le moment de se demander si Jean-Marie Le Pen pourra obtenir les 500 signatures d’élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle.
     
    S’il n’obtient pas ce nombre de parrainages cela révèlera d’importants dysfonctionnements de notre démocratie…
     
    Le secrétaire général délégué de l’UMP, Brice Hortefeux, qui est aussi ministre délégué aux Collectivités territoriales, vient d’ailleurs de souligner que : « les grandes formations démocratiques de notre pays doivent comprendre qu’elles ont tout intérêt à la confrontation des idées, et non pas à la fermeture du débat ».
     
    La situation actuelle est relativement inquiétante pour le fonctionnement de notre démocratie parce qu’il est possible que près de d’un tiers des électeurs ne pourront pas être représentés par un candidat lors de l’élection présidentielle.
     
    Cette situation est malheureusement cohérente avec le fait que l’une des grandes caractéristiques de notre système électoral est que LA REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE a été bannie des élections législatives, et, qu’ainsi, une partie important des citoyens ne sont pas représentés par un élu à l’Assemblée Nationale
     
    Ceci est tout à fait anormal, pour ne pas dire anti-démocratique…
     
    Nous sommes totalement à l’écart du grand courant européen qui fait que sur les 25 États de l’UNION EUROPÉENNE, 23 États ont adopté le vote proportionnel lors des élections législatives…
     
    Le vote est parfois limité à un certain pourcentage, comme c’est le cas au Bundestag où les Allemands élisent 50 % de leurs députés selon ce mode de scrutin.
     
    Ceci permet à chaque électeur de se sentir représenté dans tous les débats, à partir du moment où son parti politique atteint, par exemple, 5 % des voix.
     
    Nous sommes, en France, dans ce domaine, totalement à l’écart de l’Europe et ceci est, vraisemblablement, une des causes du malaise social que nous connaissons.
     
    Nous sommes éloignés de l’ouverture, et du pragmatisme anglo-saxon, et même de celui des PAYS SCANDINAVES qui financent en priorité les petits partis de façon à ce qu’ils aient les moyens de s’exprimer.
     
    Si la représentation proportionnelle avait été instituée au Parlement, tout du moins partiellement, nous ne serions pas à nous demander si nous n’allons pas revivre un nouveau psychodrame.
     
    En effet, JEAN-MARIE LE PEN, aurait eu, vraisemblablement sans problème, ses 500 signatures pour se présenter à la présidentielle, et cette élection se serait déroulée sur des bases beaucoup plus saines…
     
    Mais ce n’est pas le cas, et la situation pourrait devenir inquiétante pour plusieurs raisons.
     
    La première est que Le Pen représente un courant d’idées soutenues par 15 % à 20% des citoyens, qui pourraient très mal prendre le fait d’être exclus d’une présidentielle…
     
    La crise sociale que nous traversons provoque des exclus et ceux-ci sont portés naturellement à voter pour celui qui se dit, lui-même, exclu. Ainsi, l’exclusion de Le Pen provoque l’effet inverse de ce qui était espéré… Les exclus votent pour quelqu’un qui est comme eux, et renforce ainsi le poids du FN…
     
    La deuxième raison est que, dans cette présidentielle, il y a des NON-DITS qui sont révélateurs des dysfonctionnements de notre République.
     
    Et parmi ces non-dits, le silence de plomb sur la CORRUPTION trouble le plus les esprits.
     
    Le niveau de corruption en France est malheureusement confirmée par l’Institut des Affaires Economiques (Institut of Economic Affairs / London ) qui a estimé, le 22 juin 2006, que NOTRE PAYS EST LE PLUS CORROMPU DES PAYS INDUSTRIALISÉS.
     
    Le classement s’établit en médailles d’or, d’argent de bronze :
     
    France : 4 médailles d’or !…
    Japon : 3 médailles d’or !…
    Italie : 2 médailles d’or !…
    UK : 3 médailles de bronze!…
     
    Il faut avouer que la lutte a été très serrée avec les Japonais et les Italiens, mais nous sommes les vainqueurs !!!!….
     
    Ainsi, que sont devenues les 500 millions de dollars de RÉTROCOMMISSIONS de l’affaire des frégates de Taïwan qui aliment la chronique depuis plus de 10 ans ?
     
