Les fourberies de Bercy

Les fourberies de Bercy

Depuis toujours, un acte pouvait être requalifié par le fisc si son élaboration avait EXCLUSIVEMENT pour but de diminuer l’impôt.

C’était clair et objectif. Depuis le 1er janvier 2020, le ministre des Finances a fait remplacer cet adverbe par l’adverbe PRINCIPALEMENT qui est une notion subjective.

Cela permettra de ne pas taxer un ami du régime en place et de massacrer un opposant. Avec la Macronie, la république française ressemble de plus en plus à l’URSS.Des listes électorales pour nos amies, les bêtes

On peut le dire: ça, c’est une grande nouveauté qui ouvre des perspectives fantastiques. Jean-Luc Mélenchon a inauguré cette lumineuse nouveauté en faisant figurer un chat sur la liste électorale de Rennes.

Un chat insoumis sur la liste municipale de la capitale bretonne. Attendons la suite qui ne peut être que formidablement prometteuse.

Donc un jour arrivera où le parlement méritera le nom de cirque qui lui est déjà donné. Mais il faut être prudent. Si le Rassemblement national de Marine Le Pen est représenté par un gros chien-loup à tendance fasciste, ledit chien-loup peut renifler la présence du chat et, d’un bond, se précipiter sur le chat mélenchoniste, le faible chat, le pauvre chat, dont le chien-loup fasciste ne fera qu’une bouchée. C’est à éviter.

Pensons aussi au roi des animaux, le lion. Celui-ci serait bien sûr en tête de liste. Mais si, pris d’une faim soudaine, il se met à s’intéresser à la queue de liste occupée par une antilope, la pauvre antilope ne figurera pas longtemps en queue de liste.

Ce serait une liste sans queue. Or, la loi exige que les listes soient dotées de queues. On ne peut pas avoir que des têtes; il faut des queues.

On dit donc que le lion est le roi des animaux. Pour moi, c’est l’éléphant, majestueux, affectueux et docile. En Afrique, un troupeau d’éléphants cherchant un point d’eau est souvent guidé par une vieille femelle à la mémoire longue.

Imaginons un éléphant président du parlement, il pourrait conduire le troupeau au point d’eau, c’est-à-dire à la buvette où, heureusement, il n’y a pas que de l’eau.

Ce serait plutôt un point de vin, avec aussi bière, whisky, cognac et Gevrey-Chambertin pour les amateurs. À ces breuvages, les bêtes ne mettraient pas longtemps à s’habituer.

Il reste les singes, mais ceux-ci posent un problème délicat. On a déjà de très nombreux gorilles en service – une centaine rien que pour la protection du président. On ne va pas en ajouter d’autres. Par ailleurs, la présence de certains singes sur les listes électorales pourrait être mal interprétée, même si ces singes sont des mélenchonistes insoumis. On ne voit pas, par exemple, en tête de liste un ouistiti fidèle de Mélenchon et frénétiquement agité. Il faut être convenable.

Excluons donc les singes qui seraient remplacés par les ânes.

Ces derniers ont déjà fait savoir qu’ils étaient disposés à devenir politiciens, qu’ils étaient doués pour cela et qu’une fois élus, ils se sentiraient à l’Assemblée comme chez eux, en famille en quelque sorte.

Les ânes ont fait savoir aussi qu’ils avaient l’habitude de porter de lourds fardeaux et qu’en cas de nécessité, ils pourraient se mettre à la disposition de l’administration fiscale pour transporter les feuilles d’impôt qui, comme chacun le sait, sont expédiées par millions et pèsent très lourd. On a aussi demandé aux ânes ce qu’ils diraient, de façon générale, une fois élus.

Ils ont répondu: «Quelle question! Des âneries, bien sûr. Nous respecterons tout naturellement la tradition.»

Ceci nous conduit à prêter une oreille à ce que disent aussi, et avec véhémence, les pigeons et les moutons: «Et nous, et nous, et nous? Nous sommes pigeonnés et plumés sans cesse, disent les pigeons. – Nous sommes tondus sans arrêt, disent les moutons. Dès qu’on a un peu de laine sur le dos, hop, le fisc se met à nous tondre.

Une fois enfin représentés au parlement, nous pourrons peut-être nous opposer à ce dépouillement permanent.»

Trêve de plaisanterie. Placer des animaux sur les listes électorales relève bien sûr d’une démagogie outrancière.

Nombreux sont ceux qui sont attachés à leurs animaux de compagnie. En leur faisant plaisir, on espère ainsi gagner quelques voix et une voix, une seule voix, ça compte. De grâce, écartons enfin cette démagogie! Laissons les grands-mères avec leurs chats, les policiers avec leurs chiens anti-drogue. Revenons au bon sens, à la simplicité qui s’entendent très bien avec l’honnêteté et, vous verrez, les choses iront beaucoup mieux.

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