Le vote FN n’est pas un vote de rejet

Le vote FN n’est pas un vote de rejet

Vote de rejet, ainsi est qualifié l’excellent score de Marine Le Pen pronostiqué par les instituts de sondage.
Chacun comprend bien l’intérêt que revêt un tel qualificatif. D’une part, il minimise l’élément « réflexion » dans la détermination du vote FN (le rejet est alors identifié comme une réaction instinctive, épidermique). D’au­tre part, il laisse sous-entendre qu’il n’existerait aucun projet sociétal porté par la candidate, en dehors évidemment de la dénonciation des insuffisances actuelles (le rejet s’opposant ici à l’idée d’adhésion).

Bien évidemment le caractère partisan, pour ne pas dire militant, de telles affirmations ne fait aucun doute. Mais pire que d’être engagée, cette analyse apparaît, après une rapide analyse de la situation, totalement fausse, diamétralement opposée à la réalité des faits.

Tout d’abord, il est évident que, s’il existe dans le paysage politique français un vote de rejet, celui-ci s’illustre en premier lieu en faveur des candidats UMP et PS. Dans cette logique, il faut soutenir Strauss-Kahn afin de ne plus avoir Sarkozy, voter UMP pour empêcher la gauche de passer… Qu’est-ce d’ailleurs que la notion de « vote utile », si ce n’est la théorisation de ce vote de rejet au profit exclusif des deux grandes formations de gouvernement : « Bien que vous ne soyez d’accord sur rien avec moi, vous êtes astreints à m’accorder vos suffrages, sans quoi vous aurez l’autre » ?

En réalité, et depuis maintenant plusieurs décennies, les électeurs se prononcent bien souvent « par défaut », « contre » un tel, ou, « pour faire barrage à »…C’est sans doute ce qu’il conviendrait d’appeler la démocratie du désamour. Désamour entre le peuple et sa classe dirigeante, d’autant plus compréhensible que les différences entre l’UMP et le PS s’estompent. Certes, il existe toujours des désaccords de fond entre les deux partis, mais ceux-ci portent sur des sujets relativement mineurs, fort éloignés des préoccupations réelles et profondes des Français : tous sont mondialistes, tous ultralibéraux, tous atlantistes, tous européistes, tous défenseurs d’une immigration massive, tous partisans du multiculturalisme, tous promoteurs d’un État faible, c’est-à-dire incapable d’assurer la sécurité de ses propres citoyens.

Dès lors, comment ne pas voir qu’une candidature bâtie et portée au nom du drapeau tricolore revêt, pour bien des Français, un sens, des valeurs… et qu’elle est un programme à elle seule ?

Face à une société qui en vient à douter de son identité,
face à une République dans laquelle on se demande si l’expression même de « chose publique » a encore du sens, face à un régime qui continue de se dire démocratique mais qui n’hésite pas à trahir le peuple au profit du dogme mondialiste, le mot de « nation » apparaît comme un cri de ralliement pour toute une partie du peuple français.
Oui, ce peuple-là rejette son oligarchie. Est-ce à dire qu’il ne veut rien ? Certainement pas.

Il est temps de rompre avec l’idée fausse – et franchement totalitaire – que seul ce système est viable
, comme si une loi scientifique imposait à la France cette désagrégation de l’état-Nation. Les analystes qui n’ont jamais rien prévu, les journalistes partisans et les pseudo-intellectuels ont beau le nier, il n’y a pas de fatalité en la matière : cette politique-là n’est pas la politique de la France, elle ne fut pas la sienne durant près de 1 500 ans, comme elle n’est pas celle qui lui permettra de s’adapter aux réalités économi­ques modernes. Dans le monde dans lequel nous vivons, toutes les grandes nations protègent leur économie, maîtrisent leurs frontières, assument leur défense, garantissent leur sécurité, vivent leur identité.
Il existe aujourd’hui deux conceptions du monde qui s’affrontent : d’un côté des nations, de l’autre un espace économique ; d’un côté des peuples, de l’autre des consommateurs ; là des civilisations, ici des communautés.

