Les héritiers de l’empire romain

Les héritiers de l’empire romain

En Europe, j’en trouve trois qui sont des héritières. Il s’agit de la France, de l’Italie, de l’Espagne – toutes les trois dans un triste état.

L’Espagne est sauvée d’un complet démembrement par la monarchie. Le Sud est, à nouveau, envahi par les Mahométans. Au Nord, les Basques ont pratiqué le terrorisme pendant des décennies, faisant des milliers de victimes, avant de décider que, réflexion faite, ce n’était pas la bonne méthode. Et à l’Est, on a la Catalogne qui veut être indépendante avec, pour premier résultat, la fuite des entreprises. Ailleurs, c’est une aimable pagaille qui permet le passage d’un flux continu de Maghrébins et de Subsahariens en route vers Paris, la ville-lumière. Les Espagnols évitent le pire grâce à leurs exportations d’agrumes. C’est au titre des exportations que nous avons reçu Anne Hidalgo, mais nos voisins ne veulent pas la reprendre, même avec le Catalan Manuel Valls en prime.

L’Italie est un État récent qui n’a connu que deux hommes d’État, Cavour et Mussolini. Elle est peuplée d’Italiens mécontents. Ceux du Nord ne veulent plus payer pour ceux du Sud, c’est-à-dire ceux qui sont au sud de Rome. Alors que faire ? Transformer le Sud en État pontifical serait une solution. Le pape François viendrait donner sa bénédiction aux nombreux Maghrébins qui y arrivent tous les jours en leur indiquant la voie sacrée, celle qui mène à la France où une multitude de campements et de mosquées les attendent. On pourrait aussi récréer le royaume des Deux-Siciles qui serait confié au politicien européen qui débite le plus d’âneries à la minute. Dans ces conditions, Jean-Luc Mélenchon a toutes ses chances.

En France, c’est plus simple. Ça ne marche pas depuis 1914. La Première Guerre mondiale a été pour la France un désastre dont elle ne s’est jamais remise. 1 357 800 jeunes tués, 3 595 000 blessés, mutilés, estropiés, gazés, 510 000 prisonniers, dont un officier du nom de Charles De Gaulle.

Dans un autre domaine, presque aussi grave fut l’adhésion d’une importante partie de l’opinion française à l’idéologie marxiste communiste. On eut ainsi, après la victoire de 1918, le cartel des gauches, le Front populaire et le soutien aux communistes espagnols – avec, en France, le sabotage de l’effort de guerre par des militants aux ordres de Moscou, surtout dans l’aviation.

Ce fut donc logiquement le coup de grâce de 1940. La France assommée par la Grande guerre ne voulait plus se battre. Vin rouge et jeux de boules d’un côté, panzers de l’autre. Les Allemands d’Adolf Hitler ne pensaient qu’à se battre. Bref, l’armée française fut culbutée en quelques semaines et tout s’enchaîna : la victoire mondiale du communisme, le chômage, l’immigration, l’insécurité, la dette, la fiscalité, l’incurie, sans oublier une guerre civile de plusieurs années.

Au Nord de ce qui fut l’empire romain, reste, sous le mur d’Hadrien (126 après Jésus-Christ), le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, empêtré dans son Brexit, qui risque fort de le transformer en royaume désuni de la petite Bretagne sans l’Irlande du Nord – avec déjà, cerise sur le gâteau, un Pakistanais comme maire de Londres.

En revenant sur le continent, on trouve les Germains. De ce côté-là, c’est plutôt sérieux jusqu’ici. L’Allemagne, anéantie en 1945, a su se reconstruire, refaire son unité, et trouver la prospérité. Elle a été dirigée par des hommes et femmes de valeur, mais elle a des faiblesses. Son armée, avec plus de 50 % de l’armement indisponible, faute d’entretien, assure-t-on, n’est guère impressionnante. Et, surtout, sa démocratie pluraliste tourne à la pétaudière, incapable de résoudre le problème des 4 millions de Turcs qui l’ont envahie, fidèle à leur calife Erdogan, plus 2 millions d’autres Mahométans venus dernièrement du Moyen-Orient, si bien qu’aujourd’hui, nombreuses sont les banlieues des villes allemandes qui ne sont plus allemandes. Elles sont turques, avec mosquées et chiche-kebab !

