Les 500 signatures de Marine Le Pen

Les 500 signatures de Marine Le Pen

Marine Le Pen a, pour le moment, plutôt bien « géré » sa première campagne présidentielle, dans un contexte politique difficile pour elle.
Tout d’abord, parce l’élection présidentielle pousse à la bipolarisation et à l’élimination des candidats « alternatifs » (à l’exception du fameux « troisième homme » qui se voit, au contraire, sur-représenté médiatiquement).

Ensuite, parce que le contexte de crise économique mondiale est défavorable à ceux qui proposent un changement important. Avec Hollande et Sarkozy, se disent les Français, au moins, nous avons du connu et du sérieux (que le « connu » ait été, souvent, assez peu « sérieux » pour que nous supportions actuellement une dette publique abyssale, malgré des impôts colossaux, importe peu à l’affaire !…).

Dans ce registre, il est vrai que l’inexpérience de François Hol­lande gomme partiellement la différence et joue en faveur de la candidate du FN.
Enfin, il faut noter aussi une double difficulté spécifique au Front national. D’une part, ce parti est diabolisé dans des proportions absurdes. D’autre part, il n’a guère d’élus locaux. Ce qui le handicape en matière d’expérience de la gestion publique. Et, surtout, en matière de collecte des parrainages.

C’est la principale faiblesse de Marine Le Pen. Son père a failli ne pas pouvoir participer à l’élection de 2007 pour ce motif (il avait finalement recueilli 507 parrainages). Et la situation est pire pour sa fille. D’abord, parce que certains cadres bien implantés ont quitté le FN depuis (no­tamment Carl Lang qui avait, dit-on, un véritable savoir-faire en matière de quête de signatures). Ensuite, parce que le nombre d’élus locaux du FN a baissé. Enfin, parce que les maires de petites communes rurales, qui donnaient le plus facilement leur signature, ne veulent plus le faire, pour éviter les altercations avec tel con­citoyen « anti-fasciste » ou pour éviter les conséquences (réelles ou supposées) pour les subventions publiques…

Je ne pense donc pas, comme beaucoup de journalistes, que Marine Le Pen bluffe pour se « poser en victime ».
Un récent sondage a même déjà envisagé son absence (qui profiterait alors essentiellement à Nicolas Sarkozy, qui monterait de 8 points au premier tour).

Mais ce qui est difficilement prévisible, c’est la réaction de ses électeurs potentiels. Même si l’argument du débat public loyal n’a aucun poids sur la caste politico-médiatique, celle-ci devrait y réfléchir à deux fois avant d’empêcher Marine Le Pen de concourir…

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Comments (18)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès
     le débat "démocratique" n’a nul besoin des candidatures "fantaisistes" pour être "pollué" … les hommes (et femmes ) politiques , de même que les journalistes , y suffisent  amplement

    12 février 2012 à 18 h 04 min
  • R. Ed. Répondre

    Un candidat " comique ", comme Coluche l’a été et qui dans les sondages arrivait à 15 % d’intention de vote ne risque pas de se présenter à l’élection, il sera mort avant.

    Exemple : un motard confirmé, champion mondial en sus, a un stupide accident sur une petite route de montagne avec un poids lourd de 40 tonnes. Accident mortel bien sûr ! Sans témoins, bien sûr !

    Un accident est si vite arrivé.

    Dans un pays ou on se noie dans 5 cm. d’eau, ou un homme se suicide en se tirant DEUX balles dans la tête, où les TROIS gardes du corps d’un ministre en exil d’un pays ami vont faire pipi en même temps, et Ô stupeur, retrouvent leur PROTEGE égorgé (là, on est sûr, il ne s’est pas égorgé lui-même.)

    Où un journaliste se trouvant sur un bateau de la paix qui explose par accident en meurt, où les responsables, au lieu d’être punis reçoivent une prime et de l’avancement, effectivement, je conclus qu’un accident est vite arrivé.

    Pourtant, on nous dit que le sentiment d”insécurité  dans ce pays n’a aucune raison d’être, l’ordre règne dans le pays.

