Les jurys populaires de Ségolène Royal

Les jurys populaires de Ségolène Royal

L’abondant courrier que nous recevons chaque jour – par La Poste, par télécopie, et, de plus en plus, par courriel – nous permet de sentir, en permanence, l’opinion de nos lecteurs sur presque tous les sujets que l’actualité propose. Une forme de consensus qui forge notre ligne éditoriale.

S’agissant de l’idée d’instaurer des jurys populaires, avancée par la candidate à l’investiture du parti socialiste, tous les messages reçus ici, depuis dix jours, vont dans le même sens : la proposition de Ségolène Royal n’est que de la pure et simple démagogie !

En effet, à ce jour, toutes les structures mises en place afin que se fasse entendre, soi-disant, entre les consultations électorales, l’opinion directe des citoyens, se sont révélées presque totalement inefficaces, que l’on considère le très dispendieux « Conseil économique et social » ou bien, au niveau des villes de plus de 50 000 habitants, les très décoratifs « Conseils de quartiers ». En tout cas, ces structures et quelques autres, ont été incapables de contrecarrer la tendance irrépressible des élus à obéir à leurs administrations plutôt qu’à leurs électeurs.

Quant à Ségolène Royal en particulier, ni au niveau national, puisqu’elle est parlementaire depuis 1988, ni au niveau régional, puisqu’elle est présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004, elle n’a, à ce jour, montré la moindre velléité de se soumettre à quelque contrôle citoyen que ce soit. À l’Assemblée nationale, elle ne fait que le strict minimum (aucun rapport, aucune proposition de loi, seulement quelques questions écrites) et, à la tête de la région Poitou-Charentes, son autoritarisme lui a valu d’être condamnée, le 25 septembre 2006, par le Tribunal de grande instance de Poitiers, pour avoir oublié de convoquer au Comité régional du tourisme une élue de l’opposition, pourtant vice-présidente de cette instance…

Une bonne idée : rendre le pouvoir et la parole au peuple !

Certains font mine de s’inquiéter d’une éventuelle dérive populiste que symboliserait la proposition de Ségolène Royal. Ils disent craindre la mise en place d’une forme de terreur, comme en France en 1791, en Chine sous Mao, ou au Cambodge sous Pol Pot. N’exagérons pas ! Connaissant la dame, il y a plus à craindre que ce ne soit que simples paroles verbales…
Pourtant, même inconséquente, sans doute, la proposition de la prétendante socialiste m’intéresse. Je la trouve pertinente et utile.

Elle a compris que le problème politique majeur, et propre à la France, réside dans l’écart sans cesse croissant entre ce que l’opinion veut et ce que le gouvernement fait. Elle appartient, sans doute, à ces élus qui conviennent que, sur la Constitution européenne par exemple, comme sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, même s’ils y étaient personnellement favorables, il sera difficile de désobéir au peuple. Faudrait-il pour autant lui obéir en tout ? Sur l’immigration et le fiscalisme ? Il faudrait alors que les élus républicains acceptent l’idée du référendum d’initiative populaire (cf. la proposition du mouvement pour l’initiative citoyenne, <http://mic.rmcinfo.fr>), et la possibilité, pour le peuple, comme en Suisse, de s’opposer à des textes pourtant déjà votés, et même, de légiférer sur des questions dont le législateur ne voulait pas le saisir.

Dans un système représentatif, selon les canons démocratiques, le peuple ne peut jamais abdiquer sa souveraineté naturelle pour la raison qu’elle prend sa source dans la souveraineté de chaque individu sur lui-même. Un citoyen ne peut rien faire d’autre que de simplement déléguer cette souveraineté à un représentant. Mais à la stricte condition que celui-ci fasse réellement et efficacement son travail de contrôleur. C’est ce qu’expriment, avec clarté, les articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (« Les citoyens ont le doit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement… » ; « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration »), et c’est précisément ce qu’ils ne font plus. D’où le fossé qui s’est creusé, sous la ve République, entre un pouvoir de plus en plus technocratique et des élus de plus en plus asservis à celui-ci.
La proposition parfaitement démocratique de Ségolène Royal a l’immense intérêt de le souligner. Et d’obliger ses propres amis, et les autres, à accepter d’en faire un objet de débat.