    J’aurais aimé, en tant que citoyen, qu’il n’y ait pas DEUX JUSTICES, celle des citoyens « normaux » qui sont justiciables de leurs actes, et celle des puissants, qui peuvent se réfugier derrière le secret-défense !!!…
     
    Jusqu’à quand une situation aussi pathogène va-t-elle durer ?…
     
    Et ce n’est pas fini, car un NOUVEAU SCANDALE, encore plus important que celui des frégates, dans lequel les MITTERRANDIENS sont mouillés jusqu’au cou, pourrait bien sortir avant le premier tour de la présidentielle.
     
    Cette affaire est disponible sur :
     
     
    Et j’aborde, ainsi, la troisième raison qui rend la situation très inquiétante.
     
    Ce détournement de fonds, que j’ai dénoncé, est absolument colossal et pourrait provoquer une crise politique dévastatrice pour la gauche, en même temps qu’un PROFOND RESSENTIMENT des « patriotes » comme s’appellent entre eux les électeurs du Front National…
     
    S’il y a la combinaison ABSENCE DE JEAN-MARIE LE PEN de la présidentielle avec la révélation du DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE par François Mitterrand, puisqu’il s’agit de cela, nous risquons de nous trouver devant une SITUATION INSURRECTIONNELLE.
     
    Je vous rappelle l’article 35 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 27 juin 1793 : " Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. "
     
    Mon sentiment est que nous en sommes peut-être là.
     
    Il n’est pas impossible que nous revivions, prochainement, un évènement comparable à celui de mai 1968.
     
    Mais cette fois ne sera pas la gauche qui manifeste, mais la droite…
     
    Jean-Charles DUBOC
     
     
     
    25 février 2007 à 15 h 18 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour monsieur Florin.

       J’aime bien votre réponse à Regmouk. Pour venir en appui à votre développement précisons lui bien que le gaullisme est un courant politique se réclamant de l’action et de la pensée du général de Gaulle.

       Plus qu’une véritable doctrine, le gaullisme exprime l’adhésion à un ensemble d’options fondamentales :
    > Volonté d’indépendance nationale et du prestige de la France,
    > Volonté de justice sociale et contrôle de l’État sur l’économie (planification), rendu nécessaire par la reconstruction,
    > Hostilité au communisme,
    > Renforcement de l’exécutif contre la division des partis et pratique du référendum, impliquant une certaine personnalisation du pouvoir,
    > Défense des institutions de la Vème République.
       Que font, de nos jours, ceux qui se réclament de leur appartenance à la pensée du Général ?
       La suppression du service militaire, la prolifération du communautarisme et la régularisation à tout va des situations frauduleuses sont-elles des attitudes compatibles avec la notion d’indépendance nationale ? le suivisme gouvernemental derrière les diktats des commissions bruxelloises contribue-t-il au prestige de la France ? Les placebos du chômage répondent-ils à une véritable volonté de justice sociale ? Notre inféodation maastrichtienne au pouvoir absolu et sans contre partie de la Banque Centrale Européenne constitue-elle une nouvelle façon de contrôler l’économie ? La présentation systématiquement critique des décisions de l’exécutif par les éditorialistes de la presse écrite, les lecteurs de prompteurs de la télévision et les loosers de tous les scrutins renforce-t-elle l’action du chef de l’Etat ? Peut-on dire que nos gouvernants usent et abusent du référendum, moyen d’expression démocratique par excellence ? Quant aux institutions de la Vème République, maintes et maintes fois modifiées sans l’assentiment direct du suffrage universel, par qui sont-elles encore défendues ?
       Seule consolation, il n’est plus nécessaire de faire montre d’hostilité à l’égard d’un communisme moribond : l’euthanasie, même politique, est étrangère à notre morale.
       Mais, …… au fait ! ceux que l’on nommait autrefois gaullistes ……… ne sont-ce point ceux que les thuriféraires de Babel qualifient aujourd’hui de réac., de passéistes ? ……………… NON, j’ai trouvé : de SOUVERAINISTES ! ….. c’est cela ! ……… « Etonnant, non ? » comme aurait dit Quelqu’un.
    25 février 2007 à 14 h 20 min
  • Gérard Pierre Répondre

       L’intérêt de l’article de monsieur Pierre Lance, intitulé LE SCANDALE DES SIGNATURES, réside non pas dans le fond mais dans la dialectique utilisée par son auteur.

