Les cigales sont encore à la fête !

Les cigales sont encore à la fête !

Avec la présidentielle et les législatives colorées rose foncé par la volonté d’un citoyen sur deux, notre peuple a assisté, impuissant, à la fausse victoire des cigales. Les fourmis, quant à elles, ont été trahies par ceux qui prétendaient les représenter.

Les cigales chantent l’Interna­tionale, préfèrent le confort du salaire garanti à vie, le luxe des grèves du secteur public, le bénéfice des RTT et des congés de maladie.
Les cigales les plus braillardes sont les bobos du privé, idéologues du show-biz, dont les avoirs, planqués à l’étranger, permettent de moraliser sans aucun risque la foule des fourmis besogneuses – n’est-ce-pas MM. Noah, Debbouze, Bedos, et autres moralisateurs de justice sociale qui battent l’estrade, au nom de la diversité ?

Pour les cigales, c’est l’esprit de fête continue, peace and love, au nom de l’égalité et de la justice, qui doit triompher au mépris des réalités les plus élémentaires : gagner sa vie sans ménager son effort, travailler en échange d’un salaire mérité, être responsable de ses actes et conduire sa barque dans le respect des valeurs qui sont encore celles d’une civilisation occidentale démocratique – civilisation qui, presque seule, permet au genre humain de grandir en éloignant la barbarie de notre horizon.

Avec les cigales, c’est la porte grande ouverte à la misère du monde avec l’argent des autres… C’est le mépris des besogneux que l’on taxe sans vergogne. C’est la liquidation de notre Défense nationale et d’une Armée honnie par nos bobos. C’est, toujours dans la joie des célébrations et des fêtes à tout va, le torpillage de ce qui reste d’Éducation nationale.

Les cigales, qui vivent sur le dos des fourmis, se croient invulnérables, inattaquables, dans leur raison d’être de chanteuses et de danseuses futiles, inutiles, et nuisibles par leur mode de vie. Soutenues par les journalistes, les cigales tiennent le crachoir au micro, tandis que les politiciens chantent au perchoir.

Pour faire l’économie d’une guerre civile suivie d’une dictature, et pour endiguer la fuite des cerveaux à l’étranger, trouverons-nous des hommes politiques, dignes de ce nom, capables de gouverner la majorité des citoyens avec bon sens pour développer notre travail dans la liberté, et sécuriser le développement de nos familles en privilégiant nos valeurs traditionnelles – plutôt qu’en forçant artificiellement le trait sur la diversité, le multiculturalisme, et l’assistanat garanti à vie ?

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Comments (2)

  • Oeildevraicon Répondre

    Voilà des propos pleins de bon sens, comme on aimerait en voir tenir à tous les niveaux de notre société.

    5 septembre 2012 à 20 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

                                               toute la question est bien là :
    "trouverons nous des hommes politiques capables de etc … " …. de faire quoi au juste ? car la bonne question est bien la suivante : " voici ce que NOUS VOULONS , êtes VOUS  RESOLUS à l’entreprendre ET COURAGEUX devant les adversités qui immanquablement seront dressées par les uns et par les autres devant votre volonté

    5 septembre 2012 à 15 h 24 min

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