Que voulez-vous, en France, par les temps qui courent, on a les petites satisfactions qu’on peut.

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Comments (21)

  • Mancney Répondre

    Ou est le probleme? Pour etre bien (enfin, “normalement”) protégé et défendu, il suffit d’intégrer la Police. Ma chere Grand Maman est en train de remplir sa demande d’embauche et celles de ses trois petits fils. Mancney

    7 novembre 2006 à 14 h 41 min
  • Tucroy Répondre

    Qu’elle vienne de gauche ou de droite, l’instauration de jurys populaires ne constiturait qu’une démission de plus du pouvoir. Mais lorqu’il en est à envisager de voter une loi spéciale pour protéger les membres de forces de l’ordre, justement chargés de faire respecter la loi, il n’est plus à une inconséquence près.

    6 novembre 2006 à 19 h 15 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Des idées fantaisistes ou relookées fleurissent à chaque grand rendez-vous entre les électeurs et les professionnels madrés qui surent évoluer de façon à être placés sous les sunlights de leurs partis respectifs. La France souffre d’un déficit de représentativité. …… la faute en incombe à qui ?…… La carence étant à présent flagrante, madame Royal ne pouvait plus continuer à faire semblant de l’ignorer. Elle nous a donc concocté un T.A.L.C. (*) qu’elle s’est sûrement bien gardée d’expérimenter en grandeur nature dans son conseil régional de Poitou-Charente. Pourquoi un jury populaire, traitant des problèmes post électoraux alors que c’est à la source qu’il faut résoudre ce problème? 1) – Trouvons nous normal que l’assemblée générale d’une copropriété ne puisse se tenir régulièrement si le quorum des présents n’est pas atteint, alors qu’un élu peut être proclamé tel avec plus de cinquante pour cent d’abstention, nonobstant les bulletins blancs ou nuls venant s’ajouter à l’hécatombe ? 2) – Trouvons nous normal les propos des politiciens justifiant leur refus de recourir au référendum sous le prétexte démagogique que nous l’utilisons comme un plébiscite ? …… la conséquence de la carence devient la raison de ne pas remédier à la carence ! …… méprisables sophistes ! 3) – Trouvons nous normal que les « programmes » présentés lors des campagnes électorales ne revêtent aucun caractère contractuel sur le plan juridique ?…… cf. la fracture sociale et autres billevesées sémantiques dont nul parti n’a le monopole ! Les résultats d’une élection nationale devraient être systématiquement invalidés si le quorum des deux tiers des électeurs inscrits ne s’est pas rendu aux urnes. Il serait peut-être temps de prendre le Français pour un adulte responsable et de considérer que, s’il cloue ses godasses un jour de scrutin, ses raisons ne sont certainement pas anodines. Oui mais voilà, celles et ceux qui ont le pouvoir de changer ces choses sont précisément celles et ceux qui n’ont pas intérêt à les voir changer, …… cherchez l’erreur ! Alors, fidèle au principe S.C.P.T.M. (**), madame Royal sème de la poudre de rêve que d’autres ne manqueront pas de reprendre en variations infinies sur le même thème. (*) Truc A La Con. (**) Si ça passe tant mieux.

    6 novembre 2006 à 18 h 12 min
  • sas Répondre

    Gaffe jean claude le légitimis”T”e(sinon c’et un lapsus révélateur)….tu nous renvois de facto entre evolutioniste(darwin et sa clique du mont sinaï) et créationisme avec au bout le doigt de dieu et notre référend chrétien….sas se situe à mi chemin des deux, scientiste non humaniste jusqu’à plus soif…puis deiste pour ce qui nous manque à l’atteinte des objectifs supérieurs….mais l’homme individuel est indécrotable, il convient donc de taper dans le butte…la contre revolution est nécessaire, legitime et souhaitable…..de même que l’avenement d’un chef dit naturel (donc plus de 1,20 cm)à chacun son manche de pioche plutot que sa méthode et la reconquista française prendra forme… sas