Plus à l’Est, ce sont les barbares, mais ils ne sont plus barbares et, comme ils connaissent bien les barbares, n’en veulent plus chez eux. C’est le cas de la Hongrie et des pays d’Europe centrale. « Comment pouvez-vous refuser toute la misère du monde, leur crie l’Union européenne de Bruxelles qui les excommunie ? »

Au-delà de ces pays, on peut jeter un coup d’œil sur la Scandinavie. Déjà, le sud de la Suède est infréquentable. Les nombreux immigrés venus d’Orient y créent l’insécurité et il en arrive chaque jour. Plus au sud, règne une sorte de chaos permanent avec des Slaves, des Vandales, des Ostrogoths et autres échappés des steppes asiatiques comme les Huns qui se sont fixés en Bulgarie. C’est une grande salade, cette Europe-là, avec « toujours plus de normes, toujours plus de technocratie, toujours plus d’élargissement », écrit « Le Figaro » du 5 juin – et aussi toujours plus d’immigrés arabo-africains. 2 millions d’étrangers sont entrés illégalement dans l’espace Schengen en deux ans !

« Le pouvoir bruxellois, écrit pour sa part Jacques Julliard le 4 juin, est lointain, sournois, malveillant, tyrannique et, de plus, illégitime. » Une Europe qui se ruine en finançant 50 % de l’aide mondiale au développement, corruption comprise.

Est-ce à dire que l’Union européenne va disparaître ?

Je ne le crois pas et ce n’est pas souhaitable. Le monstre aux 50 000 têtes (ses fonctionnaires à 5 000 à 10 000 € par mois) ne va pas se suicider pour faire plaisir à l’italien Beppe Grillo. Si l’UE disparaissait complètement, il n’y aurait plus de freins, plus d’organismes de concertation ; alors les conflits armés reprendraient aussitôt. Dans les Balkans notamment, où aucun problème n’est vraiment résolu.

En tout cas, le temps de Jules César est bien loin et ce n’est pas François Hollande et Nicolas Sarkozy, à cheval sur le même scooter, qui vont le remplacer.

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Comments (7)

  • Gérard Pierre Répondre

    L’Europe est insensiblement devenue une ‘’ferme industrielle‘’, … conduite par des ‘’agronomes‘’ issus d’on ne sait trop où, … au passé méconnu la plupart du temps, … servis par 50.000 personnels d’écurie bien nourris, … et qui s’est donnée pour mission d’élever de l’Européen en batterie !

    L’Européen est une denrée non renouvelable à terme ; son taux de reproduction n’assure plus la pérennité de l’exploitation.

    Aussi, les ‘’agronomes‘’ ont-ils imaginé qu’en encarcanant bien dans son box l’Européen finissant, en le fixant solidement à sa mangeoire, ils pourraient ouvrir les portes de la ferme modèle à des prédateurs rodant à l’extérieur dans l’hypothèse, TOTALEMENT GRATUITE, d’une mutation génétique les rendant eux-mêmes exploitables à terme dans le cadre d’un renouvellement de ‘’matière première‘’ !

    Qu’au passage, les prédateurs non encore ‘’ogéhémisés‘’ dévorent quelques Européens finissants, … ça fait partie des risques ‘’contrôlés‘’, … et donc acceptés, dans un contexte de stock à renouveler !

    Quand on songe qu’il y a encore Dékon pour crier « vive l’arrêt public » ! ! !

    24 juin 2018 à 0 h 31 min
  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Et ta soeur? Elle bat le beurre? Hardi les passe-plats!

    20 juin 2018 à 17 h 49 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      nous retrouvons, sous un autre nom d’ auteur et pour notre plus grand bonheur un style qui nous était familier

      21 juin 2018 à 20 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” l’ Histoire ne repasse pas les plats ” ***

      Louis-Ferdinand Céline

      *** même si ” : …

      ” la vengeance est un plat qui se mange froid “

      27 juin 2018 à 19 h 44 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    et le Portugal, l’ Autriche, la Bavière etc … Monsieur Lambert ?

    20 juin 2018 à 9 h 41 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      J’ajouterai le Saint Empire Romain Germanique.

      20 juin 2018 à 15 h 15 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        bien sûr

        20 juin 2018 à 17 h 09 min

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