       Le texte comporte un message apparent, tout entier contenu dans son titre, et un message réel: " je suis environ 7 fois sur 10 d’accord avec la majorité des Français "

       La seconde moitié, paragraphes 6 à 10, est consacrée au sujet dont il faut bien admettre qu’il ne peut que recueillir un assez large consensus. Le pari était sans risques. Hors ce consensus sert précisément à accréditer le message apparent, nettement plus important au regard de monsieur Pierre Lance, développé dans les paragraphes 1 à 5.

       L’effet pourrait être atteint si toutefois l’auteur ne péchait pas par omission, ….. assurément consciente, car le Surhomme aime à ballader ses lecteurs pour jouir ensuite intellectuellement de son pouvoir d’influence.

       En effet, pour illustrer son postulat, il prend comme premier exemple: " C’est vrai pour le droit à l’IVG, …… " puis il ajoute un peu plus loin: " En revanche, lorsqu’ils se séparent de ma vision des choses, je constate que cette divergence résulte presque toujours de la désinformation qu’ils ont subie, soit par un conditionnement éducatif, soit à la suite d’un matraquage médiatique. " …… et c’est précisément là que se situe toute l’ambiguïté de la pseudo démonstration de notre sympathique manipulateur: …… il ne précise pas si son accord avec 7 français sur10 se situe AVANT ou APRES la " désinformation qu’ils ont subie ……. à la suite d’un matraquage médiatique. "

       DémonstrationVers la fin de l’année 1971, les sondages révélaient qu’environ 80% des français se positionnaient HOSTILES à la pratique de l’avortement. Moins de deux ans plus tard, au moment du vote de la loi, 80 % des français étaient curieusement devenus FAVORABLES à cette pratique. Entre temps, une campagne d’opinion adroitement orchestrée avait joué sur quatre aspects de la Vérité :

     
    Ø       Présentation de l’avortement comme ultime recours des cas désespérés (viols, etc …)
    Ø       Présentation comme une évidence statistiquement irréfutable qu’environ un million d’avortements était clandestinement pratiqués en France chaque année. Après promulgation de la loi, ce nombre fut discrètement ramené à cent cinquante mille,
    Ø       Occultation du problème de l’effondrement de la natalité dans les pays occidentaux, mais au contraire focalisation sur l’explosion démographique du tiers monde et de sa surpopulation,
    Ø       Black out total sur les nouvelles découvertes scientifiques des biologistes de l’époque affirmant : « le fœtus est, depuis l’instant de sa conception, un être humain »
    Conclusion: dans ce cas précis, c’est donc bien APRES  la " désinformation qu’ils ont subie ……. à la suite d’un matraquage médiatique. " que monsieur Pierre Lance était en accord avec 7 français sur 10, …………………. c.q.f.d. ! ! !
    Commentaire du maître ?

    25 février 2007 à 14 h 07 min
  • sas Répondre

    Vous cassez pal le cul,messieurs et medames les gaulois……vous pourrez toujours lancer des procédures devant le conseil constitutionnel……..c’est l’autre manche à couille initié debré…..ancien magistrat (dont un excellent article de mariane déclare que c’est une classe sociale de timbrés graves….ndlr) qui s’y collera et estimera en hypocrisie totale et son inconscience et vous déclamera son interprétation ds textes…….et la même impartialité qu’un dumas …..mis en examen au moment des faits de l’affaire elf….ET STATUANT SUR STATUT P2NAL DU CHEF DE L4ETAT DE CHIRAC DONC……dont on vien enfin d’écrire dans le marbre ces jours ci,les lignes qui l’ont protégées rétrocativement….

    ripoublique bananière disiez-vous ?????

