Les médias remplacent l’information par l’émotion

Les médias remplacent l’information par l’émotion

L’antagonisme Sarkozy-Royal est celui de la virilité et de la féminité. L’un a un style dru, carré, direct. L’autre exprime compassion et instinct maternel, comme à l’émission de TF1 « J’ai une question à vous poser », le 20 février : « J’assume mon identité de femme », dit Ségolène Royal, qui révélera comment elle va « empoigner » le problème des banlieues « en tant que mère ». À Villepinte, le 11 février, elle s’était exclamée, au bord des larmes : « Je veux, en tant que mère, pour tous les enfants qui naissent et grandissent en France, ce que j’ai voulu pour mes propres enfants ». Ce registre peut lui aliéner des électeurs angoissés par la violence. Le profil d’homme fort de Nicolas Sarkozy rassure plus, face à la montée des tensions.

Mais la prodigalité maternelle de la candidate socialiste faisant pleuvoir les promesses social-démocrates peut apaiser – de façon illusoire – les craintes suscitées par la mondialisation. Bien des Français préfèrent au libéralisme les douceurs de l’assistanat, croyant y trouver une protection durable. Peur de la violence appelant l’homme fort, peur du mondialisme favorisant la femme maternelle : voilà les deux ressorts de la campagne. Toutefois, au prix du paradoxe, voire de l’incohérence, chacun veut s’emparer des thèmes favoris de l’autre. Sarkozy évoque Jaurès ou Blum, Royal veut encadrer militairement la rééducation des jeunes délinquants – mais elle en parle moins qu’avant.

L’essor d’Internet a placé l’interactivité au centre de la campagne. Les candidats utilisent des blogs pour discuter avec les électeurs. Royal a tiré les 100 propositions de son « Pacte » des « Cahiers d’espérances » – consultables sur Internet – synthèses thématiques élaborées à partir de 135 000 contributions en ligne et de 6 200 comptes-rendus remontés des débats locaux. Les médias, eux aussi, se veulent interactifs. « J’ai une question à vous poser » livre les candidats à un panel « représentatif » de 100 citoyens. Patrick Poivre d’Arvor et ses collaborateurs présélectionnent questionneurs et questions. Mais pendant l’émission, retransmise en direct, PPDA n’intervient que pour distribuer la parole à l’assistance, en limiter parfois la durée et, le cas échéant, insister pour que le candidat réponde à la question posée. Aussi, celui-ci, à certains moments, conduit-il les débats. Les questionneurs ne sont plus des journalistes professionnels rompus à l’interview, mais des citoyens lambda, avec leur fougue et leur franc-parler : le public fait irruption dans les grand-messes télévisées.

Et avec lui, l’émotion, parfois poignante. Au cours de « J’ai une question à vous poser », un malade en fauteuil roulant sanglota en interrogeant la candidate socialiste. PPDA voulut enchaîner sur une autre question, mais Royal quitta sa place pour réconforter le malheureux. Plus de 8,9 millions de téléspectateurs regardèrent l’émission, avec une pointe à 10,6 millions : 37 % de part de marché, la meilleure performance pour une émission politique depuis quinze ans. Royal, qui se comporta en « assistante sociale » plus qu’en candidate à la présidentielle, remonta dans les sondages : pouvoir de l’émotion remplaçant l’information. Les animateurs d’émissions de variétés – Fogiel, Ruquier, Morandini, Ardisson – traitent de politique. Le dimanche 11 février 2007, Michel Drucker reçut sur France 2, dans « Vivement dimanche » (13 heures 45) et « Vivement dimanche prochain » (19 heures), Bernadette Chirac. Une interview du président de la République fut diffusée. La politique sous le prisme de l’émotion, une fois de plus…

À l’étranger aussi, l’émotion tend à submerger la raison dans le débat politique. Cela tient à l’évolution des technologies de la communication, qui mettent les foules en rapport immédiat avec les acteurs de la vie politique. L’exercice de la démocratie en est bouleversé. La substitution des citoyens aux journalistes professionnels dans le rôle d’interviewer est due également – en France, c’est flagrant – à la lassitude du public vis-à-vis du politiquement correct, dont les professionnels des médias sont les grands prêtres.

