L’effarante partialité de la presse dite « française »

L’effarante partialité de la presse dite « française »

Deux événements sans rapport entre eux ont eu lieu à la fin de la semaine dernière, et ont tous deux mis en évidence – pour ceux qui en douteraient encore – à quel point la presse dite par antiphrase « française » est massivement inféodée à la gauche.

Tout d’abord, nous avons assisté aux rebondissements qui ont suivi le départ en Belgique de Gérard Depardieu.

De toute évidence, Depardieu fait partie des « riches », dont la majorité actuelle veut purger le pays.

Il semble donc assez logique que l’acteur cherche à préserver son patrimoine et ses revenus en quittant l’enfer fiscal français.

Jean-Marc Ayrault a jugé « assez minable » cet exil, notant doctement : « Payer un impôt, c’est un acte de solidarité, c’est un acte patriotique » (et il est vrai que les socialistes sont volontiers solidaires avec l’argent des autres… et tellement patriotes !). Il a même déclaré que Depardieu ne payait pas assez d’impôt !

Alors que ce dernier a, selon ses propres dires, payé 145 millions d’euros d’impôt en 45 ans. Et a été imposé à 85 % sur ses revenus de l’année dernière (encore ne doit-il pas compter la TVA et autres impôts indirects).

Après tout, si le gouvernement d’Ayrault déteste les riches, comme l’actuel chef de l’État le déclarait naguère, il devrait se réjouir de ce départ.

Mais non, il déteste les riches, mais il exige que ces derniers aillent sagement à l’abattoir, sans protester, et, si possible, en chantant…

Car, s’il n’y a plus de riche, même un socialiste sait bien qu’il n’y aura plus que des pauvres. Cela fera certes beaucoup d’électeurs, mais peu de choses à offrir à sa clientèle électorale. Cruel dilemme !

Nous avions pris l’habitude des insultes à l’encontre des chefs d’entreprise qui, cédant leur société au seuil de la retraite, partaient jouir de leur patrimoine sous des cieux plus cléments. Mais je pensais qu’une icône « people » telle que Depardieu aurait droit à plus d’égards. Eh bien, pas du tout : à quelques exceptions près, tout le monde, dans la caste politique comme dans la caste médiatique, y a été de son couplet sur l’égoïsme et l’anti-patriotisme supposés de l’acteur. Et, si Jean-Marc Ayrault s’est permis des commentaires qui, dans d’autres circonstances, auraient pu le mener devant la 17e chambre du tribunal correctionnel, c’est qu’il pensait bien que tout le monde partageait son avis.

Je reste toujours médusé de cet « unilatéralisme » de journalistes qui, par fonction, devraient garder un peu le sens de la mesure. Je suis trop attaché à mes idées pour reprocher à mes confrères d’être attachés aux leurs, mais, enfin, cela n’interdit pas d’écouter les arguments de l’adversaire – quitte à les pilonner !

Dans le cas qui nous occupe, l’exil fiscal est la façon dont les plus riches des Français peuvent manifester leur réprobation de la politique suicidaire menée par tous les gouvernements depuis au moins 40 ans. C’est, si l’on veut, une grève de l’impôt au rabais. Et tout porte à croire que les socialistes voudraient pouvoir poursuivre en justice cet exil fiscal (après avoir signé tous les traités d’ouverture des frontières aux flux de personnes, de services et de capitaux – la cohérence n’est pas leur fort !).

D’ores et déjà, le simple appel à la grève de l’impôt est passible des tribunaux. Là encore, deux poids, deux mesures : l’État a besoin de deux choses pour vivre : le travail des fonctionnaires et l’impôt des citoyens. Si la grève de l’impôt est interdite, celle des fonctionnaires devrait logiquement l’être aussi. Autant dire que mon raisonnement est assez éloigné d’une application politique concrète !

Sur la question fiscale, donc, la presse dite « française » partage grosso modo les principes collectivistes archaïques, selon lesquels « la propriété, c’est le vol » et seul l’État est légitimement propriétaire.

Sur un autre sujet, moins « people », je note, une nouvelle fois, la partialité des journalistes.