    sas qui rit

    25 février 2007 à 12 h 17 min
  • Jean-Claude Répondre

    24/02/07    "Les-4-Vérités" –

    A propos des "signatures". J’entendais tout à l’heure Nicolas SARKÖZY, s’adresser aux "signataires" potentiels, en leur affirmant, avec toute la conviction des "menteurs professionnels" de la politique politicienne, ou, si l’on prèfère, avec une hypocrisie qui n’a d’égale que son ambition : "ne vous inquiétez pas, votre signature de vous engage pas politiquement…. ". Comme si le ministre de l’Intérieur, doublé du président de l’UMP qu’il est,  ignorait que les maires reçoivent régulièrement des appels téléphoniques émanant de gens (de l’UMP, du PS ?) qui se faisant passer pour des journalistes,  les préviennent (charitablement) : "attention, si vous signez pour LE PEN, nous publierons votre nom dans notre journal". Même s’ils ne sont pas dupes de l’origine de ces appels, les maires savent très bien qu’ils ont de bonnes chances de voir leur nom publié sur une liste général au cas où il accorderaient leur signature au Président du FRONT NATIONAL. Et de voir leurs administrés privés de subventions, etc.

    SÄRKÖZY le sait très bien : le seul moyen de permettre à Jean-Marie LE PEN de recueillir suffisamment de signatures eût été de préserver l’anonymat des signataires. Tout comme il sait très bien qu’il est trop tard pour cela. Alors il peut toujours se donner le beau rôle en ayant l’air de rassurer les maires, et même en se donnant l’air de les inciter à signer pour un "concurrent" qu’il craint tellement qu’il "laboure sur ses terres", IL SAIT TRES BIEN QUE RIEN N’Y FERA. Il en est ainsi dans notre bonne République bananière où un Président de la République a pu, naguère, s’approprier impunément une valise de dollars qui ne lui était pas destinée(1). Une République bananière dont les dirigeants jouent la comédie de la démocratie. Pour combien de temps encore ?

             Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) sans doute avait-il conservé pieusement cette "valise" pour financer, quelques années plus tard, sa propre campagne pour la Présidence !

    24 février 2007 à 14 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour
    Concernant le scandale des parrainages, je voudrais apporter les précisions suivantes.

    Le premier remède serait d’autoriser la confidentialité de ces choix préélectoraux. Publier les noms des maires signataires dans le Journal Officiel est en effet contraire à la Constitution française, Titre I, article 3, 3e alinéa : « Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. ». La violation du secret des parrainages est également contraire au règlement institué par le Conseil constitutionnel lors des élections présidentielles de 2002, qui énonce ceci : « Les indications ainsi communiquées aux candidats ne sont pas rendues publiques par le Conseil mais il est loisible aux candidats d’en faire état publiquement. » (http://www.conseil-constitutionnel.fr/dossier/presidentielles/2002/documents/liste/presse.pdf ). D’après ce règlement officiel, qui me paraît lui-même contrevenir à l’article constitutionnel ci-dessus, seuls les candidats qui le souhaitent ont le droit de faire connaître les noms des maires qui les ont soutenus, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement. Si certains petits candidats, qui représentent des fractions notables de l’électorat, sont exclus de l’élection, les conséquences pourraient être très graves lors des élections législatives du 10 juin 2007. Le couvercle de la marmite évoquée par votre éditorialiste pourrait alors exploser ! En tout état de cause, dans une démocratie digne de ce nom, il est aberrant de vouloir gagner en empêchant les gens de s’exprimer, par irrespect des idées des autres, soit en publiant à tort soit en ne publiant pas ce qui déplaît.

    Concernant la peine de mort, il serait intéressant d’effectuer une comparaison statistique entre les taux de criminalité des pays avec/sans peine de mort. D’après ce que j’ai lu, les pays avec peine de mort pour les grands criminels ont un taux inférieur de criminalité. La peine de mort sert de symbole ultime afin de justifier les autres peines (effet épouvantail).

    Merci de m’avoir lu jusqu’ici.

    Denis

    24 février 2007 à 10 h 03 min
  • Florin Répondre

    à Regmouk : vous dites que la France actuelle n’a plus grand’chose à voir avec celle de l’après-guerre. Certes. Vous dites aussi que vous êtes trop jeune pour avoir connu le Général, et je sens que cela vous agace lorsque l’on fait référence à lui. Après tout, c’est votre droit.

    Ce que l’école ne vous a pas appris (guère etonnant, à voir la gueule de certains profs, jeans troués, queue de cheval et boucle d’oreille pour les hommes …), c’est que de Gaulle est mort, lui, mais ses idées sont éternelles, et survivront même si la France était amenée à disparaître de la surface du globe.