    6 novembre 2006 à 12 h 54 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    A SAS (bonjour !) Assurément, il faudrait un grand chambardement, que dis-je ? une révolution pour que, – primo, les “fesses” qui nous gouvernent si mal chutent des fauteuils ministériels ou des bancs des Assemblées (natinales, régionales, départementales, etc. – secundo, les autruches qui votent si mal ouvrient enfin les oreilles et les yeux et se décident à mettre dehors tout ce petit monde par coup de bottes “tsunamique” dans ces … fesses ! Pourquoi pas par un vote massif qui éliminerait TOUS les candidats se présentant sous l’étiquette des partis “gouvernementaux : UMP, P.S., U.D.F, P.C. “F”, “Verts”, etc. lesquels, ont,TOUS, une part plus ou moins large dans la situation désastreuse du pays ? Et c’est parce que le légitimise que je suis (à tous les sens du mot !) n’est pas un “Révolutionnaire” (du genre à couper les têtes !), maus un évolutionnaire qui sait que, d’un mal naît toujours un bien, que je m’acharne à essayer de convaincre les “autruches” à donner ce grand coup de balai électoral. Même si j’ai parfois l’impression que je perds mon temps, je suis de ceux qui croient à la Providence … A chacun son tempérament, à chacun sa méthode ! Cordialement, Jean-Claude THIALET

    5 novembre 2006 à 14 h 01 min
  • sas Répondre

    A jean claude…au lieu de te casser la tête à trouver une kyrielle de nouveau textes afin d’obliger ceux qui n’on ni l’ethique ,ni les compétences de diriger la nation et son peuple chrétien vieux de 1000 ans…..Il n’y a qu’à simplement appliquer le code pénal, dont ILS RELEVENT ASSUREMENT ET SIMPLEMENT come tous citoyen de ce pays…et si c’est pas possible (ce qui est le cas grace aux multiples connexions maçonniques)…c’est que tu dois absolument en tirer les conséquences logiques: NOUS NE SOMMES PAS UNE DEMOCRATIE;tout juste une ripoublique de papier… La contre révolution s’impose d’elle même….et c’est pas aux droits communs ni aux zivas de la faire , pour d’autres raisons evidentes… sas

    4 novembre 2006 à 11 h 52 min
  • EIFF Répondre

    Ségo, Dodo et Lolo sont sur un bateau, Ségo tombe à l’eau…et finalement tout le monde chavire. Quand la Royal part en guerre ça fait flop flop….et bientôt glou glou.

    3 novembre 2006 à 23 h 25 min
  • grandpas Répondre

    L’immission des parents dans les conseils de classe ont foutu la chienlit,imaginons l’irruption de crétins gauchistes dans les jupes des juges déjà trés à gauche. ARGH!!!!!!!!!!

    3 novembre 2006 à 16 h 32 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    Errare thialetum est, mea culpa. J’apprends par François Couteil (“Minute” du 1er Novembre) qui répondait par anticipation à ma suggestion (que je croyais de pur bon sens !) d’un “Contrat de programme” sur lesquels pourraient être “jugés” le Président et les députés, que nos politiens qui savent très bien imposer aux autres ce qu’ils sont bien incapables de respecter (et même simplement de vouloir), avaient eux-mêmes par anticipation paré le coup. Un article de la Constitution (l’article 27)que je ne me suis pas donné la peine de consulter tant cela me paraît aller de soi pour la gente qui nous gouverne, “proscrit” en effet le “mandat impératif”. Ce qui signifie l’impossibilité “pour le citoyen de demander à l’élu de tenir ces promesses”. C’est ainsi que les élections législatives qui nous encombrent de députés (avec un “U” !) plus ou moins “parjures”, tous aussi inutiles les uns que les autres, font régulièrement des millions d’électeurs dépités (avec un “I” !). Plaisamment, François Couteil conclut “On appelle cette forme de gouvernement la “démocratie reprédentative” et il paraît qu’elle garantit nos libertés” (fin de citation). A commencer par celles de se taire chaque fois que les promesses électorales ne sont pas tenues (ce qui est pratiquement TOUJOURS le cas) et de recommencer chaque fois à voter pour les partis qui gouvernent si mal en alternance le pays depuis des lustres. Ce que font avec une patience qui frise la bétise animale (celle des moutons de Panurge !) les millions d’autruches que sont devenus les Français… Des “autruches” qui ne veulent rien voir ni entendre, pas même retenir les leçons de l’expérience. Ce que savent pourtant faire parfaitement les animaux. Tel le chat échaudé … Cordialement, Jean-Claude THIALET