    Les habitants des banlieues y sont d’une sensibilité d’une jeune fille en fleur, banlieues sensibles nous dit-on.

    Allez, je vous quitte, c’est l’heure de mon électro-choc à l’hopital.

    11 février 2012 à 10 h 42 min
  • pi31416 Répondre

    Pourquoi serait-il légitime d’écarter les candidats "pas sérieux"?

    Qui décide de ce qui est sérieux ou pas sérieux? De quel droit?

    Le sage de Pierre est le fumiste de Paul.

    10 février 2012 à 21 h 51 min
  • ozone Répondre

    Quinctius

    Un autre facteur a cette occasion peut devenir la colère,qui pourrait se révéler un bon catalyseur de la discipline.

    10 février 2012 à 21 h 16 min
  • skylone Répondre

    je ne pense pas que les lepenistes voteront sarko,ni hollande, mais je propose à tout ceux qui seraient spoliés, de découper un bulletin de vote bleu et de le mettre dans l’enveloppe ainsi le bleu serait facile à compter pour les observateurs au dépouillement.

    10 février 2012 à 19 h 11 min
  • HEFF Répondre

     

    bientôt la gauche bobo flamby éliminée, si si, c’est possible

    1er tour :

    Marine Le Pen : 25%

    Nicolas Sarkozy : 24%

    François Hollande : 23%

    Jean-Luc Mélenchon : 14%

    François Bayrou : 11%

     

    10 février 2012 à 16 h 19 min
  • Droal Répondre

    Si MLP n’a pas ses 500 signatures, nous rentrons dans un autre monde : la démocratie républicaine sans le peuple dans laquelle les électeurs ont le choix du candidat unique Nicolas Hollande, parfois nommé François Sarkozy;  tout comme les électeurs, le 29 mai 2005,  ont eut le choix de choisir la bonne réponse qui était "oui".

    Depuis lors le peuple français a perdu la liberté de disposer de lui-même. L’histoire de France s’est achevée le 29 mai 2005 et  a été remplacée par l’histoire de Nicolas, aventure personnelle qui n’intéresse plus un grand nombre de Français.

    10 février 2012 à 15 h 25 min
  • Pascal Répondre

    Jaurés à dit “Les militants FN sont très localisés sur l’hexagone (régions Sud Est, Nord, Ile de France dans les secteurs urbains) ce qui nuit à une recherche sur l’ensemble du monde rural où l’on trouve le plus d’élus indépendants.” c’est à dire sur plus de 80 % de la France, ce qui est donc le contraire de “très localisé”

    10 février 2012 à 12 h 32 min
  • Jaures Répondre

    R.Ed, vous faîtes confusion. Les 500 parrainages n’ont rien à voir avec le programme, nous sommes d’accord. Je n’ai rien écrit de différent. Le programme énoncé par Mme Le Pen fait qu’elle ne gagnera aucune crédibilité au delà de son électorat habituel.
    Pour les signatures, c’est autre chose. Au départ, la règle n’est guère contraignante et vise à ce que des candidatures fantaisistes ou intéressées (utilisation de la campagne à des fins publicitaires) ne viennent polluer le débat démocratique.
    Je pense que, pour les raisons que j’ai énoncées, la famille Le Pen s’est un peu toute seule mise dans la difficulté mais je pense que, comme d’habitude, elle devrait s’en tirer.
    Sur l’implantation des militants FN, on sait qu’elle est liée à la présence de population d’origine immigrée. L’électorat par contre est plus dilué. Je crois que c’est une ville rurale qui a donné en proportion le plus de voix à JM Le Pen aux dernières présidentielles.
    Ce lien entre vote FN et immigration n’est plus à démontrer. D’ailleurs, il est inutile que Mme Le Pen présente le moindre programme (qui se souvient de celui de JMLP en 2007 ?). Il lui suffirait de parler uniquement immigration pour réunir son nombre de voix habituel. Les électeurs n’ont quasiment que ce motif pour mettre son bulletin dans l’urne: c’est la force et la limite du FN.
    D’ailleurs, sur les intervenants de ce site dont beaucoup donneront leur voix au FN, combien défendent les options économiques et sociales de Mme Le Pen ?