    Ne confondez pas l’homme (avec ses limites humaines), et ses idées, qui le dépassent, lui et son époque. Surtout, ne confondez pas le gaullisme avec ceux qui parlent en son nom aujourd’hui (tout comme vous ne confondriez sûrement pas la voix du Pape avec celle de son patron …).

    Pas de place pour tout déballer ici : mais une seule chose quand-même : de Gaulle a su, osé, voulu, assumé, risqué de DIRE NON. Si tous les politiques aujourd’hui avaient 1% de ce courage-là … notre vie serait bien différente. Rares sont ceux qui osent, et aucun n’est Français : il y a eu Reagan, il y a eu Thatcher …

    A voir les députés de maintenant qui avalent sans broncher toutes les ignominies qu’on leur présente, et qui cautionnent par pur intérêt personnel des mesures contraires à l’intérêt général … on comprend pourquoi la tombe du Général sera toujours fleurie … pour l’éternité …

    23 février 2007 à 22 h 57 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    22/02/07    – "Les 4-Vérités" –

    Il n’est pas certain que c’est parce qu’ils auraient conservé leur esprit "gaulois" qu’une majorité de Français, comme l’avance Pierre LANCE, étaient (sont encore ?) partisans de l’iVG, comme d’ailleurs de "l’ euthanasie volontaire". Ne serait-ce que parce qu’il m’étonnerait que, à une époque où l’on mourait jeune, et où il y avait de la place pour tout le monde, la limitation des naissances n’était pas une nécessité "économique". Ce qui ne veut pas dire que nos "ancêtres" ne pratiquaient pas l’ifanticide, comme le faisaient les Grecs. Ce que j’ignore. Tout comme pour ce qui a trait à "l’euthanise" dans la mesure où, comme indiquait précédemment, les "vieillards" n’avaient pas le temps d’arriver aux maladies de dégénérescence qui – avec l’abus de médicaments, et les produits de l’alimentation industrielle – sont en train de devenir le fléau de notre époque.

    Quant à l’agriculure "bio" (que les Gaulois pratiquaient naturellement "bio", si j’ose dire, à la façon de Monsieur Jourdain faisant de la prose), même si les Français la plébiscitent dans les sondages, leur portefeuille et le bourrage de crâne de la publicité leur fait préférer l’alimentation chimique, et les Mac Do aux petits bistros bien de chez nous.

    Aussi, j’ai du mal à voir, ou même à comprendre, comment les instincts gaulois de nos compatriotes pourraient les avoir incités à privilégier dans les sondages l’IVG et "l’euthanasie volontaire" si ce n’est parce qu’on leur présente ces deux "phisophies "comme un progrès… Un progrès prôné par la "gauche de progrès" !

    En ce qui concerne la peine de mort (sujet sur lequel l’instinct gaulois devrait jouer à fond, car, que je sache, du temps des Gaulois, les mises à mort étaient courantes), il me paraît étonnant qu’il ne reste plus que 45% de Français à en être partisans, alors que, régulièrement, des assassinats particulièrement odieux d’enfants, de femems, de vieillards, etc. remet sur le tapis la question et des assassins récidivistes, et du châtiment "définitif"  qu’il mériteraient. Je ne sais pas sur quel(s) sondage(s) se fonde Pierre LANCE pour donner ce chiffre. Par contre, la semaine dernière, dans son "OUI-NON", le FIGARO (< http://www.lefigaro.fr >) qui avait interrogé ses lecteurs internautes sur cette question a receulli une rage majorité (plus de 65%(1) si j’ai bonne mémoire) en faveur de son rétablissement. Ce qui n’a pas empêché CHIRAC II, grand humaniste s’il en est, toujours à l’écoute du "peuple" qu’il prétend servir, de leur brûler la politesse, en faisant inscrire dans le marbre de la CONSTITUTION, une abolition dont, avec MITTERAND et BADINTER il était, si j’ose dire, le co-responsable. Ce qui prouve bien que nos "démocrates" (dont Jacques CHIRAC, grand donneur de leçons en tous genres, grand élu du "sursaut républicain" de 2002, etc. est le parfait représentant.) se moquent comme de leur premier mandat des souhaits de leurs électeurs.

