Les primaires tuent la Ve République !

Les primaires tuent la Ve République !

Le quinquennat était, déjà, une faute contre les institutions de la Ve République et une faute contre une démocratie servant la cohésion nationale.

Avec les primaires, nos élites accumulent les fautes politiques : elles sont à la manœuvre, une nouvelle fois, pour détricoter la Constitution gaullienne, déstabiliser la République, construire en catimini une VIe Ré­publique, alors qu’elles ont bien endossé le costume du Général de Gaulle trop grand pour eux et dont, depuis 30 ans, elles trahissent les charges, les devoirs, la dignité !

Six arguments, au moins, peuvent démontrer que les primaires à la française sont une faute historique :

– Le système des primaires tue l’élément majeur, socle de la Constitution de la Ve Républi­que, puisqu’il supprime la relation entre une « personnalité » défendant l’intérêt général, et le peuple.
– Les politiciens, par ce biais, se répartissent le pouvoir avant l’élection à la Présidence. L’intérêt personnel l’emporte.
– La démocratie sera phagocytée par l’argent : le système des États-Unis sera mis en place. Les appels de fonds exorbitants pollueront la campagne électorale.
– Les primaires nous acheminent vers une dichotomie de partis à l’américaine. Finie la re­présentation politique produite par un système électoral avec une dose de proportionnelle…
– Il n’y aura plus de Premier ministre, mais une sorte de « ticket » Président-Vice-Prési­dent.
– Avec les primaires, ce ne sont pas moins de 8 dimanches « bloqués » par des votes, en 9 mois de campagne électorale. L’abus du pouvoir médiatique et l’avalanche des sondages réussissent ainsi à dégoûter le citoyen de voter !

C’est pourquoi je n’ai pas voté aux primaires et c’est pourquoi je continue à militer pour que le peuple français soit représenté dans sa diversité…

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Comments (8)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    avec le triomphe de François Fillon [ à la primaire de la droite et des centres ] c’ en est ,espérons le, fini du ” gaullisme ” néo-marxiste et du ” gaullisme ” rad soc ; enfin un candidat de droite à la présidence qui rompt résolument avec le ” consensuel ” et le le bling-bling, qui élève l’ effort, le mérite et la responsabilité au rang des vertus républicaines

    je suis heureux et fier d’ avoir, sur ce blog et sur un autre , ainsi qu’ autour de moi , contribué à l’ élection de F.F. … nous étions bien peu nombreux ( y compris dans le ” 4V² ” ) à croire en son succès

    le danger est maintenant que les ” fidèles ” de la dernière heure dénaturent par leur influence et leurs propos imbéciles cette marche vers un parti résolument conservateur dans le sens britannique et dans celui de la C.S.U.

    28 novembre 2016 à 12 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      et cela n’ a guère tardé puisque ce crétin de Lagarde ( U.D.I. ) demande déjà des ” assouplissements ” dans le ” programme ” de Fillon pour que celui ci puisse avoir son soutien … qu’ il aille se faire foutre ce Juppéiste

      28 novembre 2016 à 15 h 35 min
  • Boutté Répondre

    Le septennat était la juste mesure . Mittérand le savait bien qui s’est gardé de remplir sa promesse de Quinquennat. Il a fallu attendre ce couillon de Chirac pour voir le circus électoral reproduit tious les 5 ans et en en 6 épisodes désormais .
    C’est pire aux USA où le Président n’est que 3 ans au travail pour faire valoir son programme . Seuls y gagnent les organisateurs de shows et Instituts de Sondages ; pas les pays.