Dimanche 16 décembre, les partisans du mariage gay manifestaient à Paris. Selon nos confrères du Salon beige et de Nouvelles de France, présents sur place, les manifestants étaient moins de 15 000 ou 20 000 (les photos publiées sur ces sites corroborent ces estimations). Eh bien, les chiffres donnés par la presse étaient largement supérieurs : on a même parlé de 150 000. Mieux encore : on a vu, dimanche soir, la manif des « pro » illustrée par des photos du cortège des « anti » ! Sans doute une illustration de la déontologie et de l’objectivité médiatiques…

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Comments (31)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    vous parlez ( pour vous en désoler ) de la ” partialité ” de la presse française , Monsieur de Thieulloy ; libre à vous de nous proposer des auteurs intellectuellement brillants et pas seulement ceux qui lissent le poil du lecteur lambda des ” 4 V² ” dans le sens du poil …
    effectivement , nous avons besoin d’une presse LIBRE , mais encore faut il s’en donner les moyens intellectuels qui amèneront ipso facto le lecteur et pas seulement donner dans le ” populisme ” de base
    bonne année 2013 …enfin bonne je ne sais trop !

    31 décembre 2012 à 12 h 28 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à la rédaction :

    ne pouvez vous pas définitivement nous épargner la logorrhée anti-française du staliniste @ A.Z. ?

    je vous rappelle cette phrase de je ne sais plus quel révolutionnaire de la Grande Révolution Française :

    ” il n’y a pas de Liberté pour les ennemis de la Liberté “

    26 décembre 2012 à 9 h 35 min
  • AZ Répondre

    Dr H

    Ce que vous dites des juifs est hors sujet. Ce qui est dans le sujet est que la droite française, 4 ans avant 1940, avait DÉJÀ pris parti pour Hitler et Mussolini, c’est-à-dire les ennemis de la France…

    C’est aussi cette même droite qui, dans les années 1930, à repoussé les propositions de Staline de renouveler l’alliance qui permit, en1914, la victoire de la Marne, lorsque l’état-major allemand fit “roquer” 80 000 hommes du front français sur le font russe.

    La France et l’Angleterre finirent par être alliées à l’URSS mais, par leur faute, deux ans trop tard…

    24 décembre 2012 à 17 h 15 min
    • Dr H. Répondre

      AZ a dit “Dr H., ce que vous dites des juifs est hors sujet.” Ah bon ? Vous remontez à 1930, à 1914… Moi je vous ai demandé par où on aurait pu fuir la France en 40, si Franco n’avait pas gagné ! J’attends…

      26 décembre 2012 à 0 h 57 min
  • AZ Répondre

    HansImSchnoggeLoch

    – L’esprit de 1789 n’a pas perdu une ride, le vôtre (d’esprit), lui, est resté, en revanche, bloqué à l’heure de Louis XVI, à l’époque où les privilégiés se réclamaient encore sans vergogne de l’inégalité…

    – La droite française n’a pas attendu 1940 pour faire appel aux Allemands. En 1871 déjà, Thiers mendiait à Bismarck l’autorisation de faire venir des troupes à Paris pour écraser la Commune.

    – Et en 2003, la même droite inféodée à l’étranger s’étranglait de rage devant le refus de Chirac et de Villepin de s’embarquer dans la guerre d’agression de Bush contre l’Irak : de 1871 à 1940, et de 1940 à 2003, la mentalité de cette même droite n’a pas changé. Au lieu de faire allégeance aux Boche, elle fait allégeance aux Bush…

    23 décembre 2012 à 9 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    A…Z, vous n’êtes pas mon compatriote ni mon contemporain cela est déjà sûr., votre sémantique date de l’époque 1789.
    Il ne faut surtout pas réveiller les vieux démons car une fois lâchés personne ne les arrêtera plus.
    Je pense que vous êtes en mal du site “rue89” et venez hanter les 4V pour le tester.
    Quand les arguments viennent à manquer c’est bien sûr la “reductio ad hitlerum” qu’on sort de la l’armoire vermoulue du sociaiisme,
    Mais cela ne marche plus, on s’en fout,, votre doctrine est morte.

