Les présidents qui font rire

Les présidents qui font rire

Récemment, une chaîne de télévision a projeté un documentaire sur la monarchie britannique. On y voyait la reine Elizabeth II et les unités d’élite et d’apparat de l’armée britannique impressionnantes dans leur uniforme. La reine, couronnée en 1953, voici donc 67 ans, a toujours été un modèle de dignité. Elle assume son rôle avec une prestance remarquable. Elle impose le plus grand respect au monde entier et d’abord aux 54 pays du Commonwealth dont elle est le chef d’État.

En regard, la France nous a offert un certain nombre de présidents de la république parfaitement ridicules, à tel point qu’on en rit encore. Je vais en citer quelques-uns.

Sortant du compartiment où il était entouré de ses collaborateurs, pour se rendre aux toilettes, le président Paul Deschanel se trompa de porte et, à un bref arrêt du train, descendit sur la voie. Le train repartit et notre président n’eut plus qu’à cheminer le long du ballast. Ainsi arriva-t-il à la maison d’une garde-barrière. « Bonjour, Madame, lui dit-il. Je suis le président de la république. – Entrez donc, Monsieur le Président. Moi, je suis le pape. Vous prendrez bien un verre de vin. »

C’est là, chez la garde-barrière, que les collaborateurs du président le retrouvèrent après avoir vérifié qu’il n’était pas tombé dans les toilettes. L’histoire ne dit pas si la garde-barrière a été récompensée pour son hospitalité. En tout cas, elle eut une bonne histoire à raconter à ses enfants et petits-enfants.

C’est, m’assure-t-on, le même Deschanel qui s’efforçait de grimper aux arbres du palais de l’Élysée en disant à ses visiteurs : « Je suis un chat et je vais vous le prouver. » Et notre président de grimper aux cocotiers devant ses visiteurs éberlués. L’un d’entre eux, reprenant ses esprits après un tel spectacle, lui aurait dit : « Paul, quand tu seras au sommet du cocotier, n’oublie pas de nous envoyer un petit baiser. »

Finalement, n’étant jamais arrivé à atteindre le haut du cocotier – à moins que ce ne soit un peuplier –, le président, sous l’amicale pression de ses amis, donna sa démission. Il devint sénateur et siégea parmi les sages !

En allant vite, on arrive au général De Gaulle. Le général n’était nullement ridicule. Pétri d’orgueil et rigide comme une barre d’acier, il ne faisait pas rire. Il n’en commit pas moins des imprudences. Sous la pression de son entourage, il accepta de recevoir à l’Élysée des notables africains qui, venus d’Afrique centrale, avaient la réputation de ne pas avoir totalement abandonné l’anthropophagie. Imaginons que, pris d’une faim subite, l’un de ces invités de haut rang se jette sur tante Yvonne. Le général, brave soldat et mari attentif, se serait aussitôt porté au secours de son épouse, mais le risque n’en était pas moins immense de voir un morceau de tante Yvonne disparaître de façon inattendue, originale et terrifiante.

En tout cas, ce qui est sûr et certain, c’est que le général était particulièrement irrité par le comportement de l’abbé Fulbert Youlou, que l’on remarquait dans ses soutanes multicolores et, dit-on, fluorescentes. L’abbé n’en était pas moins président de la république du Congo Brazzaville où il était connu pour quelques autres excentricités.

Plus près de nous, un président de notre république, grand, solennel et quasiment royal, accrocha la voiture qu’il conduisait lui-même au petit matin, à l’heure du laitier. Il revenait de chez une actrice de cinéma alors célèbre, mais qui ne lui avait pas ouvert la porte de son domicile …

Mitterrand, lui, n’était pas ridicule, il était polygame. Il avait logé sa deuxième famille dans un hôtel particulier, quai Branly à Paris, qu’il faisait protéger et surveiller par un ami, lui aussi logé quai Branly. À vrai dire, il n’y a rien là de bien original. Entre nous soit dit, si on devait publier le nom de tous les polygames de fait en France, un gros Larousse n’y suffirait pas. Mais enfin, en ce domaine, Mitterrand n’a fait que « montrer l’exemple » !