    Quant au sujet de la Justice évoqué avec la mise en liberté d’un terroriste basque, responsable direct de l’assassinat de deux policiers et d’un gendarme, je ne sais pas ce que l’évocation de son élargissement vient faire là. Mais cela me permet de constater que la Justice, une fois de plus, vient de prouver qu’elle n’est pas la même ici et là, ou quand elle a à faire à tel ou tel délit, ou à tel ou tel type de délinquant. La preuve, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité (une seule fois, et non deux comme le terroriste basque dont il est question ici), un certain Michel LAJOIE a déjà accompli plus de 15 ans (je cite ce chiffre de mémoire) et toutes ses demandes de mise en liberté se heurtent au mur de la Justice. Son crime ? avoir fait sauter un gros pétard dans un café fréquenté par des immigrés. Un "attentat raciste" (2) qui n’avait fait AUCUNE VICTIME ët  simplement des dégâts insignifiants que n’avaient pas eu à pendre en cause les Assurances. Quand j’aurai ajouté que l’enquête avait révélé que LAJOIE avait été manipulé. Et que le manipulateur n’avait pas été inquiété, il y a de quoi s’interroger, quoique l’on pense de cet olibrius.

    Pour ce qui concerne l’injustice faite aussi bien à Jean-Marie LE PEN qu’aux petits candidats (1) en leur imposant 500 signatures (après être passé de zéro à cent, puis à deux-cents !); cette mesure imposée par des princes qui veulent régner à vie,  montre le mépris souverain de partis "républicains" que sont l’UMP et le P.S. à l’égard du pluralisme. A l”égard  aussi de la "démocratie participative" dont se réclame Marie-Ségolène ROYAL. A l’égard encore de certains courant apolitiques (je pense aux vrais "écolologistes", et à quelques autres) qui n’ont jamais la possibilité de s’exprimer dans les soi-disant "grand médias". A l”égard enfin des "citoyens" qui se reconnaisent dans ces "courants" et quui ne veulentplus entendre parler des partis "gouvernementaux"…. Mais lcette njustice n’aurait-elle pas dû éclater au grand jour, devant le peuple tout entier, lorsque, après avoir fait tomber un premier ministre dans la course à l’Elysée en 2002, le FRONT NATIONAL n’a pas eu droit à un seul député, alors que les COMMUNISTES et les VERTS, bons perdants de cette "compétition", étaient représentés à l’Assemblée Nationale. On n’en finirait pas d’énumérer les entorses à la démocratie dont se rendent coupables les partis républicains que sont inscontestablement le P.S. et l’UMPqui se partagent le pouvoir comme d’autres certains "territoires".

     Mais je suis de ceux qui, outre qu’ils ont l’espérance chevillée au corps, croient, sinon en la Justice "républicaine", du moins  en la jstice immanente. De celle qui fait que, tôt ou tard, les champions de la magouille électorale récolteront ENSEMBLE (en non plus alternativement) ce qu’ils ont semé. Voilà pourquoi j’espère que le 22 avril, et le 6 mai, et  les Législatives, déchaîneront un tsumani électoral qui verra l’UMP, le PS et leurs comoparses de l’UDF, du PC"F" et des Verts renversés le cul par dessus tête. Oseront-il clamer en choeur à un peuple qui aura (enfin !) retrouvé son tempérament gaulois, "Nous vous avons compris :". Comme le font, en alternance, la droite aussi fourbe que courbe, et la gauche, au soir d’une large défaite électoral. Qui osera venir leur parler d’une "nécessaire reconversion", comme ils le font avec les salariés qu’ils ont jeté dans le chômage par des traités internationaux ouvrant toutes grandes nos frontières, ce dont le pays crève et dont ils sont co-responsables ?

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) plusieuirs milliers d’internautes avaient répondu à ce sondage, largement plus que le chiffre des pannels habituels…

    (2) quand on sait que ce "terroriste" qui revendique toute sa "basquitude" a tué des représentant de l’Ordre en tant que Français, il est permis de se demander s’il ne s’agirait pas là d’un acte de pur racisme ! On le croirait en voyant le manque de repentance et de compassion de l’intéressé.

