Les multiples crimes de la gauche

Les multiples crimes de la gauche

Dresser la liste des crimes dont la gauche est responsable depuis plus de 200 ans serait une tâche longue et éprouvante.

Limiter la liste au XXe siècle et aux quatorze premières années du XXIe siècle impliquerait déjà de rédiger un dictionnaire, plus ample et plus sombre encore, que le « Livre noir du communisme » publié il y a quelques années (un livre noir du socialisme resterait à rédiger).

La gauche a soutenu le régime soviétique pendant des décennies, au cours desquelles toute personne taxée d’anticommunisme était couverte des pires injures.

Elle a eu beau tenter de réécrire l’histoire, elle ne peut effacer le fait que le national-socialisme et le fascisme ont été des mouvements de gauche, socialistes (on trouve dans le programme du Parti national-socialiste des travailleurs allemands les principaux points définis par Marx et Engels à la fin du « Manifeste du Parti communiste » comme indispensables au passage à une société socialiste).

Elle a ultérieurement soutenu, très logiquement, le maoïsme au pouvoir en Chine, la prise du pouvoir par les communistes à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Cambodge, mais aussi la transformation de pays d’Afrique subsaharienne en satrapies monstrueuses, telles le Zimba­bwe de Robert Mugabe, et le terrorisme atroce de groupes, tels le FLN algérien.

Il est logique qu’elle ait soutenu la révolution khomeyniste en Iran et son cortège d’exécutions sommaires et de massacres.

Ou qu’elle soutienne aujourd’hui d’autres groupes terroristes, tels ceux qui incarnent la « cau­se palestinienne ».

Elle a soutenu les insurrections qui ont secoué le monde arabe depuis 2011 et, donc, l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans en Égypte (elle s’est montrée largement hostile au renversement de Morsi par le maréchal Sisi), ainsi que la transformation de la Libye en un champ de bataille islamiste et en base arrière et en arsenal pour les groupes djihadistes agissant en Afrique subsaharienne.

Elle a longtemps qualifié les groupes dont est issu l’État islamique en Syrie et en Irak de « rebelles », mot porteur de ré­férences positives pour elle.

En Europe, aujourd’hui, elle sè­me l’aveuglement et la censure face aux dangers de l’islam radical et de l’antisémitisme musulman et n’hésite pas à qualifier de « raciste islamophobe » quiconque ose, faits à l’appui, critiquer l’islam, qui est la matrice du totalitarisme le plus virulent de notre époque.

C’est normal, hélas : elle est fondamentalement totalitaire et pas un seul totalitarisme dans l’histoire ne lui est étranger, car elle est dogmatique, porteuse d’une volonté de remodeler les sociétés et les êtres humains, résolument hostile ce que Karl Popper a appelé les « sociétés ouvertes ».

Elle est à l’œuvre en France de­puis longtemps (disons, depuis le temps de Robespierre) et tout ce qui, présentement, détraque et broie ce pays est son œuvre : rigidités bureaucratiques détruisant l’esprit d’entreprise et la création d’emplois, systèmes de redistribution multipliant les pauvres et les assistés, destruction de la liberté de penser et d’entreprendre, dissémination d’une haine envers ce que la civilisation occidentale a produit de plus fécond, délitement de la famille, du respect de la vie humaine et des valeurs les plus essentielles (différence entre le bien et le mal, idée de responsabilité individuelle).

Que la mesure la plus significative prises depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la république ait été l’instauration du mariage homosexuel n’est pas un hasard.

Que Christiane Taubira, qui a porté cette instauration et renforcé le laxisme judiciaire, soit une icône inamovible au sein du gouvernement n’est pas un hasard non plus.

Que des subventions aillent vers de pseudo-artistes adeptes de la perversion, tels l’auteur du plug anal gonflable géant installé récemment au cœur de Paris, et vite dégonflé par un acte de révolte, n’est vraiment pas un hasard.

Guy Millière

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Comments (69)

  • Fucius Répondre

    @Jaurès

    Le mariage homosexuel a été imposé aux canadiens en 2005, contre l’avis de Stephen Harper, actuel premier ministre conservateur, qui fit partie de ceux qui se levèrent pour y faire objection.
    Harper est premier ministre depuis 2006.

    Pas plus que les Français, les Canadiens n’ont eu la possibilité de s’opposer à ce bouleversement sociétal, de civilisation, et de l’État.
    Comme les français il est probable qu’ils l’auraient refusé s’ils l’avaient pu.
    Comme les Français ils sont soumis à un État illimité, et des institutions étatiques et médiatiques entièrement aux mains de socialistes.

    La Manif pour tous est l’un de mes très rares motifs de fierté patriotique.
    Elle démontre que la liberté bouge encore en France.

    11 novembre 2014 à 15 h 52 min
    • Jaures Répondre

      Mais bien sûr, Fucius, on a imposé le mariage homo aux Canadiens, Belges, Français, Espagnols, Anglais, Norvégiens, Danois, …
      Par contre, les autres pays, dictatures et théocraties, qui le refusent n’imposeront jamais cela à leurs populations !

      Curieux comme l’intolérance vous emmène ainsi à emboîter le pas des ennemis de la démocratie.

      12 novembre 2014 à 10 h 20 min
  • Fucius Répondre

    Guy Millière a raison de souligner la fraternité qui unit les socialistes à tous les totalitarismes, y compris islamiste.

    Cette fraternité totalitaire combat la pensée libérale et son socle chrétien, dont hélas bien des libéraux ne sont pas conscients.
    Le libéralisme veut un État limité, le christianisme définit ces limites à travers la distinction faite par le Christ entre les sujets dont il traite et ceux dont il ne traite pas.

    Autorité suprême sur les premiers, humilité suprême sur les seconds.
    Une horreur absolue pour les totalitaires !

    Quel livre est le plus interdit au monde ?
    Mein Kampf ?
    La Bible ! Impure pour le communisme autant que pour l’islam.
    S’il est un objet dont le régime de Corée du Nord punira de mort quiconque l’introduit, c’est la Bible.
    Si vous visitez le dôme des mosquées, vous devrez laisser votre Bible à l’entrée. Si vous vous aventurez dans un pays musulman, vous devrez la laisser à la frontière, ou si c’est un pays modéré, au moins vous abstenir de laisser des musulmans la consulter.

    Que cet autodafé permanent soit absolument inconnu de nos contemporains illustre bien l’emprise du socialisme sur l’école et les médias.

    Ne nous étonnons pas de la collaboration socialiste à l’islamisation de notre société, pas plus que de l’admiration de Roosevelt pour Staline.

    La fraternité totalitaire qui unit le socialisme à tout autre forme de totalitarisme contre tout ce qui peut faire obstacle au totalitarisme est donc une réalité patente, et fondamentale: Bien sûr leurs haines réciproques exploseront, mais pas avant d’avoir fermement établi le totalitarisme.
    Ce sont des haines fratricides.

    11 novembre 2014 à 15 h 38 min
  • euréka Répondre

    “Elle est à l’œuvre en France de­puis longtemps (disons, depuis le temps de Robespierre) et tout ce qui, présentement, détraque et broie ce pays est son œuvre.
    Tous les crimes de la gauche ont leur origine dans les horreurs de la Révolution française. Mr Millière a raison. La Terreur fut le moyen employé en réponse à la contre-révolution et aggravée par la Terreur Blanche. La jalousie, la défiance, le soupçon et la haine entre Français sont nés dans la période clef de 1792-1795
    Rappelons-nous la Loi des Suspects de 1793 !
    Et les Assignats ? emprunts émis par le Trésor en 1789 dont la valeur était calculée sur les biens confisqués du clergé. Voilà le premier acte de la Révolution. Mais en 1793 devant la dépréciation des assignats, des lois sont votées pour punir de peine de mort toute non-acceptation de transaction en assignats.
    Des centaines de journalistes, imprimeurs, éditeurs arrêtés et déportés. En 1793, d’innombrables lois sont votées pour réprimer tous ceux qui, par leurs écrits, proposent le rétablissement de la royauté. Les abonnés des journaux royalistes se désabonnent par crainte d’être suspectés car en octobre 1797 une loi oblige les journaux à être imprimés sur du papier timbré !!
    La Constitution est mille fois violée. La liberté de l

    11 novembre 2014 à 14 h 45 min
    • euréka Répondre

      la liberté d’association est aussi violée.
      Ne parlons pas des têtes qui tombent comme à Gravelotte, des dénonciations, délations, rapports de police, génocide en Vendée, car il faut faire table rase du passé de la France. Les révolutionnaires étaient des criminels, certains de vrais psychopathes
      Et tout cela estampillé “débordements de patriotisme”. Mince alors !