    10 février 2012 à 11 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ ozone
    la martingale électorale est à facteurs multiples
    le deux qui sont les plus constants , parce qu’ils sont jumeaux , sont :
     – la peur
     – et la soumission
    sans compter le manque de discipline ( qui n’est qu’une variable plus ou moins ajustable )
    mais l’idée est bonne … puisque …je l’avais eu  (sic) !  !   !

    9 février 2012 à 18 h 27 min
  • glenarvan00 Répondre

    Lisez LE POINT de cette semaine et vous aurez qui a la plus d’intérêt à la présence de Marine LE PEN au premier tour: C’est l’évide,ce même.

    9 février 2012 à 14 h 53 min
  • R. Ed. Répondre

    dampierre, c’est exactement cela.

    Jaures, comme d’habitude nous tient un raisonnement par l’absurde.

    Une dictature, c’est 500 personnes qui en tiennent 42000 par les couilles et non l’inverse.

    En 1940, sous Maréchal nous voila, il y avait 15000 Allemands pour diriger et contrôler tout le pays, ou plutôt 97 % de toute la population, ayant retiré les 3 % de résistants réels, pas ceux de la dernière heure.

    Les Allemands n’avaient pas besoin de leurs soldats pour maintenir l’ordre, ils se servaient des services d’ordre français, et peu d’entre-eux se rebellerent car cela était directement puni.

    Ici, il s’agit de 500 parrainages et non de voir si son programme est valable ou non.

     

    Les militants et sympatisants du FN sont fortement implantés dans les grandes zones urbaines et non dans les campagnes ""tranquilles""",(  que je me permets d’ajouter )nous dit Jaures.

    On se demande bien pourquoi ?

    J’attends la réponse de Jojo à cette question, bien que moi je la connaisse déjà.

    9 février 2012 à 12 h 45 min
  • vidocq Répondre

    Si elle est empêchée de cette manière je vote blanc .

    Car entre UMP et PS je ne vois pas trop la différence . Sarkozy et son ouverture ou sa discrimination positive nous a bien eus et n’a pas eu le résultat escompté ni au plan économique ni au plan de l’ordre intérieur

    9 février 2012 à 10 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Si le FN ne peut être représenté à l’élection présidentielle, c’est une démonstration de plus que nous vivons dans une république bananière de premier ordre. Si Marine LE PEN se présente au premier tour, beaucoup de gens se feront plaisir en votant pour elle après avoir précédemment bien caché leur intention de vote aux sondeurs. Elle apparaîtra alors probablement au second tour face à Hollande. Mais dans ce cas là, elle fera alors le lit de la gauche en recréant les conditions de 2006 où Chirac fut élu face à Le Pen au second tour, sauf que ce sera Hollande cette fois… Donc il vaudrait peut-être mieux que les gens votant FN se lâchent pour les législatives de juin 2012 en votant massivement pour avoir un max de députés FN. Encore une fois, en France et depuis des décennies, nous en sommes réduits à voter pour le moins mauvais au lieu du meilleur. Pitoyable société.

