Les ennuis permanents de la bureaucratie

Les ennuis permanents de la bureaucratie

Le régime qui est aujourd’hui celui de la France, et depuis longtemps, est socialo-communiste. Or, le socialisme est inséparable de la bureaucratie, c’est-à-dire de la paperasserie. Il lui faut constamment des renseignements : le nom des locataires, la profession exercée, l’adresse, etc. Les renseignements obtenus sont recoupés avec d’autres. Des millions de fonctionnaires recoupent et vérifient pour, finalement, atteindre le même but : taxes et prélèvements fiscaux. La chasse est ouverte toute l’année, la chasse à l’argent du citoyen-contribuable.

Je n’ai jamais travaillé dans une entreprise privée mais je suis sûr que, le régime étant ce qu’il est, les entreprises sont dans l’obligation d’employer du personnel qui ne fait que cela : répondre aux questions de l’administration que posent des millions de fonctionnaires.

Oui, au total, ils sont des millions à se livrer à cette inquisition ou alors ils sont en congé maladie ou en vacances. Comme l’a dit Clemenceau, la France est un pays extrêmement fertile : plus on plante de fonctionnaires, plus on récolte d’impôts. Leur nombre augmente sans arrêt. Aussi bien la population de la France se compose désormais d’« assujettis », de fonctionnaires et de migrants qui dépendent des fonctionnaires pour le vivre et le couvert. Ils sont des millions, eux aussi, et, comme les fonctionnaires, leur nombre ne cesse de s’accroître.

Dans un pays libéral, ces exigences n’existent pas. En tout cas, elles sont beaucoup moins contraignantes. On n’a pas peur du courrier qui, chaque jour, vous apporte des contrariétés et toujours de l’anxiété.

Les candidats à l’élection présidentielle savent tout cela. Ils sont 12 à en parler, dont un candidat communiste comme au temps de l’URSS. Il ne manque plus qu’un candidat national-socialiste et on se retrouverait en 1940 !

Éric Zemmour, lui, a un programme attrayant avec un programme d’économies de 60 milliards d’euros par an, dont 20 milliards grâce à la suppression des aides sociales pour les étrangers extra-européens. Très bien. L’ennui, c’est qu’Éric Zemmour, quelle que soit la qualité de son programme, a fort peu de chances d’être élu. Pour ce qui est de la diminution d’impôt sur le revenu et l’immobilier, je continue à chercher dans les programmes des uns et des autres mais jusqu’ici, je n’ai rien trouvé de substantiel.

On a pourtant le droit de rêver et d’espérer. On peut rêver ainsi de détenir le dixième, le dixième seulement de la fortune de Vladimir Poutine et de son ministre des Affaires étrangères, le dixième de 40 milliards, cela fait 4 milliards ! Comment ont-ils fait pour amasser une telle fortune ? C’est une question indiscrète mais je vais tout de même y répondre : ils ont les clés du coffre.

Vous voyez, payer des impôts, c’est toujours utile à ceux qui les perçoivent !

Selon la presse unanime sur ce point, Emmanuel Macron, à ce jour, a les plus grandes chances d’être reconduit. Dans ce cas, pensez-vous que le deuxième quinquennat serait très différent du premier ? Je me pose la question. L’État qui veille sur nous tous continuera, je le crains, à vous enlever, dans sa « miséricorde », plus de la moitié de ce que notre travail vous a fait gagner.

Toujours est-il que je ne vois rien qui permette une amélioration de notre sort, à nous, les survivants de la bourgeoisie qui a disparu. Toute la misère du monde que nous accueillons à grands frais restera la misère du monde – et chez nous.

C’est la conviction de beaucoup qui ne se déplaceront pour mettre un bulletin dans l’urne. Le pouvoir d’achat du brave citoyen a déjà beaucoup baissé en raison de l’augmentation générale des prix, notamment ceux du pétrole, du gaz et des matières premières.

Dans ces conditions, oui, on se pose la question : pourquoi se déplacer pour aller voter ? Pourquoi ? Pour rien.

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