Le successeur du Charles-de-Gaulle

Le successeur du Charles-de-Gaulle

Nous venons d’apprendre que la réalisation d’un nouveau porte-avions serait lancée en prévision de remplacer le Charles-de-Gaulle qui, bien que régulièrement entretenu, finira quand même par arriver en fin de vie.

Il nous est indiqué que le lancement de ce nouveau fleuron de la Marine nationale interviendrait en 2038, donc dans une petite vingtaine d’années.

À titre indicatif, le Charles-de-Gaulle a été conçu en 1989 et mis à la mer en 1994, soit 5 ans plus tard avec, à l’époque, des moyens techniques et technologiques de conception moins performants que ceux d’aujourd’hui.

Cela interpelle quand même un peu sur le délai de fabrication !

La première question qui se pose est donc de savoir pourquoi ne pas confier cette réalisation à un laboratoire pharmaceutique. En effet, si, hier, il était nécessaire de consacrer 10 ans à l’élaboration d’un vaccin, aujourd’hui, six mois suffisent, même sans faire l’impasse sur les délais de validation de chaque phase du développement !

D’autre part, on nous dit que le montant estimé pour cette réalisation est de 5 milliards, auxquels il faut bien sûr ajouter les frais d’entretien, de maintenance, de mise à niveau et d’exploitation, durant la période de son utilisation, soit au minimum une trentaine d’années.

Dans le même temps, on sait que la fraude sociale est estimée à plusieurs dizaines de milliards d’euros par l’Assemblée nationale.

Donc, même sans être très bon en math, il est possible de considérer qu’en s’intéressant de plus près à la gabegie frauduleuse, il serait possible et même souhaitable de lancer en production non pas un, mais au minimum 3 ou 4 exemplaires de ce bâtiment de surface, afin de disposer en permanence d’une unité opérationnelle partout où il y a de l’eau.

Notre pays peut se flatter de disposer d’une façade maritime conséquente.

Donc nous pourrions avoir un navire basé à Toulon qui couvrirait la zone Méditerranée, un autre affecté à l’Atlantique et basé dans les Caraïbes, par exemple à Fort-de-France, un troisième pour couvrir l’océan Pacifique depuis Nouméa (qui naturellement resterait française) et un dernier qui viendrait assurer la relève de celui qui devrait entrer en cale sèche.

Mais reste bien sûr un point crucial et pas facile à résoudre, celui du nom de baptême à donner à ces navires qui devront représenter notre pays aux quatre coins du globe (ce qui n’est pas simple s’agissant d’une sphère !). Il ne fait aucun doute qu’il serait nécessaire de créer une commission chargée de statuer sur le nom à faire figurer sur la proue.

S’agissant d’un porte-avions, le nom d’Emmanuel Macron peut d’office être rayé de la liste et éventuellement être envisagé pour un autre bâtiment, par exemple un destroyer, car la destruction est quand même le point fort de l‘actuel président.

Ne s’agissant pas d’un pédalo, le nom de François Hollande ne s’impose pas non plus.

Reste à choisir entre le « Valéry-Giscard-d’Estaing » , le « François Mitterrand », le « Jacques Chirac », ou le « Nicolas Sarkozy ». Mais il est vrai que, d’ici 2038, d’autres noms peuvent entrer en compétition et il y aura sans doute un choix plus vaste.

Pour ma part, je verrais bien attribuer à ce symbole de la puissance militaire de la France un nom féminin et pourquoi pas celui de « Marion Maréchal » qui viendrait mettre une touche féminine dans notre arsenal guerrier en venant compléter le « Jeanne d’Arc » dont Marion pourrait être considérée comme une descendante directe, si elle accepte de relever le défi d’endosser le rôle de chef des armées !

Mais 2038 est encore loin et, au train où vont les choses, il est à craindre que ce nouveau fleuron de notre Marine nationale ne porte un nom plus exotique et, pourquoi pas, le « Djamel Debbouze » ou le « Adama Traoré » pour bien signifier que l’armée, tout comme la police, n’est pas raciste.

Un dernier point est à préciser concernant le mode de propulsion du navire : si le Charles-de-Gaulle faisait appel au nucléaire pour se mouvoir, qu’en sera-t-il de son successeur ?

Les cales renfermeront-elles un réacteur atomique ou une centrale à charbon à la demande des experts maritimes écologistes intégrés dans le processus de conception, sachant qu’il semble peu probable que le pont puisse être truffé d’éoliennes ou de voiles, solutions assez incompatibles avec l’appontage d’aéronefs ?

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Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    un article qui partait plutôt bien et qui à mi-chemin [ le baptême ] … sombre dans le ridicule le plus populiste comme si l’ inspiration de l’ auteur était tombée en … rade

    quant à posséder CINQ porte-avions c’ est simplement du délire mégalomaniaque

    demandez l’ avis des ” contribuables associés ” !

    16 décembre 2020 à 19 h 12 min
  • ELEVENTH Répondre

    La sortie aux calendes grecques du prochain nouveau porte-avions nous évitera au moins de nous ridiculiser en mettant en avant un batiment qui, depuis son lancement, a passé infiniment plus de temps en réparations qu’en navigation. Bref, s’il doit rester “en rade”, ça promet.
    Et dire que la DCN est pilotée par des “X” .
    Pour le nom de ce futur fleuron de notre technologie, je propose “diversité heureuse” . Ca en jette, non ?

    16 décembre 2020 à 0 h 24 min

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