François Bayrou, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignant, entre autres, accusent les médias de favoriser le binôme Sarkozy-Royal. Alain Duhamel, commentateur politique chevronné, a été suspendu par France 2 et s’est retiré temporairement de sa fonction d’éditorialiste à RTL à la suite de la révélation d’une vidéo tournée à Sciences-Po en novembre 2006, dans laquelle il annonçait qu’il voterait pour François Bayrou. Motif contestable : d’autres journalistes de France Télévisions, à la sensibilité politique connue, n’ont pas été écartés pour autant.

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Comments (11)

  • Anonyme Répondre

    Pas beaucoup de commentaires sur un sujet tres interessant, important, et actuel. Dommage.
    Quel est le role des femmes dans ces émotions repandues?

    Jean Claude, je sais votre précision, mais pourquoi écrivez vous : " … que les femmes et les hommes .." dans cette ordre?  Quel est l’intéret, hors du cadre ou la courtoisie s’applique, a placer les femmes "en avant"?  Comment énoncez vous les pronoms personnels? : Je, Tu, Elle (ou Il) Nous, Vous, Elles (ou Ils) ?

    Best,
    Mancney

    5 mars 2007 à 13 h 07 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/03/07    – "Les-4-Vérités"

    S’il n’est pas certain, comme l’affirme Laurent-Artur du PLESSIS que – je le cite – "l’antagonisme Sarközy-Royal" (soit) "celui de la virilité et de la féminité", je ne crois pas que le fait pour "les médias (de remplacer) l’information par l’émotion" date du duel des deux prétendus "principaux candidats" à l’élection présidentielle "cuvée 2007".

    Rappelons-nous (la pièce de Jacques WEBER qui passe en ce moment est là pour rafraîchir la mémoire le faleux "VOUS N’AVEZ PAS LE MONOPOLE dU COEUR !" lancé par GISCARD D’ESTAING à son concurrent MITTERRAND ! Rappelons-nous les "petits Biafrais" qui faisaient pleurer dans les chaumières…

    Les vrais responsables de l’ "information par l’émotion" sont en effet et les gens de gauche qui remplacent la solution des véritables problèmes du Pays et de la Nation par des propos de fausse compassion assaisonnés de quelques subventions qui rendent le peuple de moins en moins indépendant, de plus en plus servile, et même serve, et les journaux (dont on sait qu’ils sont fait majoritairement par des gens de gauche) qui, à la botte des gouvernants, endorment le peuple en détournant son attention des véritables problèmes par de prétendues grandes causes qui permettent à des "Assoces" dont le "caritafif" est devenu le fonds de commerce, de leur pomper le maximum d’argent.

    Ces "grandes causes" étant en ce moment, les SDF du Canal Saint-Martin, la planète qui se réchauffe, les "pièces jaunes", "les restos du coeur", le "sidaction", etc. sans oublier la Bétancourt qui revient périodiquement au premier plan comme pour mieux nous culpabiliser … Ce qui permet, par exemple, aux politiciens de sortir leur mouchoir (hélas ! cela ne réssuscitera pas les mouchoirs de CHOLET !), de pondre en catastrophe une "loi sur le logements opposable, ou de se fendre de belles promesses qu’ils n’ont pas forcément l’intention de tenir, d’autant qu’ils ne savent pas comment ils pourront les financer, même si c’est le cadet de leurs soucis.