      11 novembre 2014 à 14 h 54 min
  • Watson Répondre

    Je suis 300% d’accord avec Millières mais chers lecteurs Attention, n’insultez pas jaurès ! Vous avez suffisamment d’arguments pour contrer Jaurès. ne tombez pas dans le piège du style des forums du journal l’huma où lorsque vous dites qq chose de censé on vous insulte… N’oubliez pas que Jaurès défend des abominations comme la CGT. J’ai vu hier un bateau de la sncm prendre la mer sans aucun passager à bord. Plus personne en Corse ne prend la SNCM. Elle tourne à vide ! c’est le contribuable qui paye mais rien à foutre… C’est çà le principe ultime de la gauche. Donner par tous les moyens un pouvoir aux médiocres, à tous ceux et toutes celles qui dans une société normalement constituée n’arriveraient jamais à rien. Contrairement à ce que l’on croit, il n’y a aucune idéologie dans la gauche, aucune valeur, ce ne sont que des faire-valoir pour conquérir de nouveaux territoires en s’enfermant dans la citadelle imprenable de la générosité et du partage. Or, il n’y apas plus égoïste qu’un gauchiste car il institue le partage – jamais pour lui – mais toujours pour les autres!. le gauchiste n’est qu’un tube digestif. Le gauchiste n’est qu’un capitaliste raté. dès qu’il devient riche il méprise les classes populaires. Donner une chance aux plus nuls de prendre le pouvoir, l’antipode de la sélection naturelle. où le plus nul devient roi. Sans oublier que la gauche plus que tout déteste le peuple…
    Merci pour votre attention. WatsonCorsica

    9 novembre 2014 à 22 h 38 min
    • euréka Répondre

      @watson corsica

      “Contrairement à ce que l’on croit, il n’y a aucune idéologie dans la gauche, aucune valeur, ce ne sont que des faire-valoir pour conquérir de nouveaux territoires en s’enfermant dans la citadelle imprenable de la générosité et du partage”

      Pas totalement d’accord avec vous. La Gauche a des valeurs, celles de la république et au premier rang d’entre elles, l’égalité et la justice sociale.
      Où elle est criminelle c’est lorsqu’elle spolie les uns pour donner aux autres et ainsi décourager les hommes de talent qui se voient déposséder du fruit de leur travail, non récompensés de leurs prises de risques. Et puis surtout elle se sert toujours en premier en bon parasite d’état.
      Envieux jaloux , les descendants des sans-culotte on les retrouve aujourd’hui dans les bandes de casseurs gauchistes toujours prêts à faire le coup de poing au nom de la défense des valeurs républicaines. Sauf que si Mélenchon rugit face à Le Pen, il a l’air d’un petit garçon face à un grand patron comme Jean-Louis Beffa… Il la ramène moins sur le coup !

      11 novembre 2014 à 15 h 39 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        on pourrait tout aussi bien dire :

        1 ° ) Egalité = égalitarisme obtenu par un nivellement par le bas … sauf pour les … apparatchiks s’ entend

        2 ° ) Justice = exclusion de tout ce qui n’ est pas ” conforme ” à la doxa … socialiste … pour l’ item ” justice sociale ” se reporter à … 1°)

        11 novembre 2014 à 15 h 57 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, comme je vous l’ai expliqué, aucun historien ne fait de Luther la référence idéologique principale (car c’est ce que vous défendez) du nazisme. Le seul qui s’y est risqué a été copieusement moqué par la communauté historienne.

    Lorsque vous écrivez que Martin Luther est l’idéologue auquel se réfèrent avec ostentation les dignitaires nazis, vous procédez par exagération. Martin Luther est l’UN des idéologues auxquels se réfèrent les nazis. Il n’est cité qu’une seule fois dans Mein Kampf, contre 34 fois pour Bismarck, lui aussi cité avec ostentation par les nazis.

    Vous prenez le problème à l’envers : vous avez recueilli des citations (dont les dignitaires qui les prononcent sont, soit dit en passant, et à part Julius Streicher, de sinistres inconnus, connaissiez-vous honnêtement Bernhard Rust avant d’avoir vu son nom accolé à l’une de vos citations ?), et vous en tirez une exagération (“Luther est le principal idéologue auquel se réfèrent les nazis”) qu’aucun historien ne s’aventurerait à défendre. Quel discours public d’Hitler (la liste est disponible, vous pouvez piocher !), de Goebbels, de Goering, de Himmler fait référence à Luther ? J’ai en revanche, maintes fois entendus des références au pangermanisme, au racisme, à l’antisémitisme qui n’avaient nul besoin de la justification de Luther. La bible antisémite moderne à laquelle ne cessaient en revanche de se référer les nazis (pas des inconnus comme Bernard, mais Goebbels, Himmler, Goering, Rosenberg et Hitler) était les les protocoles des sages de Sion. Des juifs et de leur mensonge n’est cité dans aucun discours.

    Je vous le répète, l’antisémitisme de Luther a contribué à imprégner la société allemande dont une bonne part est protestante, et les nazis ont bien sûr utilisé ce ferment non pour légitimer – comme s’ils en avaient besoin ! – leur projet antisémite, mais pour l’inscrire dans une pseudo filiation nationale.

    Ce sera donc mon dernier commentaire sur ce point, nous commençons à tourner en rond !

    7 novembre 2014 à 19 h 03 min
    • Jaures Répondre

      Pour conclure également:
      1) Bismarck n’était pas un idéologue mais un homme d’action politique. Qui n’a jamais parlé de “bismarckisme” ?

      2) Ce que les historiens ne disent pas c’est que Luther serait à l’origine du nazisme mais il est bien la référence récurrente des dignitaires nazis quand ils ont besoin d’une caution idéologique. Îl y a d’ailleurs bien d’autres historiens qui le souligne: Peter F. Wiener ,Robert Waite,…

      La grande historienne américaine Lucy Dawidowicz écrit: “The line of anti-Semitic descent from Luther to Hitler is easy to draw.”

      3)Je vous incite donc à creuser la question.

      7 novembre 2014 à 19 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je n’ ai ( bien sûr ! ) lu que votre première phrase , mais je peux vous donner l’ explication au ” raisonnement ” de @ Jaurès : L ‘ AMALGAME . Cela vous permettra de ne pas perdre votre temps et nous le notre à poursuivre ou à lire ( pour nous ) votre ” dispute ” byzantine qui entre nous n’ a que fort peu à voir avec l’ Histoire !

      11 novembre 2014 à 16 h 02 min
  • Valentin Répondre

    Et devinez qui l’on trouve en majorité dans les rangs de la gauche ? Les éternels membres du peuple élu comme d’habitude qu’ Hitler qualifiait de destructeurs de Nations et pourrisseurs de peuples !!

    6 novembre 2014 à 20 h 03 min
    • euréka Répondre

      @ Valentin IL n’avait pas tout à fait tort.

      Et si Martin Luther était antisémite, une bonne dizaine de nos papes ainsi que les monarques de quasiment l’Europe entière l’étaient aussi.
      Comment ne pas l’être puisque la nation juive s’est placée au dessus de toutes les autres comme étant le peuple élu de Dieu ?
      Nos compatriotes juifs se plaignent de la montée de l’antisémitisme et ils considèrent qu’ils n’y sont pour rien ? L’agacement que suscitent leur prétention et leur suffisance est normal. Mais veillons à ce que cela n’aille pas plus loin que le simple agacement.

      7 novembre 2014 à 20 h 18 min
  • DESOYER Répondre

    Guy,
    Vous avez un petit côté conservateur qui me plaît.

    6 novembre 2014 à 19 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      oui, mais certains ” conservateurs ” ( employés dans l’ ” industrie ” agro-alimentaire ) dénature le goût ! sans compter qu’ ils peuvent s’ avérer à la longue être … cancérigènes !

      12 novembre 2014 à 12 h 47 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        dénatuRENT !

