L’économie de marché, fille du libéralisme !

L’économie de marché, fille du libéralisme !

Alors Français, avec la crise financière, n’ayez pas peur ! Soyez  rassurés : le mouvement libéral, injustement accusé de tous nos malheurs, n’est pas coupable pour la simple raison que le vrai libéralisme est hélas très minoritaire en France. Les libéraux font, en France, l’objet d’un ostracisme injustifié et injustifiable, conduisant volontiers à qualifier d’« ultra » une philosophie politique, le libéralisme, qui repose sur les trois piliers indissociables que sont la liberté, la responsabilité et la propriété ; à l’opposé de toute idéologie.

Le libéralisme  n’a jamais été appliqué en France, car il a contre lui les gauches et la droite jacobine, soit 80 % de nos élus, ce qui laisse peu de place aux libéraux ! Cela explique notre immobilisme, notre refus des réformes et l’inexorable déclin moral et économique de notre pays. Le monde entier nous regarde, avec stupeur et incompréhension pour les uns, avec moquerie et dénigrement pour les autres. Notre France a une image internationale très dégradée, ce qui n’est pas bon pour le tourisme, le commerce, nos exportations ; donc pour nos emplois !

Avec notre arrogance légendaire dans la famille républicaine, il y a certaines choses que l’on fait mais dont on ne parle pas. Il en va ainsi du libéralisme dans notre belle et déclinante France. Notre classe politique est issue en grande partie de la « Bourgeoisie d’État », qui, à l’exemple des sénateurs, jouit de privilèges exorbitants dignes des abus de l’ancien régime ! C’est la partie la plus visible d’une société très inégalitaire ; un fossé qui s’accroît entre le secteur public super protégé et le secteur privé soumis aux aléas d’une économie étranglée par des charges trop lourdes.

Comment nos élus en arrivent-ils à débiter tant de sottises sur l’économie libérale, alors qu’ils sont intelligents, diplômés ; qu’ils se gardent bien de réformer la France et votent depuis 30 ans des budgets en déficits, ruinant nos enfants, notre économie et menaçant la pérennité de nos systèmes sociaux.

Nos politiques,  tous adeptes de l’économie de marché et néanmoins anti-libéraux, disent des contrevérités : l’économie de marché est la fille naturelle du capitalisme et du libéralisme. Sans ce dernier, elle n’existe pas. Mais en acceptant l’une et en refusant l’autre, nous subissons le libéralisme au lieu de profiter de ses bienfaits.

C’est à l’homme politique d’établir des règles sociales. Après avoir créé les richesses, il faut organiser une juste répartition entre le capital et le travail, organiser la solidarité républicaine, sans assistanat stérile.

Le débat avec les « alter » et les gauches est très difficile. C’est un autre monde, très sectaire, des chapelles multiformes, des intellos aux programmes marxistes utopiques, portés par des croyances irrationnelles  qui relèvent de la foi et du rêve.

Notre jeunesse française, à la fois victime et bénéficiaire du système, écoute et suit comme des enfants gâtés, les idéologues qui leur promettent le pays imaginaire, merveilleux, dégoulinant de friandises gratuites comme dans les contes des frères Grimm. Logements gratuits, études gratuites, santé gratuite, cantine, transports etc.

Le vrai libéralisme dans le monde et en Europe est facteur de progrès. Il mérite plus de respect et moins de contrevérités. En un mot : de sottises !

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Comments (3)

  • Le Ket de Bruxelles Répondre

    Mais une multitude de directives, de lois et de règlement entravent la réelle liberté d’entreprendre, que ce soit à Perpignan, à Düsseldorf, à Brindisi, à Oslo ou à Cracovie, parce que de puissants lobbies cosmopolites imposent leurs volontés aux eurocrates de Bruxelles.

    Les pays d’Europe sont de moins en moins souverains depuis 65 ans et certainement depuis 1992 (traité de Maastricht).

    Ainsi, la dernière trouvaille du dernier Conseil des Chefs d’Etats et de gouvernements (27-28 juin) à Bruxelles, pour sauver les banques de la faillite, est de spolier les déposants ( particuliers ou entreprises) qui ont un compte bancaire de + de 100.000 € ! ! !
    Tout montant supérieur à cette limite sera “échangé” contre du papier obligataire, permettant à la banque en déconfiture d’alléger sa dette….
    Et les médias sont d’une discrétion coupable à ce sujet !

    On peut tout de même se poser des questions à ce propos, sachant que la grande majorité des déposants sont aussi des contribuables, des citoyens et des électeurs.

    Cette directive doit encore être votée par le Parlement Européen, puis être transposée dans les lois nationales.
    Mais nul doute que chaque gouvernement adoptera les principes de ce véritable hold-up.

    En conclusion et avant l’effondrement programmé du secteur bancaire et financier européen – qui rappelons nous a bénéficié de 4.685 milliards d’euros d’aides entre 2008 et 2011- il est impératif de retirer en cash le maximum des dépôts dont nous disposons sur nos comptes en banques, à défaut de TOUT perdre !

    2 juillet 2013 à 13 h 36 min
  • mariedefrance Répondre

    Faites le comprendre aux collectivistes assistés
    et aimant çà !
    Bonne chance.

    Ici, les Français s’imaginent que nous subissons le libéralisme voire même l’ultra libéralisme !
    Je me gausse comme dirait l’autre.

    2 juillet 2013 à 13 h 34 min
  • Millia Répondre

    Très bon article. Pour s’entretenir dans l’esprit du libéralisme, regarder de temps en temps le site “libres” du Professeur Jacques Garello.

    2 juillet 2013 à 10 h 03 min

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