    22 décembre 2012 à 22 h 25 min
  • AZ Répondre

    HansImSchnoggeLoch

    – Votre réflexion sur Waterloo est bien typique de tous ceux qui, au cours des siècles, préférèrent l’étranger à leurs compatriotes lorsque leurs intérêts de caste ou de classe étaient en jeu :

    – Comme les factieux de la Ligue, qui firent appel au roi d’Espagne contre leurs compatriotes huguenots,

    – Comme les Emigrés qui, durant un quart de siècle, n’eurent de cesse de renverser la Révolution honnie.

    – Comme les patrons et la droite qui, en 1940, préférèrent Hitler au Front Populaire. [Je vous signale, à ce propos, que c’est le gouvernement de droite de Laval qui, en 1934, baissa les crédits de la Défense, et que c’est le gouvernement de gauche du Front Populaire qui les remonta. Et c’est la droite qui, au cours de la guerre d’Espagne, prit parti pour Franco. C’est-à-dire pour Hitler et Mussolini…].

    – Quant aux derniers monarques français, je vous signale qu’à l’exception de Louis XVIII, ils sont tous morts en exil, y compris le lamentable comte de Chambord, et qu’en 1918, la guerre et la révolution balayent les monarchies – avant que la défaite de 1945 ne passe la balayette sur le reste.

    22 décembre 2012 à 14 h 13 min
    • Dr H. Répondre

      Cher A.Z., vous dites “Et c’est la droite qui, au cours de la guerre d’Espagne, prit parti pour Franco. C’est-à-dire pour Hitler et Mussolini…”
      Mais si les républicains espagnols -totalement infiltrés par Staline encore allié de Hitler- avaient gagné, par où auraient pu fuir les cohortes de juifs et autres opposants après l’invasion ? (Franco, Pétain et Pie XII sont probablement les trois hommes qui ont sauvés le plus de juifs pendant la guerre…) Quand aux plus grands collabos, Laval, Déat, Doriot… ils étaient tous issus de la gauche !

      23 décembre 2012 à 15 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    AZ, encore un petit conseil., vous ne convaincrez personne sur ce site à part vous-même et Jaures avec vos arguments ringards. Votre socialisme éculé personne n’en veut ici.
    Après ~ 1 siècle de méfaits cette doctrine devrait être rangée dans les archives de ce qui n’a pas marché et a fait souffrir des millions de personnes.

    22 décembre 2012 à 11 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    AZ, Waterloo vous reste dans la gorge à ce qui me semble. Ce fut tout de même une belle victoire des autres nations européennes.

    22 décembre 2012 à 10 h 59 min
  • AZ Répondre

    Dr H

    – Comme d’habitude à droite, vous vous méprenez, ou vous interprétez de travers, ou – de façon plus générale – vous raisonnez superficiellement.

    – Les revenus non salariés sont, certes, les revenus des professions libérales (essentiellement juridiques et médicales) et ceux des commerçants et artisans, mais ce ne sont pas les plus hauts. Les plus hauts sont ceux qui tirent leurs revenus du capital, auxquels on peut ajouter un certain nombre de grands patrons, tant d’entreprises privées que publiques – ou semi-publiques – qui n’ont même plus la décence d’être payés comme autrefois.

    – Tous les salariés ne sont pas exploités, mais la prospérité des actionnaires repose précisément sur cette exploitation : quand une firme ferme en Europe, elle met au chômage des ouvriers occidentaux, et exploite les autres jusqu’au trognon. [Apparemment ni la réalité ni le mot de maquiladoras ne sont parvenus à vos oreilles, non plus que les conditions dans lesquelles, par exemple, la société Foxconn fait fabriquer les iPad en Chine.

    – Il n’y a pas d’aporie à dénoncer cette exploitation et à vouloir l’extension du salariat. Toutes les luttes syndicales, depuis la Monarchie de Juillet, n’ont visé à rien d’autre. Il n’y a aucune raison que l’éventail des revenus soit de plus de 1 à 4, ce qui est déjà considérable (de l’ordre de l’écart interdéciles).