        12 novembre 2014 à 13 h 30 min
  • Anomalie Répondre

    Jaurès, votre argumentaire n’est guère convaincant. Que Martin Luther fasse partie de la cohorte d’influences et de racines du nazisme, nul ne le conteste, moi le premier. En revanche, votre exercice de citations, aussi informatif soit-il, peut être reproduit avec n’importe lequel des personnalités dont des dignitaires nazis ont pu, un jour ou l’autre, se réclamer. Ce qui est pratique avec le nazisme, c’est qu’il s’agit d’un tel patchwork qu’on peut y trouver absolument ce que l’on veut.

    Je prends juste un exemple parmi mille. Bismarck. Il est cité 34 fois dans Mein Kampf (contre 1 pour Luther), très élogieusement par Hitler ainsi que par maints dignitaires.

    Cela ne change rien au fait que Martin Luther n’est qu’une influence parmi les dizaines voire les centaines d’autres dont les nazis, et notamment Hitler dans Mein Kampf, ont pu se réclamer. En tout état de cause, faire de Martin Luther la principale référence du nazisme n’est pas crédible.

    6 novembre 2014 à 16 h 28 min
    • Jaures Répondre

      Je ne suis pas de votre avis.
      Outre les références que je vous ai données, et que je pourrais multiplier, on voit que cette influence est de nature idéologique: il ne s’agit pas seulement d’un homme qu’on cite en exemple, mais d’une idéologie revendiquée qui imprègne les discours et les actes.

      Dans “Des juifs et leurs mensonges”, Martin Luther décrit comment devrait s’organiser un pogrom des juifs:
      “mettre le feu à leurs synagogues et leurs écoles. Ce qui ne veut pas brûler doit être recouvert et enfoui, de manière à ce que personne ne puisse plus en voir une pierre et une ruine”. Il faut aussi ” détruire et raser leurs maisons (…), arracher tous leurs livres de prière et tous les textes talmudiques, dans lesquels sont enseignés des idolâtries, des mensonges, des malédictions et des blasphèmes, leur retirer tout sauf-conduit pour se promener dans les rues, les contraindre à des travaux humiliants, enfin les expulser du pays, une fois que l’on s’est assuré qu’ils ne peuvent pas être utiles au gouvernement avec leur argent”. Il faut également tuer les rabbins qui continueront à enseigner leur religion, interdire l’ “usure” aux juifs, leur prendre leur argent et leurs bijoux, et imposer le travail obligatoire aux juifs jeunes et costauds.

      C’est ce qui fut à la lettre accompli à partir de la Nuit de Cristal.

      Enfin, et pour conclure, avouez que parmi toutes ces références et citations, on est bien en mal d’en trouver une aussi claire à un quelconque théoricien ou homme politique socialiste. Quelle conclusion en tirez-vous ?

      6 novembre 2014 à 17 h 10 min
      • Anomalie Répondre

        Pour être certain que je vous suis bien, vous estimez que le nazisme est le prolongement politique de la pensée luthérienne et que Luther est le principal inspirateur du nazisme ? Si oui, quid du pangermanisme ? Quid de la pensée völkisch ? Quid du romantisme politique ? Quid de la verticalité prussienne ? Ce sont ces racines qui font consensus parmi les plus éminents spécialistes du nazisme. Aucun, à ma connaissance, ne fait de Luther le précurseur d’Hitler. Les historiens, en revanche, ne négligent pas pour autant l’imprégnation de la pensée de Luther dans la société allemande. Ce sont deux choses différentes. Guy Millière croit voir en Marx et Engels les précurseurs du nazisme, vous croyez y voir Luther. Ces deux visions sont tellement réductionnistes qu’elles ne méritent pas plus d’attention. Cela n’enlève rien à la véracité de l’imprégnation de Luther dans le NSDAP et, au delà, dans la société, dont vous vous faites l’avocat. Mais ce que je conteste, c’est votre affirmation selon laquelle cette influence est la plus importante.

        Vous écrivez : “Enfin, et pour conclure, avouez que parmi toutes ces références et citations, on est bien en mal d’en trouver une aussi claire à un quelconque théoricien ou homme politique socialiste”. Je l’avoue d’autant plus facilement que je ne prétends pas le contraire !

        6 novembre 2014 à 17 h 34 min
        • Jaures Répondre

          C’est le problème avec ces discussions à tiroirs: en répondant à une question, puis à une autre, pour peu que l’on y consacre quelques références, on peut amener l’interlocuteur à croire ce que vous énoncez ici.

          Non, évidemment, je ne prétends aucunement que Martin Luther serait “l’inspirateur du nazisme”. J’ai simplement montré que la figure idéologique à laquelle se réfèrent Hitler et les dignitaires nazis est Martin Luther essentiellement pour son ouvrage “Des juifs et leurs mensonges” et non, comme le prétend Millière, Marx et Engels.

          Le nazisme a évidemment des fondements historiques et idéologiques complexes dont chacun de ceux que vous énoncez mérite un volume.
          Mais de même, et ce sont là mes sources sur le contenu de mes réponses, la référence à Martin Luther est évidente dans le discours et les actes antisémites du national-socialisme (“The Holy Reich” par Richard Steigmann-Gall Pr à l’Université de Kent State.).
          Sur le rôle des industriels allemands durant le IIIème Reich: “Big Business avec Hitler” par Jacques Pauwels de l’Université de Toronto.

          6 novembre 2014 à 21 h 07 min
          • Anomalie

            Très bien, c’est plus clair. Reste encore un point : pas “la” figure idéologique, mais “l’une” des figures. Parmi tant d’autres. Car comme je l’ai expliqué, aucun historien (à part Schirer, si ma mémoire est bonne, je ne sais plus si ça s’écrit comme ça) a fait de Luther comme “référence principale” du nazisme la thèse centrale d’un de ses travaux, et s’est fait copieusement moqué par la communauté historienne… Que des nazis aient élogieusement cité Luther, pour d’évidentes raisons, ne suffit bien évidemment pas à échafauder une thèse historiographique.

            Sur Hitler et le capitalisme, tout a été écrit sur la question, rien de nouveau sous le soleil.

            6 novembre 2014 à 22 h 28 min
          • Jaures

            Anomalie, je ne dis pas que Martin Luther a inspiré à lui-seul le nazisme ni qu’Hitler a fondé le NSDAP après avoir pris connaissance de son oeuvre. Ce serait là évidemment une sottise.

            Le nazisme eut existé sans Martin Luther. Je dis simplement que Martin Luther est l’idéologue auquel se réfèrent avec ostentation les dignitaires nazis. Quel autre idéologue historique est ainsi défini par eux comme précurseur d’Hitler ?

            Vous dîtes “une cohorte d’influences”, certes, mais quel penseur est ainsi revendiqué comme devant être cité avec le nom d’Hitler dans le même souffle ? Je dis bien penseur idéologue, pas homme politique ou artiste.

            Personne ne dit que Martin Luther préfigure le nazisme. Hitler a trouvé dans “Des Juifs et leurs mensonges” la légitimation théorique, quasi religieuse, de son antisémitisme idéologique. Les nombreuses citations présentes dans l’ouvrage ci-dessus le démontrent à l’évidence. Aucun autre idéologue à ma connaissance n’occupe la place de Luther dans le discours nazi.
            Mais vous avez peut-être des noms à proposer.

            7 novembre 2014 à 15 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si vous êtes LE PREMIER à ne pas le contester c’ est que le fait est en ( 4 ) vérité(s) in-dis-cu-ta-ble , alors pourquoi noircissez vous ( narcissez vous ! ) des colonnes de lettres ?
      cordialement

      12 novembre 2014 à 13 h 33 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Bismark est (sur)-cité, comme l’ aurait pu être en France …Napoléon ! point !

      12 novembre 2014 à 13 h 36 min
  • Anomalie Répondre

    Jacky Social, autant je doute de la véracité des propos que vous prêtez à Hitler dans votre post précédent (5 NOVEMBRE 2014 À 22 H 50), car j’ai une maladie, j’aime revenir aux sources ! Pouvez-vous me dire d’où provient vos “Hitler disait que”, quel discours, quel date ? Notamment cette phrase, que j’ai vu beaucoup circuler, que j’ai déjà lue dans certains ouvrages de vulgarisation, mais que malheureusement je n’ai jamais pu rattacher à une source primaire : “En tant que Socialiste, comment pouvez-vous ne pas être antisémite” ; autant, donc j’aimerais plus de précisions à ce sujet, autant vous parlez d’or dans votre dernier commentaire où vous évoquez l’élimination de la concurrence. C’est exactement ce dont il s’agit, et je vous remercie de le rappeler.