    22 février 2007 à 22 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Pierre Lance : " Depuis des années que j’étudie les sondages d’opinion, je constate que je suis environ 7 fois sur 10 d’accord avec la majorité des Français."
    Ah, ah, ah! Et vous en etes fier?
    Général de Gaulle : « Mais enfin, pourquoi toutes ces personnalités locales ne pourraient-elles pas se présenter ? Pourquoi voulez-vous absolument les en empêcher ? Pourquoi avez-vous peur du folklore ? Est-ce que la démocratie, ce n’est pas, précisément, que tout le monde puisse se présenter à une élection ? Le peuple fera le tri ! »
    Superbe Charles De Gaulle.  (Vous voyez un Chirac sortir ca?)
    En attendant, le Général nous donne la solution : si signatures il nous faut, alors les parrains doivent etre de SIMPLES citoyens, (qui paient des impots of course)  libres de toute contrainte. Evident, non? Merci, mon Général.
    Best,
    Mancney

    22 février 2007 à 0 h 01 min
  • regmouk Répondre

    Bonjour,
    A propos de la première partie de l’article, je dois dire qu’elle m’a interpelée et déjà des questions ont germé dans mon esprit:
    – la France d’aujourd’hui n’est elle que le produit de cette bonne vieille souche gauloise? D’autres cultures ne sont elles pas venues s’y greffer?.
    – concernant la peine de mort… vous affirmez que "Ils ne lui sont plus opposés [à l’abolition de la peine de mort] aujourd’hui qu’à 45 %". Il faudra prévenir ces 45% que la peine de mort a été abolie depuis plus de 20 ans et qu’il ne sert donc plus à rien de lui être opposé.  Je vois toutefois ce que vous voulez dire. Je viens donc de faire des recherches et de tomber sur une étude sofres réalisée en septembre 2006.
    Cette étude annonce que 52% de la population française est opposée au rétablissement de la peine capitale. (http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/150906_peinedemort.htm)
    D’accord, l’échantillon n’est que de 1000 personnes et on peut discuter de sa représentativité, et le résultat de ce genre d’étude peut varier selon l’actualité -procès en cours d’un récidiviste par exemple- mais au moins je fournis une source.
    Reste que le nombre de personnes opposées au rétablissement de la peine de mort est aujourd’hui plus important que le nombre de personnes opposées à la peine de mort en 1981. D’après vous il s’agit là de la victoire de la "barbarie impunie", qui est dûe au "lavage de cerveau" des français.
    Je ne peux qu’être en désaccord sur ce point avec vous. Il y a d’autres moyens de punir la barbarie, et je ne connais pas un pays où la peine capitale est encore en vigueur qui n’a jamais exécuté d’innocents (En admettant qu’on n’accorde que peu d’importance à la vie d’un meurtrier, on peut encore se demander qui est le barbare en cas d’erreur judiciaire – les exemples sont nombreux-?). Ce que vous qualifiez de lavage de cerveau n’est ici que l’exposition d’arguments construits et le résultat d’une réflexion personnelle approfondie… du moins j’ose le croire.

    Toutefois, pour en revenir à la partie la plus importante de votre article (à en croire le titre), il est vrai que cette nécessité de réunir 500 signatures ne m’apparait pas vraiment comme ce qu’il y a de plus démocratique. Cependant, ces 500 signtures n’ont pas empêché 16 candidats de se présenter en 2002. Ce que vous omettez de signaler, c’est la toute nouvelle idée de nos chers politiciens au pouvoir:
    rendre le parrainage des maires public.
    En soit, celà pourrait paraitre normal, mais c’est oublier que ces maires ont besoin du support de leur parti pour avoir un avantage aux prochaines élections municipales. Et que les partis gagnent ainsi un contrôle certain sur les parrainages des maires sous leur étiquette.

    Enfin concernant toutes vos références à ce cher bon vieux Général, je dois bien admettre que c’était un grand homme (d’après ce que m’en ont dit les livres d’histoire, je n’ai que 24 ans après tout), mais je crois qu’il est temps que les gens regardent vers le futur et pensent à ce qui est bon pour eux et pour notre société actuelle, qui n’a plus grand chose à voir avec celle de l’après guerre. Celà n’empêche bien évidemment pas de reprendre les bonnes idées d’alors qui peuvent encore fonctionner de nos jours.

    21 février 2007 à 15 h 04 min

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