    3 novembre 2006 à 16 h 20 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    Qu’Alain DUMAIT (s’il me lit) veuille bien me pardonner d’avoir oublié de le remercier, ainsi que le forum de “4-Vérités” (et son webmaster trop souvent qualifié injustement de censeur)(1), pour l’espace de liberté accordé sur ce forum. Espace de liberté introuvable ailleurs ! Anasthasia sévit hélas vraîment… partout ailleurs, ou presque ! Codialement, Jean-Claude THIALET (1) je me suis déjà exprimé sur ce point il y a quelque temps dans ce forum.

    3 novembre 2006 à 13 h 58 min
  • sas Répondre

    Arrêtez vos connerie…seule les choses simples peuvent prospérer…1 er ON INTERDIT A VIE LES DROITS CIVIQUES AUX POLTICIENS CONDAMNES,ET A CEUX GRAVEMENT MIS EN CAUSES,dont on ne peux prouver totalement la responsabilité(presomption grave et concordante)…..et ainsi on renouvel en quasi totalité le paysage politique de l’assemblée et du senat…..ca c’est juste, simple ,intelligent et conforme à la raison…..et on n’attend pas que les “méchants” s’execute tout seul. 2 eme mesure phare, interdiction nde la maçonnerie en france….considérée comme une secte dangereuse à vocation anti-nationnale et plus grave anti-chrétienne…. 3 REFERENDUM SUR TOUS LES SUJETS IMPORTANTS ET ENGAGEANT L AVENIR DE LA COLLECTIVITE … 4 VOTE obligatoire , et double nationnalité interdite… voilà 4 mesure simple, logique et vertueuse qui nous garderaient la t^te hors de l’eau , tout en évitant la guerre qui est en préparation. sas

    3 novembre 2006 à 12 h 25 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    L’article d’Alain DUMAIT (qui se fait rare !) m’amène à rappeler que, en écho à la proposition démagogique de Marie-Ségolène ROYAL, comme pour montrer que, dans ce domaine, comme dans d’autres hélas !, la “droite gouvernementale” qui ne veut pas être en reste avec la “gauche gourvernementale” a voulu montrer qu’elle avait du “répondant”, et même de quoi surenchérir comme au poker… menteur ! Ainsi, le Premier ministre en personne, faisant foin d’un jury populaire, a proposé dans la foulée que soient télévisées les conseils de Ministre … Il a fallu que ce soit son “patron”, CHIRAC II en personne, qui lui inflige un non ferme. Depuis la Chine. Ce qui a dû faire rire ses hôtes chinois et les mettre de bonne humeur pour signer quelques juteux (pour eux ou pour nous ?) contrats. Ce qui devrait être institué, dans une démocratie véritablement digne de ce nom, c’est l’obligation pour les candidats (au moins à la présidence, à l’Assemblée nationale, au Sénat) l’obligation de s’engager par une sorte de contrat de programme avec un institution souveraine qui, comme un suprème composé de juges élus, jugerait en fin de programme si les élus ont respecté leur engagement. La sanction étant l’interdiction absolue de briguer un nouiveau mandat. Hélas ! j’en conviens, dans notre République où il est permis de douter même des juges, il faudrait commencer par être certain des compétences, de l’honnêteté intellectuelle et morale, et de l’impartialité des juges qui composeraient “mon” Tribunal… Cordialement, Jean-Claude THIALET P.S. Pour en revenir au “jurys populaires” que veut imposer la “madone des sondages”, il est probable que ces “jurys” seraient très à gauche comme l’est la Justice, l’Education nationale, et tant d’autres de nos insitutions qui devraient être apolitiques… On n’en sort pas dans ce pays qui aurait besoin, en plus de tas d’autres “révolutions”, d’une “révolution morale”. Révolution ? un mot qui – j’en conviens aussi – rappellera fâcheusement certaine “révolution nationale” à tous les anti-pétainistes patentés !

