Les mécanismes de la crise économique.

Les mécanismes de la crise économique.

Les mécanismes de la crise économique.

La mondialisation, qui incarnait à l’origine l’extension du modèle occidental au monde entier, s’est retournée contre ses promoteurs. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans l’alter mondialisation avec une oligarchie apatride qui concentre toute la richesse tandis que les classes moyennes blanches font les frais du nivellement sous l’effet des délocalisations et de l’immigration massive.

Dans un premier temps, la baisse relative des salaires des classes moyennes a été compensée par un endettement excessif des ménages afin de maintenir la consommation. Cet empire de dettes s’étant effondré avec la première crise des subprimes, on a eu alors recours à l’endettement public pour sauver les déposants et maintenir la consommation. A présent, avec l’insolvabilité des états, nous risquons de déboucher sur une crise encore plus grave que la précédente.

Depuis l’origine, l’oligarchie s’efforce d’occulter cet engrenage. Les socialistes imputent la crise aux excès de la finance mais ils oublient de dire qu’ils découlent de l’internationalisme et du tiers-mondisme auxquels ils sont attachés. De leur coté, les libéraux accusent les politiques monétaires laxistes de la FED et des états, sans se rendre compte qu’elles ont été mises en œuvre pour compenser la chute relative des salaires, suite au libre échange perverti qu’ils s’obstinent à défendre.

Les véritables causes de l’appauvrissement

Pour sortir de la crise, il aurait fallu adopter les mesures radicales que j’avais proposées dès l’origine : refouler l’immigration-invasion qui ruine les finances publiques, rétablir une protection communautaire au niveau de l’Europe, assurer notre indépendance énergétique au moyen de grands investissements dans le nucléaire et dans la filière de transformation de la houille en essence synthétique.

Les gouvernements ont fait exactement le contraire parce qu’ils sont dominés par un capitalisme mafieux qui ne veut plus réaliser d’investissements à long terme en Europe. En revanche, les spéculateurs favorisent l’invasion et la finance sans frontières, qui leur permettent de s’enrichir d’une manière obscène au détriment des peuples occidentaux.

Lorsque la gauche sera de nouveau au pouvoir en France, ce qui ne saurait tarder, ces politiques néfastes seront encore renforcées. Tout donne à penser que nos malheureux compatriotes s’y soumettront, au nom de l’anti-racisme ! A cet égard, je vous recommande le film « Disgrâce » qui met en scène une jeune femme blanche dans la nouvelle Afrique du sud. Son comportement suicidaire illustre parfaitement la psychologie de nombre de nos concitoyens.

Les Français s’intéressent au chômage et à leur caddy mais refusent de regarder en face les causes de leur appauvrissement (immigration de masse, délocalisations, charges sociales, régime des retraites, etc.). Nous avons beau nous égosiller sur l’Internet, force est de constater que la majorité relègue au second plan ces menaces. En ce sens, un chaos monétaire ne causerait pas plus de mal que le maintien de la situation actuelle. Ne craignons pas la tempête qui se lève et laissons l’Histoire rebattre les cartes !

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Comments (6)

  • sas Répondre

    DORMEZ TRANQUILLE BOONES GENS L UMPS VEILLE…

    Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette

    Le ministère de l'Economie et des Finances, dans le quartier de Bercy, à Paris (Amerune/Flickr)

    Vous avez aimé l’histoire de la dette grecque ? Vous adorerez celle du trou de la Sécurité sociale. Sur les 150 milliards d’euros qu’il représente selon la Cour des comptes (on ne dispose pas de chiffres précis), 93 milliards se sont évaporés des comptes de la dette publique.

    La dette publique de la France étant de 1 500 milliards d’euros à la fin de 2009, ce déficit non comptabilisé correspond donc à une « omission » de plus de 6%.

    Ce n’est pas tout : le déficit de la Sécurité sociale en 2009, soit 26,5 milliards d’euros, a fait l’objet d’un autre tour de passe-passe qui a plombé les comptes de l’Acoss, la caisse centrale des Urssaf, autrement dit leur « banquier ».

    L’enjeu est là aussi de taille puisque, pour un déficit public de l’Etat qui avoue 141 milliards d’euros en 2009, ces 26,5 milliards feraient bondir la facture de près de 19%.