    Jaurès, votre fixation sur Luther ne tient pas la route. Luther n’est qu’une référence parmi des centaines citées dans Mein Kampf. En quoi le nazisme est-il un protestantisme ? Vous procédez de la même manière que Guy Millière, par extrapolation très hasardeuse ! Personne ne pourra suivre sérieusement Guy Millière s’il tente d’appuyer la thèse que le nazisme est un mouvement de gauche ; les références, les influences, les racines du mouvement sont bien trop multiformes pour cela. De même, personne ne pourra vous suivre si vous tentez d’appuyer la thèse que Luther est l’influence principale du nazisme. C’est même assez cocasse d’avoir à le rappeler.

    Les membres du SPD et du KPD ont peuplé les geôles nazies, c’est tout à fait exact. Mais au même titre que les catholiques, particulièrement visés par exemple lors de la nuit des longs couteaux. L’aile gauche du nazisme a été décimée également. Ceux parmi les membres du Zentrum qui s’opposaient à Hitler ont subi le même sort. Entre 1925 et 1933, le NSDAP s’est consacré à l’élimination méticuleuse de toute concurrence parmi les partis nationalistes… Qu’en déduisez-vous ?

    6 novembre 2014 à 10 h 55 min
    • Jaures Répondre

      Anomalie, ne me faites pas tenir des propos qui ne sont pas les miens.
      J’ai évoqué Martin Luther en réponse au post de Millière qui prétend que Marx et Engels sont les références d’Hitler. Je précise que la seule référence théorique notable dans Mein Kampf est Martin Luther qualifié de” plus grand génie allemand”.
      Imaginez qu’Hitler ait écrit la même chose de Marx ?
      Evidemment, le national-socialisme n’a rien à voir avec le protestantisme.

      Pareillement, je ne dis pas que seuls les socialistes et les communistes ont été exilés et emprisonnés: les juifs, les tziganes, les homosexuels ont également peuplé les prisons puis les camps d’exterminations. Pour les catholiques, c’est plus compliqué: on pouvait être catholique et nazi ou bien catholique et résistant. De nombreux prêtres ont été déportés. D’autres ont pactisé avec Hitler: Freidrich Coch, Ludwig Müller,… ou adopté une attitude conciliatrice (M.von Faulhaber).

      Il y a toujours à l’intérieur d’un parti des tendances qui s’opposent. Au NSDAP, cela s’est réglé dans le sang. Mais il s’agissait là de règlements de comptes internes. La persécution des socialistes et communistes était idéologique et cohérente avec l’alliance forgée avec le grand patronat allemand.

      6 novembre 2014 à 11 h 53 min
      • Anomalie Répondre

        Je vous rejoins lorsque vous dénoncez le raccourci de Millière qui pointe Marx et Engels comme “référence” d’Hitler. C’est une chose jugée, n’en parlons plus. Mais je ne peux vous suivre lorsque vous écrivez : “Oui ou non les seules références théoriques d’Hitler dans « Mein Kampf » sont-elles les idées développées par Martin Luther”. Si les “seules” références théoriques d’Hitler sont Luther, alors le nazisme est un protestantisme, non ? C’était le sens de ma réponse vous expliquant que les influences, sources, racines et références du nazisme sont tellement multiformes, variées, diverses, qu’affirmer que Luther est sa “seule” référence vous vaudrait un zéro pointé en Histoire.

        Le nazisme, comme le totalitarisme soviétique, a méticuleusement éliminé toute opposition et toute concurrence pouvant faire obstacle à l’émergence d’un homme nouveau.

        6 novembre 2014 à 12 h 08 min
        • Jaures Répondre

          Anomalie, j’admets que la phrase que vous citez est un raccourci un peu schématique. J’aurais dû écrire, ce que j’ai fait ensuite, la seule référence théorique notable est celle de Martin Luther. Les autres sont très diluées. Marx et Engels sont totalement absents. La cause est entendue.

          Ensuite, ce que vous qualifiez de concurrence désigne en fait tous les combats. Conquérir le pouvoir, c’est éliminer ses concurrents, en interne comme en externe. En démocratie, on le fait par le suffrage. Les tyrans l’accomplissent par la violence.

          Ce qu’il importe de distinguer c’est la concurrence interne entre ceux qui partagent un corpus d’idées, et le combat externe contre ceux qui ont une idée du monde différente.
          Hitler s’est débarrassé de ses ennemis pour prendre le pouvoir, ensuite le ménage a été fait en interne. Ces combats ne sont pas de même nature.

          6 novembre 2014 à 12 h 54 min
          • Anomalie

            Pour clore ce point de détail comme dirait l’autre, revenons-en au texte. Martin Luther n’est cité qu’une seule fois, aux côtés d’autres, dans une une seule phrase, dans la catégorie de ceux que Hitler appelle “les grands lutteurs de ce monde”. Et il écrit : “A cette catégorie appartiennent non seulement les hommes d’Etat réellement grands, mais aussi tous les grands réformateurs. A côté de Frédéric le Grand, se trouvent ici Martin Luther ainsi que Richard Wagner”.

            Des dizaines d’autres références, surtout politiques, parsèment le texte, bien plus proches du XXe siècle voire contemporaines.

            6 novembre 2014 à 13 h 53 min
          • Jaures

            Par ces 3 figures, Hitler marque ses racines intellectuelles avec un politique, un idéologue et un artiste.
            L’influence de Martin Luther est ensuite prégnante chez les nazis.
            “Quand Luther a tourné son attention vers les Juifs, après avoir terminé sa traduction de la Bible, il nous a laissé “sur les Juifs et leurs mensonges” pour la postérité.”
            “Du Moyen Age nous pouvons regarder l’exemple même de Martin Luther. Ce qui s’agitait dans l’âme et l’esprit du peuple allemand de l’époque, a finalement trouvé son expression dans sa personne, dans ses paroles et ses actes” (Walter Buch, juge suprême du NSDAP, “Geist und Kampf”)

            “Ainsi seulement, nous pouvons entrer dans l’esprit de Luther …. . Il ya un sentiment profond que notre célébration n’est pas motivée par la superficialité, mais plutôt par la reconnaissance envers un homme qui a sauvé les valeurs culturelles allemandes.” (Erich Koch, Obergruppenführer Konigsberg-Hartungsche Zeitung 1933)

            “Depuis que Martin Luther ferma les yeux, aucun fils de notre peuple n’est apparu. Il a été décidé que nous serons les premiers à assister à sa réapparition …. Je pense que le temps est révolu où on ne peut pas dire les noms de Hitler et de Luther dans le même souffle. Ils vont ensemble désormais” (Bernhard Rust , ministre de l’éducation du 3ème Reich “Volkischer Beobachter” 1933)

            Je puis vous en servir encore quelques uns à votre convenance. Je suis curieux de savoir si Millière ou d’autres ont des mots identiques émanant de dignitaires nazis à l’égard de Marx et Engels.

            6 novembre 2014 à 15 h 14 min
  • René de Sévérac Répondre

    J’ai lu tous les commentaires.
    Et je trouve intéressantes (et de qualité) les remarques des uns et des autres.
    Jaurès est toujours là pour animer le débat.
    Je lui adresse donc cette brève remarque :
    Je suis de la race des “socialistes” qui ont du mal à se situer à gauche (aux côtés de Mélanchon et de Robespierre).
    J’appelle cette race “socialiste à la Péguy”.
    C’est grave Docteur ?

    6 novembre 2014 à 9 h 15 min
    • Jaures Répondre

      Cher René, c’est votre problème.