    2 novembre 2006 à 22 h 21 min
  • Philippe Landeux Répondre

    Vous avez le droit d’élire des mandataires, mais pas celui de ratifier ou rejeter ce qu’ils veulent faire en votre nom et font du coup sans votre accord, voire contre vos opinions ou vos intérêts. C’est cela aujourd’hui la “démocratie”. On oublie que des élus ne sont pas des représentants des électeurs, mais leurs mandataires, leurs bras. Ce n’est pas parce que ce mandat n’est pas impératif (c’est-à-dire qu’il précise ce pour quoi ils sont élus & ce qu’ils doivent faire), qu’une fois élus, ils peuvent s’affranchir de la volonté des électeurs & faire ce que bon leur semble à eux. Les élus sont là pour cogiter, car il est plus facile de cogiter pour un nombre restreint que pour une multituide, mais le passage à l’acte doit être autorisé par ceux au nom desquels on agit. Le fond de l’idée de S. Royal est légitime, mais ses propositions sont désordonnées, je dirais même prématurées (vu le contexte actuel). Pour commencer, elles ne vont pas à l’essentiel. Le premier objet de ce qu’elle appelle “jurys de citoyens” devrait être, en tant qu’émanations du peuple, de ratifier ou rejeter les projets de loi pondus par l’Assemblée nationale (du moins pour le genre de projets n’étant pas soumis directement à référendum) & les traités internationaux envisagés par le gouvernement. Tout découle des lois. C’est donc à ce niveau que la souveraineté du peuple doit d’abord être affirmée. Mais je l’ai dit, ces idées sont prématurées dans le contexte actuel. Il faudrait d’abord avoir une idée claire de ce que sont une Société, une nation, un Peuple, un Citoyen, un Français, des Devoirs, des Droits, &c. Quand on entend les socialistes soutenir le droit de vote des étrangers (ne serait-ce qu’aux municipales), on est en droit de se demander ce qu’est le peuple français pour eux. C’est d’ailleurs Ségolène qui, au soir du premier tour en 2002, au soir de l’élimination de Jospin, a déclaré qu’ils (les socialistes) auraient du accorder le droit de vote aux étrangers.

    2 novembre 2006 à 22 h 07 min
  • Saint-Tex Répondre

    Dans chaque gauchiste, chassez le Pol Pot, il revient au galop. Jury populaire !? Et le peloton d’exécution aussi ? Quel serait le niveau de QI pour sélectionner ce jury ? L’Assemblée Nationale n’était-elle pas fondée sur ce principe de l’intervention du peuple dans la politique ? Son état s’étant perverti par les carrieristes, il suffit de faire comme aux USA : Pas plus d’un mandat par député qui ne sera jamais réélu. Il faut aussi en effet : – Elire les procureurs au S.U., ainsi que les représentants régionaux de l’ordre public. – Rétablir la proportionnelle à l’Assemblée Nationale. – Rendre obligatoire une psychanalyse pour tous les élèves de l’école de la magistrature, analyse qui décidera aussi de leur aptitude. Quand à consulter le peuple, pas besoin de Jury mais développer les référendums et éventuellement les sondages par l’Internet.

    2 novembre 2006 à 14 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Les propositions de S.Royal provoquent une certaine confusion dans les esprits. Les “jurys populaires” tels qu’énoncés par la candidate ne sont pas une extension des referendums. Ce moyen est d’ailleurs éminemment contestable: voyez l’affaire d’Outreau, tout le monde aurait, à l’issue du procès, voté pour une réforme de la garde à vue et pour une extension des droits de la défense. Pour faire sans doute marche arrière au premier crime perpétué. L’opinion à besoin de la distance entre 2 mandats pour s’exprimer sereinement. Les “jurys populaires” permettraient une évaluation indépendante des élus, notamment sur l’état d’avancement de leur programme. Seul le suffrage universel sanctionnerait. Veillons à garder à nos institutions leur caractère démocratique.

