Les intérêts des Français absents de la scène politique

Les intérêts des Français absents de la scène politique

Malgré la façade officielle de la défense de l’intérêt général, la pratique a démontré à l’envi que les élus de la République défendent d’abord les intérêts des groupes de pression qui s’organisent pour faire pression sur la décision publique et obtenir des avantages.

Or les dernières décennies ont vu la multiplication de ces groupes de pression catégoriels d’abord : écologistes, chasseurs, féministes,… puis communautaristes.

Si la France a connu de grandes grèves où la fonction publique ou les employés des entreprises publiques, notamment de la SNCF, prenait l’ensemble du pays en otage, l’évolution actuelle consacre le communautarisme, celui des quartiers notamment, ainsi que la nébuleuse islamiste.

Au milieu de cette évolution, ce sont les Français (de souche comme le dirait un blog devenu célèbre) qui échouent à peser sur la décision publique. Nos compatriotes se contentent de payer leurs impôts, de faire leur travail et d’ aller voter comme si changer d’élus suffirait à pousser ceux-ci à s’intéresser à l’intérêt général.

Il semble difficile que la communauté majoritaire, imprégnée de l’égalitarisme républicain, s’organise politiquement, comme le fait la communauté islamique aussi bien dans les pays où elle est majoritaire (comme le montre les élections en Tunisie) que dans ceux où elle est minoritaire.

Le succès relatif de certains groupes de pression, dont SOS Education ou Contribuables associés montre pourtant que c’est bien la voie à suivre. Il reste à inventer un vrai groupe de pression militant en faveur de l’intérêt des Français, surtout au moment où ceux-ci se voient dilués dans le pays face à la montée numérique et politique des minorités et communautés issues de l’immigration.

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