Les migrants : nouveau terrain de jeu des démagogues…

Les migrants : nouveau terrain de jeu des démagogues…

L‘action collective n’est pas toujours supérieure, ni en efficacité ni en droit, à l’individuelle. Le débat politique devrait, plus souvent, aborder cette question : quelles sont, hic et nunc, les bonnes limites de la sphère de l’initiative individuelle et celles de la sphère publique ?

étant remarqué que la première n’exclut en rien la libre coopération, tandis que la seconde peut s’exercer à un niveau de proximité ou un autre, en application du principe, si peu respecté, de subsidiarité.

Les Français étouffent, non seulement sous le poids des impôts, taxes et cotisations, mais aussi sous l’omniprésente tutelle du collectif, qui, à tout instant, prétend nous dicter ses lois, y compris quand ses résultats touchent au fiasco.

Car ce n’est pas tant pour des raisons idéologiques (encore que…) qu’il convient de remettre en cause radicalement le fonctionnement de l’Éducation nationale, de notre système de santé, de cette soi-disant Sécurité sociale, de cette prétendue politique du logement ou de la ville, etc., mais bien plutôt parce que leurs résultats sont catastrophiques. Et ne pouvaient que l’être…

À partir de là, les démagogues de gauche disent : « Il faut aller encore plus loin. » C’est l’éternelle tentation, de type Pol Pot, de la gauche… Les démagogues de droite disent : « Les systèmes publics sont bons, à condition de mieux les conduire. Avec nos réformes, l’école, l’hôpital, la retraite, et même la construction, iront beaucoup mieux ! »

Pourtant, les propositions des uns et des autres Macron, Juppé, Marine Le Pen… ne sont pas à la hauteur des problèmes, d’où ce désenchantement généralisé à l’égard de la classe politique.

Mais réduire les limites de la sphère publique exige du courage. Veut-on réformer sérieusement le système scolaire ? Il faut commencer par le décentraliser, tout en rendant la responsabilité éducative aux familles elles-mêmes. Veut-on faire en sorte que les Français se soignent mieux ? Il faut rétablir le lien direct entre le patient et le soignant, et rendre responsable chacun des conséquences de sa mauvaise hygiène de vie. Peut-on assurer une vieillesse décente à tous, sans libérer l’épargne, et en rétablissant le lien naturel entre celle-ci et les revenus différés qu’elle seule peut procurer, sans prendre en otage les générations les unes après les autres ?

Au-delà du socialisme et du collectivisme, qui ont démontré leur ineptie, on est allé beaucoup trop loin dans le sens de la mutualisation des risques et de la socialisation des problématiques individuelles. Beaucoup de politiques publiques se développent là où il serait préférable de n’en avoir aucune. Qu’a-t-on besoin d’une politique du logement ou de l’emploi, qui ne font que camoufler des volontés d’égalitarisme ou de dirigisme ?

Ici, je parle moins d’économie que de simple bon sens.

Il faudrait aujourd’hui, et dans l’urgence, paraît-il, une grande politique d’accueil des réfugiés, qui nous arrivent par millions d’Afrique et du Moyen-Orient ! Est-ce certain ?

Toutes les religions du monde nous enseignent que l’amour du prochain est un devoir moral individuel. La France ou l’Allemagne ne devrait recevoir des migrants que pour autant que des familles françaises sont disposées à les prendre en charge. Comme cela s’est fait, par exemple, s’agissant des boat people vietnamiens à la fin des années soixante-dix. Et qu’on ne dise pas qu’il y aurait des différences « d’affinités » entre ces situations. Dans un pays où près de huit millions d’habitants sont de culture musulmane, ces derniers pourraient donner l’exemple…

La générosité individuelle volontaire pourrait ne pas suffire. C’est possible. Cependant, y faire appel permettrait d’avoir une juste mesure de la volonté d’un peuple à accueillir, ou non, un tel flot de réfugiés et dans quelle proportion.