    9 février 2012 à 10 h 28 min
  • dampierre Répondre

        Ecarter Marine Le Pen de l’élection présidentielle en lui refusant les 500 signatures nécessaires serait un scandale qui ferait de la France une sorte de République bananière. Il ne s’agit nullement de savoir si l’on aime ou si l’on n’aime pas Marine Le Pen, si l’on trouve son programme intéressant ou irréaliste, mais de décider si on a affaire à une candidate sérieuse ou fantaisiste. Qui oserait prétendre que la femme qui a fait sensation lorsqu’elle a pris la direction du Front national, qui recueille régulièrement de 15 à 20 % dans les sondages, n’est pas une candidate sérieuse ?
         La significaion du parrainage des aspirants à la Présidence par des notables s’est insidieusement transformée au cours des années. A l’origine on voulait très légitimement écarter les fumistes et les amateurs de publicité personnelle. Cela n’a jamais fonctionné. Dès l’élecion de 1965, un illustre inconnu du nom de Barbu obtenait facilement les 100 signatures nécessaires pour finir avec un peu plus d’1 % des suffrages exprimés. On essaya alors de perfectionner le système en portant l’exigence à 500 signatures, sans réussir à décourager les fantaisistes
          On aurait dû alors trouver un autre mode de sélection, mais on y renonça, parce que les petits malins avaient compris qu’on possédait en fait une machine de guerre contre les petits candidats et contre les gêneurs, forcés de consacrer une grande partie de leur campagne électorale à un épuisant tour, parfois infructueux, de  toutes les mairies de France. Au lieu de le supprimer, on "perfectionna " le système en décidant que les noms de 500 parrains pour chaque candidat seraient rendus publics. C’était insinuer qu’au lieu d’accorder un simple "satisfecit", chaque maire votait en réalité pour son protégé, dans une sorte d’élection primaire. La mesure était particulièrement hypocrite. Officiellement, on voulait simplement informer le public dans un souci de "transparence" ; en réalité, on adressait aux maires une vague menace : "Vous auriez intérêt à ne pas patronner des candidats incorrects,sinon…I        ll  faut supprimer immédiatement cette exigence des 500 signatures, qui est devenue tout simplement antidémocratique.

    8 février 2012 à 23 h 40 min
  • ozone Répondre

    De façon plus ou moins brouillonne certes le programme que présente Marine Le Pen à des années d’avance par rapport aux autres,si Sarkozy reste en place il n’est pas a en douter que quand l’euro tombera il nous sortira qu’il nous avait toujours averti que cette monnaie unique était une erreur,c’est le propre de tous ces caméléons politiques sans foi ni loi,a nos jours,le seul parti politique qui a annoncé l’évolution de la situation de la France c’est bien le FN,en 2002 le Pen s’est permis le luxe d’utiliser des affiches vielles de vingt ans,et certainement que sa fille pourrait les coller sur les murs encore une fois sans quelles détonnent,
    Hélas,JMLP n’était motivé que par la bonne marche de la petite entreprise familiale,puis un jour de Mai 2007 il s’est fait piqué les clients par plus malin que lui,MLP semble bien vouloir rompre avec ce train-train et s’est bien pour cela quelle risque de ne pas avoir ses signatures.
    Dans ce cas on peut affirmer sans se tromper qu’après le déni du "minitraitécompliqué" dit de Lisbonne la France rejoindrait le club peu select des vraies républiques bananières;
    Que faudrait t’il faire alors?
    Rejoindre sans dignité le bercail de l’UMP après les avoir pourris ?
    Repartir chez Mélanchon perdre son temps?
    Ou bien un vote "utile" façon ozone.

    On prend un candidat avec de mauvais sondages,1% par exemple,tous ceux qui avaient l’intention de voter MLP se reportent sur son nom,le résultat va donner le score de celle-ci,supposons que le candidat de la "majorité" passe a la trappe,au second tour celui de l’opposition se retrouve coiffé face a un adversaire inattendu qui ramasse,par exemple,tous ceux qui ne veulent pas entendre parler de vote des étrangers,fort nombreux,si en plus,le bonhomme présente un programme avec des points communs a celui du FN c’est tout bénéf,
    D’une pierre deux coups….

    8 février 2012 à 21 h 57 min
  • Le Ket de Bruxelles Répondre

    Depuis très exactement 30 ans, le FN se trouve confronté aux mêmes difficultés : la récolte des parrainages pour les élections présidentielles. L’appareil , au plus haut niveau du parti , le sait parfaitement et n’a jamais pris les mesures adéquates pour surmonter cet obstacle !