Alors oui, c’est une évidence, le second tour des élections présidentielles devrait voir s’opposer Dominique Strauss-Kahn et Ma­rine Le Pen. Et qu’importe finalement si Dominique Strauss-Kahn n’est pas là, vous diront les soutiens de Marine Le Pen, quel que soit le nom du challenger, celui-là sera forcément un candidat de rejet… de rejet de l’idée nationale !

Gaël Nofri
http://www.gael-nofri.com/

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Comments (22)

  • Libéral Répondre

    Cher DemainlaFrance,

    Vous êtes bien péremptoire de conclure que je confonds bien des notions.

    Je crois au contraire que votre lecture est erronnée. L’Etat nation renvoie à l’identité d’un peuple. La nation est ce que nous sommes, i.e. généreux, tolérants et laïques, mais ne souhaitant pas devenir des dhimmis pour autant ! Cela renvoie à notre héritage culturel et sociétal, nous ne voulons pas que les religions régissent notre espace et surtout pas la plus intolérante de toutes.

    Le libéralisme ou le dirigisme ou l’étatisme voire le socialisme peuvent se surimposer en tant que systèmes économiques à une vision de l’identité nationale. Les Russes sont passés d’un système impérial à un totalitarisme communiste sans que leur identité n’en soit changée, ce malgré sept décennies de luttes idéologique par exemple contre les orthodoxes ! Les russes d’aujourd’hui sont culturellement les frères de ceux d’il y a un siècle. Leur identité a traversé les systèmes économiques qui n’ont pas détruit l’Etat nation.

    L’ouverture des frontières n’est un problème que parce que notre système social hypertrophié nous empêche de nous battre avec nos adversaires économiques. Il n’y a pas de libéralisme régulé, soit les acteurs économiques sont libres, soit ils ne le sont pas. Quand ils ne le sont pas, ils deviennent improductifs et irresponsables. Ce qui est incompatible c’est un système de protection sociale ruineux couplé avec un assistanat généralisé et une ouverture frontale à la concurrence internationale.

    Se replier sur soi économiquement alors que ce qui est désirable est de protéger son identité va conduire à un appauvrissement massif du pays qui va retrouver le niveau de vie qui correspond à la richesse réelle qu’il produit (hors déficit budgétaire qui finance à crédit la consommation des plus pauvres par transferts sociaux). Les TVs à écran plats vont coûter 2000 euros, plus personne ne pourra en acheter (ce qui n’est pas bien grave et reduira la déficit de la balance commerciale) mais cela ne nous permettra pas pour autant d’en fabriquer et de créer de l’emploi (autant pour des raisons de coûts que de maîtrise technique). Pour être un acteur économique il faut être dans le coup à tous les niveaux. Fermer les frontières est un leurre, celà ne changera en rien notre structure de coût et le fait que nous ne maîtrisions plus les technologies requises… La compétition se livrera sans nous.

    Sortir de l’euro n’est pas une solution (krach obligataire souverain en vue), mais y rester non plus (aucune monnaie à parité fixe sur des systèmes économiques divergents fiscalement et socialement n’a jamais survécu)  ! tout est si compliqué qu’il faudrait plus qu’un petit billet pour en discuter. J’espère que c’est ce que l’on en retiendra.

    Ceci étant, je suis même prêt à être beaucoup plus pauvre si l’on préserve mon identité, et que mes descendants parlent le Français, boivent du vin et mangent du fromage et de la charcuterie, entre autres… Car l’identité est ce que nous sommes, ce qui compte vraiment.

    Bien à vous.

    2 avril 2011 à 9 h 24 min
  • demainlafrance Répondre

    Je ne suis pas d’accord avec Liberal, en effet, la destruction de l’Etat Nation est le préalable à toute politique ultralibérale. Quant au libéralisme, il est nécessaire, même s’il doit être régulé, dans le cadre de la Nation pas en dehors: l’ouverture des frontières, l’ouverture des marchés à al concurrence international, la dérégulation et la disparition de nos frontières sont le véritable problème.

    Par contre je crois que tout le monde sera d’accord avec vous quand vous concluez qu’il ne faut pas faire de socialisme: cela ne veut pas dire ne plus avoir d’Etat mais plutôt ne plus faire d’assistanat. Ce n’est pas la même chose et je crains que vous confondiez bien des notions!