    22 décembre 2012 à 10 h 46 min
    • Dr H. Répondre

      “Les revenus non salariés sont, certes, les revenus des professions libérales (essentiellement juridiques et médicales) et ceux des commerçants et artisans, mais ce ne sont pas les plus hauts.”
      Ce n’était pas le sujet… Le sujet était que vous et les vôtres considérez le salariat comme le seul mode de rémunération “normal”, avec mention spéciale pour les salariés de la fonction publique (les meilleurs d’entre tous !…)

      “les conditions dans lesquelles, par exemple, la société Foxconn fait fabriquer les iPad en Chine.”
      Mais ces salariés sont vus comme des privilégiés par les autres Chinois ! Comme les enfants qui travaillaient dans nos mines au XIXème par ceux qui restaient à la ferme…
      “Il n’y a aucune raison que l’éventail des revenus soit de plus de 1 à 4, ce qui est déjà considérable.”
      Un écart de 1 à 4, c’est ce qu’avait prôné (et réussi) un autre socialiste dans les années 30. Il se prénommait Adolph…

      23 décembre 2012 à 15 h 18 min
  • AZ Répondre

    HansImSchnoggeLoch

    – La Révolution française ne s’est pas achevée à Waterloo ! Louis XVIII n’a remis en cause aucun des bouleversements administratifs de la Révolution et de l’Empire : il a tout gardé, les départements, les préfets, le système métrique, le franc, la Banque de France, les lycées, etc.

    – Il n’a pas non plus remis en cause la vente des Biens nationaux (le Clergé n’a jamais recouvré sa position d’avant 1789), ni la nuit du 4-Août.

    – Et si les Français ont dû s’y rependre à 3 fois (1830, 1848, 1870) pour abattre des monarchies – que celles-ci se soient appelées royaume ou empire, ils y sont tout de même parvenus définitivement avec l’amendement Wallon.

    – Enfin, même s’il a fallu plus d’un siècle pour réaliser les idéaux de la Révolution, les hommes politiques de la IIIe République ont réussi à faire entrer dans la gorge des conservateurs de tout poil ce que ceux-ci détestaient le plus : l’école laïque, gratuite et obligatoire, la Séparation des Eglises et de l’Etat, les lois sociales et l’impôt sur le revenu.

    – Enfin, la guerre de 14 est venue parachever la revanche de Waterloo (qui a l’air de vous faire tant plaisir). Avant 1914, en Europe, la République française était une exception. Après 1918, l’empire des tsars : balayé ! Toutes les monarchies de l’Allemagne : balayées ! La monarchie austro-hongroise : balayée ! L’empire ottoman : balayé ! Partout, rien que ces Républiques, autrefois tant méprisées…

    21 décembre 2012 à 21 h 18 min
  • AZ Répondre

    Dr H

    – N’inversez pas le sens des termes ! Les privilégiés, ce ne sont pas les fonctionnaires, ce sont les 5 à 6 % du haut de l’échelle des revenus (l’équivalent de l’aristocratie versaillaise et des prélats de 1789), qui tirent précisément la quasi-totalité de leurs revenus d’autre chose que d’un salaire.

    – Ce sont les mêmes qui se carapatent en Belgique ou en Suisse ou à Londres, comme leurs prédécesseurs se carapataient à Coblence, à Londres ou en Courlande, en se mettant au service des ennemis de leur pays

    21 décembre 2012 à 21 h 05 min
    • Dr H. Répondre

      Quel aveu ce “qui tirent précisément la quasi-totalité de leurs revenus d’autre chose que d’un salaire” ! En tant que professionnel libéral, je reconnais bien là cette suspicion automatique envers les non-salariés, forcément voleurs, forcément tricheurs aux yeux de ceux qui n’ont jamais gagné un sou qu’extorqué par l’impôt… “Mais je ne suis pas un voleur !”
      -“Peut-être, mais vous pourriez…” répondront nos deux tricoteuses. Retour de la loi des suspects…
      Et puis il a une certaine aporie à plaindre les salariés de l’exploitation éhontée à laquelle les soumettent les horribles patrons, et à vouloir que tout le monde soit salarié, non ?

      22 décembre 2012 à 9 h 26 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    AZ et Jaures même obstination, même combat.
    Peut-être serait-il bon de rappeler que la révolution française s’est terminée à Waterloo, lieu emblématique où les Anglais, Autrichiens, Prussiens et autres Russes lui ont asséné le coup de grâce. pour le plus grand bien des Européens de ce temps.
    Le Waterloo de nos jours sera pire, la France contre le Reste Du Monde. Faut-il lancer les paris?