    Le président J-M LE PEN  a toujours favorisé les médias et surtout les télés pour accroître sa notorité, à l’inverse de ce que demandait  ses différents lieutenants. JM LE PEN avait d’ailleurs déclaré en son temps à J-P STIRBOIS qu’il se méfiait d’une structure de terrain trop puissante, car susceptible de putch interne !  Que l’on se souvienne des meetings de 10.000, 20.000 et 30.000 sympathisants enthousiates au Zénith, au Bourget et à Marseille dans le stade vélodrome ! L’organisateur en était STIRBOIS, secrétaire général compétent et efficace, aimé des militants car un parfait exemple pour des cadres qui  animaient et quadrillaient  les provinces françaises.

    OUI, depuis 30 ans le FN n’a été qu’une machine à broyer les bonnes volontés et un miroir aux alouettes pour des milliers de militants qui jour après jour avaient investi leur loisir et leur argent dans une cause qu’ils croyaient  juste et  sincère. Maintenant, en croyant avoir "dédiabolisé" l’image du FN, l’aéropage du Bureau Directeur pense avoir franchi l’étape du "politiquement correct" et estime que le Régime lui tend les bras !

    FAUX, totalement FAUX !  Des millions d’électeurs et d’électrices -tout au long des dernières decennies- avaient apporté leur suffrage au FN, car celui-ci se positionnait  sur un créneau où AUCUN politicien ne voulait (ou ne pouvait) se positionner : LA FRANCE AUX FRANCAIS !

    QUAND, depuis plus d’un an a-t-on entendu Marine LE PEN stigmatiser l’immigration-colonisation ?

      a-t-elle déclaré que l’extraordinaire montée de l’insécurité est la conséquence de la politique utopique du Pouvoir depuis 40 ans ?

    QUI  a-t-elle condamné pour l’incroyable volonté de métissage de notre société  "multiculturelle" (échec avoué par A.MERKEL, D.CAMERON et N.SARKOZY)  et "pluriethnique" ?

    POURQUOI  reste-t-elle muette face aux magouilles financières des banksters et leurs complices eurocrates de Bruxelles qui piétinent allègrement les règles qu’ils ont eux-mêmes mis en place lors du traité de Maastricht : elle siège quand même au Parlement Européen ?

    Partout et toujours, les résultats électoraux récompensent celles et ceux qui occupent les rues, les quartiers et nos villages, comme un travail de fourmi et cela par vents et marées. Mais encore faudrait-il que les militants (rares) puissent être motivés et encouragés : ce n’est plus le cas !

    8 février 2012 à 12 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Le FN dispose de 150 élus. Il n’a donc plus que 350 signatures à recueillir auprès des quelques 42 000 élus restant dont la moitié sans étiquette. Le problème du FN est son manque d’implantation locale: il ne dispose pas de militants crédibles, connus localement pour leur engagement associatif ou économique, capables d’être entendu par un maire sans étiquette. Les militants FN sont très localisés sur l’hexagone (régions Sud Est, Nord, Ile de France dans les secteurs urbains) ce qui nuit à une recherche sur l’ensemble du monde rural où l’on trouve le plus d’élus indépendants.
    Par ailleurs, il importe de dire que les propos souvent violents du FN à l’égard des élus en général amènent ceux-ci à être circonspects quand on les sollicite. N’oublions pas que le FN a géré plusieurs municipalités dont Toulon et les a perdu souvent en raison de conflits internes. La stratégie du chef qui conduit à saborder tout élu susceptible de faire de l’ombre ne facilite pas une implantation locale dont l’influence permettrait de collecter aisément les parrainages.
    Enfin, sur le plan national, la grande faiblesse de Mme Le Pen est son programme qui a entraîné à la suite de sa présentation un réel tassement dans les sondages. On sait que le FN agglomère 2 types d’électorat. Celui de l’extrême droite traditionnelle (8 à 10%) qui se retrouvera sur Sarkozy au second tour (ou dés le premier si Mme Le Pen n’y est pas), et le vote protestataire. Le programme présenté par le FN ne permettra pas d’étendre cette influence au delà. Sur ce site même, je n’ai trouvé aucun éditorialiste qui soutienne ce programme. C’est dire.

    8 février 2012 à 10 h 05 min

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