    Au total, 119,5 milliards d’euros auront donc été habilement maquillés pour ne pas affoler les populations laborieuses.

    1La Cades, boîte noire de la dette publique

    C’est Alain Juppé qui a fourni la solution en 1996, date à laquelle il a créé la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades). Elle était chargée d’éteindre la dette de la Sécurité sociale, qui s’élevait alors à 21 milliards d’euros. Dans un grand élan d’optimisme, on promettait que l’affaire serait réglée en 2009.

    Hélas, on n’a cessé de lui redonner des dettes à recycler : 134,5 milliards depuis 1996, dont 27 milliards l’année dernière. Là dessus, elle en a remboursés 41,5 milliards. Restent les 93 milliards, qui seraient bien embarrassants s’ils apparaissaient dans les comptes publics.

    L’escamotage de la dette sociale des comptes publics n’a rien à envier, question méthode, avec celle qu’emploient les banques pour cacher leurs avoirs toxiques. Comme elles, l’Etat utilise la technique du « hors-bilan » qui consiste à enregistrer ailleurs (quand on l’enregistre) ce qu’on ne veut pas voir figurer dans la comptabilité.

    Le trou de la Sécu fait au moins le bonheur des banquiers

    Le tour de passe-passe n’est pas très compliqué, même s’il finit par coûter très cher, comme on va le voir.

    Organisme public sur lequel l’Etat a entièrement la main mais auquel il a donné une autonomie juridique, la Cades est dénoncée par la Cour des comptes, en vain jusqu’à présent, comme une entité non contrôlée, c’est-à-dire dont la comptabilité n’est pas intégrée dans les comptes publics. Contactée par Rue89, elle explique que « le ministère s’était engagé à traiter la question en vue de la prochaine certification, fin mai 2010 ».

    C’est comme cela que son déficit n’apparaît pas dans la dette officielle. C’était simple, il suffisait d’y penser.

    Surtout que le passif de la Cades ne va pas régresser. Il a été multiplié à peu près par cinq depuis 1996 et il ne cessera de croître au fil du temps puisqu’on prévoit que le trou de la Sécu s’élèvera à 233 milliards en 2013, comme le prévoit le projet de loi de finance pour 2010).

    Pour avoir un ordre de comparaison, les recettes fiscales de l’Etat pour 2010 sont estimées à 252 milliards d’euros. Pour payer tout cela, on a inventé la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), dont le produit est attribué à la Cades.

    La moitié de la CRDS récoltée sert à payer non la dette, mais ses intérêts

    Celle-ci a été autorisée par ailleurs à émettre des emprunts sur les marchés financiers pour transformer la dette à court terme qu’elle recevait en dette à long terme. En 2009, on lui a mis également sur le dos le déficit de l’assurance vieillesse et en contrepartie on lui a rétrocédé une partie de la Contribution sociale généralisée (CSG) pour boucler ses fins de mois.

    Ce qui est une façon de parler, car le trou ne cesse de s’agrandir et n’est pas près de se refermer. La CRDS a rapporté 6 milliards d’euros à la Cades sur l’exercice 2008, mais ses frais financiers (les charges de ses emprunts) lui en ont coûté 3 milliards.

    Cela signifie que la moitié de la CRDS payée chaque année par les contribuables sert à rembourser non le déficit de la Sécu, mais les intérêts des prêts que les banquiers et les financiers ont consenti à la Cades pour qu’elle tienne les dettes de la sécurité sociale éloignées de celles de l’Etat.

    La seule consolation de l’affaire est que la baisse des taux d’intérêts en 2009 a permis d’empêcher provisoirement que l’endettement final de la Cades ne s’envole au-delà de 93 milliards d’euros.

    2

    La dette de l’Acoss, nouvelle martingale de l’Etat dépensier

    Mais tout cela ne suffit déjà plus : il a fallu en effet trouver une solution pour les 26,5 milliards d’euros de déficit qui se sont ajoutés en 2009. Le gouvernement n’a pas voulu transférer une fois de plus cette dette à la Cades : il aurait eu l’obligation légale d’augmenter la CRDS pour la financer intégralement.