Ensuite, il reviendrait aux pouvoirs publics de protéger nos frontières. Et aux organismes internationaux, puisqu’ils existent, d’organiser, dans des camps situés le plus près possible des zones de départs, si possible dans les pays en guerre mêmes (en Syrie, en Irak, en Libye…), l’accueil provisoire des populations déplacées.

Que nos gouvernements prennent garde : nos pays sont saturés d’immigrants non intégrés (ce qui n’était sans doute pas le cas, il y a 35 ans). Laisser s’installer chez nous, d’une façon ou d’une autre, plusieurs centaines de milliers de Proche et Moy­en-Orientaux présente des risques incontrôlables pour la sécurité et la cohésion nationales et même pour le simple fonctionnement de nos structures sociales. Aucun gouvernement ne devrait être autorisé à mener une politique dont aucun citoyen ne veut, ou presque…

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Comments (8)

  • Claude Roland Répondre

    Il est étonnant que nos dirigeants traîtres n’étaient pas conscients de ce que le citoyen moyen pressentait ou savait : que le troupeau de migrants cachait en son sein des loups déguisés en moutons. Même les terroristes l’avouent : au moins 90 d’entre eux sont entrés ainsi en France et Belgique ! Les Hongrois en ont arrêté 400 !
    C’est bien la preuve que nos dirigeants laissent faire pour pouvoir ainsi nous coller après attentats des lois liberticides et totalitaires pour tous alors que la législation suffit largement contre les terroristes. Seuls les moyens techniques pour la police et la justice manquent à l’appel. Pas besoin d’autres lois.
    On nous prend pour des cons parce qu’on accepte d’être pris pour des cons !

    5 février 2016 à 9 h 01 min
  • marée arlette Répondre

    Non! nous le PEUPLE ne sommes pas endormis…mais nos politiques ne veulent pas nous entendre!!!Tant il est vrai que l’immigré des années 60/70 n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui!
    Il le savent très bien(les politiques)

    3 février 2016 à 12 h 56 min
    • Claude Roland Répondre

      Ah bon, le peuple n’est pas endormi ?!!!! Vu la conso d’antidépresseurs & anxiolytique à laquelle on ajoute allègrement l’alcool et surtout le cannabis, c’est à en douter très fortement ! Et même à en rigoler ! Le peuple s’écrase, oui, et ne bouge toujours pas tandis qu’on lui colle un totalitarisme pire que l’URSS et qu’il ne voit rien venir tellement il est ensuqué, le peuple. Laissez-moi rigoler et me rouler par terre de rire ! C’est pas demains la veille que les Français suivront comme un seul homme les Bretons qui bougent un peu, déjà… Pays de moutons trouillards.

      5 février 2016 à 8 h 55 min
  • Schaïssé Répondre

    De Soyer@ ceux qui ont participé activement à l’invasion estiment à présent qu’il leur faut quitter la France –

    3 février 2016 à 10 h 51 min
    • DESOYER Répondre

      Schaïssé, dois-je répondre?

      3 février 2016 à 11 h 05 min
      • Schaïssé Répondre

        De Soyer@ répondez si vous n’avez pas peur !

        8 février 2016 à 19 h 45 min
        • DE SOYER Répondre

          Si nous sommes sur la même longueur d’onde, je suppose que vous faites allusion aux affairistes qui les ont fait venir pour se faire du blé et qui, fortune faite, pensent qu’il serait plus sain d’aller vivre ailleurs (ceux que j’appelle tout simplement les prédateurs dans mon livre).

          10 février 2016 à 16 h 24 min
  • DESOYER Répondre

    Beaucoup de gens tombent du lit! Moi-même, je ne me bats que depuis 22 ans contre l’immigration. C’est à la suite d’une conférence d’un conseiller d’Etat en 1995 que j’ai pris l’exacte ampleur du problème. Mais les Français roupillent et les enfumeurs infestent les médias.

    2 février 2016 à 18 h 36 min

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