    31 mars 2011 à 13 h 40 min
  • Libéral Répondre

    L’UMPS ne sont pas des partis ultralibéraux comme vous l’écrivez. Ils se rejoignent dans leur dirigisme, leur étatisme et leur dogmatisme. Le libéralisme économique est le seul système qui crée de la richesse en reposant sur la libre concurrence, la libre entreprise et la responsabilité individuelle. Aucun de ces critères n’est respecté depuis 30 ans par l’UMPS. Il serait très préjudiciable que MLP s’engage dans une voie qui placerait l’Etat au centre du système économique. L’Etat doit remplir ses fonctions régaliennes, assurer l’intégrité de la nation et la sécurité physique, juridique et fiscale de ses membres. Il doit veiller à ce que la libre concurrence s’organise en luttant contre les monopoles quels qu’ils soient et s’assurer de la neutralité de sa politique fiscale vis-à-vis des investissements afin de ne pas engendrer de distortions dans l’allocation du capital. Les bénéfices d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après demain. Pour ne pas respecter ce principe de base et s’être immiscé en permanence dans l’économie au point que la dépense publique représente 57 du PIB, l’UMPS nous a ruinés et a détruit notre économie au point que les gens parlent des trente glorieuses comme si elles étaient survenues par hasard. 600 milliards de transferts sociaux ont fini d’achever la social-démocratie, car les 43% que le privé représente désormais dans l’économie ne peut plus couvrir cette débauche d’interventionnisme étatique.

    Le chômage est la conséquence d’un coût du travail excessif lié à un système social hypertrophié, le pouvoir d’achat en berne est la conséquence du fait que toutes les charges et taxes qui maintiennent artificiellement en vie cet état hypertrophié sont au final payées par le consommateur qui voit donc son pouvoir d’achat réel détruit, quand à la dette qui a financé cette gabegie elle est en passe de nous étouffer, les seuls intérêts devenant le premier poste du budget de l’Etat, et son coût croissant de plus de 15 milliards par an à chaque fois que les taux vont monter de 100 points quand on va rouler cette dette.

    Alors de grâce MLP, de même qu’en matière de communautarisme et d’immigration de peuplement il va falloir parler vrai, je crois aussi qu’en matière économique il va falloir construire un vrai programme. Endetter nos enfants pour distribuer des aides sociales qui servent à consommer des produits chinois fabriqués par des esclaves qui finissent au fond des décharges au terme d’une brève durée de vie est un non sens. Mais refuser la compétition internationale, qui a toujours fait progresser l’humanité, en se barricadant derrière des barrières douanières est une stratégie d’appauvrissement. Sortir de l’euro en portant une dette de 1600 milliards d’euros n’est possible que si les créanciers encaissent le choc de la conversion de cette dette en francs en sachant fort bien que ce franc va rapidement se dévaluer par rapport à l’euro. Ainsi, il ne faudra pas espérer venir leur demander de l’argent de suite à ces créanciers pour boucler le budget de l’Etat ou pour rouler la dette ancienne car le Krach obligataire qui aura suivi la défiance de la sortie de l’euro ne le permettra plus. Mais rester dans la zone euro pour qu’un fonds de stabilisation achète de la dette pourrie notée BB- des états en faillite en s’appuyant sur la relative crédibilité des états déjà surendettés n’est pas non plus une stratégie durable, elle va conduire droit à la dislocation de la zone euro.

    MLP va devoir s’entourer d’économistes de talent pour acter de la faillite de la gestion UMPS mais aussi pour construire un projet qui devra s’attaquer à l’une des situations les plus compliquées de l’histoire contemporaine.

    Se contenter de dire c’est la faute de l’ultralibéralisme est un peu court quand nous sommes en fait victimes de l’ultra-socialisme et de l’ultra-interventionnisme étatique !

    30 mars 2011 à 10 h 07 min
  • Gobe Répondre

    le FN dit la verité sur ce qui se passe en France et en Europe… Et au moins pour cela, il faut lui donner nos voix !