    24 novembre 2016 à 15 h 05 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      7 ans de socialisme, c’ est quand même un peu longuet , ne trouvez vous pas ? le problème voyez ,c’ est qu’ un individu pas spécialement bien préparé à l’ emploi et entouré de ” professionnels ” [ … de la politique ! ] rassemblés précipitamment et composés de bric et de broc se retrouve brutalement propulsé à un poste où il doit prendre RAPIDEMENT des décisions ! … alors c’ est la Haute Administration et les syndicats qui leur disent ce qu’ il convient de faire

      24 novembre 2016 à 17 h 56 min
  • frei Répondre

    Je ne suis pas d’accord avec cet article .D’une part , qu’on le veuille ou non , les partis politiques sont indispensables à la formation de majorités politiques capables de gouverner . D’autre part , il est vrai que le danger permanent au sein de ces partis , ce sont les manœuvres d’appareil (accompagnées et encouragées par les medias dominants ) bien éloignées de la recherche nécessaire du bien commun .L’existence de primaires plus celle d’internet fournit le remède à ce problème . Aucun système politique n’est parfait mais ce dont nous bénéficions avec les primaires est digne de considération .

    24 novembre 2016 à 14 h 42 min
    • Alain Répondre

      Vous reconnaissez vous même que les “majorités politiques capable de gouverner” sont constitués par ” des manœuvres d’appareils” “bien éloignés de la recherche du bien commun”.
      C’est tout simplement admettre que ces “majorités” n’ont rien de “politique”; ce sont des oligarques dans une arène, avec leurs supporters, et “la fortune vagabonde”qui payent les médias et rend son arbitrage. Eux sont de toute façon gagnant quand Juppé comme Fillon appartiennent au Bilderberg.
      Dans cette situation ils n’ont effectivement pas choisi celui qui défendrait le mieux le bien commun mais celui le mieux placé pour battre le FN, dont l’hémoragie avait déjà commencé; et ils vont exploser le reste avec Macron. Un banquier ça sait manœuvrer.
      Le salut est hors des partis auxquels 78% des français ne font plus confiance, et qui justifie la candidature du général Didier TAUZIN.
      Site web Rebâtir la France
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      24 novembre 2016 à 16 h 30 min
  • ernewein Répondre

    Il me semble aussi que les primaires sont une mauvaise chose pour la France, mais également tout le système de la V° république qui vise seulement à asseoir l’autorité sans partage d’un homme providentiel.
    Il est exact, pour pousser légèrement la caricature, qu’une dictature est plus efficace qu’une démocratie pour atteindre un objectif, bon ou mauvais et justement dans le cas d’une dictature, l’objectif atteint se révèle souvent mauvais, même lorsque l’objectif annoncé était l’intérêt général. Nous aurions certes besoin d’un gouvernement efficace, mais depuis la 2° guerre, nous en avons eu plusieurs et ils ont toujours trompé l’ensemble des Français. Si nous faisions, au moins une fois le pari du vrai Libéralisme, celui qui ne nécessite ni homme providentiel, ni non plus d’Etat-Providence. La responsabilité de chacun serait engagée et chacun ayant ainsi selon ses mérites, la part générale de tous les Français deviendrait bien plus grande pour permettre aux laissés pour compte d’hier et d’aujourd’hui de s’insérer dans la vie active. Certains pays suivent cette voie et s’en portent bien mieux que nous qui prétendons souvent détenir la seule vérité. Regardons du côté de la Suisse, de la Nouvelle-Zélande, du Canada, de l’Australie, de la Suède, de la Finlande et de l’Angleterre, nous y verrons que le Libéralisme produit bien plus de bonheur généralisé que tous les arrangements étatiques qui ne profitent pleinement qu’à la caste en place, même si elle offre parfois un semblant d’alternance.

    24 novembre 2016 à 9 h 00 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    personnellement j’ estime que les primaires sont et restent indispensables puisqu’ elles permettent aux électeurs ” engagés ” de choisir parmi les candidats celui qui correspond le mieux à ce qu’ ils désirent devoir être fait … vous vous rendez compte de la catastrophe électorale pour la droite si Sarkozy avait été arbitrairement désigné comme étant le champion ; le bonapartisme ? basta !

    dans cet article l’ auteur ne fait que transmettre sa déception de ne pas avoir vu son ” candidat ” investi

    24 novembre 2016 à 8 h 04 min

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