    21 décembre 2012 à 18 h 43 min
  • AZ Répondre

    Quinctius Cincinnatus

    – Dans le mot de Condorcet, vous n’avez entendu que ce qui vous convenait (“tribut”), en omettant soigneusement la seconde partie (“que le peuple se paye à lui-même)… et qui en change tout le sens !

    – En ce qui concerne le Révolution, je n’ai pas parlé de ses causes, car celles-ci sont multiples et, sans aller au déluge, remontent au moins à la mort de Louis XIV. J’ai bien dit “déclenchée”, c’est-à-dire que j’ai évoqué, parmi ces causes, celles qui ont été les plus immédiates.

    – Et il est vrai qu’il y a une grande parenté entre 1789 et nos jours : comme à l’époque, les plus riches refusent absolument de payer l’impôt. Et comme à l’époque, ils se sauvent dans les pays étrangers en escomptant bien que les “marchés”, ou les “IFI” (institutions Financières Internationales”) remettront au pas ces gueux de Français, coupables du crime de lèse-argent.

    – Il y a deux siècles, les privilégiés comptaient sur les baïonnettes autrichiennes, prussiennes ou anglaises pour mater leurs compatriotes. Aujourd’hui, c’est moins sanglant (apparemment) mais la trahison est la même.

    – Il n’est pas nécessaire d’être enseignant (ce que je ne suis pas) pour savoir cela. Il suffit d’acheter n’importe quel livre d’histoire, disponible dans toutes les librairies.

    20 décembre 2012 à 23 h 54 min
    • Dr H. Répondre

      Assez d’accord avec AZ : les privilégiés d’aujourd’hui -à savoir les fonctionnaires- refusent de lâcher leurs prébendes, comme les courtisans de 1789.

      21 décembre 2012 à 8 h 36 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous semblez bien être le seul à ne pas vous être posé cette question :

      ” à quoi sert l’Histoire ? ”

      et bien je puis vous en donner une réponse :

      ” à réécrire ce qui a été ”

      et c’est bien la raison pour laquelle les livres d’Histoire les plus impartiaux ont été écrits par des Anglais ou des Bostonniens !

      c’est la raison pour laquelle je n’achète JAMAIS N’IMPORTE que livre d’Histoire

      d’autre part vous n’êtes pas à vous tout seul ” LE PEUPLE “

      21 décembre 2012 à 10 h 15 min
  • BRENUS Répondre

    Le couple (c’est à la mode) AZ-JAURES, à moins qu’il ne s’agisse de deux pseudos de guerre appartenant à la même personne pour faire masse, a embouché la trompette vengeresse envers les ceusses qui refusent de se la faire mettre trop profond. “Comment? Vous osez vous défiler alors qu’il reste encore de la place a l’intérieur? Et que faites vous du patriotisme, mot sur lequel nous avons bien craché durant des décennies, mais qui sert pour les idiots utiles aujourd’hui?
    C’est marrant ce leitmotiv gogo-bobo-parasite, ressassant sans fin que tant qu’ils n’ont pas tout piqué a un producteur, ce dernier doit s’estimer heureux.
    Et si tous les spoliés décidaient de cesser de produire une richesse volée par d’autres, vers qui se tourneraient les spoliateurs dictatoriaux? Même en faisant leur conversion a la religion d’amour qu’ils semble tant affectionner- si ce n’est déjà fait- leurs nouveaux maitres les laisseraient crever. Avec interdiction de jouer les grandes gueules, sous peine de lapidation.

    20 décembre 2012 à 19 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    j’ajoute que si cela a si peu d’importance à mes yeux c’est bien pour la simple raison qu’il s’agit là d’un sujet qui passionne *** @ Jaurès

    *** au sens primitif du mot

    20 décembre 2012 à 13 h 47 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le crédit du gouvernement actuel était déjà inexistant à sa création.
    De quoi faut-il parler au fait ? D’un crédit négatif, que je simplifierai en l’appelant un discrédit terme beaucoup plus connu dans le langage courant et surtout beaucoup moins édulcoré.

    20 décembre 2012 à 13 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Hans, rien n’empêche les “antis” de descendre par millions dans la rue. Gageons que si c’est le cas, le gouvernement renoncera à son projet. Mais, s’il n’en est rien, accepterez-vous ce choix démocratique de société qui a déjà été adopté par la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède,…?
    Dissident, que diriez-vous du crédit d’un gouvernement qui cèderait devant chaque manifestation ?