      6 novembre 2014 à 10 h 35 min
  • Oxydent75 Répondre

    Sur ce site à vocation anti gauche soixante huitarde, anti immigration islamique et pro “NON au SUICIDE DE LA FRANCE”,
    Il y a Jaurès, vaillant petit soldat de la gauche -dont je soupçonne qu’il anime une sorte d’officine destinée à enfumer les nationalistes de droite- … et les autres.
    ET Millière, dont les amalgames et références historiques ainsi que les emportements passionnels, peuvent conduire à des interprétations discutables, fait partie de notre camp. Sa rhétorique, sa culture, ses visions, ses vérités ou ses raccourcis ont pour vertu de pointer les idéologies (particulièrement celle anarcho-trotsko-socialo opportuniste) qui a conduit au délabrement de nos valeurs fondamentales, de notre identité et de notre culture, tel que nous en constatons les risques majeurs, AUJOURD’HUI .
    Millière, à sa façon, aiguillonne un bon sens populaire et exhume le fond nationaliste du peuple de FRANCE, descendant de ses fiers poilus de 14, eux-mêmes héritiers d’une Histoire de FRANCE, que la gauche de Mai 68 veut salir et culpabiliser, lui préférant la société idéalement ouverte aux partouzes, aux mensonges, aux gay-pride, aux parents du même sexe, à l’accueil de populations parasites, non-civilisées et nocives, venues du Moyen-Âge.
    Cela, Jaurès et ses sbires (car il ne fait aucun doute que c’est une équipe), le sentent, le voient, le déplorent redoutant, avec ses donneurs d’ordre, les prochaines conséquences électorales. Alors il se battent dans leurs tranchées; ils font feu de tous bois, accrochant la moindre idée, le moindre terme, dédaignant la plus petite nuance de nos commentaires, puisant dans toutes statistiques, références, études ou propos contradictoires (puisés dans la base de données de Terra Nova, du PS, d’EELV…) pour contrer sans relâche les lecteurs de 4 V et… Guy Millière, l’homme qui ose (avec Zemmour, Tiilinac et autres agitateurs de même type de la conscience française) démonter la supercherie de la Gauche. Leurs contre-mesures, suivant une méthode éculée cherchent à entraîner le débat dans le passé, sans lien avec les faits du présent, pouvant même, si besoin était, de fouiller dans la protohistoire.
    Le sens du texte de Millière se résume, concernant les méfaits de la Gauche à un passage essentiel :

    // Elle est à l’œuvre en France de­puis longtemps (disons, depuis le temps de Robespierre) et tout ce qui, PRESENTEMENT détraque et broie ce pays est son œuvre : rigidités bureaucratiques détruisant l’esprit d’entreprise et la création d’emplois, systèmes de redistribution multipliant les pauvres et les assistés, destruction de la liberté de penser et d’entreprendre, dissémination d’une haine envers ce que la civilisation occidentale a produit de plus fécond, délitement de la famille, du respect de la vie humaine et des valeurs les plus essentielles (différence entre le bien et le mal, idée de responsabilité individuelle).

    N’est-ce pas suffisant ?

    6 novembre 2014 à 1 h 26 min
  • Jacky Social Répondre

    Le parasite Jaurès peut-il nous expliquer en quoi Hitler et Mussolini seraient de droite ou d’extrême-droite? Je prends une citation de Hitler: “En tant que Socialiste, comme pouvez-vous ne pas être antisémite”?” Hermann Rauschning, un nazi de Danzig, qui a bien connu Hitler avant et après son accession à la fonction suprême en 1933, raconte combien Hitler reconnaissait en privé sa dette à la tradition marxiste: “J’ai appris beaucoup du marxisme et n’hésite pas à l’admettre”. Il disait aussi que le problème de la République de Weimar était que ses leaders n’avaient jamais lu Marx (on peut en dire autant de la gôôôche caviar). Hitler disait qu’il se démarquait des Marxistes bien plus d’un point de vue tactique que d’un point de vue idéologique. Hitler disait aussi que “le national-socialisme dans son ensemble était basé sur Marx”. Alors mon p’tit Jaurès, apprenez vos classiques. Alors le socialisme d’Hitler est une variante du socialisme, mais comme tous les socialismes, il est totalitaire dans son essence et de gauche dans son expression. Hitler était un socialiste radical. Les socialistes de Weimar n’ont jamais nier à Hitler son droit de se faire appeler “socialiste”. Le travail de mémoire est décidément très difficile. Jaurès, dégagez bordel. Vous empoisonnez ce site avec vos bobards débiles.

    5 novembre 2014 à 22 h 50 min
    • Anomalie Répondre

      Hermann Rauschning n’est pas une source fiable, depuis qu’il a été établi que ses conversations avec Hitler rapportées dans “Hitler m’a dit” ont été inventées.

      5 novembre 2014 à 23 h 10 min
      • Jacky Social Répondre

        Certes pour Rauschning. Mais ma réponse ne contient qu’une citation de Rauschning. Les autres viennent de discours d’Hitler. Le “il” de “il disait” est Hitler, non Rauschning. Le marxisme préconisait également l’élimination de certaines races, une opinion que Marx a publié en 1849 à travers un article d’Engels intitulé “La Lutte Hongroise” dans son journal “Neue Rheinische Zeitung”, ce qui d’une certaine manière annonce Auschwitz. Oui, c’est un raccourci mais je ne vais développer cela ici.

        6 novembre 2014 à 9 h 09 min
    • Jaures Répondre

      Jacky, où ai-je écrit que le fascisme ou le nazisme étaient de droite ?
      Je ne sombre pas, moi, dans le simplisme historique pour faire coller la réalité à une idéologie.

      Hitler comme Mussolini était un opportuniste nationaliste. J’ai rappelé que le parti national-socialiste est né dans un contexte où la gauche était dominante. Hitler a d’abord tenté de faire venir à lui la base des partis de gauche en mettant en avant l’antisémitisme et le nationalisme. Quand cette tactique a échoué, il s’est allié à la droite et au milieu capitaliste pour accéder au pouvoir.

      Au delà des mots, de la rhétorique tactique, il y a les faits.
      Oui ou non les premiers partis interdits sous Hitler ont-ils été les partis de gauche ? Oui ou non les industriels allemands (dont je cite plus bas certains nom parmi les plus influents de l’époque) ont-ils soutenu le parti national-socialiste ? Oui ou non les seuls à s’être opposés aux pleins pouvoirs à Hitler ont ils été les socialistes (le parti communiste était déjà interdit), position qui a coûté l’exil ou les camps de concentration à ses élus et militants ?
      Oui ou non les seules références théoriques d’Hitler dans “Mein Kampf” sont-elles les idées développées par Martin Luther ?

      Répondre à ces simples questions est répondre à vos interrogations. Hitler était un opportuniste qui a accédé au pouvoir grâce à la droite et le milieu industriel et bancaire qui ont vu leur intérêt dans cette dictature.

      6 novembre 2014 à 8 h 47 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        vous n’ avez toujours rien compris à la naissance du national-socialisme ; il vous faudra revoir votre ” grille ” de lecture … pas de temps à perdre avec vous mais, qualifier A.H. de simple opportuniste est quand même historiquement et politiquement un peu … léger … pour ne pas dire … simpliste

        6 novembre 2014 à 8 h 54 min
        • Jaures Répondre

          Hitler a été opportuniste dans le sens où il a su s’adapter aux circonstances et effectuer les bonnes alliances au bon moment.
          Voyant que son entrisme des partis de gauche ne fonctionnait pas, il a joué d’autres cartes qui se sont révélées gagnantes.