    Et pour en revenir aux "deux principaux candidats", je rappelle qu’il y a un côté masculin chez les femmes, et vice-versa. Il n’est donc pas certain que chez Nicolas SARKÖZY qui porte tous les espoirs des éternels cocus de la fausse droite, ses mâles propos l’emportent sur la faiblesse et la lâcheté congénitales d’un droite courbe qui a peur de la gauche (au sens général du terme), comme l’avait fort bien constaté feu Jean-François REVEL. On l’a vu avec ses vaines menaces de "nettoyage au kärcher"… De même rien ne prouve que l’élégance et le charme tout féminins, ou la compassion témoignée à un "sclérosé’" en fauteuil roulant, d’une Marie-Ségolène soient la garantie qu’elle fera preuve de d’une douceur toute maternelle dans des circonstances où tous les politiciens de droite comme de gauche ont fait preuve de lâcheté chaque fois que le peuple (prétendu de "gauche") est descendu dans la rue pour contester une réforme, ou que la "racaille" (celle dénoncée "à blanc" par le "terrible" Nicolas SARKÖZY) a pillé, brûlé ou cassé.

    Mais il est une chose certaine, c’est que, en remplaçant "l’information par l’émotion" (comme pour "parfaire’" l’action lénifiante de L”EDUCATION – prétendue – NATIONALE), en voulant absolument nous faire croire que les femmes et les hommes, c’était du pareil au même, les médias, en dignes comparses des gouvernants tant de Droite que de Gauche, ont dévirilisé les Gaulois, pour ne pas dire pire encore.

        Bon week-end, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1)sans savoir comment et avec quels moyens financiers donner satisfaction à tous ceux qui devraient en être bénéficiaires, ni même penser que, plus l’ETAT  fournira de logements, plus il en faudra, jusqu’au jours ou les citoyens, de plus en plus "assistés" exigeront LEUR logement gratuit !…

    2 mars 2007 à 17 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    "Les média remplacent l’information par l’émotion"
    Joli titre et intéressant article, qui semblerait indiquer que, chez les Francais, a qui s’adressent les dites média, on raisonne plutot avec ses tripes qu’avec son cerveau.  Allez relir les commentaires a la suite de l’article d’Alain Dumait, ci dessous, sur le "positionnement de Ségolene", cela vous donnera un échantillon de l’argumentaire Francais …  (relisez ces commentaires, depuis le début, et mesurez les émotions contenues! Plus loin, le post de SAS et son "erreur de Casting" apporte un peu d’humour).
    Bon, vous avez vu? Good. Maintenant revenons a l’article ci-dessus de Laurent du Plessis : il traite bien de "l’Emotion", apparemment;  alors, relisez tous les posts ci-dessus, (8, so far), écrits par des personnes de qualités : Pas un de ces posts ne comporte le mot "EMOTION", sujet de l’article.

    Est-ce que l’émotion nous submerge jusqu’au point de ne plus en etre conscient? La réponse est "Oui".
    Est-ce que l’émotion s’oppose au raisonnement? La réponse est "Oui".

    Quel est exactement le role des femmes dans tout ca?

    "Car j’ai vu trop souvent la pitié s’égarer". (St Ex, Citadelle, premiere ligne)

    Best,
    Mancney

    1 mars 2007 à 15 h 53 min
  • OCCAS24 Répondre

    Personnellement je ne voterai pas SEGO car je l’ai vu comme beaucoup de monde:”elle s’est approchée du malade,elle lui a parlé,elle l’a touché, et il n’est pas guéri”(il est apparu sur une autre chaîne,toujours sur son fauteuil)Donc Segolène est une menteuse (CQFD) Ma démonstration est aussi bête que leur campagne,mais au moins elle me fait rire.

    1 mars 2007 à 11 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    Si je devais qualifier Satkozy d’un mot d’un seul, ce n’est certes pas "virilité" qui me viendrait spontanément à l’esprit.

    Ses diverses interventions "en direct de l’actualité" évoque plutôt l’excitation, aussi fébrile que stérile, d’un Louis de Funès, au sommet de son art…

    C’est pourquoi Sarkozy rendrait certainement plus de services au pays comme éolienne, que comme président de la République.