    27 mars 2011 à 10 h 45 min
  • doc126 Répondre

    Tu as raison Magne, d’autant que les rares gens bien qui sont à l’UMP ne tarderont pas à rejoindre le mouvement en faveur de Marine!

    27 mars 2011 à 10 h 07 min
  • Magne Répondre

    Il est clair que l’avenir est le camp national ,et ceux qui sont intéressés par le sort de la France n’ont qu’un choix .

    26 mars 2011 à 17 h 07 min
  • jybo Répondre

    Tres bon article. Bravo!

    26 mars 2011 à 14 h 23 min
  • doc126 Répondre

    Ils ont tous peur du FN car il est le seul à nous dire la vérité.

    26 mars 2011 à 14 h 05 min
  • Gédéon Répondre

    Front républicain contre le FN façon UMPS

    Cordon sanitaire autour du FN façon Chichi

    Mais pourquoi cet ostracisme. Parce que le FN est le seul parti qui appelle au respect des lois existantes.

    Depuis des décénies, l’Etat  français est coupable de ne pas respecter la loi qu’il a fait lui-même voter. Est passible de prison et d’une amende, toute personne qui aura permis à un clandestin de se soustraire aux autorités etc.. ( je ne me souviens plus du texte exact mais toujours en vigueur)

    Que fait l’Etat francais ainsi que son administration avec les émigrés clandestins ? Il  subventionne les associations qui les accueillent, les renseignent, leur font obtenir des aides financées par les con-tribuables, et qui se mettent  ainsi hors la loi et  sont passibles de la correctionnalle. Et  l’Etat et son administration sont complices, sur toute  la pyramide de responsabilité, Justice incluse.

    Nos édiles actuels appellent à voter contre le FN.  Je dis votez FN, le seul parti qui respecte la loi.

    Le Front républicain ou le cordon sanitaire, c’est de la foutaise inventée par les menteurs qui nous gouvernent et  qui veulent nos votes pour continuer à bénéficier de leurs prébendes.

    25 mars 2011 à 21 h 22 min
  • doc126 Répondre

    En 2012 marine va l’emporter!

    25 mars 2011 à 19 h 21 min
  • Garric1 Répondre

    Moi, je vote pour Marine et je fais voter pour elle, et j’en suis très fier.

    25 mars 2011 à 17 h 46 min
  • dubos Répondre

    TREVE DE BILVESEES !!!! LE JUGE SERA L4ELECTEUR QUI METTRA OU PAS SON  BULLETIN DANS L’URNE A    M L P     OU PAS !!!!!!!!!!!!!!!

    25 mars 2011 à 17 h 13 min
  • lyon727 Répondre

    Avec Marine le vote Fn trouve un nouvel élan: hier vote de contestation, demain au gouvernement pour reconstruire la France!

    25 mars 2011 à 16 h 50 min
  • IOSA Répondre

    Voter FN c’est rejeter l’ensemble UMPS !

    Voter FN, celà veut tout simplement dire que ce n’est pas une sanction, mais bel et bien que les Français ouvrent les yeux et ferment leurs fesses à la clique UMPS !

    IOSA

     

    25 mars 2011 à 12 h 41 min
  • doc126 Répondre

    En effet, si je vote FN depuis peu c’est parce que ce parti me semble aujourd’hui capable de porter une véritable vision de la France qui ne soit pas qu’une opposition au Gouvernement, mais qui propose des solutions concrète et réaliste pour reconstruire notre pays. C’est sans doute cela aussi le nouveau FN!

    25 mars 2011 à 9 h 07 min
  • ozone Répondre

    Certes que le FN à un probléme de candidats,logique puiqu’ostracisé depuis toujours,Fillon accuse l’autre jour les socialistes d’avoir ouvert le parlement en 86 a quelques FN,en voilà un bien placer pour donner des leçons de démocratie au monde entier,avec 5% seulement les communistes ont un groupe,allez,va bombarder Khadaffi…..

    De fait ils se caguent dessus,ils commencent a comprendre que quelque chose de gros se prépare,le désatre Européen qui s’annonce va tous les emporter une main devant et une dérriere.

    24 mars 2011 à 23 h 30 min
  • françois2fardy Répondre

    Une bonne analyse sur le fond qui laisse espérer des perspectives pour 2012… surtout si des gens comme cela rejoignent Marine!