          6 novembre 2014 à 9 h 06 min
      • Jacky Social Répondre

        “Hitler était un opportuniste qui a accédé au pouvoir grâce à la droite et le milieu industriel et bancaire qui ont vu leur intérêt dans cette dictature”.
        Ici vous faites un raccourci assez facile. Disons surtout que le capitalisme que vous dénoncez est typiquement socialo-étatiste (pléonasme). Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un capitalisme de connivence au service de l’état. Ce n’est plus du capitalisme. Quant à Martin Luther, que voulez-vous dire ? « Mein Kampf » s’inspire de Frederick le Grand, de Heidegger et de Wagner et de bien d’autres. Hitler met en exergue les grands Allemands pour étayer ses thèses nationalistes. Lord Robert Van Sittart a préfacé une anthologie de toute la littérature allemande où le nationalisme est exposé. Alors on trouve vraiment tout. Même si Luther n’a pas fait que du bien.
        “Oui ou non les premiers partis interdits sous Hitler ont-ils été les partis de gauche ?” C’est une entrave à la concurrence. Ouuhh le méchant.
        “Oui ou non les seuls à s’être opposés aux pleins pouvoirs à Hitler ont ils été les socialistes (le parti communiste était déjà interdit), position qui a coûté l’exil ou les camps de concentration à ses élus et militants ?”
        Encore une fois, il a éliminé la concurrence. Comme je vous l’ai dit, le nazisme est une variante du socialisme, ainsi que le communisme. N’empêche il y a bien eu le Pacte Molotov-Von Ribbentrop. A cette époque, les communistes étaient les alliés de l’Allemagne, car ils se reconnaissaient dans le nazisme. Du moins, le nazisme n’était pas perçu comme incompatible jusqu’à l’invasion de l’URSS par l’Allemagne. Et que faites-vous du Belge Henri de Man, président du POB, un homme de gauche avec des convictions de gauche ? A vous écouter, le socialisme serait un idéal de liberté et un modèle de sagesse. C’est une idéologie petite et exécrable. Le credo du loser et la philosophie des envieux et des jaloux. Le totem des médiocres et des couilles molles qui croient en l’état et au pognon des autres. N’est-ce pas opportuniste? Une insulte à l’intelligence. Le socialisme, ce sont des idées si bonnes et si justes qu’elles doivent être obligatoires. Le socialisme, pourquoi créer si l’on peut prendre ou se servir ? Quel homme génial vous êtes Jaurès. En fait, vous êtes un raté.

        6 novembre 2014 à 9 h 36 min
        • Jaures Répondre

          Cher Jacky, pour ne pas en rester aux raccourcis sur cette époque, il me faudrait vous poster un volume.

          Si pour vous, quand on massacre des personnes c’est uniquement pour éliminer la concurrence, direz-vous la même chose des millions de morts du goulag ?
          La Shoah fut-elle pour Hitler une manière d’éliminer la concurrence ?
          Non. La violence politique, surtout à cette échelle, c’est la volonté d’éliminer des ennemis, des obstacles à l’accession et à l’exercice du pouvoir total.

          Quant à votre discours sur les capitalistes qu se sont alliés à Hitler, il ne s’agissait pas pour eux de s’inféoder à l’Etat mais de s’en servir pour accumuler des profits. Ainsi, les profits de Krupp ont doublé entre 1933 et 1935. Ses effectifs sont passés de 35 000 en 1933 à 112 000 en 1938. Krupp a profité de l’Anschluss pour s’approprier l’aciérie de Berndorfer.
          Et il ne s’agit que d’un exemple parmi d’autres.

          6 novembre 2014 à 10 h 50 min
          • Jacky Social

            @Jaurès: “Cher Jacky, pour ne pas en rester aux raccourcis sur cette époque, il me faudrait vous poster un volume”. Ca, c’est tout à fait vrai. Pour une fois, nous sommes 100% d’accord au moins sur un point. Il faut dire qu’avec vous, c’est pas un volume, mais deux qu’il faut. Néanmoins, c’est juste que nos messages ne pourront jamais exprimer tout ce que nous voulons dire. Bref, passons. Je n’ai pas voulu faire d’ironie. Vous parliez des socialistes dans l’Allemagne nazie. Ils représentaient l’opposition à Hitler (leurs politiques assez ineptes – ils ont compris ce qu’il fallait faire un peu tardivement) et comme vous savez, on ne va pas vous l’apprendre, les dictateurs n’aiment pas leurs opposants car ce sont des concurrents dont ils sont prêts à se débarrasser par TOUS les moyens. Quant à la Shoah, il s’agit de certaines zones sombres de l’idéologie marxiste en pleine action. Quant aux capitalistes que vous décrivez, ce sont des capitalistes d’état. C’est ce que vous trouvez en Russie avec les oligarques ou ce qu’il y avait en Belgique aux 19ème et 20ème siècles avec la Société Générale de Belgique. Les rois s’étaient entourés d’une cours d’hommes d’affaires qu’ils aimaient décorer afin d’assurer la stabilité de leurs trônes. Pareil en Allemagne avec Hitler. En échange évidemment, les profits seront excellents. Nous sommes d’accord sur ce point. Mais vous connaissez ma

            6 novembre 2014 à 22 h 45 min
          • Jacky Social

            Mais vous connaissez mal l’économie de marché et ses grands principes. Vous ne tenez pas compte de la nature humaine non plus (nous, on veut du pognon et la Liberté en travaillant pour gagner et pas d’infantilisants drapeaux et autres slogans pour arriérés mentaux). A partir du moment où les grands capitalistes font affaire avec l’état, ils s’inféodent aussi à l’état avec le résultat que l’on sait. Même chose avec les personnes comme vous, Jaurès, qui profitez de l’état au nom de la redistribution que vous trouvez si juste (ben oui, vous en profitez bien. Miam-miam par ici la bonne soussoupe sur le compte des autres). Et on voudrait que les entrepreneurs restent en France? Et vous Jaurès, qu’avez-vous créer, à part des conflits sociaux?
            Voici une citation de Joseph Sobran:
            “People who create things nowadays can expect to be prosecuted by highly moralistic people (genre Jaurès) who are incapable of creating anything. There is no way to measure the chilling effect on innovation that results from the threats of taxation, regulation and prosecution against anything that succeeds. We’ll never know how many ideas our government has aborted in the name of protecting us.”
            Arrêtez votre blabla, vous n’impressionnez personne. Et puis à la CGT, on n’a pas grand chose à faire vu la longueur et la fréquence de vos posts. Et si, ça me regarde car mon travail n’est pas fit pour payer des larbin docile à rien faire. Vous animez ce site, dit-on. Jaurès, l’animateur social.

            6 novembre 2014 à 22 h 59 min
  • euréka Répondre

    Parmi les crimes de la gauche il en est un dont on ne parle pas assez : sa manie de toujours vouloir convertir le monde entier à son catéchisme.
    C’était le cas dans tout l’empire français. Pendant et surtout après la décolonisation. Tous nos intellectuels (ce dont parle très bien Bernard Lugan) ont marxisé plusieurs générations d’Africains, de Maghrébins et autres moyen-orientaux.
    C’était si vrai que dans le Maroc sous protectorat, Lyautey qui était un monarchiste au service de la république, réorganisa à sa façon tout l’enseignement marocain pour protéger la jeunesse de la marxisation des esprits en vigueur en France. Eh oui car un gamin courait ce risque en fréquentant les écoles françaises.
    Il a donc créé un réseau d’« écoles de fils de notables », les collèges musulmans, l’école des officiers de ar el Beïda de Meknès. “les pratiques et les mœurs lyautéennes sont suffisamment enracinées pour entraver toute évolution démocratique ou socialisante.”

    http://ldh-toulon.net/Lyautey-le-Marocain-par-Pierre.html
    et :
    http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2004/lyautey.htm

    5 novembre 2014 à 22 h 42 min
    • Oxydent75 Répondre

      [Liautey] … réorganisa à sa façon tout l’enseignement marocain pour protéger la jeunesse de la marxisation des esprits en vigueur en France. Eh oui car un gamin courait ce risque en fréquentant les écoles françaises.!!!
      Il dommage que Liautey n’ait pas poursuivi son oeuvre en France, car la “marxisation” de nos gamins (et quelques autres perversités éducatives) pollue notre identité nationale.

      6 novembre 2014 à 12 h 47 min
  • Anomalie Répondre

    Voici un débat qui renvoie à celui que nous avons eu il y a peu avec Jaurès et d’autres intervenants, sur l’origine socialiste des fondateurs des mouvements fascistes français.

    Mais l’erreur de Guy Millière est d’écrire que “le national-socialisme et le fascisme ont été des mouvements de gauche, socialistes”. Personne, même Hayek et von Mises en leur temps, ne se sont hasardé à analyser le phénomène nazi aussi péremptoirement. Guy Millière dessert grandement la thèse qu’il entend défendre en se laissant aller à de tels raccourcis.

    Ce qui est vrai en revanche est que tous les partis fascistes français (et cela vaut aussi pour le fascisme italien) ont été fondés par des hommes venus de la gauche. La différence est importante : que les leaders fascistes aient été formés à gauche ne fait pas du fascisme un mouvement de gauche.