    Les estimations du sénateur UMP Alain Vasselle dans son rapport indiquent que, pour faire face, la CRDS aurait alors dû doubler d’ici 2012. Ce qui aurait fait désordre, alors que la campagne présidentielle se profile.

    Il fallait donc trouver le moyen de financer la dette sans que cela n’apparaisse, ni dans les charges de l’Etat, ni dans les comptes de la Cades.

    La faillite est à nos portes, mais pas avant 2012

    La dernière loi de financement de la sécurité sociale a trouvé la martingale : elle a autorisé l’Acoss à émettre à son tour des billets de trésorerie pour un montant de 65 milliards d’euros, un niveau historique jamais atteint, alors qu’elle était déjà en rouge à la fin de 2009 d’environ 26 milliards d’euros.

    Cela ne lui fera jamais que 91 milliards de déficit, qui s’ajoutent aux 93 milliards de la Cades.

    Il faudra bien payer un jour toutes ces dettes, avec en plus les intérêts dus aux banquiers, mais cela attendra, sans doute après les élections présidentielles. La faillite est à nos portes, mais rassurez-vous : vous ne le verrez pas avant 2012, du moins si tout continue d’aller bien jusque-là !

    24 février 2010 à 15 h 18 min
  • sas Répondre

    Tous les produits vitaux et fondamentaux pour l existance du citoyen doivent être nationalisés ou renationalisé……pétrole en tête….

    ……c’est la corruption et le clanisme de loge qui nous ont amené à cette impasse….

    l un payant et metttant en place l autre qui assure et protege afin de faire prospérer l un….

    CHAVEZ dans ce domaine nous a déjà indiqué la voie….

    sas cqfd

    24 février 2010 à 11 h 48 min
  • R. Ed. Répondre

    Carburant ( le  "brut " sans doute ) RE-importé en France ?

    En France, on a des idées mais pas de pétrole !

    Le brut ne sera donc pas d’abord importé du Proche-Orient en France et ensuite ré-exporté  à ce même Proche-Orient.

    Il ira directement à destination, là où il sera raffiné et " exporté " en France.

     

    Le gros problème, ce n’est pas que les différents carburants devront être importés, mazout, essence et kérosène mais aussi tous les autre produits dérivés du pétrole, ceux que l’on utilise dans ce que l’on appelle l’industrie chimique ( la pétro-chimie) et là, ce sera la catastrophe.

    Je ne vais pas commencer à les citer, il y en a de trop.

    Total ( via ses actionnaires " étrangers ", je vous laisse deviner lesquels )  va donc nous le mettre bien profond.

    Ce qui ne dérangera point nos politiques, experts en  baissé de pantalon.

     

     

    24 février 2010 à 11 h 06 min
  • VIGNELLO Daniel Répondre

    La crise est né du trop d’Etat. Le seul point négatif des YSA, Freddie et Fannie a entrainé
    le monde dans le cas avec l’aval des sociétés de contrôles (notation)inutiles et parties

    Le même scénario est amplifié dans notre pays par la Banque de France, la CDD  le C.E.S.  et l’Autorité des Marchés entre autres comités de gaspillage public

    Notre crise et notre dette abyssale est la rançon du laxisme d’une redistribution aveugle, du sur développement de la bureaucratie publique et de la démagogie.

    600 milliards d’aide sociale en France par an dont 33 % de fraude selon l’enquête ad hoc
    Me la ministre reporte à 2018 la convergence hôpital public/hôpital privé, perte pour la S.S. en 2007 selon l’IGAS 17 milliard d’€ . " La comm" sur le scandale du vaccin était l’arbre qui cachait la forêt

    24 février 2010 à 8 h 40 min
  • ozone Répondre

    Total envoi ses raffineries au Moyen Orient,a la prochaine menace dans la zone cela permetra de spéculer avec le carburant re-importé en France,JAMAIS n’aurait du étre privatisé tout le secteur petrolier,les milliards qui vont dans la poche des actionnaires,en majorité des étrangers,manque dans les caisses de la Nation.

    23 février 2010 à 0 h 41 min
  • Dan Répondre

    Les français sont des veaux. Je sais ça déjà été dit! Malheureusement ça ne changera pas.

    22 février 2010 à 8 h 44 min

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