    1 mars 2007 à 0 h 06 min
  • Jaures Répondre

    Il est surprenant que les journalistes s’effacent ainsi, laissant au public lesoin de réaliser les interviews. Il est vrai que depuis longtemps ceux-ci ont capitulé de leur rôle d’assistance à opinion en danger. Lors de sa prestation sur TF1, Sarkozy a pu ainsi alligner les contre-vérités: "50 % des français sont au SMIC" (17% en réalité), "Les classes moyennes n’ont plus les moyens de s’acheter une maison" (ce sont elles qui en acquérissent le plus),…J’en passe et des meilleures. Il est vrai que, quelques jours plus tôt, chez Elkabach, il avait affirmé que "le nucléaire est une énergie propre (sic)" sans réaction du journaliste. Alors lui ou mon charcutier, quelle importance ?

    28 février 2007 à 20 h 04 min
  • grattounette Répondre

    Il est creux, votre article. Facile car évidente cette analyse homme/femme, bon d’accord, mais 10 lignes aurait suffit, on a compris, pas besoin de nous faire un remake des émissions. Par contre, les autres, vous les situez où ? C’est comme même ça le plus intéressant, et nettement moins traité ! Bayrou, il incarne quoi ? Je suis curieuse de savoir ! Et le pen ? Et les autres qui font de la figuration ? Moi aussi je trouve qu’en tant que journalistes vous feriez mieux de traiter des vrais sujets, comme en effet les mensonges des deux stars. La psy de bazar, facile et ça n’avance pas à grand-chose. Tant de blabla pour du vent…

    28 février 2007 à 17 h 09 min
  • Brice Répondre

    Les émissions télévisées comme "j’ai une question à vous poser" ne sont pour moi qu’une illusion dans la mesure où comme le précise Du Plessis les questionneurs et questions sont triés sur le volet de manière à constituer en quelque sorte un filtre consultatif politiquement correct. Et moi le politiquement correct ; ça commence vraiment à me gaver et je suis poli. Quand à la campagne je suis peu surpris de la bipolarisation du débat Ségo/Sarko qui prétendent chacun vouloir changer les choses alors que les médias en accentuant le bipolarisme du débat présidentiel ne font que renforcer ce que les 2 principaux candidats se vantent de vouloir démolir alors que ce socle politique existe depuis environ plus de 30 ans ; je parle bien évidemment du bipolarisme, ce qui en plus divise la masse électorale française.

    Quand à Ségolène, il est vrai que je ne voterai pas pour elle, car la gauche m’a trop déçu sauf peut-être Jospin qui est un bosseur mais la France et les Français moi y compris sont tellement chauvins. Je veux dire que c’était le seul socialiste que je respectais, un homme de dossier qui a négligé de travailler son image mais avait fait baisser le chômage. Donc Ségolène assistante sociale Royal très peu pour moi. Quand à Sarkozy, j’avoue qu’il m’attire ; plus ferme, carré, ordonné mais juste "son slogon l’ordre en mouvement". Avec la fermeté dont il a su faire preuve sur l’immigration clandestine, cependant, j’aime bien remuer les noeuds ; je fais la distinction entre immigration choisie, légale, subie et clandestine ; il a su stopper de manière quantitative la clandestine en revanche pour la légale, la politique française est inchangée et le torrent migratoire cher à Le Pen continue et ça c’est une très mauvaise chose.