    Et ce qui vaut pour le fascisme ne vaut pas pour le nazisme : je fais partie de ceux qui classent le nazisme à part. Le nazisme est avant tout un racisme prophétique conquérant, quand le fascisme est une statolâtrie. L’antisémitisme ne constitue absolument pas un fondement du fascisme.

    Il est regrettable que dans notre pays en 2014 on en soit encore à réduire la gauche au socialisme. Tous les socialistes sont de gauche, mais toute la gauche n’est pas socialiste.

    5 novembre 2014 à 20 h 56 min
    • Jaures Répondre

      Le fascisme et le national-socialisme ont un point commun qui est l’hyper nationalisme né en prolongement des guerres d’unification.
      Millière est d’une mauvaise foi sidérante en voyant dans le nazisme des fondements théoriques marxistes. Il n’est pas fait allusion une fois dans Mein Kampf à un théoricien socialiste quel qu’il soit.
      “Mein Kampf” vient en prolongement de “Des juifs et leurs mensonges” de Martin Luther auquel Hitler rend hommage dans son livre.
      Ensuite, le parti National-Socialiste a été soutenu par la droite et financé par les industriels et banquiers avec, il faut le dire, la complicité de certains capitalistes américains comme Henri Ford.

      Quant à Mussolini, socialiste avant 1914, il rompt avec la gauche dés 1918 s’en prenant violemment avec son mouvement aux militants et locaux du PSI.
      Cela va l’entrainer naturellement (et financièrement) à s’allier avec la droite et le patronat dont les chemises noires formeront la milice contre les mouvements sociaux organisés par la gauche.
      Mussolini était un opportuniste qui a modelé son idéologie selon son intérêt du moment.

      Anonyme, nous avons encore cette divergence sur le terme “venu de la gauche” sur laquelle je ne reviendrai pas.

      5 novembre 2014 à 22 h 27 min
      • Anomalie Répondre

        Je suis d’accord avec vous, Jaurès, nous avons eu un débat sur ce point (rubrique société, déconstruire les déconstructeurs) , et à l’arrivée une divergence, nul besoin d’y revenir. Pour moi, “venir de la gauche” a un sens très clair, et très éclairant, surtout !

        L’hyper-nationalisme peut effectivement être un point commun entre le nazisme et le fascisme, mais pas suffisamment pour les confondre dans le même mouvement. L’URSS stalinienne était également hyper-nationaliste.

        Millière n’est pas d’une mauvaise foi sidérante en voyant dans le nazisme des fondements théoriques marxistes. Là, il a raison. Il est de mauvaise foi s’il prétend que les racines socialistes du nazisme sont prépondérantes au point de le considérer comme un mouvement de gauche. Et là, personne de sérieux ne pourra le suivre. Les racines socialistes du nazisme ne sont qu’un élément constitutif parmi des dizaines d’autres qui ont été broyés, mixés, réinterprétés, jusqu’à former cette bouillie multiforme.

        Mein Kamp ne vient pas seulement en prolongement de “des juifs et leur mensonge”, nous avons déjà disserté de ce point également. Luther n’est cité qu’une fois dans Mein Kampf (et pas son livre), au milieu de tas de penseurs pangermanistes, de Wagner, de romantiques, de völkisch, de politiciens… Mein Kamp vient en prolongement de toute une littérature antisémite qui a littéralement irrigué le XIXe siècle.

        5 novembre 2014 à 22 h 42 min
        • Jaures Répondre

          L’hyper-nationalisme décliné par Mussolini est issu de l’Histoire de l’identité italienne, il a donc ses propres spécificités.
          Leur point commun est qu’il est le prolongement des guerres d’unification du XIXème siècle qui ont exacerbées le sentiment national.

          Martin Luther n’est pas qu’une référence parmi d’autres dans Mein Kampf puisque celui-ci y est qualifié de “plus grand génie allemand”. Je rappelle qu’aucun théoricien socialiste, même ceux qui ont exprimé des idées antisémites parfois violentes (en raison de l’amalgame fait à l’époque entre juifs et bourgeois), n’ont été cité par Hitler dans son funeste ouvrage.

          6 novembre 2014 à 9 h 02 min
    • Jacky Social Répondre

      @Anormalie: “Il est regrettable que dans notre pays en 2014 on en soit encore à réduire la gauche au socialisme. Tous les socialistes sont de gauche, mais toute la gauche n’est pas socialiste”. C’est exact. MAIS toutes les gauches sont totalitaires, c’est ça l’essentiel: écologisme (on est obligé de croire au réchauffement climatique), socialisme (on est obligé d’être solidaire via la sécu d’état), islamisme, communisme, fascisme, nazisme, maoïsme, progressisme (mariages et adoptions pédé, euthanasie, avortement, eugénisme, monde à l’envers), fabianisme, lambertisme, trotskysme, jaurèssisme, etc.)

      5 novembre 2014 à 22 h 58 min
      • Anomalie Répondre

        Je ne suis pas d’accord avec vous. Toute la gauche n’est pas totalitaire, loin s’en faut. La gauche libérale (celle que l’on a appelé la deuxième gauche) en est le plus bel exemple. Avant 1848 par exemple, les libéraux siégeaient à gauche, portaient des projets républicains, et s’opposaient aux “ultras”, aux monarchistes, ou aux conservateurs. Puis ils ont été déportés vers la droite par la poussée d’Archimède du jeu politique. En 1870, les radicaux représentaient l’extrême gauche. Puis sont apparus les socialistes révolutionnaires, puis les communistes, qui les ont repoussés au centre au point de constituer le ventre mou désidéologisé de la IIIe République.

        5 novembre 2014 à 23 h 16 min
        • Jacky Social Répondre

          Ou bien on est de gauche, ou bien on est libéral. Pouvez-vous définir “projet républicain” et “poussée d’Archimède du jeu politique”? Vous savez, la gauche est toujours totalitaire à partir du moment où elle rend ses “bonnes idées” obligatoires. Ainsi si vous n’êtes pas d’accord, la répression aussi “light” soit-elle arrive et c’est le signe d’un totalitarisme avéré ou larvé. Mais tout y est. Un peu comme avec le racket étatiste. L’état vous aime, soi-disant, en échange d’impôts écrasants qui vous confisquent (c’est le cas de le dire) votre vie. On n’a rien pour rien, voyez-vous. ET l’amour de l’état, ça vaut plus que l’or dur. Mais que faites-vous si vous ne souhaitez pas “être aimé”? Alors on vous dit, c’est la loi, traduction: vous n’avez pas le choix. On est donc dans le mensonge permanent et la répression latente. Au nom du “bien”.

          11 novembre 2014 à 20 h 13 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les ” raccourcis ” sont faits pour arriver plus rapidement au but ! ici à renforcer une ” conviction ” ; il en va de même avec @ Jaurès ; Millière et @ Jaurès sont des hommes de conviction(s) , ce qui est le contraire même de l’ esprit scientifique

      6 novembre 2014 à 10 h 00 min
  • selvejp Répondre

    Ah bon ! Ceux qui ne s’enculent pas sont en retard ! Tiens donc, première nouvelle !

    5 novembre 2014 à 20 h 16 min
  • BRENUS Répondre

    Exigeons le silence du sac a merde pollueur. Qu’il aille poster dans sa cellule trotzkyste et dégage avec ses conneries.

    5 novembre 2014 à 16 h 53 min
  • DA85 Répondre

    Pour une fois je suis d’accord a 100% avec Millière, ça s’arrose…
    Pour les échotiers du site SVP laissez Jaurès cracher son venin, ne lui répondez pas. il se nourrit de sa dialectique c’est un verbomoteur. Son verbe le nourrit. Vous dites un mot il sort une phrase. Si vous l’ignorez il va s’étouffer avec toutes ses réponses qui seront bloquées.

    5 novembre 2014 à 16 h 29 min
  • baud Répondre

    Ne répondez pas à jaurés,c’est un infiltré de la pire espéce,Vous lui donnez vie,laissez le mourir d’inanition!

    5 novembre 2014 à 15 h 57 min
    • Jaures Répondre

      Ami Baud, il ne faut pas fréquenter les sites où le débat est libre si cela vous indispose.

