Les Français apprécient le style présidentiel de Sarkozy

Les Français apprécient le style présidentiel de Sarkozy

Tout nouveau président de la République bénéficie d’un état de grâce, qui peut durer quelques mois… Celui de Nicolas Sarkozy est particulièrement intense, comme l’atteste une récente enquête réalisée par OpinionWay pour « Le Figaro » et LCI. 87 % des sondés jugent son style « différent » de celui de ses prédécesseurs, et ça leur plaît beaucoup : 70 % estiment que « la manière dont Nicolas Sarkozy exerce sa fonction correspond bien » à leurs attentes. 69 % des électeurs de François Bayrou sont du même avis.

Pourtant, leur candidat n’a cessé de critiquer les façons de faire de Sarkozy. À celui-ci, les sondés attribuent toutes les qualités : 91 % d’entre eux le jugent « dynamique » ; 85 % le trouvent « moderne » ; 75 % le disent « décontracté », lui à qui l’on reprochait d’être trop nerveux.
Les sondés d’OpinionWay sont sensibles à ses attitudes simples, directes et familières. Ils ont apprécié sa visite d’un hôpital à Dunkerque, et son déjeuner à la cantine d’EADS, avec les salariés de l’entreprise. Ils sont émus de voir le président mettre les mains dans le pétrin, plutôt que de rester dans sa tour d’ivoire.

Si 52 % des sondés jugent, gentiment, son style un peu « tape-à-l’œil » – avec ses montres, par exemple – les vacances maltaises laissent indifférents 58 % d’entre eux, quand 10 % les approuvent carrément. Cela donne raison à David Martinon, porte-parole de l’Élysée : « Il considère que les Français n’attendent pas de lui qu’il dise qu’il mange des carottes râpées. Il aime ce qui est beau, ce qui est bon, et même s’il est beaucoup moins riche que ses prédécesseurs, il a envie de remettre la réussite à la mode. »

Si les sondés plébiscitent le style de Sarkozy, que pensent-ils de son programme politique ? 67 % approuvent sa volonté de « mener toutes les réformes en même temps ». Cette opinion est même partagée par 40 % des électeurs de Ségolène Royal. Cela, tout comme la participation massive, lors des deux tours de l’élection présidentielle, témoigne d’une soif de changement qui dépasse les clivages politiques.

Sarkozy sait que l’état de grâce ne durera pas. Et qu’il ne faut pas heurter l’opinion jusqu’au second tour des législatives, le 17 juin. Ensuite, il restera peu de temps pour faire voter les projets de loi par le Parlement réuni en session extraordinaire. En septembre, les syndicats de la fonction publique voudront reprendre la main. C’est à ce moment-là que Sarkozy aura le plus grand besoin du soutien de l’opinion publique.

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Comments (8)

  • Anonyme Répondre

    Matrix : "6 articles sur Nicolas Sarkozy sur les 4V cette semaine…  Ca donne envie d’aller voir ailleurs… "

    Vous en voulez sur Ségo ?  Il n’y a rien à dire, madame "je veux" est nulle.  Et elle persiste et signe….et pue la mauvaise foi, comme tous ses potes du PS.  Ah ils n’aiment pas perdre, c’est sûr.

    Mais il y a d’autres femmes plus brillantes dont on pourrait parler.  Alors en effet, allez voir ailleurs, dans d’autres pays notamment, et on en trouve.  On trouve aussi des peuples plus réalistes et lucides.

    1 juin 2007 à 18 h 30 min
  • EIFF Répondre

    http://www.lefigaro.fr/international/20070529.FIG000000177_nicolas_sarkozy_donne_six_mois_de_repit_a_la_turquie.html

     

    LA FRANCE, pour le moment, n’entend pas faire obstacle à la poursuite des négociations avec la Turquie. Le président Nicolas Sarkozy s’abstiendra d’opposer le véto de Paris à l’ouverture prévue, le 26 juin, de trois nouveaux chapitres de négociation entre l’Union européenne et Ankara.

    ………

    Le calendrier du projet Eurabia se poursuit donc, les officines mondialistes favorables à l’islamisation et à la submersion par l’immigration afro-asiatique de l’Europe continuent leur jeu de dupe.

    1 juin 2007 à 12 h 13 min
  • leuville Répondre

    Pour une fois qu’un candidat à une élection annonce ce qu’il veut faire et que les électeurs lui disent, en majorité,  Ok vas-y , il y a toujours des attardés qui s’inquiètent de la marque de la montre ou des loisirs de l’élus. Et on s’étonne encore du marasme dans lequel on s’embourbe depuis 26 ans !
    La démocratie peut être efficace si on y crois, pas si on la dénigre, les exemples des dernières années n’ont toujours pas pénetré les adeptes de la pensée unique.

    30 mai 2007 à 22 h 55 min
  • Matrix Répondre

    6 articles sur Nicolas Sarkozy sur les 4V cette semaine…  Ca donne envie d’aller voir ailleurs…

    30 mai 2007 à 19 h 16 min
  • sas Répondre

    A red……plus clair ta pensée s’il te plait ……

    Serait ce de la solidarité entre frère ??????

    ou promotion du chef oblige….

    incroyable le nombre de textes de sas zappés et passés à la trappe…….forcément à l’inbsue du plein gré du webmasteur…..

    sas

    30 mai 2007 à 13 h 37 min
  • EIFF Répondre

    "…il ne faut pas heurter l’opinion…" "…les syndicats de la fonction publique voudront reprendre la main…" "…Sarkozy aura le plus grand besoin du soutien de l’opinion publique…."

    Qui formate, décide et interprète ce que veut l’opinion publique ? Les sondeurs, les agents de comm., les agents d’influence, les directeurs éditoriaux ? Et la démocratie réélle dans tout cela ?

    C’est simple, soit Sarkozy recule et se couche, et alors il apparaitra comme un menteur et un incapable et comme un digne héritier du clown délinquant ChiraK, soit il réforme vite et en profondeur, et alors il aura un soutien pour aller plus lojn. Mais l’UMPS refuse toujours la représentativité véritable et la proportionnelle intégrale, ils auront donc ce qu’ils méritent s’ils échouent, la colère populaire et l’humiliaton, l’humiliation devenue d’ailleurs la marque de fabrique de la fausse droite.

    30 mai 2007 à 12 h 23 min
  • Jaures Répondre

    Tous les nouveaux élus bénéficient d’un état de grâce. Les électeurs veulent y croire, qui peut le leur reprocher. Raffarin à peine nommé était adulé. Il ne recueille aujourd’hui que sarcasmes. Qu’en sera t-il quand viendra l’heure des comptes ? Quand les salariés verront qu’il ne suffit pas de demander des heures sups pour s’en voir immédiatement octroyées avec le salaire qui va avec ? Quand il faudra combler les déficits agravés par les cadeaux fiscaux ? Quand ils s’apercevront qu’il ne suffit pas de suprimer la carte scolaire pour que son enfant soit accueilli à l’école du centre-ville ?…

     

    30 mai 2007 à 11 h 52 min
  • R. Ed. Répondre

    Sarközy de Nagy Bocsa par ci, Sarkösy de Nagy Bocsa par là, ce n’est plus les 4 vérités, mais "la vérité", celle de Sarkolas.

    Y a rien d’autre comme sujet ?

    Cela devient triste, y pas pas à dire !!!

    30 mai 2007 à 1 h 02 min

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