    20 décembre 2012 à 10 h 44 min
  • AZ Répondre

    – Les contempteurs de l’impôt parlent toujours de la part de l’impôt “confisquée” (avec beaucoup de guillemets) par la collectivité…

    – Ils ne parlent jamais de ce qu’il reste APRES ! Or, même en admettant que Depardieu ait été “saigné” (toujours avec beaucoup de guillemets), il lui est tout de même resté assez d’argent pour se payer un hôtel particulier dans un très beau quartier de Paris – sans compter tous ses autres biens. Ce qui représente, au bas mot, peut-être 100 fois le salaire médian. De quoi se plaint-il ?

    – En 1789, la Révolution s’est déclenchée parce que, précisément, les privilégiés refusaient de payer l’impôt. On se rend compte que, 223 ans après, ces mêmes privilégiés n’ont rien appris ni rien oublié…

    – Rappelez-vous le très beau mot de Condorcet : l’impôt est un tribut que le peuple se paie à lui-même. Tout le reste n’est qu’habillage verbeux de l’égoïsme le plus sordide.

    20 décembre 2012 à 9 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous avez une vision des causes de la Révolution de 1789 qui me laisse sur ma …faim ; au point que je me demande si vous n’avez pas été …enseignant !

      20 décembre 2012 à 13 h 13 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      définition du mot tribut :

      contribution forcée par exemple ce qu’un peuple soumis à un autre donnait à son ” protecteur ”

      perte subit du fait de qq chose

      je me refuse de payer tribut à @A.Z. et à @ Jaurès pour les faire vivre , m’insulter pour le premier , et me donner des leçons de morale pour le second !

      20 décembre 2012 à 20 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pour les services publics inutile de s’alarmer. Quand les 6 millions de clampines et clampins s’ébranleront tous en choeur dans les rues, n’importe quel gouvernement vacillera.
    En bonus on leur paiera les jours de grève avec huit jours de vacances en plus et une augmentation substantielle de leurs gains, sur le dos des nantis et autres travailleurs bien sûr.
    Gageons que Depardieu en sera exempté cette fois. Vive la Belgique et son plat pays.

    19 décembre 2012 à 23 h 31 min
    • Dr H. Répondre

      J’attends surtout de voir la gueule des fonctionnaires quand on leur dira (dans un an, dans trois ans ?) : “Votre paye de ce mois-ci, bernique ! On n’a plus de sous… Et votre retraite, pareil !” Vous vous souvenez des ex-officers soviétiques qui vendaient leurs médailles pour survivre ? Ils vendront quoi, nos fonctionnaires ? Les tableaux de F. Hollande piqués dans les administrations ? On va bien rigoler à Néchin…

      20 décembre 2012 à 10 h 17 min
  • dissident Répondre

    la gauche a pourtant depuis longtemps en France toujours oeuvre pour qu une loi ou reforme lui deplaisant soit abrogee suite a des manifestations de rue exeple loi Devaquet sur l universite en 1986, le pouvoir socialaud a du aussi reculer en 1986 sur son projet anti ecoles privees suite a des manifestions massives, le 13 janvier le meme pouvoir fera ce qu il veut, apres tout il dispose de tous les pouvoirs, en cas de manif de masse contre le projet de “mariage” mais il ne devra s en prendre qu alui si son obstination lui enleve tout credit

    19 décembre 2012 à 18 h 30 min
  • Jaures Répondre

    Admettons que les “pros” n’aient pas atteint les 20 000 et que les “antis” aient dépassé les 200 000. A partir de combien de manifestants un gouvernement doit-il renoncer à un projet de loi ? C’est intéressant à savoir au cas où de futurs manifestations réuniraient un nombre comparable pour défendre les retraites, les droits des salariés, les salaires, les services publics,…
    Mais je crains que de Thieulloy tienne alors un tout autre discours.

    19 décembre 2012 à 11 h 47 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pour moi c’est de l’agitation bobo-parisienne … tout ce qui peut passionner des individus qui s’accordent une importance qu’ils n’ont pas … quand la charia sera là , le mariage pour tous on en reparlera !

      20 décembre 2012 à 13 h 43 min

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