Le gouvernement confiant dans les réformes grecques…

Le gouvernement confiant dans les réformes grecques…

 

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a souligné lundi que la participation de la France
au plan d’aide à la Grèce ne va pas « impacter notre déficit budgétaire », car il s’agit d’un prêt qui va « rapporter des intérêts ». « L’objectif de ce
geste de solidarité c’est de sauver l’euro, c’est de sauver la coopération européenne, ce que nous faisons pour la Grèce nous le ferions pour n’importe quel autre pays », a
déclaré Chatel sur RFI.

 

« C’est un prêt que nous faisons à la Grèce, ce ne sont pas des dépenses supplémentaires,
ça n’impacte pas notre déficit budgétaire et notre dette publique et ça va même rapporter des intérêts puisque nous prêtons cet argent à la Grèce avec des intérêts », a-t-il
ajouté. « La France doit emprunter aujourd’hui aux alentours de 2 ou 3 % », a souligné M. Chatel, alors qu’elle va prêter à la Grèce à un taux de 5 %.

« Ce n’est pas le métier de la France, des États, de prêter de l’argent. Nous le faisons parce
qu’aujourd’hui, sur les marchés, la Grèce ne trouve pas son salut et ne trouve pas à se financer, donc nous faisons preuve de solidarité »,
a insisté le porte-parole. Selon lui,
« on trouve un bon équilibre au total. L’objectif, c’est que la Grèce assainisse ses finances publiques, qu’elle aille vers un plan de redressement, un plan de rigueur ambitieux,
très volontariste »,
a-t-il dit.

 

C’est possible, mais pas certain…

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