Nous arrivons maintenant au prince président du ridicule, celui qui continue à nous faire rire quand on parle de lui. Vous l’avez dit, il s’agit du dernier président socialiste de la France démocratique.

« Vous savez, chère amie, ces temps-ci, j’ai beaucoup de travail, je dois me retirer dans mon cabinet. » Et hop, voilà notre président sur la pétrolette officielle de la présidence de la république française disant à Momo : « Rue du Cirque. Momo, demain à huit heures, et n’oublie pas les croissants. »

On le voit, François avait beaucoup de travail. La maîtresse du moment l’aurait remarqué : « François, vous avez vraiment beaucoup de travail. Hier soir, je ne vous ai pas entendu rentrer ! »

À noter qu’Obama, fort bien informé, aurait dit à François : « Fais attention, tu es tout de même président de la république. Si la presse découvre tes allées et venues nocturnes, elle va te tomber dessus. »

Hélas, hélas, hélas, la presse découvrit l’affaire. Une agence spécialisée dans les scandales à haut niveau publia le pot aux roses et ce fut très regrettable.

Non découvert, François aurait sans doute utilisé une trottinette, peut-être surmontée d’une voile pour en accélérer la vitesse.

« Qu’est-ce que je vois là-bas ? Une bien curieuse trottinette ? – Ne t’inquiète pas, c’est le président qui va rue du Cirque. Il ne risque rien, c’est Momo qui conduit ! »

La conclusion est claire. Personne n’est obligé d’être candidat à a présidence, mais, si on l’est et que l’on gagne, il faut se tenir tranquille. Si on reste chez soi dans l’anonymat, on peut alors sans risque se livrer à la galipette, personne n’en parlera.

En tout cas, merci à François de nous avoir fait rire. Un politicien comme cela, c’est tout de même plus rigolo qu’un Robespierre à qui on a cassé la mâchoire alors qu’il éructait, avant de le guillotiner.

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Comments (7)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    un Président NE DOIT PAS faire rire

    il y a assez de Bedos pour ça ! ou … de Bigeard !

    10 août 2020 à 11 h 09 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    chercher partout l’ excellence et combattre la ” beaufitude ” ! …

    pourquoi une parution comme ” Les 4 Vérités ” s’ abaisse t elle intellectuellement et moralement à louanger par la voix de ses journalistes un Donald Trump ?

    ressaisissez vous car le combat final est pour bientôt

    5 août 2020 à 12 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Qui les Républicains vont ils devoir trouver en urgence pour remplacer le ” dealer ” ?

    3 août 2020 à 19 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    H@GDIK

    c’ est que vous prenez , encore, la France trop au … sérieux

    cela fait déjà plusieurs générations qu’ elle est dirigée par des pitres que d’ autres pitres élisent et ce n’ est pas prêt de finir

    1 août 2020 à 13 h 16 min
  • Hagdik Répondre

    Juste après Holladouille et son scooter nocturne, vous avez omis le suivant et son Benalla qu’il ne connaissait pas.
    Mais il est vrai que çà ne nous à pas fait rire
    Il a poursuivi avec la fête de la “musique” des pédés noirs déglingués à l’Élysée.
    Mais il est vrai que çà ne nous a pas fait ire.
    On a eu droit aussi aux papouilles en public avec des blacks jeunots trafiquants de drogue. Hilarant ?
    Non, çà n’a fait rire personne.
    Quand allons nous rire de nouveau ? Aux prochaines présidentielles ?

    30 juillet 2020 à 19 h 44 min
    • ELEVENTH Répondre

      Ach ! nous savon lé moayain te fou fère rire. Achtung !

      31 juillet 2020 à 1 h 11 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je met tous mes espoirs dans la réélection de Donald ; ça va cortooner fort !

      31 juillet 2020 à 20 h 23 min

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