Le sectarisme de Manuel Valls

Le sectarisme de Manuel Valls

On savait Manuel Valls hystérique dès qu’il était question du Front national, adversaire comme chacun sait des fameuses « valeurs républicaines ».

On avait pu constater à quel point son sectarisme l’avait poussé à prendre des poses grotesques et inquiétantes pour les libertés publiques, lors de la campagne pour les élections départementales.

Mais il faut avouer qu’il a franchi un nouveau palier dans ce domaine.
Il a, en effet, déclaré à la télévision portugaise : « La France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front national. »
Il est déjà assez extravagant qu’un Premier ministre débatte de politique intérieure sur une télévision étrangère.
Mais, alors, « débattre » de cette façon, cela dépasse proprement l’entendement.

Ainsi donc, nous disposerions enfin de l’ultime argument disqualifiant le FN : il n’aurait pas les épaules pour diriger une puissance nucléaire.
Entre nous, ce qui m’inquiète actuellement, ce n’est pas l’hypothétique prise de pouvoir par le FN, mais le fait qu’une puissance nucléaire soit bel et bien dirigée par un homme dont les nerfs sont aussi fragiles !

Cette déclaration est d’autant plus extravagante qu’elle arrive au moment où la France de Manuel Valls a accepté que l’Iran devienne une puissance nucléaire. Doit-on en déduire qu’il estime que Marine Le Pen est plus dangereuse que l’ayatollah Kha­menei ? Ou peut-être que ce dernier est plus respectueux des « valeurs républicaines » que les cadres du FN ?
Cette déclaration absurde ne laisse, en réalité, qu’une alternative au Premier ministre : faire voter une loi pour interdire le Front national ou démanteler notre filière nucléaire, civile et militaire.

En effet, si le FN ne peut diriger une puissance nucléaire sans mettre en péril la paix du mon­de, sachant que, par ailleurs, selon le même Manuel Valls, le FN est « aux portes du pouvoir », quelle responsabilité prend M. Valls en ne faisant rien !

Il est bien évident qu’il n’y a là que gesticulations politiciennes. Mais il est bien évident aussi qu’elles trahissent un stupéfiant sectarisme.
Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du PS, a dé­claré lors du conseil national du 11 avril : « La maladie de la gauche, la maladie du socialisme, c’est le sectarisme. »
Force est de constater que, sur ce plan au moins, Manuel Valls est un socialiste exemplaire !

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Comments (4)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Manu sectaire ? lui ? c’est plus que de la diffamation … de la …” stigmatisation ” ! ( comme ” ils ” disent )

    21 avril 2015 à 18 h 10 min
  • Thierry Theller Répondre

    @ Rouxel Jean

    En tout cas, il est urgent de tirer la tinette et sur le dévergondage politico-médiatique actuel et sur la « FRENCHIOT » socialiste et malodorante de ce temps.

    A titre d’information, « FRENCHIOT » est un néologisme qui, initialement, a été conçu par Marc Rees, pour traduire la version française du « Patriot Act » américain.

    A diffuser sans modération, donc !

    On peut aussi, pourquoi pas, -sans notice ni mode d’emploi-, l’offrir à E. Valls en guise de chewing gom… Oui !

    En bon spécialiste des coups tordus et des culs-de-basse-fosses socialistes, il en maîtrise parfaitement toutes les implications post-démocratiques. Une vielle marotte, sans doute… ?

    19 avril 2015 à 19 h 02 min
  • DESOYER Répondre

    Qu’attendre des socialisme? Cette idéologie survit par miracle à tous ses échecs.
    N’est-ce pas aussi du fait des faiblesses de la Droite?

    17 avril 2015 à 11 h 47 min
  • HOMERE Répondre

    C’est vrai qu’avec le paquet de cinglés du djihad qui vont revenir de leur merdier,et les furieux islamistes français,notre bombe serait entre de bonnes mains…..avec un français récent au pouvoir,on est de suite rassuré…Ouf !!

    15 avril 2015 à 17 h 16 min

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