Les prestations familiales : une justice élémentaire
Lu sur Liberté politique :
“S’agissant des prestations familiales, on oublie que la logique sociale n’est qu’un volet de la question : la solidarité de ceux qui n’ont pas charge d’enfants avec ceux qui en ont, et sont donc les seuls à préparer les retraites de demain, est une question de justice élémentaire. Quel que soit le niveau social, comment peut-on mutualiser, au travers des régimes de retraite, la charge du troisième âge et pas, au moins en partie, celle du premier, sachant que ceux qui ont charge d’enfants sont encore jeunes et que ceux qui, dans notre société, sont vraiment très riches ne le sont généralement plus ? […]
Il faut bien trouver des économies, dira-t-on. Mais pourquoi s’attaquer à des politiques sociales ou familiales anciennes sans se demander pourquoi la France pourtant beaucoup moins riche de l’après-guerre, pouvait les supporter ? Si l’État est aujourd’hui en grande difficulté, les raisons en sont autres. La malgouvernance, l’incompétence, l’inflation incontrôlée de la sphère publique, y compris locale, en sont la cause.”
Comments (1)
la longévité humaine en constance progression et les avancées médicales expliquent en grande partie les déficits sociaux ; c’est bien pourquoi la répartition n’a AUCUN avenir; il faut rendre aux citoyens leur salaire total et les laisser choisir leur protection et leur retraite et tant pis pour les imprévoyants