    24 mars 2011 à 22 h 30 min
  • sas Répondre

    et ca continue…ca doit même etre forcément un CRITERE…..

    Les comptes de la firme de conseil du ministre de la Défense, visés par un signalement de faits présumés délictueux, ont été rapidement régularisés. Le principal intéressé assurait mercredi ne pas être au courant d’une quelconque procédure.

     

    Le ministre de la Défense, Gérard Longuet.
    Le ministre de la Défense, Gérard Longuet. Crédits photo : BENOIT TESSIER/REUTERS

     

    Blanchi après des années de démêlés judiciaires, Gérard Longuet ne sera pas inquiété par la justice pour les comptes de sa société de conseil. L’irrégularité concernant un débit du compte courant a rapidement été légalisée. Le parquet de Paris va donc classer le dossier.

    Laurence Zermati, commissaire aux comptes (personne chargée de certifier les comptes des sociétés, ndlr) de Sokrates Group, société dirigée par Gérard Longuet, avait saisi en octobre le procureur de la République de Paris d’une «révélation», dont on ignore le contenu.Cette procédure judiciaire consiste pour un commissaire aux comptes à dénoncer d’éventuels faits délictueux qu’il détecte.

    24 mars 2011 à 0 h 55 min
  • jopechacabri Répondre

    Il ne faut pas surestimer l’impact de la propagande intellectualiste.

    Tout ce verbage pratiqué par les politiciens de l’UMPS, et repris par les classes bien-pensantes journalistiques et éditorialistes, n’est que pure propagande soit-disant intellectuelle.

    Mais une grande majorité de Français, dont je fais partie, et malgré notre niveau très inférieur de culture culturesque, pensent en toute légitimité avoir un brin de bon sens pour se faire sa propre opinion, en se fichant éperdument des interpretations scabreuses intellectuelles que tout ce petit monde voudra essayer de nous vendre.

     

    Persiste et signe

    ceux qui votent MLP, le font car c’est là leur choix, et les autres n’ont qu’à penser ce qu’ils veulent, c’est comme ça, point.

    Il n’y a pas plus de raison d’y chercher un raisonnement compliqué, une interpretation glauque, un phénomème truc ou chose. Le FN propose A) B) C)… et bien je vote pour A) B) C)…

    23 mars 2011 à 23 h 21 min
  • Pierre Répondre

    L’UMP a a la virgule pres le meme bilan desastreux que le PS. Cela explique pourquoi les dirigeants UMP appellent dans les faits a voter pour le PS et vice-versa dimanche…l"UMPS (= UMP et PS) se partage les places au detriment de nos compatriotes qui souffrent.

     

    Pour la recomposition a Droite avec Marine.

     

    23 mars 2011 à 20 h 42 min
  • HOMERE Répondre

    Ce qui me gêne,dans le programme économique de MLP, c’est le côté dirigiste.Je suis sûr que c’est une erreur fatale même si çà plaît à beaucoup.On va pas tout de même revenir au plan et au blocage des prix ?

    De même,le rejet de la mondialisation que l’on titre vaillamment d’ultralibéralisme est également une outrance qui n’a pas autre signification que de paraître à la mode.

    Mieux vaudrait parler de régulation dans un sens général (marchés, finances,) mais aussi régulation des excès ultraétatistes (gestion publique, fonction publique…)

    Sur les élections,et même si le score du FN est remarquable,il n’en reste pas moins que ses élus vont se compter sur les cinq doigts de la main.C’est dire que les centaines de milliers de voix du FN  (voire des millions) seront non représentés dans les collectivités locales,alors que les gugusses du PC et autre FDG auront plein de petits conseillers généraux…..il s’agit bien d’un déni de démocratie qui mériterait le TPI comme je l’ai déjà écrit ici…les législatives idem……le FN est piégé par des histrions anti démocratiques….

    23 mars 2011 à 17 h 11 min
  • glenarvan Répondre

     Sur les 1440 cantons où le FN a été représenté, la totalité de ses voix approche les 20%.

    23 mars 2011 à 14 h 06 min

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