      5 novembre 2014 à 16 h 07 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      à @ baud

      peine perdue @ Anomalie est trop heureux, comme il nous l’ a souvent montré, de disputer sur le sexe des … démons avec @ Jaurès … ne lisez ni l’ un ni l’autre et vous aurez une vision de l’ Histoire non embrigadée … comme il serait préférable et en même temps intéressant que les ” 4V²” nous proposent des… solutions à nos problèmes

      6 novembre 2014 à 16 h 35 min
  • zézé Répondre

    Merci M. Millière pour vos propos qui sont, à leur lecture, très convaincants si besoin était ;oui la gauche socialiste est partout où il y a le malheur …autant que le communisme, puisqu’elle s’allie toujours avec elle lorsqu’il lui faut des voix pour voter des lois sataniques.

    5 novembre 2014 à 14 h 03 min
  • HOMERE Répondre

    Oui,je suis d’accord avec Millière,la gauche est totalitaire sous tous les aspects,culturels,politiques,économiques…elle fait , en effet, partie des partis qui ont toujours soutenus l’anti France….que ce fusse avec l’URSS ou au Vietnam ou encore en Algérie où beaucoup de français sont morts par la trahison assassine des dirigeants de gauche,dont le très célèbre salaud Roland DUMAS ou encore les cocos qui transitaient des armes de l’ex Yougoslavie à destination des fellouzes….aujourd’hui la gauche à un deal avec les musulmans dont elle soutient,à l’instar de notre Jaurès,tous les abus et les revendications communautaristes.La présence des drapeaux Algériens,Tunisiens,Marocains lors de la “fête” de l’autre cinglé en 2012 en est une vivante preuve….NSDAP signifie National Socialisme Allemand du Parti des Travailleurs…il figurait partout sur les drapeaux de Nuremberg à…Nuremberg.Aujourd’hui il est encore d’actualité sur les banderoles du NPA ou du Parti de Gauche de l’autre malade !!
    Comme l’islam,le socialisme constitue le mal absolu qu’il faut combattre sans relâche,sans complaisance et sans faiblesse…..leur parti qu’il ont transformé en “démocratie laïque” n’est en fait qu’un pas supplémentaire dans leur délire obsessionnel de l’égalitarisme assassin et totalitaire !! Jaurès oublie aussi Déat, Doriot, Laval…et Mitterrand dont on sait qu’ils furent issue du fumier socialiste et l’autre tare Président…..décoré de la Francisque…..

    5 novembre 2014 à 13 h 15 min
    • Jaures Répondre

      Millière ne parle pas de la collaboration mais 2 des 3 personnes que vous citez n’étaient plus membres d’un parti de gauche au moment des pleins pouvoirs à Pétain. Laval n’était plus à la SFIO depuis 1922, Doriot exclu du PCF depuis 1936. Déat a eu un parcours plus singulier: exclu de la SFIO, ministre sous le Front Populaire, ami de De Gaulle et membre de la LICA il collabore puis se convertit au catholicisme. Quelles conclusions en tirez-vous ?

      L’appellation national-socialiste était opportuniste à un moment où la gauche était majoritaire en Allemagne. Le nom d’un parti est souvent purement marketing. Le parti de Moubarak s’appelait Parti National Démocratique. Etait-il démocrate pour autant ?

      Enfin, qui arme le bras de l’Islam radical ? D’où viennent les armes modernes, les blindés, les missiles de Daesh ? Qui les a fabriqués et vendus ?

      5 novembre 2014 à 14 h 54 min
      • Jacky Social Répondre

        @Jaurès: Tiens t’es encore là toi, mouche à merde du pauvre et du mensonge? Hitler et Mussolini sont des socialistes et des étatistes. Qui a dit que Pétain était de droite? En quoi était-il de droite? Pétain était un étatiste et un socialiste. Dégage.

        5 novembre 2014 à 15 h 39 min
        • Jaures Répondre

          Et Néron, Attila, Gengis Kahn, Tamerlan,Pizarro,…tous des socialistes, c’est évident

          5 novembre 2014 à 16 h 04 min
          • Jacky Social

            @Jaurès: c’étaient des crapules étatistes liberticides et des sadiques pervers, ce qui revient au même. Ces mecs auraient été socialistes s’ils avaient vécu aujourd’hui. Ils nous aiment tellement, voyez-vous. Le problème étant qu’on n’a pas besoin d’eux. Comme on n’a pas besoin de vous ici, Jaurès.

            5 novembre 2014 à 17 h 05 min
      • LE KET Répondre

        @jaurès =
        Qui arme le bras de l’Islam radical ? D’où viennent les armes modernes ? Qui les a vendues ?
        Depuis 70 ans, les yankees ont semé la pagaille dans le monde entier, ont armé le Viet-minh et le FLN contre l’armée française, de surcroît ils ont recruté Ben Laden, formé et armé les djihadistes en Afghanistan contre l’armée russe, entre autres exemples…. avec la complicité bien souvent des intellos de gauche !
        OUI, DAESH est une création en 2006 d’Al Quaida en Irak, avec 5 autres mouvements pour former le Conseil Islamique des Moudjahidines, financé, entrainé et armé par les pétromonarchies du Golfe, pour aboutir maintenant à une créature qui a échappé à ses géniteurs.

        Et les européens, une fois de plus , se sentent obligé de courir derrière les USA et les rois du pétrole, parce qu’il y aurait comme une bonne odeur de gaz dans la région ?

        Il est temps d’ouvrir les yeux et de refuser ce conte des “gentils islamistes modérés”, aidés par tous les bobos gauchistes de la planète !

        AUJOURD’HUI, IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BACHAR …..

        5 novembre 2014 à 18 h 06 min
  • druant philippe Répondre

    Je déteste la gauche mais la droite molle mondialiste libertaire ne vaut guère mieux .
    Il n’ y a plus depuis longtemps de frontière étanche entre gauche et fausse droite (même promotion de l’ homosexualité, de la théorie du genre , de l’ immigration délirante, du vivre ensemblisme, du métissage (Kalergi – Coudenhove) , du laxisme envers la crapule et de la béance à autrui (la fameuse ouverture à l’ autre) ,……

    5 novembre 2014 à 13 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Petit exercice intellectuel risible effectué par Millière qui part du stalinisme et du nazisme pour arriver au mariage pour tous.
    Sur ce qui précède ce raccourci fantaisiste, on se demande d’où devaient bien provenir les conflits antérieurs à l’existence de ce que Millière énonce comme “la gauche”.
    Pour Millière l’Histoire ne commence probablement qu’en 1789.
    Le reste n’est que billevesées destinées à son modeste public.

    Sur le nazisme, par exemple, Millière oublie sans doute que les premiers qui peuplèrent les geôles d’Hitler furent, aux côtés des juifs, les militants de gauche et que ceux qui votèrent les pleins pouvoirs à Hitler furent les élus de droite. Seul Otto Wels, député SPD osa prendre la parole pour dénoncer les pleins pouvoirs. Le SPD fut dissous, ses députés exilés ou déportés.

    De l’autre côté, c’est Von Papen, riche catholique conservateur qui facilite l’accès d’Hitler au pouvoir et ce sont les grands industriels et banquiers, (Emil Kirdorf, Fritz Thyssen, Friedrich Flick, G.Krupp, H.Schacht,…) qui le financent après avoir signé une pétition en 1932 en sa faveur.

    Millière utilise la technique zemmourienne: on envoie en rafales 10 approximations ou contre-vérités par phrase pour qu’y répondre en détail soit impossible. L’essentiel étant qu’il en reste quelques traces.

    Juste pour conclure. Le mariage pour tous n’est pas apparu en France socialiste. Il existe par exemple depuis 2005 dans le conservateur Canada et vient d’être légalisé au Royaume-Uni. La France est plutôt en retard par rapport aux autres pays occidentaux.
    Millière a sur cet aspect plus de points communs avec la Russie de Poutine et les théocraties islamistes qu’avec nos démocraties laïques.
    Mais c’est là quelque chose qu’il doit régler avec sa conscience.

    5 novembre 2014 à 11 h 44 min
    • Jacky Social Répondre

      Pourquoi appelez-vous le Professeur Guy Millière – “Millière”, ce qui témoigne d’un dédain haineux ?
      “Millière” n’est pas un pseudo, hein bouffon.

      11 novembre 2014 à 20 h 18 min

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