    Pour faire un tour des candidats ; chacun a des bonnes idées mais l’ensemble qu’il propose n’est pas cohérent. Leurs arguments sont intrinsèquement liés aux bords politiques auxquels ils appartiennent et ça les dessert. L’extrême gauche anti-capitaliste qui veut éviscérer les boss des multinationales et régulariser au taquet les sans-papiers ; OK pour les multinationales qui s’en mettent plein les poches à notre détriment mais non au sans-papier ; l’humanisme appelle des fois à l’égoïsme, nécessité économique. Le PS qui m’a tellement déçu que je suis fatigué d’analyser leur programme très plat à mon gout. Sarko qui comme je l’ai déjà dit me séduit mais avec des restrictions ; il veut refaire la Constitution que nous avons rejeté par référendum (ce qui a conduit Dupont-Aignant à quitter l’UMP) mais dire non à la Turquie, non pour la constitution (la faire revoter et oui pour le non à la Turquie) car il y a déjà 30 à 40 millions de musulmans en Europe, ça suffit j’aimerais pouvoir rester majoritaire dans mon pays et sur mon continent. Bayrou non ; coalition gouvernementale ; proportionelle oui mais le reste de son programme me parait trop une fusion des oppositions gauche/droite que je trouve également incohérentes dans leur ensemble, donc je ne cois pas que ces incohérences s’annuleraient dans leur opposition mais s’additionneraient.

    Voilà bon je suis un peu fatigué et j’aimerais bien voter blanc mais ça n’est pas comptabilisé contrairement à la Belgique où l’absence de vote est sanctionnée d’une prune de 20 euros.

    Salut à tous.

    28 février 2007 à 15 h 31 min
  • david martin Répondre

    Les 100 propositions de Royal ne sont pas ici des débats participatifs (qui étaient totalement biaisés comme une proche socialiste de ma famille a pu s’en rendre compte à Grenoble) mais du projet du PS voté l’an dernier. Royal balance de la poudre aux yeux à tous mais les médias font mine de ne pas s’en rendre compte. Ils se focalisent sur ses gaffes mais ne vérifient pas ses mensonges. Quand elle dit à la télé qu’elle écrivait les discours de Mitterand pour les sommets de politiques étrangères, c’est faux. Et ce n’est qu’un exemple. Pour info, l’handicapé au fauteuil a annoncé qu’il voterait… Bayrou !!

    28 février 2007 à 10 h 35 min
  • Jea-sébastien Répondre

    C’est vrai que cette campagne joue vraiment sur les sentiments, surtout SARKOZY , il y a deux ans il a commencé à faire campagne, en prenant tous les effect et styles des campagnes americaines, il a des experts en communication qui le cauch pour appuyer sur tel ou tel sentiment.Je pense que si la campagne et ce qu’elle est actuellement, c’est à cause de Sarkozy qui à importé ce type de campagne et obligé les autres candidat à s’aligné sur lui.
    Il mediatise , ses enfants et sa vie de couple, refait la meme photo que le president kenedy dans son burrau avec sa femme derriere et son enfant sous le bureau.
    De plus , ce candidat ne rassure pas , il fait peur , il est amis des media comme berlusconi en Italie.Il est trop manipulateur ça se voit trop," ceux qui s’en sortent le mieux , c’est ce qui mentent".
    J’espere pour la france que les francais verrront quel home il est.

    28 février 2007 à 9 h 53 min
  • eliane Répondre

    ce genre de debats participatifs est de la poudre aux yeux a la mode
    ce que serait une veritable prise en main de la vie sociale par les electeurs ?
    au hasard une petition comme en californie en 198 ..? pour diminuer la pression fiscale ( proposition 101 du referendum local ) La fiscalite sur la propriété avait augmente de 100%  dans certains quartiers  Petition ayant entrainé le vote d un d un referendum , largement gagné par les contribuables
    et debut de la revolution reaganienne
    Elu reagan avait commence par augmenter la fiscalite pour retablir les comptes
    une fois l equilibre atteint et a la grande consternation des enarques US il imposa des baisses massives d impot
    Les debats participatifs a la TF 1 ou autres  sont du vent … plus dure sera la gueule de bois qq mois apres le 2° tour…

    28 février 2007 à 1 h 43 min

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