    2 novembre 2006 à 12 h 08 min
  • sas Répondre

    A minux 75….néni mon ami néni, juste une socialiste….donc elle est rien …ne sert à rien….et ne peut strictement rien à nos problèmes grandissants et factuels eux. ce quelle pense, je m’en débarasse à peu près tous les 2 jours au wc…et par d’autres voies naturelles. sas

    2 novembre 2006 à 10 h 38 min
  • MINUX 75 Répondre

    Bonjour Segolène est une mythomane http://www.francecourtoise.info/06/389/page.php?id=06div à bientot

    2 novembre 2006 à 5 h 15 min
  • Florin Répondre

    Et la Suisse, elle n’est pas démocratique ??? le peuple s’exprime par référendum, et a donné maintes fois tort à ses élites (réelles ou supposées). Combien de fois n’a-t-on tenté de leur fourguer l’euro, ou l’adhésion à l’Union Européenne … ils ont su dire NEIN (parce que, c’est vrai, ils sont loin d’être cons). (seule exception : ils ont dit oui à Schengen … personne n’est parfait). Mais revenons au jurys : aux USA, les juges de paix, les shérifs, sont élus !!! donc, le risque de les voir se moquer des victimes et libérer des ordures sur un coup de tête est bien moindre qu’en France. Aujourd’hui, la démocratie en France est confisquée : des millions de Français ne sont pas représentés à l’Assemblée, les médias sont sous contrôle, les pouvoirs (d’argent et politique) sont à “proximité dangereuse” etc. Bayrou l’a dit, en partie, Ségolène confirme, en partie. On peut partager le constat, sans pour autant être d’accord sur les remèdes.

    1 novembre 2006 à 22 h 56 min
  • Charbax Répondre

    C’est de la démagogie de dire que les jurys populaires sont démagogiques! Franchement c’est probablement coordonné par les concurrents interne au parti socialiste et des concurrents de la droite, d’essayer de focaliser l’attention sur l’idée des jurys populaires. Depuis quand c’est interdit de faire des propositions quand on est politicien? Depuis quand c’est démagogique de se préoccuper du déficit et du désordre démocratique dans la société? L’idée de l’observatoire populaire n’est qu’une toute petite idée parmi tant d’autres qui seront nécessaire pendant cette campagne pour réinteresser les français à la politique. Il faut une nouvelle république qui comporte beaucoup de révolutions démocratiques. Aujourd’hui l’opinion est mal représentée, les politiciens sont inefficaces, des politiques sont carrément corrompus, et la plupart des français se sentent complètement déconcerné par la politique. Alors qu’avec la politique il s’agit de décider de la direction de la société, ca devrait concerner tous les français, et de plus en plus de français se sentent impuissant vis-à-vis de cette politique, et ils veulent le changement.

    1 novembre 2006 à 19 h 30 min
  • Bragulat Répondre

    J Oui il faut rendre le pouvoir au peuple,chaque décision importante,comme l’entrée de la Turquie dans l’Europe ,doit être soumise à l’approbation du peuple,il est inacceptable qu’un Président de la république,contre l’avis de la majorité de son peuple,se permette de décider seul de signer l’ouverture des négotiations d’adhésion de la Turquie à l’Europe,ce qui pour lui, veut dire,vous m’avez élu,je fait ce que je veux! Et celà vaut pour tout,que ce soit pour les 35 h,pour les retraites des fonctionnaires, pour la réforme de l’Etat,etc…Il est inaceptable qu’un homme seul,puisse décider ce qui est bon et ce qui ne l’est pas pour l’avenir du pays,sans aller jusqu’à immiter la Suisse,l’organisation d’un référendum sur chaque sujet pouvant être déterminant pour l’avenir du pays,devrait être organisé! C’est çà la démocratie!

    1 novembre 2006 à 14 h 54 min
  • SAS Répondre

    et pourquoi pas aussi interdir les politiques….DE VOLER ET S ENRICHIR HONTEUSEMENT….alors que ces pratiques onte explosée avec l’arrivée de la gauche… sas

    1 novembre 2006 à 11 h 49 min

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